Château-Chinon (Ville)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Château-Chinon (Ville) (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}), ou souvent simplement Château-Chinon (Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) (Sâtiau-Sgnion en morvandiau), est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Considérée comme la capitale du Morvan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle est bâtie sur les flancs d'une colline culminant à Modèle:Unité. Compte tenu de sa situation stratégique, son histoire est chargée depuis les époques gauloise et gallo-romaine avec le peuple des Éduens, au Moyen Âge et à l'Ancien Régime comme étant une châtellenie puis un comté appartenant aux plus grandes familles du royaume de France. À l'époque contemporaine, le bourg est surtout connu pour l'élection en 1981 de son maire, François Mitterrand, à la présidence de la République française. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La ville est bâtie en amphithéâtre sur les flancs sud et ouest d'une colline culminant à Modèle:Unité, le Calvaire, qui surplombe principalement le Morvan mais aussi la rive gauche de l'Yonne et la plaine du Bazois.
Ce gros bourg est considéré comme la capitale du Morvan et se situe dans l'est du département de la Nièvre, à environ Modèle:Unité de la limite avec la Saône-et-Loire.
Avec ses 428 hectares, Château-Chinon (Ville) est l'une des communes du département ayant le plus petit territoire. Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Le territoire de la commune de Château-Chinon (Ville) est quasiment enclavé dans celui de la commune de Château-Chinon (Campagne). L'unique contact avec une autre commune se situe à l'ouest, dans la forêt communale de Château-Chinon, vers le lieu-dit Chaligny de la commune de Saint-Hilaire-en-Morvan. Cette limite avec une autre commune que Château-Chinon (Campagne) ne fait qu'une centaine de mètres de longueur.
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Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1934 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Voies de communications et transports
Réseau routier
Château-Chinon (Ville) est traversée d'ouest en est par la route départementale 978 (portion de l'ancienne RN 78) qui permet de rejoindre Nevers à l'ouest, et Autun, puis Louhans à l'est.
Par le sud, depuis Luzy, on peut rejoindre la commune via la route départementale 27.
La commune est également accessible par la route départementale 37 depuis Cercy-la-Tour au sud et Montsauche-les-Settons au nord.
Toujours depuis le nord, on peut rejoindre Château-Chinon depuis Lormes et Avallon par la route départementale 944 (portion de l'ancienne RN 444 reliant Château-Chinon à Troyes avant son déclassement en 1972).
Transports en commun
La commune est desservie par 5 lignes d'autocars :
- Ligne 501 : Château-Chinon - Nevers, tous les jours par les autocars Mobigo (Réseau interurbain de la Bourgogne-Franche-Comté)<ref group="D">[1] sur le site RÉSEAU RÉGIONAL MOBIGO : NIÈVRE - FICHE HORAIRES</ref>,<ref group="D" name="Autocars">Lignes d'autocars et horaires </ref>.
- Ligne 4 : Château-Chinon - Gouloux, le mercredi et le Modèle:2e de chaque mois par les autocars Taboureau<ref group="D" name="Autocars" />.
- Ligne 12 : Château-Chinon - Autun, du lundi au samedi par les autocars Buscéphale (autocars du réseau départemental de Saône-et-Loire)<ref group="D">Carte du réseau Buscéphale sur le site du conseil général de Saône-et-Loire</ref>.
- Ligne 7 : Château-Chinon - Arleuf, uniquement le samedi, par les cars Siyatégie<ref group="D" name="Autocars" />.
- Ligne 8 : Château-Chinon - Glux-en-Glenne, uniquement le mercredi par les autocars Voyages Gonin<ref group="D" name="Autocars" />.
Le Tacot du Morvan
Modèle:Article détaillé Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon.
Le Modèle:Date, la ligne fut prolongée et le terminus, situé précédemment aux hameaux de Athez et Corcelles (commune d'Anost) depuis son ouverture en août 1900, fut alors fixé à Château-Chinon (Ville), dans la bien nommée rue du Tacot, près de l'actuelle place Jean-Sallonnyer.
Le Modèle:Date, la ligne fut à nouveau prolongée et le terminus se trouva alors plus à l'ouest, à de Château-Chinon (Campagne), au niveau de la gare terminus de la ligne PLM qui rejoint Tamnay-en-Bazois.
Le trafic voyageurs fut stoppé le Modèle:Date, remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939.
Urbanisme
Typologie
Château-Chinon (Ville) est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), zones urbanisées (32,9 %), prairies (18,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Logements
Depuis 1968, le nombre total de logements a augmenté pour se stabiliser entre 1 100 et 1 200 durant les 20 dernières années.
En 2007, la commune comptait 1 199 logements dont 695 maisons individuelles et 494 appartements. Cette même année, les occupants des 962 résidences principales étaient quasiment à parts égales des propriétaires et des locataires. On comptait en effet 461 propriétaires et 468 locataires (ainsi que 33 locataires à titre gratuit)<ref group="I" name="INSEELog">Insee : Chiffres clés de Château-Chinon (Ville) - Thème : Logement</ref>.
Année | Résidences principales | Résidences secondaires et logements occasionnels | Logements vacants | Total |
---|---|---|---|---|
1968 | 843 | 64 | 87 | 994 |
1975 | 921 | 78 | 76 | 1 075 |
1982 | 897 | 69 | 129 | 1 095 |
1990 | 966 | 94 | 136 | 1 196 |
1999 | 969 | 77 | 99 | 1 145 |
2007 | 962 | 97 | 140 | 1 199 |
2009 | 943 | 99 | 144 | 1 187 |
Toponymie
Attestations anciennes et nom actuel
Au Moyen Âge, on note les appellations suivantes sous la forme latinisée Castellania de Castro Canino en 1193 et sous la forme française Chasteaul-Chignon en 1372<ref name="DicoGDS42">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Durant l'Ancien Régime, des documents et textes officiels (notamment des chartes établies par le roi Louis XI<ref group="H" name="CharteElection">Voir la Charte établissant la création d'une élection et d'un grenier à sel à Château-Chinon sur Wikisource</ref>,<ref group="H" name="CharteCession">Voir la Charte établissant la cession de la seigneurie de Château-Chinon au duc de Bourbonnois sur Wikisource</ref> ou une lettre écrite par Louis XIV<ref group="H" name="LettreRabutin">Voir la Lettre de Louis XIV à Roger de Bussy-Rabutin sur Wikisource</ref>) utilisent l'appellation Chastel-Chinon ; d'autres mentionnent ChâteauChinon<ref group="H">Voir un [[:File:Plan de Château-Chinon au XVIIIe siècle.jpg|plan de ChâteauChinon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] sur Wikimedia Commons</ref>.
En 1792, la commune est divisée en deux, Château-Chinon (Campagne) et Château-Chinon (Ville) qui s'appelle alors Château-Chinon Intra-Muros, avant de prendre ensuite le nom de Château-Chinon(Ville) ou Modèle:Nobr.
En 1793, Château-Chinon (Campagne) prend le nom révolutionnaire de Chinon-la-Montagne.
Dans l’usage courant, pour parler de la commune de Modèle:Nobr (ou bien du canton ou de l’arrondissement dont elle est le chef-lieu), on emploie généralement l'appellation plus courte Château-Chinon.
Toponymie
L'étymologie du toponyme Château-Chinon a stimulé l'imagination des érudits et historiens :
- certains, comme l'historien Adrien de Valois dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, prétendent que Jules César y logeait ses piqueurs et ses chiens, d'où le nom de « camp des chiens ». Cette théorie fut toutefois contestée en 1897 par la Société nivernaise des lettres, sciences et arts<ref name="SNiv">Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- d'autres, comme Jean-Baptiste Bullet ou le Modèle:Dr Edmond Bogros, affirment que cette appellation a une origine celtique et que « caninum » viendrait des termes « can » et « nein » et signifierait « cime blanche », faisant allusion à la neige pouvant recouvrir durant plusieurs mois la colline du Calvaire, se détachant ainsi dans le paysage du Morvan (qui selon la même démarche signifierait « montagne noire »)<ref name="Bogros1113">Modèle:Harvsp.</ref> ;
- l'abbé Jacques-François Baudiau prétend quant à lui que « caninum » viendrait du nom d'un lieutenant que Jules César posta en Gaule pour pacifier le pays après la Guerre des Gaules : Caninius Rebellius. Le Modèle:Dr Bogros fit toutefois remarquer que Caninius ne fut pas envoyé chez les Éduens mais chez les Rutènes et les Pictons<ref name="Bogros1113" /> ;
- enfin, certains attribuent cette dénomination à l'existence d'un temple dédié à Mercure que les Celtes adoraient sous le nom de Theutatès et que l'on représentait avec une tête de chien<ref>Modèle:Ouvrage, Tome III, Modèle:P.. Modèle:Lire en ligne.</ref> ; ou bien encore à Anubis comme le pensait le poète autunois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Étienne Ladoue<ref name="SNiv" />.
Aucun de ces érudits ne s'interroge préalablement sur la nature des formes anciennes, à savoir leur caractère tardif au Moyen Âge et le fait qu'il s'agisse donc de latinisations médiévales (le latin ayant été langue de l'administration jusque l'ordonnance de Villers-Cotterêts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'où la latinisation récurrente des toponymes pour les besoins des textes). En outre, aucun d'entre eux ne s'interroge sur les divers noms en Château- de France jamais attestés avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Un bon exemple du caractère tardif de ces formations toponymiques est offert par Château-Larcher, appelé Mesgonno encore en 857, puis Castrum Acardi en 976, Castelachart vers 1172, altéré en Chasteaularchair en 1599. cf. Modèle:Harvsp.</ref>.
L'analyse proposée par les linguistes et toponymistes plus contemporains conclut à une formation toponymique médiévale en Château-, anciennement Chastel, qui pouvait avoir divers sens en ancien français « forteresse, enceinte urbaine, place fortifiée, citadelle, donjon, château fort », puis plus tard « grande maison de plaisance, grande demeure »Modèle:Sfn. Ce terme est issu du gallo-roman CASTELLU, terme de latin classique (diminutif de castrum, camp) qui avait le sens de « redoute », puis « château d'eau » et en latin médiéval, celui de « citadelle, ville fortifiée, oppidum »<ref>Site du CNRTL : étymologie de « château »</ref>. En revanche, le second élément -Chinon a donné lieu à diverses interprétations :
- Auguste Longnon propose un dérivé adjectival à partir du nom du chien, du latin canis avec un double suffixe in-ō(ne)<ref>Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations : résumé des conférences de toponomastique générale faites à l’École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, publié par Paul Marichal et Léon Mirot, préface de Jacques Chaurand, Éditions Honoré Champion, Paris, 1999 (réédition), XV pages + 831 pages, Modèle:Unité, Modèle:ISBN, « réimpression de l’édition de Paris, 1929 »</ref>.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing critiquent cette hypothèse et notent que la forme primitive Castro Canino peut se lire aussi *Cainno, mais ne proposent aucune explicationModèle:Sfn.
- Ernest Nègre rejette la forme Canino comme une cacographie probable pour *Cainno et propose le nom de personne germanique Chaino, cité par Marie-Thérèse Morlet<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, 1968, vol. I, p. 219b.</ref>. Cette hypothèse est motivée par les règles de la phonétique historique et le fait que ce type de formation toponymique en Château- soit généralement composé avec un nom de personne (ex : les nombreux Château-Arnoux, Château-Bernard, Château-Lambert, Château-Renault, etc.), quand ce n'est pas un adjectif (cf. Châteauneuf).
Histoire
Époque préhistorique
Époque gauloise et gallo-romaine
Les observations et fouilles réalisées au sommet du Calvaire, ainsi que la physionomie du site permettent de penser à la présence d'un éperon barré d'époque protohistorique et d'une enceinte<ref name="chevrier">Modèle:Article Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Les fouilles réalisées au {{#switch: e
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| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXX
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} ont en effet permis de découvrir, outre des objets datant des époques gauloise, gallo-romaine et médiévale, une hache en cuivre, un bracelet en bronze et d'autres Modèle:Citation<ref name="chevrier" />.
On ignore le nom primitif, sans doute gaulois, de Château-Chinon (voir Toponymie), c'est-à-dire celui de l’oppidum gaulois établi par le peuple des Éduens au sommet du Calvaire. D'après les fouilles archéologiques, l’oppidum était constitué d'une enceinte ovale, d'une superficie d'environ Modèle:Unité (~Modèle:Unité x ~Modèle:Unité). L'accès y était rendu possible par deux poternes : l'une située au nord-est près d'une source, donnant accès aujourd'hui au bois de la Promenade, la seconde située au sud, tournée vers la ville actuelle en contrebas.
L'oppidum était divisé en deux parties inégales, séparées par une langue de terre entourée de deux fossés, encore observables de nos jours. La partie située au sud a ensuite servi d'emplacement au château féodal. Modèle:Douteux occupant une position très stratégique de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) à Intaranum (Entrains-sur-Nohain)<ref name="RepArcheoNievre">Comte de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, col. 3, Imprimerie nationale, Paris, 1875 ({{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36841t/f8.image%7C{{ #if: bpt6k36841t/f8.image |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})</ref>.
Des fouilles dirigées par le Modèle:Dr Edmond Bogros au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont mis au jour des bijoux, statues, lampes, poteries et divers objets en bronze. Des monnaies gauloises et romaines (de Germanicus, Vespasien, Domitien, Marc Aurèle, Dioclétien et Constance Chlore) ont également été découvertes<ref name="RepArcheoNievre" />.
Moyen Âge et Époque moderne
Château-Chinon fut d'abord le siège d'une seigneurie, puis d'une châtellenie, et enfin d'un comté duquel relevaient plus de 255 fiefs et seigneuries. Ces terres appartinrent aux plus grandes familles du Royaume de France.
La date d'érection de la châtellenie en comté est inconnue.
D'après l'abbé Baudiau et le comte Georges de Soultrait, le roi Charles VI érige en 1389 la châtellenie de Château-Chinon en comté avec la châtellenie d'Ouroux, les seigneuries de Brassy et des Places, ainsi qu'une partie de la baronnie de Lormes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="DicoGDS42" />. Joseph Pasquet reprend cette même date dans son ouvrage Le Haut-Morvan et sa capitale Château-Chinon<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Néanmoins, comme l'a souligné le [[Edmond Bogros|Modèle:Dr Bogros]], aucune lettre patente ne confirme une telle érection. De plus, certains écrits officiels, postérieurs à 1389, mentionnent encore les terres de Château-Chinon sous l'appellation de « châtellenie »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est notamment le cas en juin 1462 dans une charte de Louis XI confirmant la création d'une élection et d'un grenier à sel dans Modèle:Citation ; en janvier 1477, le même roi, dans une charte de cession de ces mêmes terres à Jean II de Bourbon, parle encore Modèle:Citation.
Toutefois, en 1506, Charles Quint porte le titre de « comte de Château-Chinon ».
L'érection en comté serait donc située à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Article détaillé
Maison Delorme de Beauregard (1095-1240)
Le plus ancien seigneur connu de Château-Chinon est Seguin de Lormes qui participe à la première croisade en 1096 afin de délivrer les Lieux Saints à la suite du concile de Clermont et de l'appel de Pierre l'Ermite en 1095.
En 1146, Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Château-Chinon assiste à l'appel de Bernard de Clairvaux pour la deuxième croisade. et est de retour sur ses terres en 1153<ref>Dom Georges Viole, Histoire manuscrite de Régny.</ref>.
En 1190, Hugues II de Blain (ou Hugo de Blino) participe, avec son frère, à la troisième croisade. À son retour en 1193, il donne les dîmes en sa possession sur la terre de Château-Chinon à l'abbaye Notre-Dame de Bellevaux, pour le repos de l'âme de son frère décédé durant la croisade.
Hugues III de Lormes (ou Hugo ab ulmis), petit-fils de Hugues II de Château-Chinon, hérite à la mort de son aïeul, de la totalité de châtellenie de Château-Chinon dont il était seigneur qu'en partie. Il confirme en 1208 les donations pieuses de ses ancêtres et en fait de nouvelles. Décédé en 1236, il laisse une fille prénommée Elvis<ref>Jean-François Née de La Rochelle, Mémoires, Modèle:P..</ref> qui épouse Dreux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Mello<ref>Du Bouchet, Histoire générale de la maison de Coutenay, livre VIII.</ref> a qui elle apporte les châtellenies de Château-Chinon et d'Espoisse en dot<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Maison de Mello (1240-1323)
La seigneurie de Château-Chinon entre dans la Maison de Mello en 1240 à la suite du mariage de Dreux V de Mello avec la fille de Hugues III de la famille Delorme de Beauregard, qui lui apporte en dot les seigneuries de Château-Chinon, mais aussi de Lormes et d'Époisses. C'est à partir de cette époque que la seigneurie de Château-Chinon semble échapper à la suzeraineté des évêques d'Autun<ref name="Bogros5759">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le dernier seigneur de Château-Chinon issu de la famille de Mello meurt en 1323 lors de la bataille de Saint-Verain. Il laisse derrière lui un seul enfant : sa fille, Jeanne de Mello. Cette dernière s'étant mariée quatre ans auparavant avec [[Raoul Ier de Brienne|Raoul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Brienne]], comte d'Eu et de Guines, la terre de Château-Chinon passe entre les mains de la famille de Brienne<ref name="Bogros5759" />.
Maison de Brienne (1323-1389)
Raoul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Brienne devient donc seigneur de Château-Chinon en 1323 à la suite du décès de son beau-père. Il est nommé connétable de France par le roi Philippe VI de France en 1328. Il mourra en 1344 ou 1345.
Raoul II de Brienne, son fils, hérite de ses titres mais est fait prisonnier lors de la prise de Caen en 1346. Libéré à l'automne 1350, il sera décapité pour trahison dès le mois de novembre de la même année. Dès 1346, c'est alors sa mère, Jeanne de Mello, qui administre ses terres<ref name="Bogros6061">Modèle:Harvsp.</ref>. À sa mort, ses terres furent confisquées, puis la seigneurie de Château-Chinon est donnée à Gautier VI de Brienne, mari de sa fille, Jeanne de Brienne (sœur de Raoul II).
Gautier VI de Brienne meurt le Modèle:Date à la bataille de Poitiers et c'est sa veuve, la duchesse d'Athènes, qui administre la terre de Château-Chinon jusqu'à sa mort en 1389<ref name="Bogros6061" />.
La seigneurie est alors confisquée par le roi Charles VI et relève désormais directement de la Couronne.
Maison de Bourbon (1394-1454)
Durant cinq ans, Charles VI conserve la seigneurie, puis, en 1394, l'échange contre d'autres avec Louis II de Bourbon. À sa mort le Modèle:Date, son fils, [[Jean Ier de Bourbon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon]], hérite de ses terres.
Durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon prend le parti de [[Louis Ier d'Orléans|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Orléans]], contre les Bourguignons. Une troupe d'Armagnacs, dirigée par le capitaine Baquin-Beul, occupe à cette époque la seigneurie de Château-Chinon et gêne les proches fourrageurs de l'armée royale qui se voient obligés de se ravitailler dans le Nivernais. [[Jean Ier de Bourgogne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourgogne]], dit Jean sans Peur, décide alors d'éliminer ce contingent et met donc le siège devant le château de Château-Chinon à la fin du mois de juin 1412<ref name="Bogros6365">Modèle:Harvsp.</ref>.
Retenu au siège de Bourges, Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon ne peut venir en aide aux assiégés. Les Armagnacs capitulent fin juillet ou début août, après un mois de siège. Ce fut une « capitulation honorable » puisqu'ils Modèle:Citation<ref name="Bogros6365" />. En effet, la petite forteresse était difficilement prenable du fait de sa position et, plutôt qu'une capitulation, il s'agissait plutôt de l'achat d'une reddition. Malgré tout, les Bourguignons démantèlent les murs de la ville et ruinent le château.
Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon est fait prisonnier par les Anglais à la suite de la bataille d'Azincourt d'octobre 1415 et meurt à Londres en 1434. Son fils, [[Charles Ier de Bourbon|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon]] lui succède donc en tant que seigneur de Château-Chinon. Vingt ans plus tard, le Modèle:Date, sa fille, Isabelle épouse en secondes noces son cousin Charles le Téméraire, futur duc de Bourgogne, et lui apporte notamment en dot les terres de Château-Chinon<ref name="Bogros6365" />.
Maison capétienne de Bourgogne (1454-1477)
En 1462, Charles le Téméraire obtient de son cousin le roi Louis XI, la création d'un grenier à sel et d'une élection à Château-Chinon<ref group="H" name="CharteElection" />,<ref name="Bogros6775">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date, alors que Charles le Téméraire assiège en vain Neuss en Allemagne, une bataille éclate près de Château-Chinon entre les troupes de Louis XI et les Bourguignons dirigées par le comte de Boussi, gouverneur de Bourgogne. Le lieu de cette bataille reste incertain : Prosper de Barante évoque le combat de Guipy, près de Château-Chinon<ref>Prosper de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois. 1364-1477, Paris, Ladvocat, 1824-1826, livre VI, Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Le Modèle:Dr Bogros, dans son Histoire de Château-Chinon Modèle:P., précise que cette localisation est peu probable dans la mesure où le village de Guipy se trouve à une trentaine de kilomètres de Château-Chinon.</ref> ; Adolphe Joanne indique qu'elle eut lieu près de Sermages<ref>Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France, Louis Hachette et Modèle:Cie, 1863, Modèle:P..</ref> ; Jean de Troyes mentionne Guy, près de Château-Chinon<ref>Jean de Troyes, Chronique scandaleuse, éd. Desrez, Modèle:P..</ref>.
C'est ce dernier lieu qui semble le plus probable et défendu par René-Pierre Signé<ref group="D" name="HistChCh">« Historique de Château-Chinon » sur le site officiel de la commune.</ref> (ancien maire de la commune) ainsi que par le docteur Bogros<ref name="Bogros6775" /> (médecin et historien de la ville). Il s'agirait donc de Guy-lès-Château-Chinon, petit village aujourd'hui disparu, situé au nord de l'actuel territoire de Château-Chinon (Campagne) vers le lieu-dit Montbois, proche de l'actuelle chapelle Saint-Roch.
À l'issue de la « bataille de Guy », les troupes bourguignonnes sont vaincues par celles de Louis XI. À cette occasion, le château et les remparts de la ville furent détruits. Seule subsiste de cette époque la tour de guet du château sur le faîte du Calvaire.
Charles le Téméraire meurt le Modèle:Date à la bataille de Nancy. Marie de Bourgogne, sa fille, hérite donc des nombreuses terres de son père qu'elle a du mal à assumer du fait de la situation économique, la crise démographique et les épidémies de peste qui sévissent. Louis XI en profite pour attaquer la Bourgogne et donne également l'ordre de s'emparer de Château-Chinon qui se rend. Tout en promettant qu'il souhaite ainsi protéger les biens et droits de la duchesse de Bourgogne, le roi « cède » la jouissance de la seigneurie à Jean II de Bourbon, l'oncle de Marie, début 1477<ref group="H" name="CharteCession" />,<ref name="Bogros6775" />.
