Corrèze (commune)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France Corrèze (Corresa en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Corrèzois.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Situation
La commune est située dans le Massif central, au sud du plateau de Millevaches, aux confins du parc naturel régional de Millevaches en Limousin, à 20 kilomètres au nord-est de Tulle. Le bourg est édifié à une altitude d'environ 470 mètres (mairie), sur les pentes du versant droit de la vallée de la Corrèze, qui traverse la commune, tout comme la Menaude.
D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de la Corrèze est situé dans la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Naves », sur la commune de Naves, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Corrèze est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), prairies (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Corrèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 182 sont en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Corrèze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le bourg tire son nom de la rivière qui le traverse, la Corrèze, le franchissement de la rivière marquant une étape importante des pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle.
Héraldique
Histoire
La première mention de Corrèze date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsqu'elle n'est encore qu'une implantation ecclésiale en surplomb de la rivière. Son origine est toutefois sans doute plus ancienne, puisque la ville se situe au croisement d'anciennes voies romaines et que des traces de la période gallo-romaine ont été retrouvées.
Devenue l'une des étapes du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville se construit autour de l'église. En 1293, Eble VII, vicomte de Ventadour, crée la châtellenie de Boussac et Corrèze. En 1350, pendant la guerre de Cent Ans, la ville est assiégée puis incendiée par les Anglais. Reconstruite, elle se constitue en ville-forte au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Par la suite, la ville n'est pas épargnée par les guerres de Religion et en 1595, les ligueurs s'emparent des cloches de l'église pour fondre des canons. Mais c'est au cours des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}s qu'elle atteint son apogée, après qu'elle a accédé au statut de ville franche. Disposant de privilèges, droit de consuls, confréries, corporations de tisserands, elle est alors un des plus gros bourgs du bas pays limousin et ses foires attirent de nombreux voyageurs. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quelque 200 familles vivent à Corrèze (soit environ 1 400 personnes), 40 dans les murs, pour l'essentiel des notables et leurs domestiques, 40 dans les faubourgs, principalement des artisans, et 120 dans la campagne alentour, laboureurs et journaliers<ref>Antoine Paucard, Le retable de Corrèze, Lemouzi, n°115, juillet 1990.</ref>.
La Révolution n'apporte pas de bouleversement, bien que l'église soit transformée en salpêtrière et la chapelle des Pénitents en salle de réunion, et, jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville continue à se développer. En revanche, la Première Guerre mondiale prélève un très lourd tribut : 103 noms figurent sur le monument aux morts. Depuis, la commune, confrontée à l'exode rural, n'a jamais retrouvé sa population d'alors.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
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Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Ancien chef-lieu du canton de Corrèze. Elle fait partie de la première circonscription de la Corrèze
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'économie locale est principalement agricole, qu'il s'agisse de culture ou d'élevage. À côté d'activités artisanales on trouve aussi quelques sociétés plus importantes, en particulier de transformation du bois, dans la zone d'activité Le Roc Blanc et au Chêne des Bergères.
Sports
L'Association Sportive Vitrac-Corrèze est l'équipe de football de la ville. Cette équipe a déjà affronté le Variétés Club de France, en juin 1999 emmené par son capitaine Michel Platini.
Corrèze a organisé le Championnat d'Europe de football pour mal-voyants en juin 2003, et la commune organise depuis plusieurs années le Critérium international de cyclisme handisport, qui compte pour le championnat du Monde.
Lieux et monuments
Ville médiévale, étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, Corrèze conserve de nombreux vestiges de son passé.
- La porte Margot, en souvenir de la Reine Margot, dernière trace de l'ancien chemin de ronde qui défendait l'entrée de la ville, ouvre sur la place de l'église. Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et porte une statue de saint Martial dans une niche au-dessus de l'entrée. Elle a été inscrite aux Monuments historiques en 1927<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Martial, dont les origines remontent à l'époque carolingienne. Plusieurs fois reconstruite et étendue, elle porte des marques de style roman des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII
}}s sous les adjonctions plus tardives de style gothique, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle renferme en particulier un retable baroque du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle réalisé par Jean Tournié de Gourdon. Elle a été inscrite aux Monuments historiques en 1972<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Modèle:Article détaillé
- La chapelle des Pénitents Blancs, inscrite aux Monuments Historiques en 1988<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, a été édifiée entre 1730 et 1781. Située à côté du cimetière, elle est dédiée à saint Jean Baptiste et renferme une chaire en bois sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle aussi inscrite aux Monuments historiques.
- Le hameau de L'Hospital (L'Hospital Couraise), une ancienne possession de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Carlat jusqu'à la Révolution française<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2154321/f122.image%7C{{ #if: bpt6k2154321/f122.image |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>
- La chapelle Notre-Dame du Pont du Salut, située en bordure de la Corrèze à côté d'un pont de pierre à deux arches du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les origines remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle abrite une statue de la Vierge en pierre polychrome rapportée d'Espagne par un maçon du village qui est à l'origine de sa construction. Lieu important de pèlerinage, elle a été reconstruite au cours des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
}}s. Elle accueille encore des pèlerins, du 5 au 8 septembre, pour la fête de la nativité de la Vierge.
- Plusieurs hôtels de la Renaissance, groupés autour de l'église, tels que les hôtels Florentin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et Terriou (1667).
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Église Saint-Martial et monument au général Tramond. -
Chapelle Notre-Dame du Pont du Salut. -
Pont de la chapelle Notre-Dame. -
Chapelle des Pénitents blancs. -
Maison de l'Apothicaire, au nord de l'église.
Personnalités liées à la commune
- La famille Leynia de la Jarrige dont Louis Henry Leynia de la Jarrige né à Corrèze (1837-1898), général français.
- Baptiste Tramond (1834-1889), général français.
- Bernadette Chirac, conseillère générale de la Corrèze pour le canton de Corrèze depuis 1979.
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de 4,40 francs, représentant la porte Margot qui défendait l'ancien chemin de ronde et, à l'arrière, le clocher de l'église Saint Martial de Corrèze, a été émis le 3 juin 1995<ref>Le timbre.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Communauté d'agglomération Tulle Agglo
- Liste des monuments historiques de la Corrèze