Bourg-de-Péage

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 8 octobre 2023 à 21:28 par >Ciseleur (Annulation de la modification de 2A01:E0A:20E:4A00:2595:3B25:393A:54F5 (d) : mise à jour automatique ; modèle inexistant)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Commune de France

Bourg-de-Péage est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Péageois.

Géographie

Localisation

La commune, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est donc située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).

Bourg-de-Péage est située à Modèle:Unité de Valence (préfecture), à Modèle:Unité de Grenoble, à Modèle:Unité de Lyon, à Modèle:Unité de Marseille et à Modèle:Unité de Paris.

Relief et géologie

Modèle:...

Sites particuliers : Modèle:...

Géologie

Modèle:...

Hydrographie

Bourg-de-Péage est séparée de la ville de Romans-sur-Isère par la rivière Isère.

La commune est aussi arrosée par :

  • le canal de la Bourne qui traverse la commune ;
  • le ruisseau de la Maladière, affluent de l'Isère ;
  • le ruisseau des Omis, affluent du canal de la Bourne.

Climat

Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Bourg-de-Péage est une commune urbaine (car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire) au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), zones urbanisées (22,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), cultures permanentes (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), forêts (1,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:...

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • les Allières est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Las Oleiras en 1246 (cartulaire de Léoncel, 146)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Logement

Modèle:...

Projets d'aménagement

Modèle:...

Voies de communications et transports

Réseau routier

Bourg-de-Péage est accessible par :

Réseau ferroviaire

Fichier:Gare de Romans-Bourg-de-Péage.jpg
Gare de Romans - Bourg-de-Péage.

La commune est accessible par deux gares : Romans - Bourg-de-Péage et Valence TGV.

Aéroports

Les trois aéroports les plus proches sont : l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry (1h20 en voiture, Modèle:Unité), l'aéroport de Grenoble-Isère (55 minutes en voiture, Modèle:Unité) et le petit aéroport de Valence-Chabeuil (15 minutes en voiture, Modèle:Unité).

Transports en commun

La commune de Bourg-de-Péage est desservie par le réseau de bus Citéa.

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe Modèle:...

Autres risques

Modèle:...

Toponymie

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1430 : ultra pontem Ysere in mandamento Pisanciani (terrier de Saint-Barnard).
  • 1455 : Pedagium Burgi Pisanciani (Maladr. de Voley, 81).
  • 1471 : Burgum Pedagii Pisanciani (Maladr. de Voley, 83).
  • 1504 : bastida seu pedagium Pisançoni, prope Romanis (archives de l'Isère, B 2674).
  • 1536 : le Péage près de Romans et le Péage de Romans (archives de l'Isère, B 119).
  • 1646 : la terre et seigneurie des Delphinaux de Pizançon, appelée le Bourg de Péage (archives de la Drôme, E 3760).
  • 1679 : le Péage de Pisançon (Maladr. de Voley, 156).
  • 1709 : le Péage de Pisançon lez Romans en Dauphiné (Mémoires pour les Minimes).
  • An VII (révolutionnaire) : Unité sur Isère (ann. de la Drôme).
  • 1891 : Le Bourg-de-Péage, commune, chef-lieu de canton, arrondissement de Valence.

Non datéModèle:Refnec : Bourg-de-Péage. L'article défini n'est plus prononcé.

Étymologie

En raison du péage qu’il fallait acquitter pour traverser le pont sur l’Isère conduisant à Romans sur l’autre rive.

Histoire

Modèle:Article connexe

Du Moyen Âge à la Révolution

La seigneurie : au point de vue féodal, son territoire faisait partie de la seigneurie de Pizançon. (voir commune de Chatuzange-le-Goubet)<ref name=":0" />.

Attesté en 1033 : les moines du chapitre de la collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère (située sur la rive droite, au nord de l'Isère) construisent un pont permettant de traverser la rivière. Le développement de la ville sera dû à ce pont.
L'abbaye y perçoit un droit de passage (péage). Les habitants du ressort de l'actuel canton en étaient dispensés, à l'exception des jours de grandes foires, mais les étrangers étaient surtaxés. De la même façon, les bateliers de l'Isère devaient s'acquitter du tribut de leurs rames.
Cette activité ne tarda pas à fixer l'habitat, et le hameau de Pizançon (commune de Chatuzange-le-Goubet) qui, à l'origine, se trouvait au débouché du pont, vit sa population s'accroître rapidement<ref>Histoire de Bourg-de-Péage</ref>.

