Mosson (quartier)

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Quartier

La Mosson est un quartier du nord-ouest de Montpellier peuplé d'environ Modèle:Unité<ref name="insee2019637">Modèle:Lien web.</ref> <ref name=SigVille034005/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Sa construction, quelque peu à l'écart de l'urbanisation de la ville à l'époque, a commencé pendant la municipalité de François Delmas dans les années 1960. Il regroupe trois sous-quartiers<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • le quartier des Hauts de Massanne au nord (section paillade nord, SPN),
  • le quartier de La Paillade au centre (section paillade sud, SPS),
  • le quartier de Celleneuve au sud.

Celui-ci profita du statut de zone à urbaniser en priorité (ZUP). Devant aider l'agglomération montpelliéraine à accueillir les rapatriés d'Algérie (pieds noirs) et du Maroc (majoritaire dans le secteur) et les jeunes issus du baby boom, le quartier a accueilli depuis des immigrés étrangers.

Le quartier de la Mosson et quelques zones plus au sud-est forment le canton de Montpellier-1.

Ce quartier, toujours appelé la Paillade par les montpelliérains, a été volontairement rebaptisé par la municipalité socialiste et communiste de Georges Frêche en 2000 avec l'arrivée du terminus du tramway, en gommant ainsi l'image trop négative du nom de « La Paillade ». La Paillade est aujourd'hui uniquement la partie centre du quartier de la Mosson constituant un sous-quartier de celui-ci<ref>Zone délimitant le quartier : Modèle:Coord (consulté le 26 juin 2018)</ref>.

Géographie

Fichier:Paillade Wiki.jpg
Le quartier vu du ciel.

Le quartier est situé au nord-ouest du territoire communal de Montpellier. Il est limité à l'ouest par la Mosson et Juvignac ; au nord, il domine la commune de Grabels. À l'est, il voisine avec les quartiers d'Euromédecine, de Malbosc et de Celleneuve.

Avant Modèle:Date- et la mise en service de la ligne 1 du tramway, le quartier était desservi et relié au centre-ville de Montpellier par quatre lignes de bus (numéros 1, 2, 9 et 14). Depuis Modèle:Date-, le tramway dessert quatre stations dans La Paillade et permet de rallier rapidement le quartier des hôpitaux-facultés. Un bus (ligne Modèle:N°, ex-Modèle:N°) relie à la gare Saint-Roch par l'avenue de Lodève.

En voiture, le plan du quartier est marqué à l'est par l'avenue de l'Europe, véritable colonne vertébrale du trafic automobile. Cet axe est relié à d'autres qui permettent de rejoindre le reste de la ville, dont l'avenue de la Liberté à destination du centre-ville. Au sud, des voies rapides permettent de rejoindre la nationale N109 (future autoroute A750 et l'autoroute A9).

Sous-quartiers

Le découpage administratif de Montpellier forme, au sein du quartier de la Mosson, trois sous-quartiers : Modèle:Colonnes

Histoire

Avant les années 1960, l'espace qu'occupe aujourd'hui La Mosson était réparti entre la garrigue au nord et le domaine agricole de La Paillade au sud<ref>La Mosson a 50 ans : il était une fois La Paillade, par Olivier Rioux, le 2 avril 2015, sur le site de La Gazette de Montpellier (consulté le 10 septembre 2016)</ref>.

Durant la délibération du Modèle:Date-, le Conseil Municipal de la ville de Montpellier prend la décision de créer une zone à urbaniser en priorité (ZUP), selon une procédure, datant de 1958, permettant la « création dʼensembles importants dʼhabitations de quartiers et même de cités nouvelles disposant de tout lʼéquipement urbain », ceci dans le but de pallier un déficit en logements estimé à 9000 (accroissement rapide de la population et arrivée de 15000 rapatriés dʼAlgérie).

En date du Modèle:Date-, le ministère de la construction confère au projet un caractère officiel. Le Modèle:Date- de la même année, la SERM (Société d’équipement de la région montpelliéraine), chargée de lʼopération, achète les Modèle:Nobr du « Domaine de La Paillade » au Baron de Baroncelli<ref>Modèle:Pdf Les hôtels de ville de Montpellier, page 42/51, publié le 12 décembre 2016 sur le site Mémoire d'Oc site (consulté le 27 mai 2018)</ref>.

Un concours international est organisé pour les architectes et les urbanistes pour lʼaménagement de ce site dont la caractéristique dominante est le caractère méditerranéen. « Les augures donnaient gagnants les ateliers des grands patrons parisiens, qui disposaient de moyens financiers et de bureaux puissamment équipés. Or, à lʼissue du concours, au mois d'Modèle:Date-, ce fut une équipe montpelliéraine qui triompha : celle formée par les architectes Gallix, Almairac, Farrier, Gourguet, Pomier, Rouquier, Rouzaud et Vincent » (cf. article Midi Libre du Modèle:Date-)

Le Modèle:2e de ce concours a été attribué à lʼéquipe conduite par C. Aubert (Paris)<ref>description de ces deux projets dans la revue Architecture dʼAujourdʼhui Modèle:N° de février/mars 1963</ref>.

Lʼagence Gallix et Vincent, architectes DPLG, est nommée architecte en chef de lʼopération pour une durée de 10 ans.

Le début des travaux débute en janvier 1964 après la réalisation du projet dʼexécution. Les premiers habitants prennent possession de leurs logements dans la zone Sud, le Modèle:Date-.

Les maquettes de lʼavant-projet et du projet ont été exposées en met confiées ensuite à la SERM<ref>photos dans la revue Architecture dʼAujourdʼhui Modèle:N°</ref>.

Le quartier a gardé la mémoire des barres de « Phobos » détruites à la fin des années 1980.

Dès 1997, le sud de La Mosson, actuel quartier de la Paillade, bénéficie du statut de zone franche urbaine pour aider à créer des emplois. Jusqu'en 2015, il est également une zone urbaine sensible puis devient un quartier prioritaire, en raison d'un taux de pauvreté élevé, de 61 % en 2018 contre 15 % à l'échelle nationale<ref>Quartier Prioritaire : Mosson sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Dans le cadre du projet de rénovation urbaine, les cinq tours qui composent la cité des Tritons sont progressivement démolies<ref>La tour d'Alembert va être démolie, publié par Nicolas Bonzom, le 13 septembre 2016, sur le site 20minutes.fr (consulté le 17 mai 2017)</ref>. La « tour Cambacérès » fut la première en l'an 2000, suivie de la « tour Monge » en 2005, puis de la « tour Condorcet » en 2012 et la « tour Cambon » en 2013, pour terminer par la « tour d’Alembert » le Modèle:Date-<ref>Le chantier de démolition de la tour d'Alembert, sur le site acmhabitat.fr (consulté le 17 mai 2017)</ref>.

Aujourd'hui, des négociations sont en cours avec l'ANRU dans le cadre du projet de rénovation urbaine<ref>Modèle:Article</ref>, et qui prévoit notamment : Modèle:Colonnes

Démographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Triton a grabels.JPG
Vue des trois tours tritons depuis Grabels.

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Équipements

Fichier:Australie-Fidji.4.JPG
Stade de la Mosson.

La Mosson compte plusieurs équipements sportifs et culturels. Modèle:Colonnes

Galerie

Modèle:Message galerie 2

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Phobos, les mal famés, livre qui retrace la vie de huit jeunes adolescents du quartier (renommé Phobos) dans les hauteur de la Paillade dans les années 1975 à 1991.

Filmographie

  • Tomber des murs ? 50 ans de grands ensembles, réalisation et production : Les Ziconofages, 2008 / Durée : 52'
Le film « Tomber des murs ? », revient sur 50 ans d'histoire des grands ensembles. À Montpellier, dans les quartiers du Petit Bard et de la Paillade (Mosson) des tours s'écroulent, la mixité sociale s'impose et les murs des barres ont repeints.
Ce film est un constat sur les problématiques autour des politiques de rénovations urbaines. Il y a les murs d'immeubles qui tombent en pleine crise du logement et puis ceux qu'il reste à abattre, ceux de l'indifférence et de l'incompréhension. Une population invisible aux yeux des décideurs revendique son mot à dire. 52' où se croisent les paroles des habitants, chercheurs, acteurs associatifs et politiques.

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail