Paul Masson (cyclisme)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 3 août 2023 à 15:47 par >Jules* (Grammaire)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cycliste

Paul Masson, né le Modèle:Date à Mostaganem en Algérie et décédé le Modèle:Date à Cannes, est un coureur cycliste et docteur en médecine français.

Spécialiste de la piste et contemporain d'Edmond Jacquelin, Paul Bourillon, Jean-Baptiste Louvet, Édouard Nieuport et Ludovic Morin, il remporte trois médailles d'or lors des Jeux olympiques d'Athènes en 1896.

Il fait partie avec Robert Charpentier, Roger Ducret, Jean-Claude Killy et Martin Fourcade des seuls Français à avoir remporté trois médailles d'or au cours de mêmes Jeux olympiques<ref name=viseur>Modèle:Article.</ref>.

Biographie

Paul Masson nait le 11 octobre 1876 à Mostaganem en Algérie française, fils de Claude Pierre Masson (1833-1904) né à Meximieux, officier d’administration à l'hôpital militaire de la ville et de Marie Guillard (1842-1917) née à Anse<ref name="mostaganem">Modèle:Lien web - Note. L'acte a été rédigé le 12 octobre 1876 et il est né le 11 octobre 1876.</ref>. Il a un frère, Louis Jean François Marie né à Lyon (1869).

En 1889, la famille habite au 177 rue Saint-Jacques à Paris, en 1893, Claude Pierre Masson est officier d'administration principal au Val-de-Grâce<ref>Personne nommée ou promue dans l'Ordre de la Légion d'honneur (filae.com)</ref> et la famille emmenage en 1896, au 24 rue de l'étoile dans le Modèle:17e arrondissement de Paris. La même année, Paul Masson est étudiant en médecine<ref name=lagrue>Modèle:Ouvrage.</ref> et son frère, Louis, est étudiant en pharmacie.

Paul Masson est nommé docteur en médecine le 26 novembre 1903 et travaille avec son frère Louis, pharmacien, au 592 du 237, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris<ref>Liste des docteurs en médecine, officiers de santé, sages-femmes, chirurgiens-dentistes et pharmaciens : exerçant dans le ressort de la Préfecture de police (gallica.bnf.fr)</ref>. Son père, officier d'administration principal des hôpitaux en retraite et officier de la Légion d'honneur, décède en décembre 1904 et les obsèques se font en l'Église Saint-Philippe-du-Roule<ref>Le Figaro (Paris) du 11/22/1904 (filae.com)</ref>. Il épouse le 12 août 1909 à Meximieux, Marguerite Comte (1885-1918), fille de l'ancien maire de Meximieux. Avec cette dernière il a un fils, Pierre Claude Louis (1910-1944).

Lors de la Première Guerre mondiale, il est affecté dans l'armée territoriale au service de santé militaire en tant qu'officier du corps de santé avec le grade de médecin aide-major de Modèle:1re classe<ref>Paul michel pierre adrien Masson en 1914, France (filae.com)</ref>,<ref>Fiches militaires de Paul michel pierre adrien Masson (archives.paris.fr)</ref>. Son épouse Marguerite décède le 3 décembre 1918 et est inhumée au cimetière de Meximieux<ref>cimetière de Meximieux. (geneanet.org)</ref>,<ref>Le Salut Public du 04/12/1918. (lectura.plus)</ref>. Au décès de cette dernière, il est médecin-major aux armées.

Son fils Pierre, sous les couleurs du PUC, est second du championnat de France de vitesse 1929 en catégorie scolaire<ref>L'Escholier de France du 15 janvier 1929 (gallica.bnf.fr)</ref>.

En 1936, Masson a le grade de médecin-capitaine et son lieu d'activité est toujours rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris où vivent Louis, son frère qui tient la pharmacie, Pierre son fils qui est mécanicien automobile et Leonie Boyaet, une bonne<ref>Paul, Michel, Pierre, Adrien Masson Entre 1935 et 1936, France (filae.com)</ref>. Son fils, Pierre qui est concessionnaire auto, épouse à Cannes, le 20 mars 1944, Françoise Pierrette Cane. Paul Masson rejoint son fils à Cannes où il est docteur en médecine au 76, rue Georges Clemenceau et où il décède le 23 décembre 1944<ref>Fonds de conservation des Hypothèque de Grasses - page 32 (www.basesdocumentaires-cg06.fr)</ref>.

La revue des Anciens du cyclisme publie un article à sa mémoire dans le numéro 23 de juillet 1945 et annonce qu'il était le dernier de la triplette, finaliste du Grand Prix de Paris 1897<ref>La revue des Anciens du cyclisme, juillet 1945 (gallica.bnf.fr)</ref>.

Fichier:Bulletin de Cyclette revue de juillet 1945.jpg
Article à la mémoire de Paul Masson, bulletin de Cyclette Revue de juillet 1945.

Carrière

Début amateur

Paul Masson est licencié à l'Association vélocipédique internationale<ref>Numéro Le Gaulois : littéraire et politique du 12 avril 1896 (gallica.bnf.fr)</ref>, club omnisports, comprenant, le cyclisme, l'escrime et le patinage. Il remporte des courses depuis 1894 dont une course internationale majeur contre 12 concurrents sur la distance de 5 km organisé par l'Union vélocipédique de France. Il tente de participer aux championnats du monde de vitesse en 1895 mais sa demande est refusée.

À la fin de l'année 1895, après avoir gagné deux courses à Ostende et Anvers, il intègre l'équipe de France<ref name=mallon>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jeux olympiques de 1896

Lors des premiers Jeux olympiques organisés à Athènes en 1896, il remporte trois des cinq épreuves sur piste inscrites au programme<ref>Modèle:SportsReference</ref>. Il s'impose tout d'abord dans la vitesse individuelle, devançant de deux secondes le Grec Stamátios Nikolópoulos, puis le 10 km devant son compatriote Léon Flameng et l'Autrichien Adolf Schmal, et enfin l'épreuve du tour de piste où il écrase la concurrence<ref name=mallon/>. Alors qu'il est pressenti pour participer l'épreuve de course sur route, il renonce en raison de la fatigue accumulée<ref name=lagrue/>.

Professionnel

Paul Masson s'inscrit à une course professionnelle sous le pseudonyme de Nossam et touche son prix en espèce. L'U.S.F.S.A qui possède sa commission de vélocipédie et qui rejette toute forme de professionnalisme dans le sport, suspend Masson, jusqu'en juillet 1897<ref>Le Véloce-sport (Bordeaux) du 10/09/1896 (retronews.fr)</ref>.

Il démissionne de l'U.S.FS.A. et passe professionnel en septembre 1896. Masson annonce à la presse que lassé de courir en amateur, il veut se mesurer avec des professionnels. Il annonce aussi que le cyclisme n'est pas sa priorité et qu'il poursuit ses études de médecine en vie d'une carrière plus sociale.

Le 6 septembre 1896, associé à Ludovic Morin, il affronte pour sa première course professionnel, au vélodrome de la Seine, lors d'un défis, les Anglais Green et Edwards, en course scratch, course tandem, et course à pied handicap de 1 609 mètres<ref>La Justice 4 septembre 1896 (gallica.bnf.fr)</ref>. Masson ne brille pas mais la paire française l'emporte au terme des épreuves<ref>Le Figaro 7 septembre 1896 (retronews.fr)</ref>,<ref>Le Véloce-sport (Bordeaux) du 10/09/1896 (retronews.fr)</ref>.

À partir de 1897, il participe aux compétitions sous le statut professionnel et principalement sous le nom de Nossam. La même année, il se classe troisième aux championnats du monde de 1897 en vitesse à Glasgow. Il remporte la même année, le prix de Montfermeil devant Jaap Eden<ref>Le Vélo 1 janvier 1898 (retronews.fr)</ref> et finit deuxième du Grand Prix de Paris, derrière Ludovic Morin<ref name=rivierre>Modèle:Article. </ref>. En août, il remporte l'épreuve du 10 miles et finit deuxième du 1 mile<ref>Le Radical 23 avril 1897 (retronews.fr)</ref> du Sport and Play à Birmingham<ref>Le Vélo 4 août 1897 (retronews.fr)</ref> et le Grand Prix de Blankenberghe devant Paul Bourillon<ref>Le Vélo 13 août 1897 (retronews.fr)</ref>. En fin d'année, il gagne au vélodrome de la Seine, la Réunion du Syndicat des coureurs devant Louis Piette, Fernand Mercier et Thomas Gascoyne<ref>Numéro La Diplomatie : revue bimensuelle internationale 10 octobre 1897 (gallica.bnf.fr)</ref>.

Il s'éloigne des pistes en 1898 pour son service militaire et revient au mois d'octobre lors du Grand Prix de Roubaix<ref>Le Vélo 2 octobre 1898 (retronews.fr)</ref>.

En 1902, Le Petit Parisien annonce son retour au cyclisme avec entre autres Jules Dubois et Henri Rudeaux<ref>Le Petit Parisien, 17 février 1902 (retronews.fr)</ref>. En 1912, sous le nom de Masson, il est champion de France de Vitesse amateur et deuxième du Grand Prix de Paris amateur<ref>Encyclopédie illustrée des coureurs français depuis 1869 (books.google.fr)</ref>.

Palmarès

Amateur

Professionnel

Records

Recordman à tandem en 1896 du 1/3 de kilomètre et 500 mètres lancés.

Record du monde amateur en 1896 du kilomètre départ lancé avec entraineur.

Record du tour de piste en 1897 du (333 mètres) en 22 1/5 et qui était détenue par Paul Bourrillon en 22 2/5 : 1897<ref>Le Pêle-mêle 18 avril 1897 (retronews.fr)</ref>.

Record francais de trois médailles d'or au cours de mêmes Jeux olympiques (Un des cinq Français avec Robert Charpentier, Roger Ducret, Jean-Claude Killy et Martin Fourcade. Il s'avère de plus être le seul athlète français, voire de toutes nationalités à avoir décroché trois médailles d'or olympique dans la même journée, le Modèle:Date-)<ref name="viseur" />.

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail