Saint-Ambroix (Cher)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Ambroix est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
La commune est arrosée par la rivière Arnon.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne.
Localisation
Rose des vents | Issoudun (Indre) |
Saugy | Civray | Rose des vents |
Chouday (Indre) |
Modèle:Abréviation discrète | Primelles | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Ambroix Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Ségry (Indre) |
Mareuil-sur-Arnon{{#if:| | |||
Enclave : }} |
Transports
Le territoire communal est desservi par la ligne 2 du réseau TIGR<ref>Modèle:Lien web, consulté le 2 septembre 2018.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Ambroix est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoudun, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Ambroix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnon et le Pontet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 171 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Le village de Saint-Ambroix était un vicus romain signalé sous la dénomination d'Ernodurum dans l’itinéraire d’Antonin sur la voie de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes)<ref name="Le Departement du Cher"/>. Cette agglomération secondaire est fondée en 40 - 42 ap. J.-C.. Le pôle urbain se déploie alors sur une superficie d'environ Modèle:Unité, au sein de la plaine de l'Arnon Modèle:Incise, lequel le borne dans sa partie orientale. Par ailleurs, le ruisseau du Praslin forme la frontière sud du site antique. Globalement d'apparence étirée, Ernodurum chevauche l'axe de communication dit «Chaussée de César», la route antique courant d'Avaricum à Argentomagus et celle reliant Mediolanum à Cæsarodunum. Le centre historique d'Ernodurum est formé par l'intersection de ces deux axes routiers et de la rivière de l'Arnon<ref name="coulon"/>,<ref name="delay"/>.
Les fouilles archéologiques d'Alain Leday et de Bernard Bertin ont mis en évidence une construction probablement cultuelle de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, une nécropole de taille imposante située sur le lieu-dit du «Carroir», le long de la rive gauche de l'Arnon, de nombreux emplacements de logements civils et plusieurs villæ disséminées à la périphérie du complexe urbain. En outre, une vue aérienne d'Ernodurum réalisée par Jean Holmgren a révélé la présence d'un dépôt de taille importante doté d'une longueur de Modèle:Unité, pour une largeur de Modèle:Unité<ref name="coulon">"Les stèles funéraires gallo-romaines de Saint-Ambroix (Cher)", ouvrage de Gérard Coulon et Simone Deyts, publié en 2012 par les éditions Lancosme Multimédia, pages 11 et 12, Modèle:ISBN.</ref>,<ref name="delay">Prospections sur le site antique d'Ernodurum (Saint-Ambroix-sur-Arnon); article de Alain Delay, paru dans la revue "Revue archéologique du Centre de la France, année 1974, volume 13, issue 3, pages 301 à 313 [1]</ref>.
Quarante-et-une stèles gallo-romaines en calcaire des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} ont été mises au jour entre 1861 et 1921 et sont aujourd'hui dispersées dans les musées de Bourges, Châteauroux et Saint-Germain-en-Laye<ref>Gérard Coulon et Simone Deyts, Les stèles funéraires gallo-romaines de Saint-Ambroix (Cher). Un atelier de sculpture dans la cité des Bituriges, 160 p., ill., éd Lancosme, 2012.</ref>.
Ambroix ou Ambroise, évêque de Cahors au {{#ifeq:siècle | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:siècle| siècle }} }}, devint ermite et se retira dans une grotte du bourg d’Ernotrum (ou Ernodurum), situé sur les bords de l’Arnon. Ambroix mourut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le bourg changea alors de nom et prit celui de Saint-Ambroix<ref name="Le Departement du Cher">Auguste Frémont, Le Département du Cher. Ouvrage topographique, historique, statistique et archéologique. Tomes 1 et 2, Laffitte Reprints, 1981.</ref>.
La communauté de Saint-Ambroix est en crise démographique au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puisqu’elle passe de 82 feux en 1709 à 78 en 1726<ref>Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique, 2/2007 (n° 114), p. 169.</ref>. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 qui tua beaucoup par dysenterie<ref>Zeller, Modèle:Opcit, p. 145 et 153.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
La culture de la lentille verte du Berry<ref>Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.</ref> est présente dans la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Loup<ref>Annuaire des mairies</ref>,<ref>Descriptif de Saint-Ambroix</ref> daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la chapelle à droite du chœur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'apparence extérieure de l'église n'a pas été modifiée depuis 1885. L'édifice ne possédait pas antérieurement le fronton d'entrée ajouté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais était entouré d'un cimetière. Des sculptures servent de terminaisons basses aux travées ainsi qu'une clef de voûte, composée d'un écusson et d'un collier d'ordre tenu par deux griffons. La chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comporte une fenêtre à meneaux. Selon Charles Cartier-Saint-René (1752-1822), contrôleur ordinaire des guerres, puis sixième et dernier député du Cher à l'Assemblée législative, l'église était dotée d'une cloche sur laquelle était inscrit : Deum laudo, vivos voco, mortus lugeo. Marraine et parrain Delle S ….. et messire de Bagnoux capitaine du chasteau et grosse tour d'Yssoudun. Chapuzet lieutenant des terres de Mareuil, la Croizette, Saint Ambroix, etc. Louis PROvr St Dic L Roucet 1688 J Gourru.
Personnalités liées à la commune
- Louis-René des Forêts, écrivain (1916 - 2000), a vécu aux Pluyes (source : Œuvres complètes, Quarto Gallimard)
- Denise Péricard-Méa, médiéviste, y est née en 1937.