Ulex

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 25 septembre 2023 à 05:13 par >LD AWBot (Retrait du Modèle:UBIO supprimé suite à une décision communautaire.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Confusion {{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon

Modèle:Infobox V3/Fin

Ulex, ou les ajoncs en langue vernaculaire, est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Faboideae, originaire d'Europe occidentale et d'Afrique du Nord, qui compte une quinzaine d'espèces acceptées.

Il est parfois surnommé genêt épineux pour sa ressemblance visuelle avec le genêt, auquel il n'est toutefois pas apparenté.

Étymologie

Le terme ajonc est une altération phonétique de jonc, par l'intermédiaire du mot régional du Berry « agon », désignant la plante. Ulex, désignait en latin un arbuste indéterminé, appartenant peut-être à la famille des Labiées. Il provient sans doute du grec ulê, signifiant broussaille<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Distribution

En France, on trouve les espèces suivantes :

  • Ulex breoganii (Castroviejo & Valdés) Castroviejo & Valdés, en Bretagne
  • L'ajonc d'Europe (Ulex europaeus L.), arbuste épineux présent principalement sur le pourtour atlantique.
  • L'ajonc de Le Gall (Ulex gallii Planchon)
  • L'ajonc nain (Ulex minor Roth)
  • L'ajonc de Provence (Ulex parviflorus Pourr.) est exclusivement méditerranéen et sa floraison est la plus précoce

Description

L'ajonc est une plante épineuse à fleurs jaunes qui ne doit pas être confondue avec le genêt bien qu'il soit parfois appelé « genêt épineux ». Il se présente sous forme d'arbuste ou buisson entièrement épineux, sans feuilles (elles sont très petites et disparaissent très vite) et ses fleurs dégagent une odeur de noix de coco et de senteur des îles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les épines très dures qui recouvrent cette plante mesurent jusqu'à 6,5 cm de long. Pour se protéger des prédateurs, de petits oiseaux passereaux nichent dans ces buissons piquants<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Liste d'espèces

Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes

Utilisation et spécificité

En tant qu'aliment

Fichier:487 Ecomusée Saint-Dégan.jpg
Écomusée de Saint-Dégan : hachoir à ajonc (pour nourrir les chevaux).

Les ajoncs sont comestibles et peuvent accompagner les salades, les thés et autres infusions. Comme fourrage, l’ajonc possède une haute teneur en protéines, et peut être appréciable pour un bétail hivernal ne disposant que de peu d’autre matière végétale à absorber. Pour les bovins, il est convenable de le broyer au maillet, ou de le moudre dans un moulin à eau ou à vent afin d'obtenir une texture de type mousse ; il est également émincé et mixé avec la paille et la bale. Les fourrages d’ajonc peuvent — aussi bien par ses plus fines tiges brûlées — satisfaire certains poneys sauvages.

Une meule à broyer l'ajonc subsiste au village du Fao en Huelgoat (le premier modèle fut installé à Rosnoën par Théophile de Pompéry qui y possédait un domaine de 800 hectares)<ref>François de Beaulieu, "Les landes, un patrimoine vivant", éditions Locus Solus, 2017, Modèle:Isbn.</ref>.

Combustible

Les arbustes d’ajoncs sont fortement inflammables, et furent utilisés dans certaines régions pour démarrer des feux pour les fours traditionnels<ref>"Experimental Archaeology Site at Tunstall". Suffolk County Council. We have tried different woods as fuel to see which is most efficient and our favourite is dead gorse, collected locally and a dominant species on the sandy soils in this area. Analysis of woods used in the Roman salt industry that took place on the estuary a mile away shows they were using the same fuel."</ref>. Sur l’île de Guernsey ainsi que les Îles Anglo-Normandes, plusieurs fermes fabriquaient des freins de bride en ajonc. L’excédent de cette plante était coupé, avec celui des fougères, séché et stocké pour l’alimentation de fours destinés à fonctionner avec ce carburant<ref>"Out in the fields of gold". Guernsey press. 19 April 2012.</ref>,<ref>"Les Prevosts farm". guernseygoasdoue.</ref>.

Bois

Le bois d’ajonc, étant non toxique, fut un matériau de coutellerie. Mais enclin à la déformation, et du fait de sa petite constitution, ce bois n’a pu être utilisé pour la construction, ceci malgré sa durabilité écologique. Les ornements de jardin en ajonc résistent aux intempéries ainsi qu’à la putréfaction de son composant.

Médecine populaire

L’ajonc tient place sur la liste des 38 ingrédients de l’élixir dénommé fleur de Bach<ref>D. S. Vohra (1 June 2004). Bach Flower Remedies: A Comprehensive Study. B. Jain Publishers. p. 3. Modèle:ISBN. Extrait, 2 septembre 2013.</ref>, cette boisson paramédicale soutenue pour ses effets sur la santé.

Engrais

Les cendres sont utilisées comme engrais en Bretagne<ref>Dictionnaire Petit Robert</ref>.

Plante emblème

L’ajonc constitue l’écusson des clans Sinclair et MacLennan en Écosse. À rapprocher avec le genêt (planta genista), dont la dynastie Plantagenêt tire la racine onomastique.

La fleur de la plante, connue sous le nom de chorima en galicien, est considérée comme fleur de la nation galicienne en Espagne.

À la suite d'un vote des internautes, l'Institut culturel de Bretagne déclare le Modèle:Date- que l'ajonc est l'emblème de la Bretagne, à l'instar du trèfle pour l'Irlande ou du chardon pour l'Écosse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Calendrier républicain

L'ajonc voit son nom attribué au Modèle:16e jour du mois de frimaire du calendrier républicain ou révolutionnaire français<ref>Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, Modèle:P..</ref>, généralement chaque 6 décembre du calendrier grégorien.

Légende

L’ajonc est aussi le fruit d’une légende : elles cacheraient dans leurs buissons, les âmes des repentants décédés. Sorte de “tombeau” maudit, les passants devraient songer à deux fois avant de se pencher sur ces feuillages<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans son œuvre La Légende de la mort en Basse-Bretagne paru en 1893, Anatole le Braz, écrivain breton, narre cette légende. Il consigne sur papier les paroles de grand-mères énoncées lors de veillées.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail