Malataverne

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Malataverne est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

En 1891, la commune portait encore le nom de Rac. Malataverne n'en était qu'un hameau.

Géographie

Localisation

Malataverne est situé à Modèle:Unité au sud de Montélimar.

Relief et géologie

Modèle:...

Sites particuliers<ref name=":2">https://www.geoportail.gouv.fr/</ref> :

Géologie

Modèle:...

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants<ref name=":2" /> :

  • la Riaille ;
  • Ruisseau de Pinton.
La Riaille

Son nom dérive de l'ancien occitan riailh « ruisseau », dérivé du latin rivus, avec le suffixe -aliaModèle:Refnec.

Ce ruisseau a sa source sur la commune d'Allan, traverse celles de Malataverne (Rac) et de Châteauneuf-du-Rhône et se jette dans le Rhône après un cours de 10 km. En 1891, sa largeur moyenne est de quatorze mètres, sa pente est de 121 m, son débit ordinaire est de 0,50 m3, extraordinaire de 140 m3<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1300 : aqua de Rialha (terrier de Saint-Pierre du Palais).
  • 1367 : Realha (terrier de Saint-Pierre du Palais).
  • 1425 : La Rialha (archives de la Drôme, E 1482).
  • 1669 : La Rialle et Les Boissières (archives de la Drôme, E 482).
  • 1891 : La Rialle

Climat

Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Malataverne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauneuf-du-Rhone, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,8 %), forêts (32 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones urbanisées (7,8 %), terres arables (3,2 %), cultures permanentes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":2" /> : Modèle:Colonnes

Logement

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Projets d'aménagement

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Voies de communication et transports

La commune est desservie par la route nationale N 7 et les routes départementales D 126, D 133, D 169, D 607, D 607a, D 844<ref name=":2" />.

L'autoroute A 7 traverse la commune. Il y a un péage<ref name=":2" />.

La ligne de bus Modèle:N° (Avignon-Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe

Autres risques

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Toponymie

En 1891, la commune portait encore le nom de Rac. Malataverne n'en était qu'un hameau.

Par le décret du Modèle:Date-, Malataverne devient le chef-lieu de la commune qui prend son nom. Rac n'est plus qu'un hameauModèle:Refnec.

Rac

Attestations<ref name="
0">Modèle:Ouvrage.</ref> :
  • 1182 : de Rac (cartulaire des Templiers, 135).
  • 1281 : mention du mandement : mandamentum castri de Raco (cartulaire de Durbon).
  • 1291 : Racum et castrum de Raco (Valbonnais, II, 59).
  • 1338 : de Ranco (archives de la Drôme, E 3490).
  • 1391 : Raac (choix de documents, 214).
  • 1891 : Rac, commune du canton de Montélimar.
Étymologie

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Malataverne

Malatavèrna en occitan provençalModèle:Refnec.

Attestations

Le toponyme Malataverne est attesté en 1710 (archives de la Drôme, E 6804). En 1891, c'est un hameau de la commune de Rac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Étymologie

Modèle:...

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire

Site de la colline de Roucoule : occupé du Modèle:50e au Modèle:42e millénaire par les NéandertaliensModèle:Refnec.

Le site archéologique de « la Grotte Mandrin » surplombe la vallée du Rhône sur sa rive gauche. Cet abri-sous-roche creusé dans le massif calcaire est situé à mi-pente de la colline du Jas des Chèvres. Une équipe d'archéologues conduite par le paléoanthropologue Ludovic Slimak y a notamment découvert une dent de lait appartenant à un homme moderne dont la datation à 54 000 ans remet en question l'histoire du peuplement de l'Europe. Le site contient également des centaines de pointes de silex très finement taillées n'ayant rien à voir avec les techniques néandertaliennes, plus sommaires. La grotte Mandrin a été occupée tant par les Sapiens que par l'Homme de Néandertal<ref>Préhistoire: des pointes de flèches et une dent de lait bouleversent le calendrier connu de l'occupation humaine, rfi.fr, 11 février 2022.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ludovic Slimak et al., Modern human incursion into Neanderthal territories 54,000 years ago at Mandrin, France, Science Advances, Vol 8, Numéro 6, 9 février 2022, DOI:10.1126/sciadv.abj9496.</ref>.

Protohistoire

Site de la colline de Montchamp : ancien oppidum celtique (Modèle:1er âge du fer)Modèle:Refnec.

Antiquité : les Gallo-romains

Du Moyen Âge à la Révolution

Malataverne est, à cette époque, un hameau de la commune de Rac.

La seigneurie de Rac<ref name=":0" /> :

  • Au point de vue féodal, Rac était une terre (ou seigneurie) du patrimoine des Adhémar.
  • 1292 : elle est hommagée au pape
  • Avant 1496 : elle est acquise par les Romieux.
  • 1643 : elle passe aux Forbin.
  • 1646 : vendue aux Escalin des Aimars.
  • 1681 : revendue aux Feautrier.
  • 1700 : passe aux Ripert d'Alauzier, derniers seigneurs.

Le régime féodal ne concernait qu'un peu plus de la moitié des terres de la commune : en effet, 41 % des terres étaient la propriété collective de la communauté villageoise<ref name="ed64">Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}64, mars 1985, Modèle:P.19.</ref>.

Avant 1790, Rac était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf qui fut uni au collège des jésuites d'Avignon vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce collège avait, de ce chef, la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse.
Le mandement de Rac avait la même étendue que la commune de ce nom<ref name=":0" />.

Les Joannins

En 1891, ce nom est celui d'une ferme, et d'un quartier partagé entre les communes de Malataverne (Rac) et de Donzère. Il est mentionné sous le nom de Joanin par les cartes d'état-major<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Joannins est le nom actuel.

Navon

En 1891, ce nom est celui d'un mont et d'une ferme. Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le domaine appartenait aux Joubert qui le possédaient encore en 1790<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

De la Révolution à nos jours

En 1790, la commune de Rac est comprise dans le canton de Donzère<ref name=":0" />.

  • Par les décrets du Modèle:Date-, puis du 16 et Modèle:Date-, l'Assemblée Nationale divise la France en 83 départements. La Drôme et ses Modèle:Unité se compose alors de 350 communes et 60 cantons. La commune de Rac se retrouve dans le canton de Donzère avec sept autres communes : Allan, Châteauneuf-du-Rhône, Donzère, La Garde-Adhémar, Les Granges-Gontardes, Réauville, RoussasModèle:Refnec.
  • La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Montélimar<ref name=":0" />.

Entre 1795 et 1803, les brigands étaient évalués à une centaine dans la région. Le nom de la grotte Mandrin, sur la colline de Roucoule, atteste de cette périodeModèle:Refnec.

  • Dans le maquis au sud de Montélimar, le bois des Mates fut le théâtre d'une attaque. Mate est d'ailleurs un vieux mot signifiant « tromperie », « filouterie »Modèle:Refnec.
  • Le Modèle:Date-, on commentait la dernière attaque de la malle-poste, perpétrée à la sortie de Donzère-les Joannins par une troupe de quarante brigands armés : l'escorte de dix fusiliers fut massacrée et la malle-poste délestée de l'argent qu'elle transportait<ref>Jean Durand, De Mandrin à Conty.</ref>.

En 1868, l'église de Malataverne (construite dans les années 1860) devient le lieu de culte de la paroisse de RacModèle:Refnec.

En 1886, Rac a une population de 547 habitants. La commune fait partie du canton de Montélimar avec dix autres communes  : Allan (917 habitants), Ancone (413), Châteauneuf-du-Rhône (1195), Espeluche (585), Montboucher (586), Montélimar (14014), Portes (523), Puygiron (342), Rochefort (298), La Touche (264). Le canton possède donc Modèle:UnitéModèle:Refnec.

Par le décret du Modèle:Date-, Malataverne devient le chef-lieu de la commune qui prend son nom. Rac n'est plus qu'un hameauModèle:Refnec.

Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date-, des groupes de chasse, basés en Corse, participent aux missions de reconnaissance au-dessus de la vallée du Rhône, en collaboration avec les groupes de chasse américainsModèle:Refnec. Leurs chasseurs-bombardiers Republic P-47 Thunderbolt survolent la région entre Orange et Montélimar et attaquent systématiquement tous les véhicules. L'appareil du lieutenant-colonel Guy Fanneau de La Horie, touché par la flak (batterie anti-aérienne), explose en touchant le sol, au quartier de « Jarnias » (à proximité de la ferme Menut) sur la commune de Malataverne<ref>arsa-aero.info.</ref>.

Histoire récente

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Politique et administration

Tendance politique et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Montélimar-2 avant mars 2015. Depuis, elle est dans la Deuxième circonscription de la Drôme

Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Services et équipements

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Enseignement

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Santé

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Manifestations culturelles et festivités

  • Fête : quatrième dimanche de juillet<ref name=":1" />.

Loisirs

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Sports

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Médias

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Cultes

  • Pèlerinage catholique à Notre-Dame-de-Montchamp de juillet à octobre<ref name=":1" />.

Économie

Agriculture

En 1992 : lavande, céréales, vignes (vins AOC Coteaux du Tricastin), vergers, élevage<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Tourisme

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Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Chapelle Notre-Dame-de-Montchamp : ancien prieuré bernardin, attesté depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il aurait été construit sur un ancien lieu de culte celtiqueModèle:Refnec.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste-de-Rac (en cours de rénovation) : chœur gothique unique en Tricastin ; abandonnée comme église paroissiale en 1891 au profit de l'église de MalataverneModèle:Refnec.
  • Château de Belle-Eau<ref name=":1" />.
Château de Belle-Eau (hameau des Joannins). Le nom vient de la grange Belot (1692) (archives de la Drôme B709). Le Modèle:Date-, François Bravais se porte acquéreur du domaine Belleau. Il revendit le domaine à Salomon Beleys le Modèle:Date-Modèle:Refnec.

Patrimoine culturel

La légende de Paragor

Dans les temps anciens, au début de l'époque gauloise, le territoire de Malataverne était la propriété d'Odoric, seigneur de Rac, qui vivait dans son château sur le versant nord de la colline du Navon. Tout près de là, sur la colline de Montchamp, vivait le druide Paragor. Celui-ci avait, pour lui tenir compagnie, une louve nommée Selly qu'il avait recueillie jeune, car elle avait quitté sa meute. Les habitants de la région le connaissaient car il était le guérisseur ; il les soignait et les soulageait avec ses potions.
Une nuit de pleine lune, à la fin de l'été, une bande de nomades venus de nulle part et qui écumaient la région depuis quelque temps, attaquèrent le druide dans son sommeil pour lui voler les rares pièces d'or qu'il pouvait détenir. Après lui avoir fait avouer où se trouvaient ses modestes économies, ils le décapitèrent et tuèrent également sa louve venue le défendre.
Depuis, à Montchamp, les nuits de pleine lune, lorsque souffle une légère bise, on entend le hurlement plaintif de Selly et certains ont même pu apercevoir le druide Paragor tenant sa tête entre ses mains.Modèle:Refnec

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Article connexe

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail