Reservoir Dogs
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Langue, ou Les Enragés au Québec, est un film américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 1992. Il décrit une bande de truands et les événements qui surviennent avant et après un braquage raté. Premier long-métrage du réalisateur, ce film indépendant compte, notamment, Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen et Steve Buscemi dans sa distribution et introduit dans ses thèmes et son esthétique ce qui deviendra la marque de fabrique Tarantino : dialogues stylisés, narration non linéaire, références à la culture populaire, violence et langage vulgaire.
Quentin Tarantino avait, à l'origine, l'intention de réaliser ce film en amateur, avec des moyens très limités, mais l'implication de Harvey Keitel dans le projet a permis à celui-ci de prendre plus d'ampleur. Le film a connu un succès commercial modeste dans l'absolu, mais très important par rapport à son budget et fut très bien accueilli par la critique. Présenté en compétition lors de festivals de cinéma, il a remporté plusieurs récompenses. Il est désormais considéré comme un film culte dans l'histoire du cinéma indépendant et a permis à Quentin Tarantino de se faire connaître dans le milieu du cinéma, ouvrant ainsi la voie du succès pour son deuxième film, Modèle:Langue.
Synopsis
Dans un restaurant, huit hommes, en apparence décontractés, parlent, entre autres, de musique, notamment de Modèle:Langue de Madonna, et du fait de savoir s'il faut laisser, ou non, un pourboire à la serveuse. Six d'entre eux utilisent des pseudonymes (Modèle:M. White, Modèle:M. Blonde, Modèle:M. Orange, Modèle:M. Pink, Modèle:M. Blue et Modèle:M. Brown) et les deux autres sont Joe Cabot, un truand de Los Angeles, et son fils Eddie.
On retrouve ensuite Modèle:M. White et Modèle:M. Orange, lequel est gravement blessé par balle, qui arrivent dans un entrepôt abandonné. Peu après survient Modèle:M. Pink, et on apprend alors que ces hommes sont des gangsters ayant été engagés par Joe Cabot pour braquer un diamantaire mais que le braquage a mal tourné à cause de l'intervention rapide de la police. Brown a été tué et Blonde et Blue ont disparu. Pink, qui a réussi à emporter les diamants, et White soupçonnent que l'un des membres de leur groupe est un informateur.
S'ensuivent deux flashback montrant la fuite de Pink avec les diamants lors d’une poursuite avec la police et le recrutement de White, de son vrai nom Larry, par Joe Cabot, les deux hommes étant des amis de longue date.
Dans la planque, Pink et White discutent ensuite du comportement de psychopathe de Blonde, qui a tué plusieurs civils, White se méfie de Blonde qu'il considère comme un dangereux psychopathe. Pink s'oppose ensuite à la volonté de White d'emmener Orange à l'hôpital et les deux hommes, à bout de nerfs, finissent par se braquer mutuellement, Blonde faisant son apparition à ce moment-là. Il les informe qu'Eddie Cabot est en route pour les rejoindre, puis qu'il a réussi à capturer un policier. Un autre flashback montre Blonde, de son véritable nom Vic Vega, recruté à sa sortie de prison car c'est un ami d'Eddie.
Tandis que les trois hommes interrogent le policier, Eddie Cabot arrive et, persuadé que personne ne les a balancés, s'emporte contre les gangsters et demande à White et à Pink de le suivre jusqu'à l'endroit où ce dernier a caché les diamants, laissant Blonde avec le policier et Orange, évanoui et se vidant de son sang. Blonde met la radio et, dansant sur Modèle:Langue de Modèle:Langue, se met à torturer le policier pour le plaisir : il lui coupe l'oreille droite au rasoir, puis l'asperge d'essence et s'apprête à le faire brûler vif quand Orange, sorti de sa torpeur, dégaine son pistolet et vide son chargeur sur Blonde. Il révèle alors au policier mutilé, nommé Marvin Nash, qu'il s'appelle Freddy Newandyke, et qu'il est lui-même officier de police, infiltré dans la bande de Cabot. La police est aux alentours, mais attend l'arrivée de Joe Cabot pour intervenir.
Lors d'un nouveau flashback, intitulé "Mr. ORANGE", M. Orange est briefé sur son infiltration par l'inspecteur Holdaway, un soir, autour d'un repas dans un Diner. Orange gagne ainsi la confiance de Joe Cabot en lui racontant une anecdote fictive répétée avec le policier. Il est engagé pour participer au braquage et reçoit, comme les autres malfrats, un nom de code de couleur. Orange se lie également d'amitié avec White. Plus tard, lors du braquage, la situation se dégrade. Brown, touché à la tête, emboutit leur voiture, puis meurt, forçant White et Orange à continuer à pied. Ils tentent de voler une voiture, mais la conductrice, armée, loge une balle dans le ventre d'Orange avant d'être abattue par ce dernier. White emmène alors Orange à la planque avec la voiture.
Dans l'entrepôt, les gangsters reviennent et constatent la mort de Blonde. Orange avoue l'avoir tué, ce qui met Eddie hors de lui. Il tue Marvin, refusant de croire la version d'Orange selon laquelle Blonde s'apprêtait à tous les tuer pour récupérer le butin. White, qui a toujours pensé que Blonde était fou, prend la défense d'Orange. C'est alors que Joe arrive. Il dit aux autres que Blue est mort, que selon lui Orange est un policier infiltré, et il dégaine son arme et veut achever Orange. Mais White défend toujours Orange et braque son revolver sur le vieux Joe. Eddie menace alors White de le descendre s'il continue à viser son père. L'impasse mexicaine se dénoue soudain par une fusillade sanglante : Joe tire sur Orange, le blessant à nouveau, et est tué par White qui est lui-même gravement blessé par Eddie qu'il abat ensuite. Pink, resté à l'écart, en profite pour prendre les diamants et s'enfuir de l'entrepôt. On entend en fond sonore plusieurs coups de feu et des cris à l'extérieur pendant que White, rampant sur le sol, rejoint Orange et le prend dans ses bras. Orange lui avoue alors être un policier. White, anéanti par cette révélation, l'achève avant d'être abattu par les policiers qui investissent le bâtiment.
Fiche technique
- Titre original et français : Modèle:Langue
- Titre québécois : Les Enragés
- Réalisation : Quentin Tarantino
- Scénario : Quentin Tarantino (assisté de Roger Avary pour les dialogues de l'animateur radio)
- Décors : David Wasco
- Costumes : Betsy Heimann
- Maquillage : Howard Berger
- Photographie : Andrzej Sekuła
- Son : Ron Bartlett, Stephen Hunter Flick, David E. Stone, Geoffrey G. Rubay, Curt Schulkey et Charles Ewing Smith
- Montage : Sally Menke
- Production : Lawrence Bender (producteur) et Harvey Keitel (coproducteur)
- Producteurs délégués : Monte Hellman, Richard N. Gladstein et Ronna B. Wallace
- Société de production : Live America Inc. et Dog Eat Dog Productions Inc.
- Sociétés de distribution : Miramax (États-Unis) ; Metropolitan Filmexport (France) ; Ascot Elite Entertainment Group (Suisse)
- Budget : Modèle:Unité<ref name="Mojo">Modèle:Lien web.</ref>
- Pays d'origine : Modèle:Nobr
- Langue originale : anglais
- Formats : Couleur (Eastmancolor) - 2,35:1 - Dolby stéréo - [[Format 35 mm|Modèle:Unité]]
- Genres : Drame, thriller et film de gangsters
- Durée : 99 minutes
- Dates de sortie<ref name="imdb release">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:releaseinfo|releaseinfo|reference}} {{#if:||Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang.</ref> :
- États-Unis : Modèle:Date (première mondiale lors du festival du film de Sundance), Modèle:Date (sortie nationale)
- France, Belgique : Modèle:Date
- Suisse : Modèle:Date
- Classification : R (Modèle:Langue) aux États-Unis (en raison de la violence et du langage)<ref group="N">Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent être accompagnés pour pouvoir assister à la projection du film.</ref>, -16 en France<ref group="N">En France, le film est interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles.</ref>, 16+ au Québec<ref group="N">Au Québec, la projection du film est déconseillée aux mineurs de moins de 16 ans.</ref>, -14 en Italie<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Distribution
- Harvey Keitel (VF : Daniel Russo) : Modèle:M. White / Larry Dimmick
- Tim Roth (VF : Jean-Philippe Puymartin) : Modèle:M. Orange / Freddy Newandyke
- Michael Madsen (VF : Daniel Beretta) : Modèle:M. Blonde / Vic Vega
- Steve Buscemi (VF : William Coryn) : Modèle:M. Pink
- Chris Penn (VF : Jean-François Vlérick) : Eddie « le Gentil » Cabot
- Lawrence Tierney (VF : William Sabatier) : Joe Cabot
- Quentin Tarantino (VF : Luc Florian) : Modèle:M. Brown
- Edward Bunker (VF : Michel Barbey) : Modèle:M. Blue
- Kirk Baltz (VF : Thierry Mercier) : Marvin Nash
- Randy Brooks (VF : Greg Germain) : l'inspecteur Holdaway
- David Steen : un shérif
- Lawrence Bender : un jeune flic
- Steven Wright (VF : Luc Bernard) : K-Billy DJ (voix)
- Burr Steers : une voix de fond à la radio
Source doublage : VoxoFilm (VF)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Photos des acteurs principaux.
-
Harvey Keitel, alias Monsieur White.
-
Tim Roth, alias Monsieur Orange.
-
Michael Madsen, alias Monsieur Blonde.
-
Steve Buscemi, alias Monsieur Pink.
Production
Préproduction
Quentin Tarantino écrit le scénario de Modèle:Langue en trois semaines et demie<ref>Modèle:Harvsp.</ref> alors qu'il est employé à Modèle:Langue, un vidéo-club de Manhattan Beach (Californie), et a l'intention d'en faire un film amateur en format 16 mm avec un budget de Modèle:Unité, somme que lui a rapporté la vente du scénario de Modèle:Langue<ref name="Interviews" />, et la participation de ses amis, dont Lawrence Bender qui doit jouer le rôle d'Eddie Cabot<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce dernier, qui suit des cours d'art dramatique, fait lire le script à son professeur, lui disant que son rêve serait d'avoir Harvey Keitel pour jouer l'un des personnages principaux. Le professeur de Lawrence Bender envoie le script à sa femme, l'actrice Lily Parker, qui connaît Harvey Keitel. Elle le lui transmet à son tour et l'acteur, emballé par le scénario, contacte Lawrence Bender et Quentin Tarantino pour leur dire qu'il accepte de jouer dans le film et de le coproduire<ref name="Interviews">Modèle:Extrait vidéo.</ref>. Grâce à son aide, Lawrence Bender et Quentin Tarantino parviennent à convaincre Monte Hellman, qui envisage de réaliser le film mais s'incline devant la volonté de Quentin Tarantino de le faire lui-même<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, et Richard Gladstein, de [[Artisan Entertainment|Modèle:Langue]], de participer à la production et réunissent ainsi Modèle:Unité pour produire le film<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'origine du titre du film proviendrait d'une mauvaise prononciation de Au revoir les enfants quand Quentin Tarantino travaillait au vidéo-club<ref name="Tobias" /> mais le réalisateur a toujours laissé planer le doute sur sa véritable provenance, s'amusant d'ailleurs au moment de la sortie du film à lui inventer comme origine une expression d'argot imaginaire des films de gangsters de Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Melville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le casting se fait autour de Harvey Keitel, qui se réserve le rôle de Modèle:M. White, et Tarantino se met à la recherche des acteurs pouvant être le plus en osmose avec lui tout en ayant des styles différents<ref name="impact" />. Le réalisateur compte à l'origine jouer le rôle de Modèle:M. Pink avant de le laisser à Steve Buscemi, sachant que celui-ci sera parfait dans le rôle, et de se rabattre sur celui de Modèle:M. Brown. Il n'hésite cependant pas à mettre la pression sur Steve Buscemi avant que celui-ci auditionne, lui disant qu'il faudra qu'il donne vraiment le meilleur de lui-même pour obtenir « son » rôle<ref name="Comm1">Modèle:Extrait vidéo.</ref>. Lors de l'audition finale de Modèle:M. Blonde, plusieurs candidats sont en lice et Michael Madsen, qui passe en dernier, n'auditionne pas sur la scène prévue (celle de la torture), qu'il n'a pas préparée, mais est néanmoins engagé pour sa prestation, jugée magistrale par Quentin Tarantino, dans une scène différente<ref name="Comm1" />. Le rôle de Modèle:M. Orange intéresse beaucoup moins d'acteurs et l'agent de James Woods ne daigne même pas faire part à l'acteur de l'offre pour le rôle en raison du cachet proposé, bien inférieur à ceux qu'il touche habituellement<ref name="Dickenson">Modèle:Ouvrage.</ref>. Quentin Tarantino et Harvey Keitel tentent alors de convaincre Tim Roth de leur faire une lecture pour le rôle mais Tim Roth, bien qu'intéressé par le personnage, refuse d'auditionner car il déteste cela. Il se lance cependant dans une conversation avec Tarantino qui se poursuit dans un bar autour de nombreuses bières. Les deux hommes finissent par être ivres. L'acteur accepte alors de faire sa lecture et décroche le rôle<ref name="Comm1" />. Lawrence Tierney, connu pour ses rôles de méchants dans les années 1940 et 1950, est engagé pour celui de Joe Cabot. Chris Penn est choisi ensuite pour interpréter son fils et propose à Quentin Tarantino de compléter le groupe avec Edward Bunker, qui a passé 18 ans en prison avant d'écrire des romans noirs qui ont connu le succès<ref name="Interviews" />. Lawrence Bender fait un caméo dans le film dans le rôle d'un policier qui court.
Tournage
Le tournage se déroule du Modèle:Date- au Modèle:Date- à Los Angeles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il débute avec la scène du restaurant qui est filmée sur trois jours, de nombreuses prises étant faites, la plupart du temps, par une caméra en mouvement, afin de laisser ouvertes un maximum d'opportunités lors du montage à Sally Menke, qui a accepté de travailler sur le film malgré l'opposition de son agent. En raison de la façon novatrice de filmer la scène et de l'inexpérience de Quentin Tarantino et de son directeur de la photographie, Andrzej Sekula, toute l'équipe est anxieuse au début du tournage mais l'atmosphère se détend rapidement après le visionnage concluant des premiers rushes<ref name="Comm1" />. La personnalité extravagante de Lawrence Tierney amuse et irrite à la fois le reste de l'équipe. À la fin de la première semaine de tournage, un incident survient entre lui et Quentin Tarantino. En effet, l'acteur n'arrive pas à retenir son texte pour la scène de l'attribution des surnoms, s'emporte contre les dialogues qu'il trouve trop compliqués et en vient presque aux mains avec le réalisateur. Harvey Keitel et Michael Madsen s'interposent pour les séparer, avant que les deux hommes ne se réconcilient. Plus tard, à l'occasion d'un hommage à Lawrence Tierney, les acteurs expliquent à quel point il était difficile de travailler avec lui. Edward Bunker explique même que dans les années 1950, il s'était battu avec Lawrence Tierney dans un parking car ce dernier était en train de frapper son propre frère<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>.
Le budget du film est si serré que certains acteurs jouent avec des accessoires leur appartenant : Steve Buscemi avec ses jeans noirs, Chris Penn avec sa veste de survêtement et Madsen avec ses bottes<ref name="Dickenson" /> et sa Cadillac DeVille 1965 blanche<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. De la même façon, la scène de poursuite entre Modèle:M. Pink et les policiers est tournée quasiment sans interrompre la circulation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'entrepôt (aujourd'hui détruit) qui sert de décor principal au film et dans lequel le tournage se déroule pendant deux semaines est en réalité une ancienne morgue, abandonnée après un séisme et située dans le quartier de Highland Park<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le tournage s'y déroule dans une chaleur étouffante et est particulièrement pénible pour Tim Roth qui doit passer des heures dans une flaque de sang artificiel qui sèche sous l'éclairage et englue littéralement l'acteur au sol<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La scène préférée de Quentin Tarantino est celle où Modèle:M. Blonde, après avoir coupé l'oreille du policier, sort de l'entrepôt, le spectateur retrouvant les bruits de la ville avec Modèle:Langue toujours en arrière-fond, avant d'y retourner et de reprendre sa danse<ref name="Comm1" />. Cette scène de torture pose d'ailleurs des problèmes émotionnels à Michael Madsen, notamment le moment où Kirk Baltz ne cesse de lui répéter, de façon improvisée, qu'il a un enfant, ce que Michael Madsen, père depuis peu, trouve très perturbant<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors du tournage de la scène de l'impasse mexicaine, il était prévu que le personnage de Harvey Keitel abatte celui de Lawrence Tierney puis se fasse tirer dessus par celui de Chris Penn avant de se relever et de l'abattre à son tour. Mais la poche de sang de Chris Penn explose trop tôt et Quentin Tarantino décide de laisser la scène ainsi pour une raison budgétaire<ref name="Comm1" />. Le tournage se termine par les scènes entre Tim Roth et Randy Brooks, qui joue le rôle de son supérieur, la dernière à être filmée étant celle où ils se retrouvent dans un restaurant<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>.
