Ars-en-Ré

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Ars-en-Ré Modèle:API-fr est une commune de l'Ouest de la France, située sur l'île de Ré, pôle d'équilibre du canton de l'Île de Ré, faisant partie de l'arrondissement de La Rochelle, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

La commune appartient, depuis 2011, au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général, afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang…)<ref>Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire, article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Iledere-ars.gif
Situation d'Ars sur l'île de Ré.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes Modèle:Article détaillé Village et port sur la côte nord et dans la partie ouest de l'île de Ré par Modèle:Coord. Son port, le plus important de l'île de Ré, situé au fond du fier d'Ars (étendue d'eau pénétrant les terres et bordée de marais), l'on y accède par un chenal, traversant les marais salants. Une écluse ferme le bassin à flot, de 250 places. En 1994, un nouveau bassin à flot (port de la Criée) de 130 places est créé, à l'entrée du chenal. Il est inauguré en juin 1995. Cent cinquante places, sur bouées et filières, dans l'avant-port et le chenal, portent la capacité à 550 places, principalement dédiées à la plaisance. Une plage, sur la côte sud de l'île, bordée d'une digue protégeant les terres, va jusqu'au phare des Baleines, à la pointe ouest de l'île.

Urbanisme

Typologie

Ars-en-Ré est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ars-en-Ré, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des zones humides (39,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones humides côtières (39,3 %), cultures permanentes (23,1 %), zones urbanisées (13 %), forêts (12,7 %), terres arables (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Ars-en-Ré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de La Rochelle-Île de Ré, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les submersions marines les plus marquantes des {{#switch: XXI

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}}

}} antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du Modèle:Date-, à la tempête du Modèle:Date-, aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et Modèle:Date- et à la tempête Xynthia des 27 et Modèle:Date-. Cette tempête a eu pour conséquence l’instauration de zones de solidarité, où les parcelles considérées comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons pouvaient à terme être expropriées (Loix, La Flotte, Nieul-sur-Mer, La Rochelle,…). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Ars-en-Ré est exposée au risque de feu de forêt, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016<ref name=Feux>Modèle:Lien web</ref>. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du Modèle:Date- règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un autre arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref name=Feux/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:17019-Ars-en-Ré-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ars-en-Ré.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 194 sont en aléa moyen ou fort, soit 11 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Le toponyme provient hypothétiquement du latin Arx signifiant "citadelle".

Durant la Révolution, la commune, alors nommée Ars, porte le nom de La Concorde<ref name="Cassini" />, redevient Ars en 1793.

La commune prend son nom actuel « d'Ars-en-Ré » le Modèle:Date.

Ses habitants sont appelés les Arsais<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>. Ils ont pour surnom les Casserons : le casseron est le « bébé » de la seiche, un animal d'eau salée (céphalopode décapode) que l'on trouve fréquemment sur l'île de Ré.

Histoire

Modèle:Article détaillé Le prince de Soubise y fut battu en 1624<ref>Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, Modèle:P.</ref>.

En 1874, la commune de Saint-Clément-des-Baleines est détachée de la commune d'Ars<ref name=Cassini/>, savoir les cinq hameaux de le Guillieux, le Chabot, la Tricherie, le Griveau et le Godinand.

En 1890, Ars en Ré reçoit la visite de Sadi Carnot<ref>Modèle:Lien web</ref>, premier président de la République à se rendre dans l'île de Ré. Après avoir inauguré le port de la Pallice le 18 août, Sadi Carnot rejoint Ars où il est accueilli triomphalement par le député et conseiller général Emile Delmas, le maire Pierre Paul Simon et 21 autres officiels. Assassiné en 1894, une statue est érigée en la mémoire du Président Carnot. Elle était installée au 12, place Carnot. Disparue depuis, son modèle est entreposé au musée de Melun.

Port important à l'époque du sel, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Gabelle du sel.

Politique et administration

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Fichier:Mairie Ars ile de Re.jpg
La mairie d'Ars-en-Ré.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Démographie

Modèle:Article détaillé

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 43,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,57 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

  • Agriculture, vigne, pommes de terre (AOC).
  • Marais salants.
  • Nautisme, pêche.
  • Tourisme.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village fait partie des plus beaux villages de France.

Légendes

Selon l'une des légendes, la création de l'île de Ré proviendrait de terribles séismes ayant englouti une cité romaine nommée "Antioche", dont les ruines seraient visibles uniquement par beau temps.

Concernant Ars-en-Ré, des navigateurs de l'Égypte antique, envoyés par Ramsès II, auraient voulu faire le tour du monde et se seraient échoués au Martray, à quelques kilomètres de là. Ils y auraient construit une petite pyramide<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Mathurin Renaud (* Modèle:Date - † 1676), né à Ars-en-Ré (paroisse Saint-Étienne), dont il est une figure historique importante, fut un des pionniers de Nouvelle-France et un des premiers habitants de Charlesbourg.
  • William Barbotin (1861-1931), peintre et graveur, qui est né à ARS-EN-RÉ et mort à PARIS ; Elisée Reclus -(1830-1905)- géographe libertaire français, communard, militant et théoricien anarchiste ; son beau-père, ainsi que Jules Perrier, ex-communard se réunissaient épisodiquement au Café du Commerce (voir : Les Anarchistes de l'île de Ré, livre de Didier Jung).
  • Pierre-Paul Simon<ref name="1891_gallica.bnf.fr_bpt6k209512h">Modèle:Lien web.</ref> (1839-1891), Maire du Canton d'Ars en Re de 1878 à 1891. Ancien instituteur - Titulaire des palmes académiques, il a dirigé la Raffinerie de sel à partir de 1870 et a été élu maire d'Ars. Avec le député Delmas, il a reçu triomphalement le président de la République Sadi Carnot lors de sa visite en 1890 et a initié les premiers travaux en vue de l'électrification du phare des Baleines. L'actuelle rue des Bonnes Tetes avait été baptisée Rue Simon en son honneur.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail