Saint-Georges-sur-la-Prée
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Georges-sur-la-Prée est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le département du Cher à la limite du Loir-et-Cher.
Elle est à l'intersection des routes départementales 19 et 90. La commune est accessible en voiture depuis la route nationale 76 allant de Bourges à Tours en passant par Vierzon mais aussi depuis la route nationale 20 allant de Vierzon à Châteauroux en prenant la sortie Saint-Hilaire.
La commune se situe à Modèle:Unité d'altitude et le point culminant est de Modèle:Unité au lieu-dit les Picardies. Le point le plus bas est à Modèle:Unité dans la prairie de Saint-Georges.
Communes limitrophes
Rose des vents | Thénioux | Méry-sur-Cher | Rose des vents | |
Maray (Loir-et-Cher) |
Modèle:Abréviation discrète | Vierzon | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Georges-sur-la-Prée Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Genouilly | Dampierre-en-Graçay Massay |
Saint-Hilaire-de-Court{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Hydrographie
Saint-Georges-sur-la-Prée est traversée par deux rivières : le Cher sur Modèle:Unité et la Prée qui se jette dans le Cher à Saint-Loup (Loir-et-Cher).
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-sur-la-Prée est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (12,9 %), prairies (10,5 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Georges-sur-la-Prée est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher, la Prée. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2008<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 314 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 1998, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Au cours de la Révolution française, la commune porta temporairement les noms de Montagne-sur-la-Prée ou Égalité-la-Prée<ref name="Cassini"/>.
Histoire
Modèle:... Le village existait déjà au temps de Charlemagne et y avait été bâtie en 843 l'abbaye bénédictine de Dèvres (ou Devre). Dans l'église de l'abbaye placée sous le vocable de saint Georges, en 843, l'archevêque de Bourges saint Raoul avait transféré les reliques de sainte Perpétue.
Les moines, après le pillage par les Normands en 903, se déplacent dans un prieuré proche leur appartenant qui devient alors l'abbaye Saint-Pierre de Vierzon<ref>Modèle:Lien web</ref> et y portèrent ces reliques.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans le département du Cher et, depuis 1984, dans l'arrondissement de Vierzon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription du Cher.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Graçay<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Vierzon-2<ref>Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher</ref>.
Intercommunalité
La commune est devenue membre en 2000 de la communauté de communes de Graçay Saint-Outrille créée fin 1993, et qui a alors pris la dénomination de communauté de communes des Vallées vertes du Cher Ouest.
Cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes Vierzon Pays des Cinq rivières, la nouvelle intercommunalité créée le Modèle:Date- portant le nom de communauté de communes Vierzon Sologne Berry.
Le Modèle:Date-, celle-ci a fusionné avec la communauté de communes les Villages de la Forêt pour former la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Saint-Georges-sur-la-Prée est en crise démographique au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puisqu’elle passe de 141 feux en 1709 à 123 en 1726<ref>Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (Modèle:N°), p. 169</ref>. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)<ref>Zeller, Modèle:Opcit, Modèle:P. et 153</ref>.
Économie
- Brasserie Aouf: production de bières locales.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Musée de l'ocre. Les carrières d'ocre de Saint-Georges-sur-la-Prée ont été exploitées dès le Moyen Âge ; ce pigment naturel était notamment utilisé pour les fresques. Egalement, Le grenier du Musée évoque l’habitat et la vie du village au cours des deux derniers siècles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Église Saint-Georges<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le château de Rozay (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), propriété privée et non ouvert aux visites. Le château et ses dépendances sont protégés par une inscription à l'inventaire des Monuments historiques<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA18000015</ref>.
- Lavoir reconstruit en 2007 par souscription auprès de la population.
- Stèle érigés en mémoire de la résistance et des victimes des fascistes et des collaborationnistes.
- Les bords du Cher.
- Nombreux chemins de randonnée.
Personnalités liées à la commune
- Émile de Toulgoët-Tréanna (1833-1925), historien français.