Treignac

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Modèle:Infobox Commune de France Treignac (Trainhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

La commune de Treignac est labellisée Petite Cité de caractère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Généralités

Limitée à l'ouest par le rocher des Folles et à l'est par le saut de la Virolle, Treignac est une commune du Massif central située sur le plateau de Millevaches. D'influence atlantique, le climat y donne naissance à une végétation naturelle très verdoyante.

Les eaux de la Vézère sont retenues en amont du bourg par le barrage de Treignac<ref>Le barrage de Treignac en Corrèze, consulté le 28 août 2018.</ref>, formant le lac des Bariousses. La commune est également arrosée par un affluent de la Vézère, le ruisseau d'Alembre, et le ruisseau de la Cassière, affluent de la Soudaine et sous-affluent de la Vézère, borde la commune à l'ouest sur un kilomètre et demi.

Le bourg est bâti entre Modèle:Unité/2 d'altitude, au pied du massif des Monédières, dans les gorges de la Vézère, à l'intérieur du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 19269.png
Carte de Treignac et des communes avoisinantes.

Treignac est limitrophe de six autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Treignac Panorama.jpg
Panorama de la ville depuis le sommet de la tour.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 5,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamberet », sur la commune de Chamberet, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Treignac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), prairies (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Treignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:19269-Treignac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Treignac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993 et 1994<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans la Corrèze et disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Treignac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Treignac est mentionné sous les formes latines Trainiaco (en 924) et Trainiaci (vers 1092), respectivement à l'ablatif et au génitif, puis en 1105 sous la forme occitane Trayniac. Selon Marcel Villoutreix, il s'agit d'un dérivé du nom de personne latin Traianius avec le suffixe gaulois -acus<ref>Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, 2002, p. 52 (Travaux d'Archéologie Limousine, Supplément n° 6).</ref>.

Histoire

Moyen Âge et Temps modernes

Lors du haut Moyen Âge, il y avait deux chefs-lieux sur le territoire actuel de la commune de Treignac : Manzannes et Treignac.

À Manzannes était établi un prieuré dédié à Notre Dame, rattaché au Monastère de Ventadour (Ordre de Cluny).

À Treignac, sur le point haut dénommé maintenant « Les églises », non loin de la fontaine Saint Méen qui fut le point de départ de cette implantation, les premières habitations furent construites autour des églises Saint-Martin, Saint-Léobon et Saint-Jean. L'église Saint Martin était rattachée au Monastère d'Uzerche.

Dans le Pouillé de 1315, les deux sites de Manzannes et Treignac sont encore cités, dans la liste de l'archiprêtré de La Porcherie, entre la paroisse de Soudaine et celle de Veix.

Fichier:Treignac1315.jpg
Extrait du pouillé de 1315. Ancien diocèse de Limoges (Source : Archi. dept .23)

Sur la carte de Cassini, ces deux chefs-lieux sont encore repérés, et dénommés « Mansannes » et « St Martin de Treignac ». Treignac y est identifiée à part, comme une place forte.

Le château de Treignac<ref name="lacorreze.com">[1], consulté le 13 mars 2013.</ref> est bâti vers l'Modèle:Nobr sur un énorme piton rocheux, presque inaccessible, dans une boucle de la Vézère dénommée la presqu'île. C'est alors que naquit la ville murée, dont il reste la porte Chabirande. Les remparts sont détruits au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Treignac est ville libre à la suite de trois chartes : 1205, 1284 et 1438. La ville est gouvernée par quatre consuls.

Ayant subi plusieurs mises à sac au moment des guerres seigneuriales (notamment par Rodrigue de Villandrando en 1438, d'où une nouvelle charte) et des guerres de religion lors du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville est reconstruite à partir de la Renaissance, mais il ne reste avant tout que des maisons des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, {{#switch: e

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}}.

Une église réformée était fondée à Treignac au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où trois temples successifs ont été utilisés, le premier datant de 1572<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Treignac est resté un « îlot de résistance » protestant : après la Révocation (1685), de petites assemblées du Désert y ont persisté jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Époque contemporaine

Fichier:Treignac gare.jpg
La gare de Treignac au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au terminus de la ligne du PO-Corrèze vers Seilhac .

À la Révolution, le château est entièrement détruit, non à cause de la Révolution mais avant tout à la suite de l'abandon par les seigneurs depuis longtemps (cf. Correspondance de François Marie d'Hautefort et de Marie Françoise de Pompadour, 1684-1695 et 1716-1747, Bruxelles, 1905). Pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour Treignac-la-Montagne. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le pont Finot (construit en 1824) et le pont Bargy (construit en 1840) permettent de désenclaver Treignac.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des nouvelles rues sont ouvertes. Le Modèle:Date-, la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Seilhac - Treignac du PO-Corrèze est inaugurée. Cette ligne est supprimée en 1970.

Le Modèle:Date- un convoi de GMR de la compagnie du Bourbonnais de retour d'expédition contre le Maquis fut attaqué par la Résistance à proximité de Treignac. Aussitôt les GMR établirent un barrage routier. Peu de temps après une voiture occupée par quatre personnes se présenta devant le barrage. Un GMR nommé Ollagnier, sur ordre du lieutenant Mathieu Tournebize responsable du barrage, tira sur elle deux rafales de fusil-mitrailleur tuant trois des quatre occupants. La compagnie du Bourbonnais étant casernée à Vichy, c'est devant la Cour de Justice de l'Allier qu'après la Libération, le commandant de la Compagnie, René Bastide, le lieutenant Tournebize et un certain Germain Pancot comparurent pour ces faits le Modèle:Date-. La Cour composée, ironie de l'Histoire, de magistrats qui, avaient tous prêté serment à Pétain, même le procureur pourtant authentique résistant. les condamna tous trois à la peine capitale. Le pourvoi de Bastide ayant été rejeté, il fut fusillé le Modèle:Date- a 8 h 15 du matin au stand de tir du terrain de manœuvres de Bressolles en contrebas de la route Moulins-Saint-Pourçain. Le procès du tireur, Joseph Ollagnier, n'intervint que le Modèle:Date-. C'était un ancien sous-officier de carrière qui, démobilisé, avait adhéré à la Milice en mai 1943 dans la région de Castres où il avait trouvé à s'embaucher comme ouvrier agricole. Moins de quatre mois plus tard, en octobre, il quitta la Milice et s'engagea aux GMR Bourbonnais. Avec ce groupe il participa à diverses opérations contre la Résistance dont celle de Treignac. Il soutint qu'il n'avait tiré que sur ordre de Tournebize qui, toujours sous le coup de sa condamnation à mort, n'était pas là pour le contredire. Depuis les évènements de Treignac la guerre avait pris fin et les passions commençaient à refroidir. Le tribunal ne lui infligea que trois ans de prison et l’indignité nationale à vie.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Treignac - Hôtel de ville.JPG
L'hôtel de ville.
Fichier:Treignac Monument.jpg
Le monument aux morts.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Treignac jumelage.jpg
Panneau de jumelage avec Neuendettelsau.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article connexe En 1989, le village a adhéré à l'association Les Plus Beaux Villages de France, mais a perdu son label depuis 2008. C'est maintenant un village de caractère

