Sócrates
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Footballeur
Sócrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieira de Oliveira, plus connu simplement comme Sócrates, né le Modèle:Date à Belém et mort le Modèle:Date à São Paulo, est un footballeur international brésilien évoluant au poste de milieu de terrain.
Titulaire d'un doctorat en médecine et politiquement engagé pour la démocratie, il est surnommé le « docteur » lors de sa carrière de joueur puis exerce comme spécialiste en médecine sportive et est consultant après sa carrière sportive. Il est, avec Zé Maria, Wladimir et Walter Casagrande, l'un des leaders de la démocratie corinthiane.
Il est par ailleurs le frère aîné de Raí.
Biographie
Jeunesse
Né le 19 février 1954 à Belem, en Amazonie, Sócrates Brasileiro est le fils de Raimundo Vieira de Oliveira et Guiomar Sampaio de Sousa<ref name=":14">Modèle:Ouvrage</ref>. La fratrie compte six frères au total<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Leur père est passionné de philosophie grecque, et appelle son fils Sócrates en hommage au philosophe grec et baptise deux autres de ses fils Sophocle<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref> et Sóstenes<ref name=":14" />. Les trois derniers ont des prénoms plus communs au Brésil : Raimundo Filho, Raimar et Raí<ref name=":14" />,<ref name=":12">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article</ref>, de onze ans son cadet et lui aussi futur capitaine de la Seleção<ref name=":5" />.
Il indique avoir vraiment ressenti la répression exercée par la dictature en rentrant au lycée : « Il y avait des camarades de classe qu’il fallait cacher, d’autres qui s’enfuyaient. »<ref>Modèle:Article</ref>. À l’âge de 17 ans, Sócrates et sa famille déménagent à Riberão Preto, à la suite d'une mutation professionnelle de son père fonctionnaire<ref name=":12" />. Sócrates entre à la faculté de médecine de la ville<ref name=":12" />.
Footballeur professionnel
Débuts au Botafogo FC (1974-1978)
À seize ans, Sócrates intègre son premier club de football et l’équipe de jeunes de Botafogo-SP<ref name=":12" />. Il poursuit avec l'équipe professionnelle en 1974<ref name=":0" />. Il raconte plus tard : Modèle:Citation<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref>. Le jeune joueur est vu comme un prodige, car il est performant en match en ne s’entraînant pratiquement pas, à cause des cours à l’université<ref name=":12" />.
Le Botafogo de Ribeirão Preto accède en Serie A pour l'exercice 1976<ref name=":8" />. Sócrates est un atout majeur de l’équipe lors du championnat paulista 1976, dont il finit meilleur buteur avec quinze buts, et lors de la victoire dans la Taça Cidade de São Paulo, premier tour du championnat paulista 1977, après avoir tenu en échec le prestigieux São Paulo (0-0) au stade de Morumbi<ref name=":12" />.
Lors de sa deuxième saison dans l'élite, le jeune Sócrates de 22 ans se fait notamment remarquer en donnant la victoire à son équipe face au prestigieux Santos FC (3-2)<ref name=":8" />. Ses performances dans les championnats paulista et brésilien attirent l’attention du Corinthians, vainqueur du titre paulista 1977<ref name=":12" />.
Succès de la Démocratie corinthiane (1978-1984)
En 1978, Sócrates rejoint les SC Corinthians<ref name=":0" /> et se souvient : Modèle:Citation<ref name=":8" />. Sócrates est aussi un étudiant brillant, et décroche un doctorat en médecine de la prestigieuse faculté de São Paulo, faisant figure d'exception dans le milieu du football<ref name=":0" />.
Lors de la saison 1979, le milieu de terrain remporte son premier grand titre, le championnat paulista, inscrivant l’un des buts de la victoire 2-0 en finale contre Ponte Preta<ref name=":12" />. Cette saison-là, Sócrates est convoqué pour la première fois en équipe nationale brésilienne<ref name=":12" />.
En 1980, Sócrates remporte la Bola de Prata, un titre décerné par la revue Placar<ref name=":12" />. Il est aussi régulièrement convoqué par le sélectionneur national Telê Santana<ref name=":12" />.
En 1981, l’équipe, qui compte pourtant dans ses rangs des internationaux comme Sócrates, Wladimir ou Zenon<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref> termine à la Modèle:26e du championnat brésilien et huitième dans celui paulista<ref name=":12" />. Cela abouti à la relégation du club en Taça de Prata du championnat national 1982<ref name=":12" />. Les joueurs sont en conflit avec leur présidence<ref name=":7" />. Modèle:Article connexe
Outre ses remarquables qualités de joueur, Sócrates se distingue par son engagement politique. Sócrates est l’un des initiateurs et l’animateur d’une expérience unique d’autogestion appliquée au football, connue sous le nom de «démocratie corinthiane ». Elle doit son nom au club des Corinthians, qui évolue alors en deuxième division brésilienne. En pleine dictature militaire, dans un contexte de corruption généralisée, c'est avec quelques-uns de ses coéquipiers et le soutien d'un jeune sociologue<ref name="Libé">Libération, le 5 décembre 2011</ref>, ex-étudiant contestataire sorti de prison, que cette expérience est tentée. Dans ce système d'autogestion du club par les salariés, chaque décision liée à la vie du club est soumise au vote des joueurs, lesquels sont en tout état de cause liés quasiment à vie à leur club<ref name="Libé" />. « Nous voulions dépasser notre condition de simples joueurs travailleurs pour participer pleinement à la stratégie d’ensemble du club. Cela nous a amenés à revoir les rapports joueurs-dirigeants. Les points d’intérêt collectif étaient soumis à la délibération », dira Sócrates<ref name="Libé" />.
Relégué en Taça de Prata début 1982, la compétition permet toutefois au club de remonter en première division la même année, performance réussie par les Conrinthians<ref name=":12" />. L'équipe atteint même les demi-finales de la compétition, perdue face au Grêmio champion en titre<ref name=":12" />. En fin d'année, le Timão atteint la finale du championnat paulista contre le favori et double tenant du titre São Paulo FC<ref name=":12" />. Sócrates offre la victoire aux siens à l'aller (1-0) et l'équipe remporte aussi le match retour 3-1. Sócrates est élu Craque do Ano (joueur de l’année) par la revue Placar<ref name=":12" />.
Le Championnat du Brésil 1983 est mitigé avec une dixième place finale, malgré le record de la plus large victoire de l’histoire de la compétition : 10-1 infligée à Tiradentes-PI avec un quadruplé de Sócrates<ref name=":12" />. Dans le championnat de São Paulo, le Corinthians dispute à nouveau la finale face à São Paulo et Sócrates offre la victoire 1-0 au match aller comme l’année précédente<ref name=":12" />. Au retour, il ouvre le score pour le Corinthians, et São Paulo égalise à quelques minutes de la fin, en vain (1-1)<ref name=":12" />. Le Timão remporte son deuxième championnat d'État consécutif<ref name=":12" />. Sócrates est une nouvelle fois été élu joueur de l’année par Placar et, pour la première fois, meilleur joueur sud-américain par le journal vénézuélien El Mundo<ref name=":12" />.
La démocratie conrintiane est donc couronnée de succès. Sur le plan sportif, les Corinthians remportent deux championnats de Sao Paulo. Sur le plan politique, la dictature ne peut rien faire pour s'opposer aux messages politiques des joueurs, lesquels inscrivent d'ailleurs ostensiblement le mot « démocratie » sur leurs maillots<ref>Sócrates : le romantique et le révolutionnaire</ref>. Ils sont considérés comme des symboles de la lutte contre la dictature brésilienne. En 1983, ils profitent de leur exposition médiatique pour déployer une banderole, à l'occasion de la finale du championnat pauliste : « Gagner ou perdre, mais toujours en démocratie »<ref name=":7" />,<ref name="Libé" />. Il participe notamment au mouvement Diretas Já<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} DailyMail Online, 4 décembre 2011</ref>, demandant des élections présidentielles directes. Les revendications corinthianes sont moins intenses avec le début de la transition démocratique et le départ de plusieurs joueurs, dont Sócrates. Le joueur international tire un bilan très positif de cette expérience. Selon lui, les joueurs exerçaient leur métier « avec plus de liberté, de joie et de responsabilité. Nous étions une grande famille, avec les épouses et les enfants des joueurs. Chaque match se disputait dans un climat de fête. […] Sur le terrain, ils luttaient pour la liberté, pour changer le pays. Le climat qui s’est créé leur a donné plus de confiance pour exprimer leur art »<ref name="Libé" />.
En 1984, Corinthians est éliminé en demi-finale par le futur vainqueur Fluminense FC lors du championnat brésilien<ref name=":12" />. Sócrates fait une promesse devant un million et demi de personnes de rester au Brésil si le Congrès rétablit une élection présidentielle libre<ref name=":7" />. La manœuvre échoue, le « Docteur » part pour l'Europe<ref name=":7" />. Avec les Corinthians de Sao Paulo, il inscrit 172 buts en 297 matches<ref name=":1" /> étalés sur six ans et remporte trois championnats paulistes (1979, 1982 et 1983)<ref name=":0" />.
Passage en Europe et fin de carrière au Brésil (1984-1989)
Au printemps 1984, Sócrates arrive en Serie A où sa signature à la Fiorentina contre 5,3 milliards de lires suscite l’effervescence<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Les Italiens se souviennent notamment de sa performance lors du Brésil-Italie (2-3) au Mondial 82<ref name=":2" />. Le club souhaite franchir un cap après la troisième place obtenue la saison précédente<ref name=":2" />. Malgré des statistiques correctes du Brésilien (25 matchs, six buts), l'équipe ne termine que neuvième<ref name=":2" />. Sócrates quitte le club après une seule année et confie plus tard : Modèle:Citation<ref name=":9">Modèle:Lien web</ref>. D'autres sources avancent les plaintes de l’Argentin et idole du club Daniel Passarella, qui n’aime pas le style de jeu cadencé du Brésilien<ref name=":12" />.
Sócrates revient au Brésil et finit discrètement sa carrière<ref name=":1" />. Il rejoint Flamengo, où il a retrouvé son coéquipier en sélection Zico<ref name=":12" />. Mais, à 32 ans, sa condition physique et des blessures à répétition font que Sócrates ne joue que vingt matches avec le rubro-negro, et ne marque que cinq buts<ref name=":12" />. Malgré cela, Sócrates est convoqué pour disputer la Coupe du monde 1986, au Mexique<ref name=":12" />. En fin d'année, il remporte le titre de champion carioca 1986 avec Flamengo<ref name=":12" />.
Il joue ensuite à Santos puis à Botafogo, où il raccroche les crampons en 1989, à l'âge de 35 ans<ref name=":0" />. Durant sa carrière, Juan Figer, l'un des premiers agents sportifs, est son impresario<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En équipe nationale (1979-1986)
Le 17 mai 1979, le sélectionneur Cláudio Coutinho fait débuter Sócrates sous le maillot de l'équipe nationale du Brésil face au Paraguay<ref name="Footballdatabase"/> au Maracanã<ref name=":12" /> en match amical et le joueur délivre deux passes décisives (6-0)<ref name=":13">Modèle:Lien web</ref>. Deux semaines plus tard, il inscrit ses deux premiers buts internationaux<ref name="Footballdatabase"/> face à l'Uruguay (5-1) toujours en amical<ref name=":13" />. Fin juillet, pour le début de la Copa América 1979, Sócrates est remplaçant et n'entre pas en jeu durant les deux premières journées du Groupe B<ref name=":13" />. Pour les matchs retours de cette phase à trois équipes, le milieu de terrain est d'abord titularisé au Morumbi de São Paulo contre la Bolivie<ref name=":13" />, vainqueur de ses deux premières rencontres, et le Brésil l'emporte 2-0. Lors du dernier match décisif, contre l'équipe d'Argentine au Stade Monumental de Buenos Aires, Sócrates inscrit un doublé, redonnant deux fois l'avantage à la Seleçao (2-2). Qualifiés, le Brésil et Sócrates s'inclinent lors du match aller des demi-finales à Asuncion contre le Paraguay (2-1). Sócrates redonne l'avantage sur penalty au match retour au Maracanã, mais le match nul final (2-2) élimine les Auriverdes.
Sans match international jusqu'à la moitié de l'année 1980, le nouveau sélectionneur Télé Santana fait de Sócrates son capitaine<ref name=":13" />,<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>. Le joueur des Corinthians participe à la série de match amicaux de la Seleçao entre juin 1980 et janvier 1981 et affronte ses premières sélections européennes<ref name=":13" />. Lors du Mundialito début 1981, Sócrates participe égalise sur penalty en finale contre les hôtes uruguayens mais ne peut empêcher la défaite (2-1).
Le capitaine ne prend pas part au premier match du tour préliminaire Mondial 1982 début février 1981. Mais il enchaîne par un doublé en amical la semaine suivante en Équateur (0-6)<ref name=":13" />, avant d'ouvrir le score pour la deuxième journée des éliminatoires en Bolivie (victoire 1-2). Sócrates dispute l'intégralité des deux matchs retours remportés, avec un but lors du dernier contre le Venezuela (5-0), synonyme de qualification.
Le milieu de terrain dispute dix des douze rencontres amicales jouées entre mai 1981 et mai 1982, pour trois buts inscrits<ref name=":13" />.
Sócrates est toujours le capitaine de l'équipe du Brésil à la Coupe du monde 1982. Le premier match est un attaque-défense face à l'Union soviétique, où Sócrates finit par tromper le gardien Rinat Dassaev sur un exploit individuel, avant qu’Eder offre le premier succès (2-1) de la Seleçao<ref name=":9" />. Suivent trois succès : 4-1 contre l’Écosse et 4-0 contre la Nouvelle-Zélande puis, lors du second tour, 3-1 face au rival argentin<ref name=":9" />. Mais le parcours brésilien prend fin dans le match décisif contre l'Italie<ref name=":1" /> (3-2). En Espagne, à Sarria, un triplé de Rossi élimine l'équipe de Zico, Júnior, Cerezo, Falcão et Socrates, auteur de l’égalisation à 1-1<ref>Modèle:Lien web</ref> à la Modèle:12e et d’un but remarquableModèle:Comment refusé en fin de match<ref name=":4" />. Début août, Sócrates fait partie de la sélection mondial FIFA XI pour un match de charité contre une sélection d'Europe au profit de l'UNICEF au GIants stadium de New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sócrates retrouve la sélection fin avril 1983, après huit mois sans rencontre internationale<ref name=":13" />. Six matchs préparent l'équipe du Brésil à la Copa América 1983 qui s'étale d'août à novembre<ref name=":13" />. Sócrates ne prend part qu'au quatrième et dernier match de la phase de groupe<ref name=":13" />. Il reste sur le banc lors des trois premiers matchs<ref name=":13" />. Devant 75 000 spectateurs au Maracana, la Seleçao obtient un nul décisif contre l'Argentine (0-0) qui permet de conserver la première place devant le meilleur ennemi argentin. Sócrates n'entre pas en jeu lors des demi-finales<ref name=":13" />, qui voient le Brésil prendre sa revanche de la dernière finale continentale contre le Paraguay (1-1 puis 0-0). Le milieu de terrain ne fait même pas partie de la feuille de match pour la finale aller en Uruguay où le Brésil s'incline 2-0<ref name=":13" />. Au retour, au Fonte Nova de Salvador de Bahia, Sócrates retrouve sa place capitaine titulaire<ref name=":13" /> mais son équipe ne peut faire mieux que 0-0, insuffisant pour remporter le titre.
Sócrates ne prend pas part au trois matchs amicaux joués en juin 1984<ref name=":13" />. Parti joué en Italie durant l'été, le Brésilien n'est pas non-plus retenu pour les six rencontres amicales jouées en avril-mai 1985<ref name=":13" />. Il fait son retour le mois suivant pour les quatre matchs du tour préliminaire du Mondial 1986<ref name=":13" />. Sócrates dispute l'intégralité des rencontres et inscrit un but lors du retour contre le Paraguay (1-1)<ref name=":13" />. Le Brésil termine premier du groupe 3 et se qualifie pour la compétition mondiale.
Revenu au Brésil, Sócrates dispute un seul des enchaînements de deux matchs amicaux joués mi-mars, début et mi-avril 1986<ref name=":13" />. Lors de la dernière rencontre amicale avant le Mondial 1986, contre le Chili (1-1), Sócrates connaît sa première et seule entrée en jeu en cours de match sous le maillot du Brésil<ref name=":13" />.
De nouveau porteur du brassard lors du Mondial 1986, Sócrates marque le seul but du premier match contre l'Espagne (1-0)<ref>Modèle:Lien web</ref>, lors du match d’ouverture<ref name=":12" />. Lors du troisième match de poule contre l'Irlande du Nord (3-0), il est remplacé pour la première fois au cours d'un match en compétition officielle<ref name=":13" /> alors que le score est à 2-0. En huitième de finale, Sócrates marque sur penalty contre la Pologne (4-1)<ref name=":12" /> avant de laisser à nouveau sa place après l'heure de jeu<ref name=":13" /> une fois que le Brésil compte deux buts d'avance. Lors du quart de finale perdu contre la France, il dispute toute la rencontre jusqu'au terme des prolongations et manque le premier tir au but<ref name=":1" /> de son équipe devant Joël Bats<ref name=":6" /> (1-1 Modèle:Tab 4-3)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sócrates incarne, avec Zico et Falcao, les "Seleçaos" des Coupes du monde en Espagne (1982) et au Mexique (1986), équipes saturées de talent et de panache, mais toujours vaincues<ref name=":0" />. Sócrates totalise soixante sélections pour 22 buts<ref name=":0" /> entre 1979 et 1986.
Reconversion
Sócrates se reconvertit comme journaliste, notamment contre le "foot-business", et demeure un consultant très sollicité par la presse écrite, la TV et la radio<ref name=":0" />. Il se consacre aussi à sa profession de médecin<ref name=":1" /> comme spécialiste en médecine sportive<ref name=":0" />.
En 2003, Simon Clifford, ambitieux homme d’affaires britannique et modeste entraîneur, devient président du Garforth Town AFC, club de huitième division<ref name=":11">Modèle:Lien web</ref> basé à l'est de Leeds, au cœur de l'Angleterre. Pour la saison 2004-2005, il attire Sócrates pour occuper le poste d’entraîneur-joueur, n’entrant en jeu qu’une seule fois<ref name=":11" />. Il y côtoie notamment Lee Sharpe, ex-ailier gauche de Manchester United<ref name=":11" />.
Mort
Sócrates reconnaît publiquement des problèmes d'alcoolisme à l'origine d'une cirrhose<ref name=":0" />.
Il est admis le Modèle:Date en soins intensifs à l'hôpital de São Paulo à la suite d'une hémorragie digestive<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il en sort le Modèle:Date et avoue son addiction à l'alcool<ref>Sócrates et l'alcool</ref>. Il est de nouveau admis à l’hôpital début septembre pour les mêmes symptômes<ref name=":6" />.
Admis à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo jeudi Modèle:1er décembre 2011 dans un état grave, Sócrates est placé sous assistance respiratoire le samedi<ref name=":6" />. Le lendemain, dimanche Modèle:Date-, Sócrates meurt à l'âge de 57 ans<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> des suites d’une infection intestinale<ref name=":6" />. Au cours de sa vie, il dira vouloir mourir "un dimanche jour de titre pour les Corinthians". Le même jour, Corinthians arrache le match nul contre son rival Palmeiras et conquiert son cinquième titre de champion du Brésil<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Style de jeu
Sócrates est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football brésilien<ref name=":2" />.
Milieu de terrain longiligne et élégant, reconnaissable sur le terrain à sa barbe et à son port altier, Socrates est doté d'une grande technique et d'une bonne vision du jeu<ref name=":0" />. Adepte autoproclamé du beau jeu, il est un milieu de terrain porté vers l'offensive<ref name=":0" />. En 1981, avant un match amical avec l'équipe du Brésil contre la France, France Football écrit ceci pour présenter le capitaine brésilien : Modèle:Citation<ref name=":10" />.
Lors de son arrivée à la Fiorentina en 1984, Socrates déclare : Modèle:Citation<ref name=":2" />. Pour justifier son départ un an plus tard, il annonce : Modèle:Citation<ref name=":2" />.
Sur son train de vie et ses consommation d'alcool et tabac, Socrates confie Modèle:Citation<ref name=":2" />.
Palmarès
En équipe
En club
Avec les Corinthians, il remporte trois championnats paulistes (1979, 1982 et 1983)<ref name=":0" />.
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En sélection nationale
- Modèle:BRA football (1968-1992)
- Copa América
- Finaliste (1) : 1983.
- Copa América
Distinctions individuelles
En 1983, Socrates est élu meilleur joueur sud-américain de l'année<ref name="Footballdatabase"/>. En 1980, il remporte la Bola de Prata, titre décerné par le magazine sportif Placar<ref name=":12" /> au meilleur joueur de chaque poste. Fin 1982, Sócrates est élu Craque do Ano (joueur de l’année) par la même revue<ref name=":12" />.
En 1976, il est sacré meilleur buteur du championnat de São Paulo avec quinze buts inscrits sous les couleurs du Botafogo-SP<ref name=":12" />.
En 2004, Socrates est nommé par Pelé au FIFA 100, liste de 125 footballeurs ayant marqué leur génération. Entre 1982 et et 2017, le milieu de terrain est présent dans chacune des sept équipes-types des Corinthians faites par des médias<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Statistiques
Statistiques par saison
Avec les Corinthians, il inscrit 172 buts en 297 matches<ref name=":1" /> étalés sur six ans<ref name=":0" />.
Modèle:Fstats début Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats total Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats total Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats total Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats total Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats fin
En sélection nationale
| Compétition | M | V | N | D | but |
|---|---|---|---|---|---|
| Coupe du monde | 10 | 8 | 1 | 1 | 4 |
| Copa América | 6 | 1 | 4 | 1 | 3 |
| qualif. Mondial | 7 | 5 | 2 | - | 3 |
| match amical | 37 | 24 | 10 | 3 | 12 |
| Total | 60 | 38 | 17 | 5 | 22 |
La carrière internationale de Socrates s'étale sur sept ans et un mois. Il connaît sa première victoire dès sa première sélection avec l'Équipe du Brésil de football. Il totalise soixante matchs internationaux pour 38 victoires (63,3 %), 17 matchs nuls (28,3 %) et cinq défaites (8,3 %). Plus de la moitié des rencontres sont des matchs amicaux (37 sur 60).
Le milieu de terrain connaît 46 de ses soixante capes alors qu'il évolue pour le Sport Club Corinthians Paulista, puis cinq avec la Fiorentina et enfin neuf au CR Flamengo<ref name=":13" />. Entre le 27 mai 1985 et le 2 juin 1986, Socrates connaît sa plus longue série de matchs joués dans leur totalité avec quinze rencontres sans quitter le terrain<ref name=":13" />. Jusqu'à la Coupe du monde 1986, Socrates n'est jamais remplacé lors d'un match de compétition officielle. Il connaît cette situation lors de ses antépénultième et avant-dernière<ref name=":13" />. En soixante matchs, Socrates en débute 59, il n'entre qu'une fois en jeu lors du dernier match amical avant le Mondial 1986<ref name=":13" />.
L'équipe nationale la plus rencontrée par Socrates est celle du Paraguay, affrontée à neuf reprises, devant le Chili (sept matchs) et la Bolivie (cinq)<ref name=":13" />. Bien que tous les stades de ses soixante sélections ne soient pas connus, Socrates en joue au moins neuf à Rio de Janeiro, dont au minimum cinq au Stade Maracanã.
Buts en sélection
Le Brésilien inscrit ses deux premiers buts dès son second match. Après six sélections, il compte déjà cinq buts internationaux. Après autant de rencontres sans marquer, Socrates enchaîne huit buts en treize capes, entre le 30 octobre 1980 et le 15 mai 1981. Une troisième période d'efficacité s'étale du 27 mai 1982 au 17 juin 1983 avec six réalisations en dix matchs. En cumulant ses trois intervalles, Socrates signe ses premiers 19 buts en 29 matchs.
NB : Les scores sont affichés sans tenir compte du sens conventionnel en cas de match à l'extérieur (Brésil-Adversaire)
Hommage
En 2022, le magazine France Football annonce la création du prix Socrates décerné lors de la cérémonie du Ballon d'Or<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Cette récompense est réservée aux footballeuses et footballeurs engagés dans des projets sociétaux et caritatifs<ref name=":3" />. Ce nouveau prix est attribué par un jury où figure Raï, frère cadet de Socrates, des représentants de France Football et des dirigeants de l'organisation Peace and Sport<ref name=":3" />. Sadio Mané remporte la première édition pour ses actions autour du football au Sénégal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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