Sotteville-lès-Rouen
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Sotteville-lès-Rouen, couramment appelée Sotteville, est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Elle est située sur la rive gauche de la Seine. Modèle:Sommaire
Géographie
La ville est située en bordure de la Seine sur la rive gauche et touche au sud de Rouen (quartier Centre-Ville – Rive gauche).
Modèle:Multiple image Modèle:Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Sotteville-lès-Rouen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (99,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (40,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Sota villa<ref name="Adigard des Gautries">Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, Modèle:8e, n°3, 1958. Page 167.</ref> et Sotavilla dès 1020<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>, Sotte ville vers 1050<ref name="Adigard des Gautries"/>.
« Soteville » est un type toponymique commun en Normandie au Moyen Âge. Il est basé sur le surnom d'homme norrois Sóti (vieux danois Soti et Sote)<ref>François de Beaurepaire, Modèle:Op. cit..</ref>,<ref>Site Nordic Names (anglais) : nom de personne Sóti</ref>, issu de sót « suie » (cf. anglais soot « suie ») et l'appellatif bien connu -ville « domaine rural, village », dont les colons anglo-scandinaves ont fait un large usage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le plus souvent associé à un nom de personne.
La proximité de Rouen est exprimée par la préposition Lès, « à côté de », bien répandue en toponymie, avec une variante lez, du (latin latus)<ref>Stéphane Gendron - 2003 - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 51.</ref>.
Homonymie avec plusieurs Sotteville de Seine-Maritime et de la Manche, même anthroponyme contenu dans Sottevast, Manche également. Ils sont tous situés dans la zone de diffusion des toponymes scandinaves et propres à la seule Normandie.
Histoire
Modèle:Section à délister Modèle:Section à sourcer C'est le long de la Seine que la ville s'est d'abord développée dans l'ancien quartier de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et les actuelles rue Pierre-Corneille, rue de Paris, rue Denis-Papin, rue Francisco-Ferrer, rue Littré, rue Dolet et rue d'Eauplet.
Une population agglomérée vivait là dès la plus haute Antiquité. Des vestiges gallo-romains en témoignent : des sépultures, des objets domestiques, des bijoux, des poteries, des pièces de monnaie et médailles ― tous d'époque romaine ― ont été découverts dans le quartier de Quatre-Mares lors des travaux entrepris pour la construction du chemin de fer en 1842-1843. La présence de ces objets antiques s'explique par le passage de la voie romaine qui allait de Rotomagus (Rouen) à Lutetia (Paris) par Modèle:Latin (Caudebec-lès-Elbeuf) et [[Mediolanum (toponyme)|Modèle:Latin]] (Évreux).
Progressivement, la ville s'étoffe. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sotteville est une bourgade s'étendant le long du chemin du Roi (aujourd'hui rue Pierre-Corneille). Elle comprend également le faubourg Saint-Sever, alors connu sous le nom d'Émendreville et peu habité. Celui-ci devra être cédé à Rouen en 1791 par décision de l'Assemblée constituante.
Lors du siège et de la prise de Rouen (1418-1419), pendant la guerre de Cent Ans, Modèle:Souverain2 établit sur la Seine une estacade nommée Pont Saint-Georges barrant le fleuve à Sotteville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- 1662 : le père Nicolas Barré, béatifié par l'Église en 1999, et Françoise Duval ouvrent une école gratuite pour les filles de familles pauvres dont sortit, quelques années plus tard, la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus, dite de la Providence de Rouen.
- Entre 1760 et 1790 : les registres paroissiaux notent Modèle:Nombre - Modèle:Nombre - et Modèle:Nombre. Les hommes se marient en moyenne à Modèle:Nombre et les femmes à 26. L'espérance de vie à la naissance est de Modèle:Nombre.
- L'industrie fait son apparition à Sotteville en 1804 avec la fondation des établissements Bertel, point de départ du développement du textile. En 1843, c'est l'arrivée du chemin de fer qui va donner à Sotteville sa raison de vivre : la construction de la ligne « Paris - Rouen » (il faut Modèle:Heure pour faire le trajet) concentre à Sotteville des installations d'entretien, de réparation et de construction ferroviaire (l'atelier de Quatre-Mares et l'atelier Buddicom, du nom de l'entrepreneur anglais William Buddicom créateur de l'usine construite aux Chartreux et dont la représentation de la locomotive homonyme<ref>Site Ferrovia La Budicom</ref> figure dans l'ancien blason de la ville), et plus tard de triage.
- La ville s'étend peu à peu. Le centre-ville (de l'époque) se constitue avec la construction de la mairie (inaugurée le Modèle:Date-) juste à côté de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et le marché qui s'installe devant.
- Seconde Guerre mondiale : du Modèle:Date- au Modèle:Date-, l'aviation allemande puis les Alliés bombardent à Modèle:Nombre la gare de triage<ref>Léon Leroy, Daniel Andrieu et Jean-François Glabik, Sotteville, les feuilles mortes, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1990, Modèle:P..</ref>. Ces bombardements perturbent le trafic ferroviaire et sèment la mort et la désolation dans la ville. Celui de la nuit du 18 au Modèle:Date- est le plus terrible. En une nuit, la ville est dévastée et le centre ville a quasiment disparu. Sotteville est libérée le Modèle:Date-. Le bilan est lourd : 722 morts<ref>Histoire de la ville.</ref>, un tiers de la ville détruit et un tiers endommagé.
- Après-guerre, la reconstruction de la ville est confiée à l'architecte-urbaniste Marcel Lods. Il crée la Zone Verte (aujourd'hui espace Marcel-Lods) à l'emplacement de l'ancien hôtel de ville. En piteux état à la fin de la guerre, le château des Marettes est démoli pour laisser place à l'actuel hôtel de ville. Le propriétaire du château, monsieur Petit, avait cédé une partie de ses terres pour la construction du centre hospitalier du Bois-Petit<ref>historique du centre hospitalier du Bois-Petit.</ref>. Le reste du domaine des Marettes deviendra la (nouvelle) place de l'Hôtel-de-Ville (place du Marché), et le bois de la Garenne, infime partie conservée de l'immense domaine boisé des Marettes.
La reconstruction a tout simplement déplacé le centre ville du quartier Notre-Dame- de-l'Assomption vers la nouvelle place de l'Hôtel-de-Ville. Elle a aussi permis une restructuration complète de la ville. En 1962, le marché s'installe sur la nouvelle place de l'Hôtel-de-Ville. Point final de la reconstruction, la mairie est inaugurée en 1971. En 2002, le square Roland-Tafforeau (maire de 1947 à 1983) situé au pied des immeubles Garibaldi est inauguré pour rendre hommage à ce « maire de la reconstruction ». - La zone industrielle est créée en 1961 entre la gare de triage et la Seine. En 1966, l'île du Jonquay (anciennement île aux Cerises) a été rattachée à la rive gauche pour étendre la zone industrielle. En se prolongeant sur la commune de Saint-Étienne-du-Rouvray, c'est la plus grande zone d'activités économiques de l'agglomération de Rouen.
- En 1994, avec l'arrivée du tramway, tous les axes qu'il emprunte sont rénovés et recomposés, avec notamment la création de la station Hôtel de Ville sur le quatrième côté de la place.
- Dans les années 2000, la modernisation de la ville se poursuit avec la construction de la bibliothèque municipale et la mise en lumière des monuments.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1986 de la troisième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle était de 1892 à 1982 le chef-lieu du canton de Sotteville-lès-Rouen. Celui-ci est scindé par la loi du Modèle:Date- et la commune devient le chef-lieu des cantons de Sotteville-lès-Rouen-Est et de Ouest<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Sotteville-lès-Rouen et fait partie, pour sa partie nord, du canton du Petit-Quevilly.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération de Rouen (CAR), créée le Modèle:Date- par transformation du district de l'agglomération rouennaise, qui, lui-même, provenait d'un SIVOM créé en 1965.
Cette communauté d'agglomération fusionné avec d'autres intercommunalités pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA).
Dans le cadre des dispositions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (Loi MAPAM) du Modèle:Date-, la CREA est transformée le Modèle:Date- en Métropole, sous le nom de Métropole Rouen-Normandie dont la commune fait désormais partie.
Tendances politiques et résultats
Modèle:… Modèle:Article connexe
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime a lieu une quadrangulaire remportée par la liste menée par la maire sortante, Luce Pane (PS), qui obtient Modèle:Unité (48,42 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Alexis Vernier (Union de la gauche, Modèle:Unité, 27,48 %), par Stéphane Delahaye (RN, 843 voix, 14,65 %) et par Jean Eastabrook (544 voix, 9,45 %), lors d'un scrutin marqué par 70,14 % d'abstention<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section Sotteville-lès-Rouen est la quatrième ville de la Seine-Maritime.
