Montpellier District
Modèle:Voir homonymes Modèle:Coord Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Intercommunalité de France Montpellier District était une structure de coopération intercommunale française située dans le département de l'Hérault.
Histoire
Le district des communes de l'agglomération de Montpellier a été fondé par arrêté préfectoral le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le district a été créé par Montpellier et onze communes voisines pour « étudier et résoudre en commun les problèmes d'urbanisme soulevés par le développement de l'agglomération montpelliéraine » des années 1960. Progressivement, le district a reçu des communes membres de nouvelles compétences.
Le Modèle:Date-, il est remplacé par une communauté d'agglomération<ref>Modèle:Lien web</ref>, appelée Montpellier Agglomération, devenue métropole sous le nom de Montpellier Méditerranée Métropole le Modèle:Date-.
Membres
Douze communes ont fondé le district le Modèle:Date-. Pérols y adhère en 1974 en restant membre du SIVOM de l'étang de l'Or (comprenant les communes des cantons de Mauguio et Valergues). Baillargues adhère en Modèle:Date- et Prades-le-Lez en Modèle:Date-. En l'an 2000, il est composé de quinze communes<ref>Modèle:Pdf Observations définitives du District de l'agglomération de Montpellier pour les exercices 1989 et suivants, page 1/38, publié le Modèle:Date- par Roger Combel, sur le site de la Cour des comptes (consulté le 27 décembre 2018)</ref>.
Compétences
Face à l'afflux de population permanente et estivale dans les années 1960, la première compétence du district est de coordonner les politiques d'urbanisation des communes membres, puis celles de développement économique. Le district accompagne la création de zones industrielles (La Lauze à Saint-Jean-de-Védas, Garosud à Montpellier, La Biste à Vendargues), de parcs d'activités et de pépinières d'entreprises (comme Cap Alpha à Clapiers).
Pendant les années 1980, les communes transfèrent plusieurs compétences au district :
- les transports en commun en Modèle:Date-, dont s'occupe la Société montpelliéraine de transport urbain (SMTU devenue TAM) qui gère plusieurs parcs de stationnement et la première ligne de tramway en Modèle:Date- ;
- la réalisation et la gestion d'équipements culturels et sportifs. Plusieurs salles de sport et les stades des équipes de sport collectif de Montpellier sont entretenues par le district depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ;
- l'assainissement des eaux usées en 1990 ;
- le traitement des ordures ménagères en 1991 ;
- les pompes funèbres du domaine de Grammont en 1996.
C'est pendant les années 1990 que des projets imposants sont construits par le district pour accomplir ses compétences :
- le centre Demeter de retraitement des déchets ménagers recyclables en 1994<ref>Modèle:Pdf Enquête publique sur la modernisation et l’extension de Déméter, page 2/5, publié le Modèle:Date- par Dany & Gilbert Morlet, sur le site herault.gouv.fr (consulté le 23 décembre 2018)</ref> ;
- la piscine olympique dans le quartier d'Antigone en 1996 ;
- la bibliothèque centrale Émile Zola et un réseau de médiathèques en 2000 ;
- la ligne 1 de tramway inaugurée le Modèle:Date-.
Cependant, des tensions entre certaines communes et le deuxième président du district et maire de Montpellier, Georges Frêche (PS), existent :
- le maire de Lattes, Michel Vaillat s'est opposé pendant ses mandats au maintien de la décharge du Thôt et à l'agrandissement de la station d'épuration de la Céreirède, deux aménagements sources de nuisances et situés sur sa commune ;
- des personnalités politiques locales de droite ont exprimé des oppositions contre plusieurs projets du maire de Montpellier, jugés monumentaux et coûteux pendant les phases de projet (piscine olympique, médiathèque centrale et tramway), et bien souvent construits sur le territoire de la commune de Montpellier. Quelques équipements avaient quand même été construit hors de Montpellier comme la piscine de Jacou inaugurée en 1993.
Ces tensions ont pu pénaliser les habitants de communes dont les maires s'opposaient à la politique du maire de la ville de Montpellier. Elles ont été la cause de la méfiance des communes non membres du district qui ont pu faire partie des projets de tracé de la communauté d'agglomération montpelliéraineModèle:Refnec.
À partir du Modèle:Date-, la communauté d'agglomération a repris les compétences du district étendues à la trentaine de communes membres. Les communes membres semblent profiter plus largement d'équipements communautaires : transformation de bibliothèques municipales en médiathèques, piscine de Saint-Jean-de-Védas, réseau de « Maisons de l'agglomération » et cartes de réduction pour les habitants des communes membres.
Présidence
| Nom | Parti | Début | Fin | Mandats | |
|---|---|---|---|---|---|
| Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Delmas | RI | février 1965 | avril 1977 | Maire de Montpellier de 1959 à 1977 Député de la Modèle:1re de l'Hérault de 1978 à 1981 |
| Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Georges Frêche | PS | Modèle:Date | Modèle:Date | Député de la Modèle:1re de l'Hérault de 1973 à 1978 et de 1981 à 1986 Maire de Montpellier de 1977 à 2004 Député de l'Hérault de 1986 à 1988 Député de la Modèle:4e de l'Hérault de 1988 à 1993 Député de la Modèle:2e de l'Hérault de 1997 à 2002 |
