Quincy (Cher)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 30 septembre 2023 à 05:44 par >LD AWBot (Syntaxe corrigée)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Quincy est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Quincy est un village d'environ 825 habitants (en comptant les villages alentour dépendant de la mairie quinçoise) situé à Modèle:Unité de Vierzon et de Bourges, dans le Cher, région Centre-Val de Loire. Quincy est traversé par le Cher.

Localisation

Urbanisme

Typologie

Quincy est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), forêts (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,8 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Quincy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2011<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:18190-Quincy-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Quincy.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 468 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Histoire

Fichier:Quincite.jpg
Quincite.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pierre Berthier décrivit la quincite, variété d'opale rose découverte à Quincy.

La ligne de démarcation à Quincy

Le pont de Quincy passe au dessus du Cher. L’ancien pont avait été construit en 1925 pour remplacer un pont de bois. Celui-ci était fabriqué en arceaux de béton. Pendant la construction de ce pont, l’ancien était encore utilisé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce pont matérialisait la ligne de démarcation de juin 1940 à 1943. Le pont actuel a été construit en 1993.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la défaite de la France, les Allemands imposent leurs règles. Dès 1940, ils décident d’occuper une partie de la France et établissent la ligne de démarcation qui sépare la France en deux zones : une zone occupée au Nord et une zone libre au Sud. Certains villages comme Quincy sont divisés en deux parties avec le bourg en zone libre et certains hameaux en zone occupée (Villalin). Les habitants de Quincy rencontraient de nombreux problèmes pour se rendre au travail, comme les agriculteurs ou les viticulteurs qui avaient leurs champs en zone occupée…

D’autre part, Quincy dépendait des autres villes Bourges, Vierzon et Mehun-sur-Yèvre, situées en zone occupée où il y avait différents services comme la Poste, la préfecture, la perception et la gare. Pour pouvoir circuler d’une zone à l’autre il fallait posséder un laissez–passer. Au départ, les « sauf-conduits » étaient délivrés par le maire de la commune puis validés par les Allemands. Ensuite il fallait obtenir une carte frontalière appelée « Modèle:Langue », qui était délivrée par les autorités allemandes. Ces documents devaient contenir des informations personnelles (nom, date et lieu de naissance…), une description physique et une photo d’identité.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Entreprises

Modèle:...

Vignoble

Le village est surtout connu pour ses vignes, produisant des vins portant le label AOC exportés dans plusieurs pays étrangers dont le Japon.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Germain. 1734-1735. 1885. L’église a pour origine la chapelle du château de Quincy. Elle se situait dans la cour même du château, dans une situation qui devenait gênante pour le seigneur propriétaire et pour les paroissiens, d’autant plus qu’elle menaçait ruine. En 1734, sa réparation fut estimée à 590 livres. Anne Louis Pinon, seigneur de Quincy, proposa de se charger de sa reconstruction, moyennant l’abandon de son assiette, dans un lieu plus conforme. Elle devait être suffisante au culte du peuple sans dépense ni point d’honneur ridicule. Le sieur Arnoux se chargea de sa reconstruction dans le lieu où elle se trouve sur les cadastres de 1828 et de 1938. La date et le nom de l’entrepreneur se trouvent sur la porte d’entrée de l’église. En 1885, le pilier intérieur qui soutient le clocher, reçut son symétrique de l’autre côté de la travée ouest de la nef, pour monter la tribune en bois.
  • Château de Quincy. Ce château d'origine médiévale a été reconstruit sous le roi Louis XIV, entre 1644 et 1648, par le vicomte Charles Pinon de Quincy. Cette propriété privée, classée partiellement au titre des monuments historiques depuis 1992, ne se visite pas.
  • La Maison du Vin est une salle de concert ainsi qu'un musée du vin initiés par la commune.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

  • Cédric Gourin, Le canton de Lury-sur-Arnon, coll. Mémoire en images, éditions Alan Sutton, 2011
  • Maryline Smith et Daniel Péras, Quincy Village Vigneron, coll Mémoire en images, éditions Alan Sutton, 2006

Article connexe

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail