Beyssenac

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Modèle:Infobox Commune de France

Beyssenac est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Fichier:Belles-Dames Beyssenac étang Sarette (1).jpg
L'étang de Sarette alimenté par le ruisseau des Belles-Dames.

Dans l'ouest du département de la Corrèze, la commune de Beyssenac s'étend sur Modèle:Unité<ref name="IGN">Beyssenac sur le site de l'Institut géographique national (archive), consulté le 4 octobre 2020.</ref>. Elle est bordée au nord-est sur un kilomètre et demi par l'Auvézère qui la sépare de Payzac. Au sud, son affluent le ruisseau des Belles-Dames (également appelé ruisseau de l'Orne), marque aussi en quatre tronçons la limite communale avec Concèze, Saint-Cyr-les-Champagnes et de nouveau, Payzac.

L'altitude minimale avec Modèle:Unité<ref name="IGN" /> se trouve localisée au nord-ouest, en aval du lieu-dit le Moulin de la Papeterie, là où l'Auvézère quitte la commune et entre en Dordogne sur celle de Payzac. L'altitude maximale avec Modèle:Unité<ref name="IGN" /> est située à l'extrême est, près du lieu-dit Champ du Penaud, en limite de la commune d'Arnac-Pompadour.

Traversé par la route départementale Modèle:Nobr, le bourg de Beyssenac est situé, en distances orthodromiques, quatorze kilomètres au sud-sud-est de Saint-Yrieix-la-Perche, et vingt-deux kilomètres à l'ouest d'Uzerche.

Le territoire communal est également desservi par les Modèle:Nobr.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 19025.png
Carte de Beyssenac et des communes avoisinantes.

Beyssenac est limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. Au sud-est, elle est limitrophe de Saint-Sornin-Lavolps par un quadripoint.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lubersac », sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Beyssenac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (75 %), forêts (13,8 %), prairies (7,7 %), cultures permanentes (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Beyssenac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auvézère et le ruisseau des Belles-Dames. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1992, 1993, 1994, 1999, 2001, 2010 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Beaulieu-sur-Dordogne - Bassin de la Dordogne », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:19025-Beyssenac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beyssenac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 12 sont en aléa moyen ou fort, soit 5 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet, de Hautefage et de Saint-Étienne-Cantalès, des ouvrages de classe AModèle:Note soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beyssenac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Baissenac.

Histoire

Fichier:Beyssenac mémorial (2).JPG
La liste des victimes du massacre du pont Lasveyras.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Beissenac<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

Dans les premières années de la Révolution française, l'ancienne commune de Villemaux fusionne avec Beyssenac<ref name=Cassini/>.

Le massacre du pont Lasveyras correspond à la tuerie d'un groupe de maquisards par deux compagnies allemandes le Modèle:Date- au moulin de la Forêt (ou moulin de la Papeterie)<ref>Pierre Thibaud, L'Auvézère & la Loue, Éditions Fanlac, 2007, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sur le territoire de la commune. Le Moulin de la Résistance et de la Mémoire du Pont Lasveyras a été ouvert en 2009 sur le site. Un Chemin de la Mémoire comprenant 10 stations est en place depuis 2013.

En 2023, un Centre d’Accueil de demandeurs d’asile est prévu, avec la création de 40 places d’hébergement dans une ancienne auberge de Beyssenac. L’implantation de cette nouvelle structure, décidée par le préfet Étienne Desplanques, soulève l’opposition de certains riverains<ref>Création d'un centre d'accueil de réfugiés à Beyssenac : opposants et défenseurs du projet se font face, lamontagne.fr, 18 février 2023</ref>,<ref>Corrèze : polémique autour d'un nouveau centre d'accueil de demandeurs d'asile, </ref>. Ancienne école, devenue hôtel-restaurant, l'Auberge de la Mandrie, est sur le point d'être rachetée par l'association Vilataïs, moyennant un investissement de 560 000 euros, qui prévoit une ouverture en deux phases de son CADA. L'association gère déjà des hébergements pour demandeurs d'asile sur quatre autres sites en Corrèze et dans d'autres départements<ref>Nathalie Col, https://www.francebleu.fr/infos/societe/correze-polemique-autour-d-un-nouveau-centre-d-accueil-de-demandeurs-d-asile-1784120 Corrèze : polémique autour d'un nouveau centre d'accueil de demandeurs d'asile, francebleu.fr, 13 février 2023</ref>.

Les Hospitaliers

Villemaux était avant la Révolution française un membre de la commanderie de Sainte-Anne, au sein du grand prieuré d'Auvergne<ref>Modèle:Chapitre, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6429549g/f161.image%7C{{ #if: bpt6k6429549g/f161.image |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Beyssenac mairie.jpg
La mairie en 2020.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Beyssenac, consultée le 27 octobre 2017</ref>.

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

La commune de Beyssenac est classée " Village fleuri, 2 fleurs" depuis 2022 (1 fleur depuis 2010).

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Beyssenac sont appelés les Beyssenacois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 octobre 2020.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Économie

Au recensement de 1999, la population active totale (actifs + chômeurs) de Beyssenac s'élève à 146 personnes<ref name="interemploi">Données INSEE compulsées par le journal du Net- Emploi à Beyssenac</ref>. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans y est de 88 %, ce qui place la commune à un niveau supérieur à la moyenne nationale (82,2 %). On y dénombre 14 chômeurs (9,6 % des actifs, taux inférieur à la moyenne nationale 12,9 %). En tout et pour tout, la population comprend 42,1 % d'actifs, 38 % de retraités, 17,6 % de jeunes scolarisés et 2,3 % d'autres personnes sans activité<ref name="interemploi" />.

Par rapport aux moyennes nationales, le pourcentage de retraités y est plus du double (38 % contre 18,2 %) et le pourcentage de jeunes scolarisés y est à l'inverse, nettement inférieur (17,6 % contre 25 %).

En 2004<ref>INSEE Enquête annuelle de recensement 2004</ref>, la population active totale représente 164 personnes, soit 45,6 % de la population. Le nombre de chômeurs s'est abaissé (12) et le taux de chômage s'établit à 7,5 % de la population active.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Médard<ref>Modèle:Pdf sur le site du C.A.U.E.</ref>, romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Stèle commémorative du massacre du 16 février 1944 au moulin de la Papeterie (moulin de la Résistance du pont Lasveyras).
  • Témoignages d'une architecture rurale révolue, sur les près de Modèle:Nombre (granges-étables) qui existaient encore sur le territoire communal de Beyssenac au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux subsistent encore à Germignac<ref>« Panneau laissez-vous conter le Pays d'art et d'histoire Vézère Ardoise - Beyssenac : grange ovalaire de Germignac », situé devant la grange, vu le 20 septembre 2020.</ref> et à la Varonie<ref>« Panneau laissez-vous conter le Pays d'art et d'histoire Vézère Ardoise - Beyssenac : grange ovalaire de la Varonie », situé devant la grange, vu le 20 septembre 2020.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Méta bandeau de section

Modèle:Blason commune

Notes et références

Modèle:Autres projets

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail