Île Carn

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L’île Carn, en breton Enez Karn, est un îlot côtier sur la commune de Ploudalmézeau, au nord du Bas-Léon, dans le Finistère, en Bretagne. Elle porte un cairn datant de 4200 Modèle:Av JC

Localisation

L'îlot est situé en mer d'Iroise, une dépendance de la mer Celtique. Il est proche de la côte des Abers, au nord de Portsall, et fait face au lieu où s'est déroulé le naufrage de l’Amoco Cadiz.

Fichier:135 Entre Portsall et Tréompan.jpg
L'Île Carn vue du continent.

Toponymie

Selon André Guilcher, la forme bretonne du nom de l'île serait Enez Karn<ref>André Guilcher, « Toponymie de la côte bretonne entre le Four et l'île Vierge, » Annales Hydrographiques, 1952, cité par Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, Université de Rennes I, 1987, Modèle:T.I, Modèle:P.103.</ref>. En breton, karn signifie « sabot de cheval » (et kern « sommet de montagne ou de crâne »)<ref>Émile Ernault, Gériardurig brezonek-gallek, Saint-Brieuc, Prud'homme, 1927, Modèle:P.263 et 283. Laurent Stéphan, Visant Séité, Lexique breton-français, français-breton, Brest, Emgleo Breiz, 1998, Modèle:P.89 et 92.</ref>.

Quant au mot cairn adopté par les archéologues, c'est un terme écossais moderne, déformation de carne qui servait déjà au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à désigner une construction préhistorique. Carne provient lui-même du gaélique carn (« tas de pierres »)<ref>« Cairn, subst. masc. », sur cnrtl.fr, 2012.</ref>.

Concernant l'île Carn, on ignore ce que le nom a désigné initialement. Car on l'applique tout à la fois à l'île, au monument qu'elle porte (un cairn), à un seigneur de légende qui aurait habité là, et à l'ensemble du paysage alentour<ref name="Giot p 106">Pierre-Roland Giot, Modèle:Opcit, Modèle:T.I, Modèle:P.106.</ref>.

Des cartographes emploient la forme île de Carne à partir de 1675 ; d'autres île Carne à partir de 1838 ; d'autres enfin île Carn à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'à nos jours<ref>Pierre-Roland Giot, Modèle:Opcit, Modèle:T.I, Modèle:P.103.</ref>.

Géologie

La moitié nord de l'île est de Modèle:Citation, tandis que la moitié sud et son rattachement au continent sont des Modèle:Citation.

Description géographique

Fichier:Île Carn et son cairn.JPG
L'île, son cairn et le passage rocheux offrant l'accès à marée basse.

L'accès se fait à pied sec, à marée basse (pendant environ un tiers de la marée), par une chaussée de rochers d'environ Modèle:Unité de long<ref name=Gosch>Gosch, Charlotton, Farrant, « La balade à l'île Carn », sur tourisme.ploudalmezeau.fr, 2011.</ref>. À marée montante, un fort courant coupe la chaussée<ref>Pierre-Roland Giot, Modèle:Opcit, Modèle:T.I, Modèle:P.107.</ref>. L'îlot a une superficie de Modèle:Unité aux plus hautes mers<ref name="Giot p 106"/>.

Histoire

Le cairn

Modèle:Article détaillé

Fichier:Cairn primaire île Carn, vu du nord.JPG
Façade du cairn primaire, vue du nord. En premier plan, la rupture de pente signale le pourtour circulaire du grand cairn secondaire.

L'îlot est sommé d'un cairn trapézoïdal du néolithique moyen (aux alentours de 4200 Modèle:Av JC, pour sa partie la plus ancienne<ref>Jean L'Helgouach, in Pierre-Roland Giot, Jean L'Helgouach, Jean-Laurent Monnier, Préhistoire de la Bretagne, Ouest-France, 1979, Modèle:P.169.</ref>), comportant trois dolmens à voûte en encorbellement et à couloir<ref>Pierre-Roland Giot, Jean L'Helgouach, « Le cairn de l’île Carn, en Ploudalmézeau », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Modèle:T.LXXX, année 1954</ref>. Ce cairn primaire est condamné au néolithique final, et enseveli sous un grand cairn circulaire.

Des goémoniers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Une famille de goémoniers, Le Vern, a habité sur l'île jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ; leur maison fut détruite par les Allemands. Le brûlage du goémon s'y effectua jusque vers 1956<ref>Per Pondaven, "Portsall, toute une histoire", Emgleo Breiz, 2010, Modèle:Isbn</ref>.

Environnement

Faune

Arachnides

La mygale à chaussettes<ref name="AtlasMIB"/>.

Insectes

Le criquet mélodieux et la piéride de la rave<ref name="AtlasMIB"/>.

Gastéropodes

Helix aspersa<ref name="AtlasMIB"/>.

Mammifères

Le lapin de garenne et rat surmulot, « mammifères allochtones ayant un impact sur la faune autochtone et/ou sur la conservation des habitats »<ref name="AtlasMIB">Modèle:Lien web</ref>, et le renard roux.

Oiseaux

Des traquets motteux et des corneilles noires de passage y ont été observés<ref name="AtlasMIB"/>.

Flore

L'îlot est couvert d'herbe rase et de coussins d'arméries maritimes<ref name="Giot p 106"/>. On trouve aussi le silène maritime, le plantain corne de cerf, l'Modèle:Page h', la bette maritime, la spergulaire, la criste marine, la doradille marine<ref name=Gosch/>…

Légende

La tradition populaire voyait dans les cairns les ruines de châteaux de Moyen Âge. Une légende est donc attachée à cette île, légende similaire à celle de Midas, roi de Phrygie, et à celle du roi armoricain Marc'h. Elle est recueillie en 1874, à Portsall, par le folkloriste Paul Sébillot qui l'a publiée dans la "Revue des Traditions populaires"<ref name="Giot p 106"/>.

Modèle:Retrait

Selon une autre version recueillie à Penhars en 1892, le personnage cruel concerné serai le roi Guinvarch<ref>"Bulletin de la Société archéologique du Finistère", mars 1892.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Ouvrage

Voir aussi

Modèle:GeoGroup

Articles connexes

Modèle:Portail