Rouillé

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Rouillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Rullicois et les Rullicoises.

Géographie

Localisation

À mi-chemin entre Poitiers et Niort, placé à l'ouest du canton de Lusignan dont il fait partie, le territoire communal a approximativement la forme d'un quadrilatère.

Par sa lisière ouest, il est limitrophe du département des Deux-Sèvres. La ligne frontalière est matérialisée par une borne placée sur la route en direction de Saint-Maixent-l'Ecole (peu avant le village de La Villedieu du Perron).

Il se trouve sur un plateau de terrains calcaires (surtout au sud-ouest) et de terrains jurassiques (sur le reste de son étendue), avec un sous-sol rouge très profond : « les terres rouges à châtaigniers »<ref group="Note">Les terres rouges sont des sols de couleur acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif central.</ref>. Ce plateau constitue la ligne de partage des eaux, essentiellement souterraines, qui, à l'ouest, s'écoulent vers le Pamproux et la Sèvre niortaise; à l'est vers la Vonne, puis le Clain, la Vienne et la Loire.

D'une altitude moyenne d'environ Modèle:Nobr, il culmine à Modèle:Nobr au Bois des Cartes (nord-ouest), connu aussi anciennement sous le nom de Bois de Saint-Hilaire.

Au sud, sa surface est plane, à l'exception de quelques dolines visibles notamment entre le bourg et le village de Souilleau. Au nord, le ruisseau, aujourd'hui le plus souvent à sec, de Chiandre<ref group="Note">Il ne fait résurgence, au "puits de Chiandre", et ne coule plus vers la Vonne qu'en périodes de très fortes pluies. Il peut être alimenté par les eaux d'un autre puits naturel, à proximité, qui sert lui aussi de trop-plein, "Pouzerot".</ref> a creusé un vallon qui part du hameau de la Garnaudière et va jusqu'au-delà de celui de Brantelay, en passant par ceux de la Fontaine de Crieuil, de l'Etournelière et de la Gautelière.

De grandes plaines, largement remembrées du fait des évolutions du monde agricole, ont presque partout remplacé un paysage de bocage qui, comme ailleurs, se caractérise par des champs cultivés, ou des prés enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et d'arbustes<ref group="Note">Ces haies si caractéristiques contribuent à une meilleure qualité des eaux, permettent son infiltration et protègent ainsi contre l'érosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversité. Elles ont, aussi, un rôle de régulation climatique et de nombreux intérêts agronomiques (brise-vent, protection du bétail...).</ref>.

Outre le méridien de Greenwich<ref group="Note">Ou méridien 0 international pour les fuseaux horaires. Construit en 2001 (avec quelques explications affichées), un abri, situé entre le Bois des Cartes et la route de Saint-Germier, en marque symboliquement l'emplacement.</ref>, la commune est traversée par quatre axes principaux de communication :

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Rouillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (3,5 %), prairies (3,2 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Rouillé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:86213-Rouillé-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rouillé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 94,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1999, 2010 et 2011, par la sécheresse en 2003, 2005, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Rouillé est mentionné pour la première fois en 560 dans un acte de donation de [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] aux moines de l'abbaye Saint-Hilaire de Poitiers sous l'appellation latine villa de Rolliaco, signifiant « domaine de Rollius » et qui découlerait de Rolliacus, variante de Rulliacus - une dérivation de l’anthroponyme Rollius ou Rullius<ref group="Note">L' orthographe du gentilice Rullius provient étymologiquement de l'adjectif rullus, rural, rustique.</ref>, avec le suffixe gallo-romain de propriété -acus devenu -ec puis <ref>Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – Modèle:ISBN.</ref>.

Histoire

Témoignage de l'occupation humaine dans les premiers siècles de notre ère, on trouve dans le Bois des Cartes les vestiges d'une ancienne enceinte fortifiée, supposée être un camp romain<ref group="Note">Signalé comme tel sur le cadastre, un rapport le concernant est enregistré aux Mémoires des Antiquaires de l'Ouest, année 1889.</ref>. Quadrilatère trapézoïdal d'environ un hectare, délimité par des fossés profonds et de fortes levées de terre (érodées), situé sur une hauteur, il a pu contribuer à la surveillance de la contrée, proche de l'important site antique de Sanxay (vicus), ou à protéger des voies de communication<ref group="Note">Une porte paraît avoir existé du côté sud-ouest. Il est à remarquer que ce lieu n'a jamais fait l'objet d'aucune fouille.</ref>.

La curtis de Rauliaco est mentionnée vers 1030 par le cartulaire de Saint Cyprien de Poitiers.

En 1889, pour le centenaire de la Révolution française, un arbre de la liberté est planté sur la place du marché. Ce marronnier est arraché en 1920 lors de la construction du monument aux morts<ref>Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, Modèle:P..</ref>. Un second est planté en 1892, pour le centenaire de la première République française, dans la cour de l’école des filles, et existe toujours<ref>Robert Petit, op. cit., Modèle:P..</ref>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d’internement est établi sur la commune de Rouillé le Modèle:Date. Il sert à enfermer trois types de prisonniers :

  • 150 députés ou dirigeants du PCF parisien et des syndicalistes ;
  • des prisonniers de droit commun (proxénètes) et condamnés pour trafic sur le marché noir ;
  • des étrangers indésirables (Arméniens, républicains espagnols, Russes, Italiens, Portugais) ;
  • des Tsiganes.

Il compte jusqu’à 654 prisonniers. Il est construit le long des voies de chemin de fer, à côté de la gare ; une clôture est élevée entre le camp et les voies, afin que les passagers des trains ne voient pas le camp<ref>Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Neuf otages communistes venant du camp d'internement aménagé dans l'ancien sanatorium d'Aincourt (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise), âgés de 20 à Modèle:Nobr, y sont prélevés et fusillés à Biard en 1942. Le camp est libéré par les FTP du groupe Libé-Nord dans la nuit du 11 au Modèle:Date<ref>Modèle:30questions-OccupationVienne Modèle:P..</ref>. Ces libérés forment le maquis Urbistondo, détruit par les Allemands en forêt de Saint-Sauvant le Modèle:Date-, alors qu’ils attendaient des armes des Alliés<ref>Roger Picard, Modèle:Opcit, Modèle:P., 208 et 230</ref>.

Ce camp sert à la fin de la guerre à emprisonner les officiers allemands prisonniers de guerre : il en compte 900<ref>Jean-Paul Louvet, Les dépôts de P.G. de l'Axe en mains françaises, disponible en ligne [1], consulté le Modèle:Date-</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Jumelages

Rouillé est jumelée avec :

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

La densité de population de la commune est de 47 Modèle:Hab./km2. Celle du département est de 61 Modèle:Hab./km2. Elle était de 68 Modèle:Hab./km2 pour l'ancienne région Poitou-Charentes et alors de 115 Modèle:Hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).

Enseignement

Économie

Agriculture

Rouillé a été longtemps la capitale poitevine de la houppette en peau d'oie pannée.

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr">Modèle:Lien web.</ref>, il n'y a plus que 51 exploitations agricoles en 2010 contre 79 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 4 809 hectares en 2000 à 4 352 hectares en 2010 dont 384 sont irrigables. 50 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour 82 % des terres céréalières mais aussi un peu d'orge et de maïs), 34 % pour les oléagineux (3/4 en colza et 1/4 en tournesol), moins de 1 % pour les protéagineux, 7 % pour le fourrage et 3 % restent en herbe. En 2000, trois hectares (un en 2010) étaient consacrés à la vigne<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>.

Neuf exploitations en 2010 (contre quinze en 2000) abritent un élevage de bovins (979 têtes en 2010 contre 1 087 en 2000). Huit exploitations en 2010 (contre 33 en 2000) abritent un élevage d'ovins (179 têtes en 2010 contre 645 têtes en 2000). L'élevage de volailles reste important : 4 930 têtes réparties sur quinze fermes en 2010 pour 6 003 têtes en 2000 réparties sur 39 fermes<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>.

L'élevage de caprins a connu une baisse : 3 015 têtes en 2000 répartis sur quatorze fermes contre 2 667 têtes en 2010 répartis sur huit fermes<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres<ref>Agreste – Bulletin Modèle:N° de mai 2013</ref>. Cette baisse est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restant<ref name="ReferenceA">Agreste – Bulletin Modèle:N° de décembre 2005</ref>. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %<ref>Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne</ref>) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits<ref name="ReferenceA"/>.

Commerces

De nos jours, un marché important se tient le vendredi matin (50 exposants).

Culture locale et patrimoine

Fichier:Église Saint-Hilaire de Rouillé.jpg
Église Saint-Hilaire de Rouillé.

Lieux et monuments

  • Le temple protestant, inauguré en 1884, l’un des plus grands de l'ouest de la France par ses proportions et ses tribunes, est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Notice de la Base Mérimée, consultée le 20 août 2008</ref> pour le décor intérieur. Une grande rosace à vitraux, datant de 1967, est située au-dessus de la porte centrale, réalisée par le pasteur Jacques Chauvin (1924/2009). En 1995, un orgue est construit en utilisant la chaire surélevée pour la base du buffet.
  • L’église Saint-Hilaire. Le chœur et le transept sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le Modèle:Date. L'église est située sur la place du marché. Elle impressionne par la hauteur de sa flèche installée sur le clocher-porche. L'église est en majeure partie gothique avec des survivances romanes : la corniche du chevet conserve d’intéressants modillons ornés de figures expressives, notamment celle d'une femme portant le touret à mentonnière. Le plan de l'édifice est simple : une nef unique de trois travées qui donne sur un chœur à chevet plat. Ce dernier possède trois vitraux réalisés par les Ateliers Guérithault de Poitiers en 1863. 12 autres verrières en dalle de verres ont été réalisées par l'atelier Van Guy de Tour en 1965. La technique de la dalle de verre a aussi été utilisée par le maitre verrier Michel Guével en 1999 et en 2006 pour les vitraux de l'église Notre-Dame de Liniers. Sur une clé de voûte, figure l'agneau pascal et les chapiteaux sont décorés de feuillages.
  • Vieilles halles construites en 1863, restaurées en 1994.
  • Ancien silo à grains des établissements F. Chauvet. Il est tout en béton armé. Il est situé près de la voie ferrée à hauteur de la gare.
  • Terrain d'aéromodélisme international.
  • Chapelle du village de Thou.
  • Chapelle évangélique libre.
  • Cimetières familiaux protestants.
  • Lavoirs et fontaines.
  • Château de l'Augerie (privé).

Équipement culturel

  • Rurart est situé dans le hameau de Venours, sur le site du lycée agricole. Il s'agit d'une structure culturelle unique en France dont l'activité est organisée autour de trois pôles : un centre d'art contemporain qui produit trois expositions par an et qui invite des artistes de renommée internationale, un espace multimédia voué à l'éducation aux médias et aux pratiques numériques des jeunes et un réseau régional d'action culturelle dont l'une des spécificités est l'accueil d'artistes en résidence.
  • Le musée de la machine à coudre est situé au lieu-dit le Long-Bas, à Modèle:Unité au sud-est de Rouillé, sur la D 150. C'est un musée original, premier de ce genre en Europe, qui possède environ 300 machines à coudre anciennes datant de 1839, pour la moins récente (une Peugeot), à 1950. Elles sont toutes en état de marche. La plus légère pèse Modèle:Unité et la plus lourde Modèle:Unité. Sont présentées notamment une machine de 1871, « la Floride », richement décorée, un modèle rare diffusé à peu d'exemplaires, ou la machine à coudre « Comtesse » fabriquée en 1889 à Modèle:Nobr. Cette collection est complétée par des lithographies anciennes, d'étonnantes affiches publicitaires et 3 000 aiguilles d'époque. Dernière acquisition du musée : les 57 médailles et 3 Légions d'honneur décernées aux frères et fabricants Hurtu.

Personnalités liées à la commune

  • Paul Minault (1858-1897) : pasteur, missionnaire de la Société des missions évangéliques de Paris (SMEP), assassiné à Madagascar dans des circonstances restées troubles. Un collège d'Antananarivo (Tananarive), fondé en sa mémoire en 1901, porte toujours son nom.
  • Marie de la Hire, pseudonyme de Marie Weyrich (1878-1925), écrivain et peintre.
  • Clémentine Trouvé (1876-1910). Modèle:Article détaillé
  • Jean-Louis Cheminée (1937-2003) : volcanologue, directeur à l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), il a très activement contribué à la mise en place et au développement d'observatoires volcanologiques et de réseaux de surveillance sismique modernes, tant à l'échelle nationale que mondiale. Il a aussi étudié la structure, la géochimie et le fonctionnement des volcans sous-marins, notamment ceux de l'océan Pacifique.
  • Docteur André Cheminée (1909-1998) : père du précédent, médecin rullicois connu localement pour faits de résistance et avoir notamment soigné les prisonniers du camp de Rouillé. Il a sa rue dans le centre-bourg, rue où se situe la maison familiale.
  • Pascale Cheminée : respectivement sœur et fille des précédents, linguiste, auteur.
  • Gilbert Tanneau : poète de langue poitevine.

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Autres projets

Sources

Bibliographie

Hilaire Baudoin, Rouillé, Son origine, son histoire, 1912, 205 pages.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Grand Poitiers

Modèle:Portail