Giorgio Scerbanenco

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Giorgio Scerbanenco, né Volodymyr-Djordjo Chtcherbanenko (en Modèle:Lang-uk) à Kiev le Modèle:Date et mort à Milan le Modèle:Date, est un écrivain de polar italien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Biographie

Il est né en Ukraine, à Kiev, de mère italienne et de père ukrainien. Il arrive en Italie, à Rome, avec sa mère à l'âge de six mois. En 1917, lors de la révolution russe, tous deux retournent en Russie pour retrouver leur mari et père, mais celui-ci a été fusillé par les bolcheviques. Il rentre donc avec sa mère en Italie, d'abord à Rome puis, à seize ans, à Milan. Il est alors orphelin. Il arrête très tôt ses études pour des raisons financières. Sans diplôme, il gagne sa vie péniblement en acceptant des emplois mal payés de manœuvre, de balayeur ou de magasinier. Les privations, la malnutrition et une santé très fragile entraînent son hospitalisation dans un sanatorium à Sondrio, près de la frontière suisse. C'est pendant ce repos forcé qu'il se met à l'écriture de plusieurs nouvelles publiées à partir de 1933. Auparavant, il commence à collaborer à des journaux féminins, d’abord comme correcteur, puis comme auteur de nouvelles et de romans à l’eau de rose, ainsi qu’au courrier du cœur. Il écrira également des westerns et de la science-fiction.

Il publie son premier roman policier Sei giorni di preavviso en 1940, c’est le premier d’une série qui sera republiée dans Cinque Casi per l’Investigatore Jelling.

En 1943, il se réfugie en Suisse où il restera jusqu’en 1945. Il passe d’abord par le camp de réfugiés de Büsserach puis est accueilli, dans le canton du Tessin, par des amies suisses de son épouse, Teresa. Pendant son exil il écrit un roman Non rimanere soli qui en transpose l’expérience bien qu’il ait dû, comme il l’écrit lui-même dans l’avis au lecteur (al lettore) qui précède le roman, obéir aux prescriptions minutieuses de la police du pays dans lequel il a passé ses années d’exil et se contraindre à une neutralité hypersensible (ipersensibile neutralità) et donc à changer les noms des personnes et des lieux. C’est également en Suisse qu’il écrira Lupa in convento, Annalisa e il passagio a livello, Tecla e Rosellina ainsi qu’un roman de science-fiction — qualifié de sombre (cupo) par sa fille Cecilia dans l’avant-propos du recueil intitulé Annalisa e il passagio a livello contenant la nouvelle de même titre et Tecla e Rosellina, publié en 2007 par Sellerio à Palerme.

La renommée internationale intervient avec la série des Duca Lamberti — quatre romans dont Vénus privée, adapté à l’écran par Yves Boisset sous le titre Cran d’arrêt en 1970. Il y dépeint une Italie des années 1960 difficile, parfois méchante, désireuse de se développer mais désenchantée, loin de l’image édulcorée et brillante de l’Italie du boom économique.

Il obtient le grand prix de littérature policière en 1968 pour À tous les râteliers.

Il peut être considéré comme un des maîtres des écrivains italiens de romans noirs à partir des années 1970.

Depuis 1993, le prix Scerbanenco récompense le meilleur roman policier ou noir italien publié l’année précédente. Ce prix est décerné lors du Festival du film noir de Courmayeur.

Depuis 2001, Laurent Lombard (université d'Avignon) a proposé en traduction des textes inédits en France aux éditions Rivages/noir : (La trilogie de la mer : Le Sable ne se souvient pas, Mort sur la lagune, Les Amants du bord de mer) ainsi qu'une nouvelle traduction de la série Duca Lamberti en cours de parution chez le même éditeur.

Œuvre

Romans

Série Arthur Jelling

Note : En Italie, les cinq premiers romans ont été réédités en un seul volume sous le titre Cinque casi per l'investigatore Jelling en 1995.

Série Duca Lamberti

Note : Grand prix de littérature policière 1968

Série Nuovo Messico

  • Il grande incanto (1948)
  • La mia ragazza di Magdalena (1949)
  • Luna messicana (1949)
  • Innamorati (1951)

Autres romans

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Nouvelles

Recueils de nouvelles

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Nouvelles isolées

Autres publications

  • Giorgio Scerbanenco: una cronologia a cura di Nunzia Monanni appendice à Non rimanere soli, Garzanti, 2003.
  • Préface de Ermanno Paccagnini à Non rimanere soli, Garzanti, 2003.
  • Quaderni di guerra de Cecilia Scerbanenco, avant-propos à Annalisa e il passagio a livello, Sellerio editore, Palerme, 2007.
  • Préface de Oreste del Buono à Cinque casi per l’investigatore Jelling, Edizioni Frassinelli, 1995.

Adaptations au cinéma et à la télévision

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Prix

Notes et références

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Sources

Liens externes

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