Bande originale
Modèle:Infobox Musique (œuvre) La bande originale du film se compose de huit chansons des années 1970 et de huit extraits de dialogues, l'intégration de ceux-ci étant une nouveauté pour l'époque<ref name="Comm1" />. Dans le film, les chansons passent à la radio sur l'émission Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Steven Wright, humoriste connu pour son côté pince-sans-rire, a été choisi pour interpréter le disc jockey de cette émission de radio qui débite son texte d'une voix monocorde<ref name="Howe" />. À propos de son choix d'une bande originale constituée exclusivement de chansons des années 1970, Quentin Tarantino déclare qu'il voulait que la musique joue le rôle de contrepoint par rapport à la violence à l'écran, la scène de torture sur le morceau Modèle:Langue en étant un parfait exemple, et souhaitait donner un côté rétro au film<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Accueil
Sortie du film et box-office
Le film est projeté pour la première fois au festival du film de Sundance le Modèle:Date, sa première présentation étant marquée par un projecteur qui n'est pas équipé pour le format cinémascope et une panne d'électricité juste avant la scène finale<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>, puis il est présenté hors-compétition au festival de Cannes 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il sort en France le Modèle:Date, y réalisant au total 310 398 entrées<ref name="jps">Modèle:Lien web.</ref>, et se trouve, par la suite, en compétition dans plusieurs autres festivals, notamment ceux de Toronto, Sitges et Stockholm où il remporte à chaque fois des prix. Il sort le Modèle:Date aux États-Unis dans 19 salles et rapporte Modèle:Unité pour son premier week-end d'exploitation. Il n'est jamais distribué dans plus de 61 salles à la fois dans ce pays et rapporte au total Modèle:Unité au box-office américain<ref name="Mojo" /> et Modèle:Unité dans le monde entier, ce qui représente un très grand succès si l'on compare ce chiffre à son budget avec une rentabilité de 1468 %<ref name="jps" />. Une grande partie de ce succès est due à la popularité du film au Royaume-Uni, pays dans lequel il sort le Modèle:Date et rapporte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Accueil critique
Modèle:Infobox Critique presse Le film a été très bien accueilli par la critique, recueillant 91 % de critiques favorables, avec un score moyen de Modèle:Fraction et sur la base de 69 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes<ref name="rottentomatoes">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le site Metacritic, il obtient un score de Modèle:Fraction, sur la base de 24 critiques collectées<ref name="metacritic">Modèle:Lien web.</ref>.
Vincent Canby, du New York Times, apprécie particulièrement le jeu des acteurs et l'utilisation d'une narration non linéaire, saluant Tarantino pour sa réalisation et son usage parcimonieux des plans rapprochés<ref>Modèle:Article.</ref>. Desson Howe, du Washington Post, évoque un film où Modèle:Citation et qui bénéficie d'une distribution remarquable<ref name="Howe">Modèle:Lien web.</ref>. Kenneth Turan, du Los Angeles Times, met également en avant la distribution, et notamment Steve Buscemi, Michael Madsen et Lawrence Tierney, ajoutant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. James Berardinelli estime que le film est un Modèle:Citation avec des dialogues percutants, un casting de Modèle:Citation et des personnages qui ne sont pas stéréotypés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Owen Gleiberman, d'Entertainment Weekly, qui lui donne la note maximum de A, c'est un film à la fois drôle, captivant et très violent qui est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Et Todd McCarthy, de Variety, évoque un film Modèle:Citation dans la lignée de Mean Streets et des Affranchis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, est moins enthousiaste, donnant au film Modèle:Nombre Modèle:Nobr et affirmant qu'il s'agit d'un bon film signé par un réalisateur talentueux, doté d'une très bonne distribution, mais ayant le sentiment que le scénario aurait pu être meilleur s'il s'était plus intéressé aux personnages. Modèle:Citation, conclut-il<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour Emanuel Levy, professeur de cinéma à l'université Columbia, le film est très impressionnant, surtout pour une première réalisation, mais ce qui lui manque pour être un grand film est une psychologie plus riche et une prise de position par rapport aux personnages, qui n'existent que dans le présent<ref name="Levy">Modèle:Extrait vidéo.</ref>.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de Modèle:Fraction à partir de l'interprétation de critiques provenant de Modèle:Nombre de presse<ref name="allopresse">Modèle:Lien web.</ref>. Jacques Morice, des Cahiers du cinéma, trouve que c'est un Modèle:Citation, un Modèle:Citation et que la Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour Olivier De Bruyn, de Positif, l'œuvre Modèle:Citation et Tarantino est un Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Marc Toullec, du magazine Impact, évoque une Modèle:Citation avec une Modèle:Citation à la fois et Modèle:Citation<ref name="impact" />. Pierre Murat, de Télérama, estime que le film est Modèle:Citation et que Modèle:Citation et rend les personnages Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Et pour Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, il s'agit d'une Modèle:Citation et qui multiplie les décalages entre Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref name="Coursodon" />.