Quelques mois plus tard, le Modèle:Date, Marie de Bourgogne épouse l'archiduc Maximilien d'Autriche, futur empereur du Saint-Empire romain germanique, et lui apporte en dot la seigneurie de Château-Chinon ainsi que l'État bourguignon. L'archiduc ne put néanmoins profiter de la jouissance de Château-Chinon, cédée à la maison de Bourbon, avant le traité d'Arras de 1482<ref name="Bogros7981">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="D" name="HistChCh" />.
Maison d’Autriche (1482-1517)
Le Modèle:Date, le traité d'Arras permet enfin à Maximilien d'Autriche de bénéficier de la seigneurie de Château-Chinon. Mais ce même traité prévoit que cette terre, avec d'autres, sera comprise dans la dot de sa fille alors âgée d'à peine deux ans, Marguerite d'Autriche, à l'issue du mariage prévu avec le fils du roi Louis XI, le dauphin Charles.
Le mariage est finalement annulé et Maximilien conserve Château-Chinon à la suite du traité de Senlis du Modèle:Date.
Modèle:Article détaillé
Le fils de Maximilien, Philippe le Beau, alors roi de Castille, se fait Modèle:Citation<ref name="Baudiau306307">Modèle:Harvsp.</ref>.
Après sa mort en 1506, on note que son fils aîné âgé de Modèle:Unité, Charles Quint (futur roi d'Espagne, roi de Sicile et empereur du Saint-Empire romain germanique) porte le titre de comte de Château-Chinon<ref name="Baudiau306307" />.
Le Modèle:Date (1509 n.st.), le « conseil de famille » décide de redistribuer certaines terres en faveur de la tante de Charles Quint, Marguerite d'Autriche, notamment Château-Chinon et les comtés de Bourgogne et de Charollais. Elle en dispose réellement à compter du 4 mai de la même année<ref name="Baudiau306307" />. Mais Marguerite usurpe certaines possessions de Jeanne de Hochberg, duchesse de Longueville, arrière-petite-fille de Charles VII. Indigné, le roi [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] profite de la signature du traité de Noyon avec Charles Quint, le Modèle:Date, pour ajouter une clause obligeant Marguerite à abandonner certaines de ses terres, dont celles de Château-Chinon et de Noyers, à Jeanne de Hochberg en compensation de celles usurpées. Cet échange devient effectif par procès-verbal le Modèle:Date<ref name="Baudiau306307" />,<ref name="Bogros7981" />.
Famille d'Orléans-Longueville (1517-1565)
Jeanne de Hochberg, veuve de [[Louis Ier d'Orléans-Longueville|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Orléans-Longueville]] devient donc Dame de Château-Chinon en 1517. Elle donne en dot les terres de Château-Chinon et de Noyers le Modèle:Date à son dernier fils François, marquis de Rothelin.
François d'Orléans-Longueville meurt à Noyers le Modèle:Date et le fief de Château-Chinon revient à son fils le duc Léonor d'Orléans-Longueville. Seize ans plus tard, il l'abandonne, Modèle:Citation, à sa sœur Françoise d'Orléans-Longueville, aussi dame de Noyers, qui épouse le prince [[Louis Ier de Bourbon-Condé|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon-Condé]] le Modèle:Date<ref name="Baudiau308309" />.
Maison de Condé (1565-1644)
Les bourgeois de la ville obtiennent du prince de Condé que les matériaux issus de la destruction du château et des remparts en 1475 puissent être réutilisés pour rebâtir une partie des remparts<ref group="Note">L'abbé Baudiau dans Le Morvand, le Modèle:Dr Bogros dans Histoire de Château-Chinon et Joseph Pasquet dans Le Haut-Morvan et sa capitale Château-Chinon évoquent tous que le Prince de Condé octroya ce privilège en 1561. Cette date peut néanmoins être soumise à caution dans la mesure où les terres de Château-Chinon furent propriété de la Maison de Condé qu'à partir de 1565.</ref>. La porte Notre-Dame, encore visible de nos jours sur la place du même nom, fut bâtie avec les pierres issues de l'ancienne porte du château fort.
Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon-Condé, étant décédé le Modèle:Date à la bataille de Jarnac, le roi Charles IX confisque ses terres. L'année suivante, il restitue le comté de Château-Chinon à sa veuve, Françoise d'Orléans Longueville, duchesse douairière de Condé<ref name="Baudiau308309">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1587-1588, une épidémie de peste éclate dans le Morvan. Château-Chinon est fortement touchée, au point où il ne serait resté dans les murs de la ville que deux habitants<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Bogros8193">Modèle:Harvsp.</ref>. Les autres habitants, qui n'auraient pas succombé à l'épidémie, auraient fui la ville.
Durant la [[Guerres de religion (France)#Huitième guerre de religion (1585-1598)|Modèle:8e de religion]], Château-Chinon, comme beaucoup d'autres villes de la province voisine du Nivernais, se déclare pour la Ligue catholique. Jean VI d'Aumont, comte de Châteauroux et maréchal de France, ainsi que Louis de Gonzague, duc de Nevers, sont chargés par le roi Henri IV de reprendre les villes rebelles de la région. Le siège est mis devant Château-Chinon vers mars-avril 1591<ref name="Bogros8193" />. Les forces dont dispose le maréchal d'Aumont sont peu conséquentes : deux compagnies de cavalerie, un régiment d'infanterie et de quatre canons<ref name="Bogros8193" />. Le siège n'aurait duré qu'un mois et la ville emportée d'assaut<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La capitulation est convenue le Modèle:Date par le vicomte de Marre, commandant des ligueurs de Château-Chinon. La ville est alors pillée et les archives détruites<ref name="Bogros8193" />,<ref>Mémoire pour M. de Mascrani, 1621, Modèle:P. (enquête faite à la demande du prieur de Saint-Christophe, avec la déposition de témoins oculaires de l'époque)</ref>.
À la mort de Françoise d'Orléans Longueville le Modèle:Date, son fils, Charles de Bourbon-Soissons, lui succède et devient comte de Château-Chinon. En 1607, il concède aux habitants de Château-Chinon et de ses faubourgs leurs bois-usages : Modèle:Citation dans lesquels les habitants pouvaient Modèle:Citation<ref name="Bogros8193" />,<ref>Terrier de Château-Chinon.</ref>.
Charles de Bourbon-Soissons, qui avait épousé Anne de Montafié en décembre 1601, meurt le Modèle:Date. Le comté de Château-Chinon revient alors à sa veuve qui en jouit durant 32 ans<ref name="Bogros8193" />. Leur plus jeune fille, Marie de Bourbon-Condé-Soissons, épouse en 1625 Thomas de Savoie-Carignan, fils du duc de Savoie Modèle:Souverain2. À la mort d'Anne de Montafié en juin 1644, le comté entre pour partie en possession de la Maison de Savoie-Carignan ; Louise de Bourbon-Condé-Soissons, l'autre fille de Charles de Soissons et d'Anne de Montafié, étant prédécédée à cette date († dès 1637, elle avait épousé son cousin le duc Henri II de Longueville), c'est sa fille Marie d'Orléans-Longueville, duchesse de Nemours, qui demeure également propriétaire de ces terres en indivis.
Maison de Savoie-Carignan (1644-1719)
Le Modèle:Date, Roger de Bussy-Rabutin, en route vers le Nivernais pour prendre sa charge de lieutenant du roi, passe par Château-Chinon où Modèle:Citation<ref name="Bogros9398">Modèle:Harvsp.</ref> car il tente de Modèle:Citation<ref name="Pasquet7879">Modèle:Harvsp.</ref>. Quelques années plus tard, lorsque la Fronde éclate, Roger de Bussy-Rabutin reçoit l'ordre du roi Louis XIV d'assembler des régiments en Nivernais. Le comté de Château-Chinon, terre indépendante, que ce soit de la Bourgogne ou de la province du Nivernais, est par définition exempté de cet ordre. Malgré cela, et peut-être par rancune, Roger de Bussy-Rabutin y loge 10 compagnies de son régiment d'infanterie. Les habitants s'en plaignent alors à leur seigneur, Thomas de Savoie-Carignan, qui en fait part au cardinal Mazarin, qui lui-même en informe le roi. Roger de Bussy-Rabutin se voit alors adresser une lettre datée du 28 avril 1652 et signée par Louis XIV en personne, lui rappelant les ordres qu'il a reçu et lui ordonnant vivement de cesser ses oppressions sur « Chastel-Chinon »<ref group="H" name="LettreRabutin" />,<ref name="Bogros9398" />,<ref name="Pasquet7879" />.
Thomas de Savoie-Carignan meurt en janvier 1656. Les terres de Château-Chinon (et de Soissons) demeurent donc la propriété par indivis de sa veuve, Marie de Bourbon-Condé-Soissons, et de la duchesse Marie de Nemours, nièce maternelle de ladite Marie de Soissons. Elles décidèrent de lever l'indivision et de faire le partage de leurs biens en 1688. Le comté de Château-Chinon (estimé à Modèle:Unité en avril 1686) devient alors propriété unique de Marie, princesse-veuve de Carignan<ref name="Bogros9398" />, alors que Noyers reste à la postérité de Louis de Soissons, le fils de Charles et le frère de Marie et Louise de Bourbon-Soissons.