Culture locale et patrimoine
Le Trianon Transatlantique est une salle de spectacle de Modèle:Nombre avec une programmation variée (théâtre, chanson, rock, musiques du monde, etc.).
Le Fonds régional d'art contemporain Normandie Rouen se situe sur la commune.
Viva Cité
Arts de la Rue : Sotteville-lès-Rouen accueille tous les ans à la fin du mois de juin depuis 1990 le festival Viva Cité, un des premiers et plus importants festivals des arts de la rue d'Europe, l'évènement attire plus de Modèle:Nombre chaque année. La plupart des spectacles sont basés dans le bois de la Garenne, situé derrière la mairie.
L’Atelier 231, devenu Centre National des Arts de la Rue en 2005, a en parallèle pour vocation d’accueillir en résidence des compagnies de théâtre de rue.
École municipale agréée de musique et de danse
Cette école de musique accueille plus de Modèle:Nombre dans Modèle:Nombre différentes et Modèle:Nombre musicaux et vocaux<ref>http://www.mairie-sotteville-les-rouen.fr/Culture-Ecole-municipale-agreee-de-musique-et-de-danse-fr</ref>. Elle possède un orchestre symphonique, une fanfare, d'harmonie junior et d'harmonie senior. Elle présente notamment un atelier jazz et un atelier salsa. Sa chorale présente essentiellement deux spectacles (celui de Noël et de fin d'année). Plusieurs concerts ont lieu au moment du Téléthon dans l'ensemble de la ville.
L'école de musique répond aussi à certaines demandes de la mairie et d'autres écoles sottevillaises (collège Émile-Zola par exemple), comme participer aux commémorations ou en faisant des concerts dans les maisons de retraite de la ville.
Sports
- Cyclisme : le club local a révélé quelques-uns des plus grands coureurs français, tel Jacques Anquetil.
- L'athlétisme est représenté à Sotteville-lès-Rouen, avec par exemple le décathlonien Alain Blondel (ancien champion d’Europe du décathlon en 1994 à Helsinki), ou le coureur de demi-fond Fouad Chouki. La ville a accueilli au stade municipal Jean-Adret les championnats de France d'athlétisme en juillet 2004, quelques semaines seulement avant le début des Jeux olympiques d'Athènes. Elle accueille aussi le Meeting international d'athlétisme de Sotteville-lès-Rouen.
- L'hippodrome des Bruyères a fermé ses portes en 2005.
Lieux et monuments
Malgré son statut de « ville martyre » pendant la Seconde Guerre mondiale, dont une grande partie du patrimoine a disparu sous les bombes, il reste à Sotteville quelques éléments du bâti ancien et des monuments antérieurs à la guerre :
- 3 églises (Notre-Dame-de-l'Assomption, illuminée la nuit, Saint-Vincent-de-Paul et Notre-Dame-de-Lourdes), l'avenue du 14-Juillet et ses platanes,
- demeures de style dans le quartier du Jardin des plantes (avenue des Canadiens)
- la place de Verdun (maisons en pierre et sculpture au-dessus du porche central représentant, entre autres, l'ancien blason de Sotteville)
- le centre hospitalier du Rouvray et son parc.
- le bois de la Garenne, situé entre la mairie et le centre hospitalier du Bois-Petit, poumon de Sotteville.
- le Trianon Transatlantique, salle de spectacles (400 places) sur l'avenue du 14-Juillet.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Construite pour remplacer l'ancienne église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle devenue trop vétuste. En 1881, le conseil municipal décida que la devise républicaine « Liberté Égalité Fraternité » serait placée sur la façade de l'église. Modèle:Date- : L'église est gravement endommagée par le Modèle:17e de Sotteville, le clocher, atteint de plein fouet s'est écrasé sur la nef. Modèle:Date- : Bénédiction des travaux de restauration et des deux nouvelles cloches. Récemment, la municipalité a mis l'église en lumière, soulignant l'intérêt architectural de l'édifice.
Église Notre-Dame-de-Lourdes
C'est dans une ancienne carrière, au milieu de la rue du Madrillet à peine tracée, que sera construite la Modèle:2e de Sotteville dans ce quartier qui se peuplait peu à peu. Elle fut bénite le Modèle:Date-, sans son clocher. Celui-ci fut béni le Modèle:Date-, en même temps que les trois cloches. À l'arrière de l'église, découvrez la copie de la grotte de Massabielle à Lourdes. Sous l'église, la crypte est consacrée à la mémoire des soldats morts au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale. Ses vitraux commémoratifs contiennent en médaillons les portraits de soldats morts pour la France<ref>Itinéraires de Normandie, no 11, septembre 2008, Modèle:P.76-78</ref>.
Église Saint-Vincent-de-Paul
Modèle:Article détaillé Un baraquement qui avait servi de chapelle aux soldats anglais servit de chapelle provisoire. Elle fut bénie le Modèle:Date- et, le Modèle:Date- elle fut roulée sur des rails Modèle:Unité plus loin pour laisser la place à la construction de la nouvelle église. La première pierre fut posée le Modèle:Date-. Son clocher est édifié en 1935. Comme pour tout le reste de Sotteville, l'église a été gravement endommagée par les bombardements de la nuit du 18 au Modèle:Date-. Après restauration, elle a rouvert à Noël 1945.
Transports
Sotteville-lès-Rouen est desservi par le tramway de Rouen depuis sa mise en service en 1994. La ligne Technopôle traverse la ville du nord au sud avec six stations à une fréquence d'une rame toutes les huit minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en un quart d'heure et Saint-Étienne-du-Rouvray en quelques minutes.
Sept lignes de bus dont deux à haute fréquence ainsi qu'une ligne de taxibus s'articulent autour de la ligne de tramway et offrent la possibilité de rejoindre des communes voisines non desservies par le tramway telles que Oissel.
Personnalités liées à la commune
- Le moine Gontard (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), médecin de Guillaume le Conquérant.
- Jehan de Sotteville (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), maître des « œuvres de charpenterie » de la ville de Rouen.
- Masseot Abaquesne, faïencier mort à Sotteville-lès-Rouen.
- Nicolas Barré (1621-1686), religieux du couvent des minimes de Rouen, qui a fondé sa première école à Sotteville où il est venu prêcher une mission en 1662. Jusqu’à sa mort, survenue à Paris en 1686, il s'est préoccupé de développer l'éducation populaire, à une époque où l'instruction était réservée à une élite. Béatifié à Rome le Modèle:Date-, Nicolas Barré continue à inspirer des milliers d'éducateurs du monde entier et il est devenu le Modèle:Date- patron de la toute nouvelle paroisse de Sotteville.
- Nicolas Colombel (1644-1717), peintre de Moïse défendant les filles de Jethro (1686). Ses principales œuvres sont exposées aux États-Unis, en Inde et en France.
- Narcisse Faucon (1857-1926), journaliste français né à Sotteville.
- Pierre Justin Ouvrié (1806-1879), peintre, y est mort.
- Charles-Théophile Féret (1858-1928), écrivain, poète, dramaturge né à Sotteville-lès-Rouen.
- Antonin Artaud (1896-1948), écrivain et poète français, est interné à Sotteville en 1937-1938. Un pavillon du Centre Hospitalier du Rouvray porte son nom.
- Albert Decaris (1901-1988) peintre (peintre officiel de la Marine), décorateur, graveur. Grand prix de Rome, né à Sotteville-lès-Rouen.
- Roger Tolmer (1908-1988), peintre né à Sotteville-lès-Rouen.
- Franck Innocent (1912-1983), peintre ayant vécu à Sotteville-lès-Rouen.
- Michel King (1930-), peintre né à Sotteville-lès-Rouen.
- Michel Grandpierre (1933-2010), homme politique né à Sotteville-lès-Rouen.
- Jacques Anquetil (1934-1987), figure marquante du sport cycliste a signé à l'AC Sotteville pour sa première licence amateur.
- Jean Jourden (1942-), coureur cycliste licencié dans le club local.
- Anny Duperey (1947-), comédienne, qui y a habité.
- Suzanne Salmon (1922-2006), romancière, née à Sotteville.
- Thomas Pesquet (1978-) spationaute français.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre-Polovic Duchemin, Histoire de Sotteville-lès-Rouen, A. Lestringant, Rouen, 1893 ; éd. Res Universis, Paris, 1990
- Léon Leroy, Daniel Andrieu et Jean-François Glabik, Sotteville, une vie, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1989 ; 1991 Modèle:ISBN
- Léon Leroy, Daniel Andrieu et Jean-François Glabik, Sotteville, les feuilles mortes, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1990
- Léon Leroy, Daniel Andrieu, Jean-François Glabik et Régis Sénécal, Sotteville après la pluie, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1993
- Régis Sénécal, Il était une fois la solidarité, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1991
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Articles connexes
Liens externes
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