Henri de France (1121-1175)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique

Henri de France, né en 1121 et mort le Modèle:Date, évêque de Beauvais (1149-1162), puis archevêque de Reims (1162-1175), troisième fils de Modèle:Noble, roi de France et d'Adélaïde de Savoie.

Biographie

Destiné très tôt à une carrière religieuse, il fut tonsuré à l'âge de treize ans et ordonné sous-diacre deux ans plus tard. Rapidement, il fut pourvu de bénéfices destinés à lui permettre de tenir son rang de prince de sang royal. Doté d'un archidiaconé à la cathédrale d'Orléans en 1142, il devint très rapidement abbé ou prieur séculier de nombreux établissements religieux : Notre-Dame d'Étampes, Saint-Spire de Corbeil, Notre-Dame de Mantes, Notre-Dame de Poissy, Saint-Mellon de Pontoise, Saint-Guenaud de Corbeil, Saint-Martin de Champeaux et Saint-Denis de la Chartre. Il aurait également compté parmi les dignitaires du chapitre de Paris et aurait été chanoine et trésorier de Beauvais<ref>Honoré Fisquet, « La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques », tome 2 des volumes consacrés au diocèse de Paris « Doyens, grands-aumôniers, abbayes, etc. », pages 592 à 596 consacrées à l'abbaye Saint-Spire de Corbeil, Éditions Repos, Paris, 1864-1874.</ref>.

En 1146, il se retira à Clairvaux et devint simple moine, renonçant à tous ses bénéfices. Selon Hervé Pinoteau, il pourrait avoir favorisé la diffusion au sein de l'entourage royal des idées de Bernard de Clairvaux sur le cosmos spirituel dont les Élus sont assimilés par lui à des lis dans ses Sermons sur le Cantique des cantiques : le roi de France aurait alors changé la robe talaire bleue semée d’astres et de constellations imitée de celle du grand prêtre d'Israël par une robe bleue fleurdelisée<ref>Hervé Pinoteau, Nouvelles études dynastiques : héraldique, vexillologie, phaléristique (avec la collaboration de Jean de Vaulchier), éd. Le léopard d'or, 2014, p. 19.</ref>

En 1147 quand son frère le roi Louis VII part pour la seconde croisade, il lui confit le gouvernement avec Suger et Raoul de Vermandois, son cousin

En 1149 avec son frère Robert, comte de Dreux complote contre son frère le roi Louis VII absent de France mais Suger est là pour arrêter tout ça.,<ref>Hervé Pinoteau, Thesaurus Index de l'Encyclopædia Universalis, Paris, 1975, t. 2, p. 1132.</ref>,<ref>Hervé Pinoteau, Héraldique Capétienne, Introduction, 1979, p. Modèle:II.</ref>,<ref>Hervé Pinoteau, Communication à la Société nationale des Antiquaires de France le 14 mai 1980.</ref>,<ref group="Note">Un passage du Livre de la Sagesse 18-24, apprend que la robe talaire du grand prêtre figurait tout l’univers, en latin totus orbis terrarum. On sait par Helgaud en sa Vie du roi Robert que Modèle:Noble avait un ornement appelé orbis terrarum. Le ciel cosmique a été changé en ciel des élus, ciel spirituel, et le manteau royal devint devenu bleu semé de fleurs de lys d’or, composition assurée pour l’ordo de 1200 environ, reflet probable du sacre de Modèle:Noble en 1179 ; dans cette optique, le Cosmos du vêtement du roi ne doit plus être celui du monde matériel des astres, mais le monde spirituel des saints ; dès lors, une bannière semée de lys peut concrétiser la parole de la Sagesse en 5, 18-21 selon laquelle tout l'Univers (spirituel) combat avec le juste.</ref>.

En 1149, à la mort d'Modèle:Lien, évêque de Beauvais, le chapitre de la ville l'élit pour lui succéder. Ce fut l'influence de Bernard de Clairvaux et de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, qui lui firent accepter cet honneur. Mal préparé à assumer les fonctions temporelles de l'évêché, il se mit à dos les bourgeois qui avaient formé une commune. Le conflit s'envenima, car son frère Modèle:Noble prit parti pour le bourgeois et son autre frère Modèle:Noble, pour lui. Ce fut le pape Modèle:Noble qui parvint à mettre fin au conflit en 1151.

En 1162, il quitta son évêché de Beauvais pour l'archevéche de Reims. Il y organisa un concile en 1164, eut des démêlés avec la Commune de Reims en 1167, mais il obtint cette fois le soutien de Modèle:Noble- qui réprima la révolte. Par la suite, il embellit la ville et contribua à son développement économique et urbain. Habille défenseur des biens de l'archevéché-pairie, il fit construire cinq châteaux pour défendre le temporel de Reims, à Courville, Sept-Saulx, Cormicy, Chaumuzy, Bétheniville en plus de celui de Reims.


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Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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