  • Le château de Treignac, démoli au début de la Révolution<ref name="lacorreze.com" />.
  • Château d'Auliat : 45.5282  1.8114
  • Château de Coudert : 45.537734  1.807445
  • Château de la Veyrière : 45.549674, 1.803138
  • Manoir de Boisse : 45.5441  1.8122
  • Manoir de Grand-Champ : 45.5357   1.79514
  • Manoir du Monteil : 45.555597, 1.763961
  • Vestiges d'une ancienne église fortifiée.
  • L'église Notre-Dame-des-Bans est l'église actuelle, de style gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Notre-Dame-de-la-Basse-Cour est la première appellation, elle était située au château. Cette appellation est abandonnée au profit de Notre-Dame-des-Bans. L'église est reconstruite en 1471. Le clocher est réédifié en 1602 et une porte de style Louis XIII est ouverte. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1932<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • La porte Chabirande est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la naissance de la ville murée. Celle-ci franchie, à gauche se trouve la maison des gardes assurant la surveillance de cette porte. Elle fait communiquer le bourg avec le quartier des Bans. C'est la seule porte médiévale qui subsiste encore aujourd'hui, les deux autres portes : la porte de la Pradelle et la porte Soulanche ont été détruites.
  • Le musée des Arts et Traditions de la Haute-Vézère est une maison renaissance, don de la famille Lachaud, à la commune de Treignac. Elle est caractérisée par deux grandes portes en ogives, et des fenêtres à meneaux dont l'encadrement se termine par des têtes sculptées.
Fichier:Treignac porte hotel Sangnier.jpg
Détail de la porte de la maison Lachaud Sangnier.
Fichier:Treignac chapelle Notre-Dame.jpg
La chapelle Notre-Dame avec son clocher tors.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix est construite en 1626 sous les auspices du seigneur du lieu Philibert de Pompadour, l'argent ayant été donné par l'avocat Jean Dumas. Elle était dédiée à Notre-Dame de la Paix. Elle devint mairie en 1808 jusqu'en 1987 et de nos jours sert de salle de réunion au conseil municipal et de salle d'exposition appelée salle Paul-Pouloux. Elle possède un clocher tors, qui est une forme de clocher assez rare en Europe (il n'en existe qu'une centaine dans toute l'Europe). Celui de Treignac est un des plus complexes de tous les clochers tors de France, il a été construit volontairement comme ceci.
  • La tour est l'escalier en pierre et à vis de l'hôtel Forest-de-Faye, celui-ci datant de 1585. Une décoration en accolade encadre la porte d'entrée. Il est écrit « Trina Ostia, Trina Castella, Trina Suburbia », ce qui signifie « Trois Portes, Trois Châteaux, Trois Faubourgs » (ce qui n'a rien à voir avec l"étymologie du nom de la ville).
  • Le collège Lakanal est fondé en 1662 grâce aux dons d'Étienne Lafond, sieur du Mazubert, et de son fils Ignace. Ce sont les frères doctrinaires d'Ussel, qui les premiers ont enseigné dans ce collège. On peut lire de chaque côté de la porte :
À gauche À droite Lire
Collegium DOM Deo Omnipotentis Maximo
Treignacense 16+65 ?
Patrum doctrinae SVB AV Sous l'Auguste
Christinae 1704 PONPADVR Pompadour
  • Lakanal y aurait enseigné en 1780 (le conditionnel étant de rigueur car aucune preuve historique ne vient vérifier cette assertion). Sur la place surplombant le collège, se trouve une fontaine datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • La rue de la Garde est nommée ainsi car elle gardait les portes de la Pradelle et celle de Soulanche, à la sortie de la rue du docteur Flessac (ancienne rue du Plaud). On y trouve des demeures datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en particulier la maison Lavareille-Raynaud.
  • La maison Fleyssac est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et s'adossait aux remparts et contreforts de la porte de la Pradelle. Vendue aux protestants en 1638, ils y ont célébré leur culte pendant Modèle:Nobr. Dans les Modèle:Nobr à la demande de l'abbé Georges Fleyssac, curé de la paroisse Saint-Sernin de Brive, à l'étage, il fut procédé à la démolition d'une cloison masquant une cheminée, ceci amena la découverte d'une inscription sur le manteau de la cheminée, l'érudit identifia un texte du culte réformé<ref>Philippe Lascaux, Brive le 27 février 2012.</ref>).
  • La chapelle des pénitents fut construite à l'aide de souscriptions. La première pierre fut posée en Modèle:Date-. Ce lieu de culte recevait la confrérie des Pénitents blancs fondée en 1637. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la confrérie s'est éteinte au décès du dernier pénitent.

En 2020 sont inaugurées deux statues des anciens présidents de la République Jacques Chirac et François Hollande, réalisées par le sculpteur argentin Augusto Daniel Gallo. Elles doivent rester en place pendant quelques mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine campanaire

La commune est membre de l'Association Campanaire Limousine<ref>Voir sur clocheslimousines.fr.</ref>.

Elle dispose de cloches dans de nombreux bâtiments :

  • Église Notre-Dame-des-Bans (nombre : 3)
  • Chapelle des Pénitents-Blancs (nombre : 2)
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (nombre : 1, tocsin)
  • Hospice (1 cloche murale)
  • École de filles, Office du Tourisme (nombre : 2)
  • École Camille-Feury, ancien collège (nombre : 1)
  • École de garçons, médiathèque (nombre : 1)
  • Temple protestant (cloche disparue)

A l'extérieur du bourg :

  • Chapelle de calvaire (nombre : 1)
  • École de hameau de Luchelèbre (1 cloche murale)

Festival de Jazz Kind of Belou

Kind of Belou est un festival de musique spécialisé dans le jazz qui se déroule chaque été, au mois d'août, depuis 2000 dans le village.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Treignac statue Lachaud (3).jpg
La statue de Charles Lachaud à Treignac.
Fichier:Treignac Sculptures de François Hollande et Jacques Chirac par Augusto Daniel Gallo 1.jpg
Sculptures de François Hollande et Jacques Chirac par Augusto Daniel Gallo près du Pont Finot.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr
Mais selon d'Hozier, la ville porte : d'argent à trois bandes ondés de sable.

La devise de Treignac est Trina ostia, trina suburbia, trina castella (Trois portes, trois faubourgs, trois châteaux) ; (ce qui n'a évidemment rien à voir avec l'étymologie du nom : Treignac = du nom d'homme latin Trinius + suffixe -acum).

Voir aussi

Bibliographie

  • E. Bertrand et L. Pellier, La Réforme en Corrèze, Madranges - Treignac, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2014.
  • Daniel Borzeix, Treignac, Editions Oswald, 1974 (épuisé)
  • Daniel Borzeix, L'histoire de Treignac racontée aux enfants, Treignac (avec l'école primaire), 1978 (épuisé)
  • Daniel Borzeix, Le Pays de Treignac autrefois, tome I, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2011
  • Daniel Borzeix, Almanach historique de Treignac et alentours, Treignac, éditions Les Monédières, 2006
  • Monique Borzeix, Histoire des écoles du canton de Treignac, éditions de L'Esperluette, 2013.
  • Monique et Daniel Borzeix, Antoinette et Genest, un couple à l'épreuve de la guerre (août - Modèle:Date-), Treignac, éditions de L'Esperluette, 2015.
  • Daniel Borzeix, Mémoire des rues de Treignac, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2015.
  • Edouard Decoux-Lagoutte, avec des compléments de Daniel Borzeix et Jean Vinatier, Les hommes illustres de Treignac, Treignac, éditions Les Monédières, 1985.
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : I. Guillaume de Treignac, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} prieur de Grandmont - II . Léonard Champeils, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1891, tome 13 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : III. Jean du Chemin, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }} évêque de Condom, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1893, tome 15 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : IV. Jean du Chemin, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }} évêque de Condom (suite), Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1893, tome 15 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : V. Pierre Rodier, chancelier de France, évêque de Carcassonne, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1894, tome 16 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : VI. Charles Lachaud, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1894, tome 16 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : VII. Les Jauviond, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1895, tome 17 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : VIII. Emmanuel Decous du Monteil, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1895, tome 17 (lire en ligne)
  • Edouard Decoux-Lagoutte, Hommes illustres de Treignac : IX. Le général de division Grandchamp, Modèle:P., dans Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1896, tome 18 (lire en ligne)
  • Yves Lavalade, Les noms de lieux du canton de Treignac, éditions de L'Esperluette, 2014 (dont évidemment Treignac, pp. 115–133).
  • Jean Vinatier, Histoire générale de Treignac sur Vézère, Chastrusse, Brive, 1973-1974 (épuisé)
  • Jean Vinatier, 1284-1984, si Treignac m'était conté, 700 ans de vie municipale, plaquette de 46 pages 21 x 29.7, 1984 (épuisée)
  • Treignac, histoire d'un barrage, Projet d'action éducative, Collège de Treignac, 1988 (?), (plaquette ronéotée de 142 pages 21 x 29,7, épuisée).
  • Daniel Borzeix, Si le chocolat m’était conté, Treignac, éditions Les Monédières, 1998 (avec l’histoire de la maison Borzeix-Besse).
  • Daniel Borzeix, Histoire du château de Treignac, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2018 (reprend l'édition de 1986) ; à partir de 9-10 ans.
  • Daniel Borzeix, Histoire du château de Treignac, illustrations de Patrick Rouzier, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2018 ; pour les plus jeunes.
  • Daniel Borzeix, Les Ajoncs de la liberté, Le Puy-Fraud/Saint-Paul, éditions Lucien-Souny, Souny poche, 2010 (une bonne partie de ce roman se passe à Treignac).
  • Michel Peyramaure, Les Montagnes du jour, Monographie sentimentale des Monédières, préface de Daniel Borzeix, Treignac, éditions de L’Esperluette, 2018 (reprend les textes de 1983 parus aux éditions Les Monédières).
  • Abbé Léonard-Joseph Rivière, Etude généalogique sur la famille Seurre dite Bousquet, avant-propos de Daniel Borzeix, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2016. Ouvrage fondamental pour les noms de famille anciens.
  • Daniel Borzeix, Efro et Efra les chouettes effraies, illustrations Hélène Porcher, Treignac, éditions de L’Esperluette, 2016 (pour les enfants, cette vie d’un couple de chouette durant une année se passe au village des Prats).
  • Daniel Borzeix, Blanchòt e Blanchòta las damas blanchas, adaptation occitane Yves Lavalade, illustrations Hélène Porcher, Treignac, éditions de L’Esperluette, 2016.
  • René Limouzin, Rencontres au pays de Millevaches, Treignac, éditions de L’Esperluette, 2019 (dont Rencontre avec Madeleine Chapelat, fille de Marc Sangnier, pour évoquer son père).
  • Jean Vinatier, Souvenirs de guerre et de captivité, Treignac, éditions de L’Esperluette, 2019 (Jean Vinatier est de Veix, a été curé de Treignac ; avant-propos de Daniel Borzeix).
  • Georges Cueille, l’un des premiers compagnons de clandestinité de Georges Guingouin, premier maquisard de Corrèze, Propos recueillis, retranscrits et annotés par Daniel Borzeix, Treignac, éditions de L’Esperluette, 2019 (il passe, avec Georges Guingouin, à Treignac).
  • Daniel Borzeix, La Corrèze à tire-d’aile, Est et Nord, photographies aériennes de Michel Berger, traduit en anglais par Peter Vizard, pilote de l’ULM William Walschaerts, Berger éditions, 2018 (Treignac, pp. 102–107).

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