Au Moyen Âge, le pont de pierre était jalonné de trois constructionsModèle:Refnec :

  • Au sud s'élevait une tour percée à sa base d'une porte, près de laquelle se tenait la maison du pontonnier.
  • Au nord s'élevaient la chapelle Notre-Dame-du-Pont et un petit hôpital qui se faisaient face de chaque côté du tablier du pont.
  • Le pont fut maintes fois endommagé par les crues violentes de l'Isère. La tour, qui arborait fièrement les armes de la ville de Romans puis du Dauphiné, disparut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • À plusieurs reprises, des arches écroulées furent remplacées par un tablier de bois.
  • Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fut entreprise la reconstruction de l'ouvrage, complétée au siècle suivant par son élargissement. Le pont subit de nouvelles destructions car à trois reprises (en 1814, 1940 et 1944) sa seconde arche fut détruite ; les traces en sont encore visibles.

Il y avait, dans cette paroisse, un couvent de minimes fondé en 1621, et auquel fut uni vers 1710 le prieuré de Saint-Jean-en-Royans<ref name=":0" />.

Avant 1790, le Bourg-de-Péage était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin. Elle formait depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, et dans laquelle le chapitre de Saint-Barnard de Romans était collateur et décimateur<ref name=":0" />.

De la Révolution à nos jours

En 1790, le Bourg-de-Péage devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant Bourg-de-Péage et les Delphinaux-de-Pisançon ou Chatuzange.
Lors de la réorganisation de l'an VIII (1799-1800), ce canton est compris dans l'arrondissement de Valence. Il est composé des communes de : Alixan, Barbières, la Baume-d'Hostun, Beauregard, Charpey (d'où a été distraite, en 1873, la commune de Bésayes), Châteauneuf-d'Isère, Chatuzange, Crispalot (uni ensuite à Beauregard), Eymeux, Hostun, Marches, Rochefort-Samson, Saint-Nazaire-en-Royans et Bourg-de-Péage<ref name=":0" />.

1810 : si Romans a acquis sa renommée avec la chaussure de luxe, Bourg-de-Péage doit la sienne à la chapellerie de feutre introduite vers 1810 par des ouvriers venus de Cognin dans l'Isère.
Cette nouvelle activité succède à une solide tradition de bonneterie d'avant la Révolution (fabrication des dessous féminins principalement). En 1811, trois ateliers sont signalés et, un demi-siècle plus tard, cette activité occupe plus de quatre cents ouvriers répartis en seize ateliersModèle:Refnec.

  • Le feutre est obtenu à partir de poils de lapin domestique qui font l'objet de nombreuses opérations réalisées par les ouvriers dans des conditions pénibles d'humidité, comme le soufflage ou le foulage. Dans les campagnes alentour, les « raseuses » de lapins étaient nombreuses, et leur activité s’est parfois perpétuée dans certains noms de lieux-dits.
  • L'installation de la ligne de chemin de fer à Romans en 1864 mit un terme à l'origine locale de la matière première. On lui préféra alors le poil de lapins australiens, moins coûteux.
  • Ces importations firent ainsi perdre des centaines d'emplois dans les campagnesModèle:Refnec.
Fichier:Bourg de péage, trompe l'oeil.JPG
Trompe-l'œil en hommage à Charles Mossant.

En 1883, survint une crise chapelière sans précédent, du fait de l'attitude protectionniste de certains pays où s'écoulait la production. Les difficultés surmontées, l'activité s'amplifia encore jusqu’en 1929 où elle connut son apogée. À cette époque, l'entreprise Mossant, qui avait été la pionnière de la chapellerie péageoise, employait plus de mille deux cents ouvriers, et bien d'autres ateliers produisaient à ses côtés des couvre-chefs de qualitéModèle:Refnec.

À partir de 1930, la mode des « nue têtes » et l'insuffisance des exportations provoquèrent un rapide déclin de la chapellerie, dont certains ateliers continuèrent cependant de fonctionner jusqu'en 1985Modèle:Refnec.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Administration municipale

Modèle:...

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Rattachements administratifs et électoraux

Modèle:...

Politique environnementale

En 2014, ville fleurie avec « 3 fleurs » au Concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref> depuis 2008 : Modèle:Unité de parcs et jardins, de gazon, de massifs, d'arbres et arbustes, de haies et d'accompagnements de voirie... Un patrimoine paysager exceptionnel qui fait la fierté des Péageois.

Finances locales

Finances locales de Bourg-de-Péage de 2000 à 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> (tapez sur le lien wiki<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Services et équipements

Modèle:...

Enseignement

Bourg de Péage dépend de l'académie de Grenoble. La commune comptent plusieurs écoles : trois écoles maternelles et quatre écoles élémentaires, dont une privée<ref>écoles maternelles et primaires à Bourg-de-Péage.</ref> ; deux collèges, dont un privé<ref>collèges à Bourg-de-Péage.</ref>.

Une ligne de transport scolaire a été mise en place par la municipalité, réservée au écoliers de la commune<ref>ligne de transport scolaire.</ref>.

Santé

Modèle:...

Manifestations culturelles et festivités

  • Bourg-de-Péage dispose de nombreuses salles de spectacles et d'expositions (salle Jean Cocteau, espace François Mitterrand, Parc Mossant)Modèle:Refnec.
  • Semaine culturelle en février<ref name=":1" />.
  • Festival Musique au Parc : deux jours de concerts et d'animationsModèle:Refnec.
  • Les rendez-vous de la magie : animations de rues, ateliers d’initiation, concours amateur de magie, animations dans les écoles et les lieux publics, etc. : pendant une semaine, c’est toute la ville qui vit au rythme de la magie. Le festival se clôt en beauté avec l’organisation de trois soirées, animées par des magiciens professionnels d’envergure internationale, qui rassemblent plus de Modèle:Nombre<ref name="culture">politique culturelle à Bourg-de-Péage.</ref>.
  • Le salon des picturales : les Picturales rassemblent environ 130 artistes peintres ou amateurs enthousiastes. Ils peuvent ainsi échanger leurs expériences et leurs acquis sans arrière-pensées. Ici, pas de compétition, ni de sélection ou de récompense : telle est la ligne directrice souhaitée par son initiateur, le peintre Pierre Palué. Depuis 1975, les Picturales constituent un rendez-vous toujours très attendu par les amateurs d’art. Ce salon péageois représente une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir les talents artistiques que recèle notre territoire. Ainsi, chaque mois d'octobre, pendant les 10 jours des Picturales, ce sont plus de 1500 visiteurs qui viennent admirer les œuvres exposées<ref name="culture"/>.

Loisirs

  • Pêche<ref name=":1" />.

Sports

Médias

Modèle:...

Cultes

La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communautés catholiques de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Pizançon et Granges-lès-Beaumont<ref>paroisse Sainte Claire en Dauphiné.</ref>.

Économie

Agriculture

En 1992 : céréales, vignes, cultures fruitières, porcins, bovins<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

  • Produits locaux : Pognes, Ravioles<ref name=":1" />.
  • Foire : le mardi de Pâques et du 24 au Modèle:Date-<ref name=":1" />.
  • Marché : le mardi et le vendredi<ref name=":1" />.

Commerce

  • Braderie : fin mai<ref name=":1" />.

La boulangerie Pascalis est la plus ancienne boulangerie de Bourg-de-Péage et date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa spécialité est la fameuse pogne de Romans<ref>musée de la pogne.</ref>.
(Jean-Charles Pascalis, maître artisan boulanger pâtissier, chevalier de l'Ordre national du Mérite (France), conseiller municipal en 2014).

Tourisme

Modèle:...

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:...

Emploi

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'association Sauvegarde du patrimoine romanais péageois propose des articles sur les monuments des deux communes<ref>https://romans-patrimoine.fr/association.html</ref>.

Patrimoine culturel

  • Artisanat d'art<ref name=":1" />.

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Laurent Jacquot, Romans, traces d'Histoire, coll. Les Patrimoines, éd. Dauphiné Libéré, 2008.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail