Tunnel Aragnouet-Bielsa

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Modèle:Infobox Tunnel Le tunnel d'Aragnouet-Bielsa est un tunnel routier transfrontalier des Pyrénées centrales qui relie la haute vallée d'Aure à la vallée de Bielsa.

Histoire

L'idée d'une route franchissant les Pyrénées au sud de Saint-Lary est ancienne. Dès 1811, la construction d'une route d'Auch en Espagne par Ancizan est planifiée par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, jamais construite en intégralité, celle-ci devait passer par la vallée du Rioumajou et franchir la frontière par le port d'Ourdissétou<ref>Modèle:Article</ref>.

Relancé en 1934 par la commission hispano-française des routes, le projet devait passer légèrement plus à l'ouest par la vallée de la Géla et le Port Vieux de Barroude. Le projet actuel prend forme sous l'impulsion du maire de Saint-Lary, Vincent Mir. Il prévoit un franchissement de la frontière par un tunnel sous le port de Bielsa. En 1958, le conseil général des Hautes-Pyrénées donne son accord de principe pour la réalisation de l'ouvrage. La construction du tunnel est actée par la signature le Modèle:Date- à Madrid d'une convention entre la France et l'Espagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Celle-ci fixe les caractéristiques générales de l'ouvrage, avec une longueur d'environ Modèle:Unité située à 60 % en France et 40 % en Espagne, une chaussée en béton de Modèle:Unité de large, et un gabarit de Modèle:Unité de hauteur.

Promus comme un maillon d'une liaison internationale Hambourg - Madrid, ce tunnel a essentiellement une vocation locale et touristique<ref name="INA">Modèle:Lien web</ref>.

La maîtrise d'œuvre est confiée au conseil général des Hautes-Pyrénées pour la partie française, et à l'État espagnol pour la partie espagnole.

Les travaux préparatoires (route d'accès et galerie de service) commencent en 1967. Le percement de la galerie souterraine, effectué à partir du versant espagnol, est achevé en 1970, mais de nombreux déboires techniques dus à la friabilité du sous-sol, rendent nécessaire le bétonnage de la voûte sur la totalité de l'ouvrage. Les conflits judiciaires entre l'entreprise chargée des travaux et les maîtres d'œuvre retardent la mise en service qui n'a lieu qu'en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Le montant des travaux, dans la partie française, a coûté Modèle:Unité de l'époque<ref name="INA"/>.

La circulation pendant l'hiver n'est envisagée qu'en 1984. Des infrastructures anti-avalanches sont installées à cet effet<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La partie française n'est éclairée que depuis 2000 alors que la partie espagnole l'était bien avant.

Géographie

Ouvert dans la vallée de la neste de Saux, le tunnel permet le franchissement de la crête frontière à l'altitude modérée de Modèle:Unité.

Le tunnel est traversé :

  • côté français : par la route départementale route départementale D173 ;
  • côté espagnol : par la route A138.
Fichier:Tunnel Aragnouet-Bielsa, panneau informatif.jpg
Tunnel Aragnouet-Bielsa, panneau informatif.

Données techniques

Tunnel à un tube, à circulation bidirectionnelle, d'une longueur totale de Modèle:Unité dont 1 772 en France. La chaussée est large de Modèle:Unité. La bouche nord, côté français, s'ouvre à Modèle:Unité d'altitude et la bouche sud, côté espagnol, à Modèle:Unité. La pente annoncée par les panneaux est de 5 %.

La vitesse maximale est de Modèle:Unité. La distance minimale de sécurité a été portée à Modèle:Unité entre chaque véhicule et est balisée au sol. L'accès est déconseillé aux poids-lourds et interdit aux transports de marchandises dangereuses.

Depuis les travaux de 2010/2011, la circulation est alternée et régulée, à chaque entrée, par un feu tricolore. L'accès peut être interrompu par des barrières, selon les conditions météorologiques (verglas, en particulier).

Villes proches

Travaux

Le tunnel est fermé en 2010 (Modèle:Date- - Modèle:Date- et Modèle:Date- - Modèle:1er décembre) et en 2011 (Modèle:Date- - Modèle:Date-) pour rénovation et sécurisation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Modèle:Lien brisé</ref> : ventilation, alimentation électrique, système de vidéo-surveillance, détection automatique d'incidents, gestion technique centralisée, travaux de Génie civil, éclairage, détection et extinction d'incendie, signalisation et système de communications.

Trois déviations sont renseignées : par le tunnel de Vielha (N125/N-230), le col du Pourtalet (D934/A-136) ou le tunnel du Somport (N134/N-330).

Le coût est de Modèle:Unité, financé à hauteur de 65 % par l'Union européenne (Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>), dans le cadre du programme Objectif 3 de coopération territoriale Espagne-France-Andorre 2007-2013. Le reste a été pris en charge, à parts égales, par le conseil général des Hautes-Pyrénées et le gouvernement d'Aragon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

De nombreux tests des installations effectuées durant les travaux précédents sont réalisés certaines nuits<ref>Modèle:Lien web</ref>, entraînant des fermetures de 9 heures.

Incendie de septembre 2010

Un incendie a eu lieu le Modèle:Date, vers 2 h, dans une nacelle de chantier, lors des travaux. L'ensemble des ouvriers a été évacué (12 du côté français et 8 du côté espagnol). Il n'y eut aucun blessé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Images

Vidéos

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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