En Belgique, Luc Honorez, du Soir, estime que Modèle:Citation et que le Modèle:Citation de Tarantino est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les principales critiques concernant le film se rapportent au langage vulgaire et à la violence, notamment la scène où Madsen torture un policier. Quinze personnes, dont Wes Craven et le maquilleur Rick Baker, quittent la salle durant sa projection au festival international du film de Catalogne. Baker dit plus tard à Tarantino de prendre sa sortie pour un compliment, expliquant que l'intensité et le réalisme de la violence l'avaient secoué<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Tarantino commente au sujet des sorties fréquentes de spectateurs pendant le film : Modèle:Citation<ref name="Hartl" />. Après la première projection du film au festival du film de Sundance, Jami Bernard, du New York Daily News, compare son effet à celui de L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, expliquant que les spectateurs n'étaient pas préparés à ça et ne savaient qu'en penser<ref name="Persall" />. Emanuel Levy estime que la scène de torture trouve parfaitement sa place dans le film, sans l'affecter dans sa cohérence, mais que celui-ci aurait touché un public plus large sans cette séquence<ref name="Levy" />. Harvey Weinstein souhaitait d'ailleurs couper cette scène pour pouvoir sortir le film dans plus de salles mais Tarantino a insisté pour la conserver<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Distinctions
Récompenses
Année | Cérémonie ou récompense | Prix | Lauréat(es) |
---|---|---|---|
1992 | |||
Festival international du film de Catalogne | Meilleur réalisateur<ref name="Sitges">Modèle:Lien web.</ref> | Quentin Tarantino | |
Meilleur scénario<ref name="Sitges" /> | Quentin Tarantino | ||
Festival international du film de Stockholm | Cheval de Bronze du meilleur film<ref>Modèle:Lien web.</ref> | ||
Festival international du film de Toronto | Prix international de la critique<ref name="awards">Modèle:Lien web.</ref> | ||
Festival du film d'Avignon | Prix Tournage du meilleur film américain<ref name="awards" /> | ||
1993 | Film Independent's Spirit Awards | Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="spirit">Modèle:Lien web.</ref> | Steve Buscemi |
Prix Sant Jordi du cinéma | Meilleur acteur dans un film étranger<ref name="awards" /> | Harvey Keitel | |
Festival international du film fantastique de Yubari | Prix de la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Nominations
Année | Cérémonie ou récompense | Prix | Nommé(es) |
---|---|---|---|
1992 | |||
Festival du film de Sundance | Grand prix du Jury<ref name="awards" /> | ||
Festival international du film de Catalogne | Meilleur film<ref name="awards" /> | ||
1993 | |||
Film Independent's Spirit Awards | Meilleur réalisateur<ref name="spirit" /> | Quentin Tarantino | |
Meilleur premier film<ref name="spirit" /> | |||
Fantasporto | Meilleur film<ref name="awards" /> | ||
1994 | |||
Union de la critique de cinéma | Grand Prix<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Analyse
Selon Quentin Tarantino, Modèle:Langue est sa version de L'Ultime Razzia (1956) de Stanley Kubrick. Ces deux films sont très différents du point de vue de l'histoire mais sont comparables par l'utilisation de flashbacks concernant les personnages principaux bien que Tarantino préfère à ce terme celui de Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Certains éléments de l'intrigue s'inspirent du scénario du Quatrième Homme, film de Phil Karlson (1952), alors que Association criminelle, film de Joseph H. Lewis (1955) a inspiré la scène de torture du policier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'idée de donner des noms de couleurs aux truands est due au film Les Pirates du métro de Joseph Sargent (1974), qui utilisait déjà le même procédé. Tarantino a également été influencé par les films de Jean-Pierre Melville, notamment Le Doulos, Bob le flambeur<ref name="impact">Modèle:Article.</ref> et surtout Le Samouraï<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'impasse mexicaine finale et d'autres éléments du scénario ressemblent beaucoup au film hongkongais City on Fire (1987) de Ringo Lam<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Tarantino réfute les accusations de plagiat concernant ces inspirations, et notamment Modèle:Langue, préférant parler d'hommages rendus à ces films<ref name="devries">Modèle:Article.</ref>. Toutes ces références, qui renvoient à des films que Tarantino apprécie, se retrouvent dans les personnages de Modèle:Langue, qui font de multiples références à la culture populaire musicale, cinématographique et télévisuelle. La pop culture forme le lien unissant ces personnages qui ne se connaissent pas<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pour Emanuel Levy, c'est aussi un signe de l'importance grandissante de la culture populaire dans la population, l'identité d'une majorité de personnes se définissant désormais plus à travers elle qu'à travers leurs opinions politiques ou religieuses<ref name="Levy" />.
L'une des particularités du film est que le braquage au centre de l'action n'apparaît jamais à l'image. La raison initiale est d'ordre budgétaire mais Quentin Tarantino affirme avoir toujours aimé cette idée car cela permet de faire prendre conscience aux spectateurs que les personnages ont des perspectives différentes sur ce qui s'est passé et que le film traite de sujets différents<ref name="Hartl">Modèle:Lien web.</ref>, le sujet central étant les effets qu'a ce braquage raté sur les personnages et la manière dont leurs relations en sont affectées<ref name="Levy" />. Pour son réalisateur, le thème central du film est la loyauté et la façon dont elle est mise à l'épreuve<ref name="impact" />. D'un point de vue narratif, cela permet également d'avoir une action en temps quasi réel<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Peter Travers, de Rolling Stone, remarque que le film commence sur l'analyse d'une chanson qu'on n'entend pas et se poursuit sur les conséquences d'un braquage qu'on ne voit pas, mais on perçoit les deux par la vision différente qu'en ont les personnages<ref name="Travers">Modèle:Extrait vidéo.</ref>.
Les personnages principaux du film adoptent une attitude raciste car ils se réfèrent souvent aux Afro-Américains de manière péjorative (concernant leur violence irraisonnée et leur sexualité notamment) mais, paradoxalement, leur façon de parler imite celle des gangsters noirs qu'ils semblent mépriser, ils veulent tous s'appeler « Monsieur Black » lors de la répartition de leurs pseudonymes et ils discutent de Pam Grier et de la blaxploitation, indiquant ainsi qu'ils sont influencés et se placent de façon inconsciente en compétition avec les Afro-Américains, et qu'ils craignent et désirent à la fois être comme eux<ref name="Gormley">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour Amy Taubin, critique dans plusieurs magazines de cinéma, cette attitude des personnages est à rapprocher de celle de Tarantino, qu'elle compare à un rappeur blanc talentueux, qui cherche à Modèle:Citation. La présence quasi-exclusive à l'écran de personnages blancs de sexe masculin, et leurs propos racistes, sexistes et homophobes, symbolise pour Taubin le droit qu'ils revendiquent à s'entretuer, déniant ce droit aux femmes et aux minorités raciales, et la Modèle:Citation<ref name="Taubin">Modèle:Extrait vidéo.</ref>. À l'inverse, Caroline Jewers compare le film à une Modèle:Citation et met en parallèle les pseudonymes des gangsters avec les surnoms de couleurs que portaient parfois les chevaliers<ref>Modèle:Article.</ref>.
Taubin compare par ailleurs la relation sado-masochiste qui unit les personnages de Tim Roth (en sang et en position de faiblesse tout au long du film) et de Harvey Keitel (qui prend soin de lui tout en refusant de l'emmener à l'hôpital) à celle qui unit le spectateur au film<ref name="Taubin" />. Cette dernière prend toute son ampleur lors de la scène où le personnage de Michael Madsen torture un policier, qui est incapable de parler et attaché sur un siège (tout comme le spectateur, vissé à son fauteuil, est un témoin impuissant des événements)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette manipulation du spectateur, cette mise en scène orchestrée à son intention, renvoie aussi au lien entre les acteurs et leurs personnages. Les acteurs jouent un rôle tout en l'assimilant, et cette idée trouve son apogée lors de la scène où Roth se persuade de l'authenticité de l'anecdote qu'il raconte pour gagner la confiance des autres<ref>Modèle:Harvsp.</ref> (Modèle:Citation selon Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier<ref name="Coursodon">Modèle:Ouvrage.</ref>). Cela a pour but de rappeler que nous sommes tous les acteurs de notre propre vie<ref name="Taubin" />.
Influence culturelle
Modèle:Langue est désormais considéré comme un film culte qui a eu une grande influence sur le cinéma indépendant (marquant l'irruption de la violence et du sang dans celui-ci<ref name="Taubin" />), de nombreux films ayant été influencés par cette créativité<ref name="Tobias">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Persall">Modèle:Lien web.</ref>. Le film a souvent été comparé à Rashōmon pour sa narration non linéaire et Quentin Tarantino à Martin Scorsese, Sam Peckinpah ou encore Abel Ferrara<ref name="devries" />. La scène de l'oreille coupée a été mise en parallèle avec celle de la douche dans Psychose en raison de son effet perturbant pour les spectateurs<ref name="Hartl" />. La structure narrative non linéaire, reprise par Tarantino dans Modèle:Langue et dont plusieurs films se sont inspirés depuis (Modèle:Langue, Amours chiennes, Memento), brise les règles du cinéma de cette époque et s'apparente plus à la tradition littéraire et au travail d'un romancier qu'à celui d'un réalisateur<ref name="Levy" />.
En 2008, le magazine [[Empire (magazine)|Modèle:Langue]] le classe à la Modèle:Nobr dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, il figure en première place du classement des meilleurs films indépendants, toujours selon Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il figure dans les 100 premières places du Top 250 du classement des films de l'Internet Movie Database, basé sur les votes du public, avec une note moyenne de Modèle:Fraction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des références à Modèle:Langue ont été faites dans plusieurs autres films ou séries, notamment dans Les Simpson<ref group="N">La scène dans laquelle le policier se fait couper l'oreille est parodiée par Itchy et Scratchy dans l'épisode Shary Bobbins. Le personnage de Quentin Tarantino y fait une apparition avant d'être décapité par Scratchy. L'épisode d'Itchy et Scratchy se nomme Reservoir Cat.</ref>, Angel<ref group="N">Dans l'épisode Premières Impressions, Cordelia dit que Gunn devrait moins agir comme Michael Madsen dans Reservoir Dogs.</ref>, Nip/Tuck<ref group="N">Dans l'épisode 1 de la saison 3, on peut entendre Modèle:Langue pendant qu'un chirurgien découpe des seins.</ref> et Jay et Bob contre-attaquent<ref group="N">Quand Jay et Bob sont à Hollywood, ils croisent dans une allée des studios des hommes en costumes noirs marchant comme les gangsters de Reservoir Dogs quand ils sortent du restaurant.</ref>. Kaante, un film de Bollywood de 2002 réalisé par Sanjay Gupta, est considéré comme un remake non autorisé de Modèle:Langue, présentant un scénario et un style de dialogues similaires<ref>Modèle:Article.</ref>. Un jeu vidéo de tir à la troisième personne basé sur le film et intitulé également Reservoir Dogs est sorti en 2006 sur PC, PlayStation 2 et Xbox mais seul Michael Madsen a accepté de prêter sa voix pour le jeu. Il a reçu des critiques mitigées<ref>Modèle:Lien web.</ref> et a été interdit à la vente en Australie<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en Nouvelle-Zélande<ref>Modèle:Lien web.</ref> en raison de sa violence.
En 2013, le Théâtre universitaire de Strasbourg propose une adaptation théâtrale du film, mise en scène par Pierre Charpilloz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la série télévisée Breaking Bad, les noms de famille des personnages de Walter White et de Jesse Pinkman sont des références à Mr White et Mr Pink<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
On peut retrouver aussi une référence à Reservoir Dogs dans le générique d'introduction de l'animé Chainsaw Man où les 4 personnages principaux marchent dans la rue d'une manière similaire à celle des gangsters <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Éditions en vidéo
Sur le marché vidéo, Modèle:Langue est d'abord sorti en VHS en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est ensuite distribué en DVD en édition simple le Modèle:Date en région 1<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date en région 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une édition spéciale dixième anniversaire est sortie le Modèle:Date en région 1<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date en région 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette version comprend deux commentaires audio (l'un par l'équipe du film et l'autre par des critiques) et un DVD de bonus comportant plusieurs documentaires et interviews autour du film. La version en disque Blu-ray est sortie le Modèle:Date en région 1<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date en région 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Références
Annexes
Bibliographie
en français
en anglais