Marie meurt en juin 1692, son fils Emmanuel-Philibert de Savoie-Carignan devient comte de Château-Chinon, puis en 1709, [[Victor-Amédée Ier de Savoie-Carignan|Victor-Amédée {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Savoie-Carignan]], fils du précédent<ref name="Bogros9398" />.
Victor-Amédée {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, après avoir réalisé des dépenses excessives et étant criblé de dettes, se voit contraint de vendre les terres de Château-Chinon en 1719.
Maison de Mascrany (1719-1790)
Bien qu'estimé à près de 500 000 livres en 1686, le comté de Château-Chinon est vendu 325 000 livres le Modèle:Date au marquis Louis de Mascrany de Paroy (issu d'une famille originaire du canton des Grisons en Suisse, et installé à Lyon)<ref name="Bogros98103">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Louis de Mascrany, petit-fils d'Alexandre, né en 1686, conseiller au Grand-Conseil, meurt en 1775 mais donne, dès 1756 par contrat de mariage, la terre de Château-Chinon à son fils, le marquis François-Marie de Mascrany de Paroy, né en 1715, conseiller au Grand-Conseil et président en la Chambre des Comptes. L'une des quatre filles de ce dernier épouse en 1768 Louis-Gabriel de Planelli (ou Pianello) de La Valette (en Forez : Furet-Lavalette, au Val-Furet, petit affluent de Furan, dans le sud de la commune de St-Etienne<ref>Modèle:Lien web</ref>) (né en 1742/1744 et † en 1832 sans postérité survivante), marquis de Maubec en Dauphiné, cousin germain et beau-frère de Charles : Louis-Gabriel fut le dernier propriétaire du comté de Château-Chinon<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; mais une autre fille de François-Marie, Louise-Adélaïde de Mascrany, marie en 1780 Jacques de Clermont-Mont-St-Jean (1752-1827), qui se pare aussi du titre de comte de Château-Chinon.
Sous la Révolution française
En 1790, Château-Chinon devient chef-lieu de canton et de district.
Le Modèle:Date, la Convention nationale décrète la levée en masse de 300 000 hommes. Par l'arrêté du 2 mars qui suit, le département de la Nièvre fixe le contingent du district de Château-Chinon à 341 hommes dont 34 de Château-Chinon (18 de la « ville » et 16 de la « campagne »)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Durant la Révolution, les représentants du peuple Jean-Marie Collot d'Herbois et Jacques Léonard Goyre-Laplanche sont missionnés dans la Nièvre pour installer un courant montagnard et sans-culotte. Après avoir été reçus à Nevers le Modèle:Date, puis dans le Loiret, ils parcourent la Nièvre en avril et arrivent à Château-Chinon le Modèle:Date. Ils épurent alors les administrations et font appliquer les décisions prises par la Convention nationale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En juillet 1793, un nouveau représentant du peuple est nommé en mission dans la Nièvre : Joseph Fouché. Néanmoins, il ne se rend pas à Château-Chinon mais mandate des commissaires, comme Pierre-Gaspard Chaumette<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Par anticipation du décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, Château-Chinon prend le nom révolutionnaire de Chinon-la-Montagne dès le 21 septembre 1793<ref group="H" name="AdresseConvention">Voir l'Adresse de la Société populaire de Château-Chinon à la Convention nationale sur Wikisource</ref>.
Le 20 brumaire an II, le comité de surveillance de la ville fixe la taxe révolutionnaire imposée aux Modèle:Citation qui s'élève au total à 64 225 livres pour la commune<ref group="H" name="TaxeRevoChCh">Voir l'Arrêté fixant la taxe révolutionnaire pour la ville de Chinon-la-Montagne sur Wikisource</ref>. Cette somme s'ajoute aux 268 250 livres récoltées dans le reste du district de Chinon-la-Montagne au titre de cette même taxe, ainsi qu'aux Modèle:Unité offertes par les « patriotes aisés » de ce même district.
Le 19 nivôse an III, les terres de Château-Chinon sont confisquées au nom de la Nation. Les forêts sont vendues à la fin du siècle comme propriétés nationales<ref name="Bogros98103" />.
À la suite de la Révolution, la ville reprend son nom précédent mais est séparée en deux communes distinctes, Château-Chinon Intra-Muros et Château-Chinon Extra-Muros, Modèle:Quand.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Deux épidémies de choléra éclatent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'une en 1849 qui touchera 137 habitants dont 37 succombèrent ; l'autre en 1854 qui fut moins meurtrière<ref name="Bogros276279">Modèle:Harvsp.</ref>.
La commune est néanmoins toujours un important lieu de commerce, d'artisanat et de prospérité. L'exploitation des forêts environnantes, bien que moins importante qu'auparavant, permet toujours de fournir d'importants revenus grâce au flottage du bois à destination de Paris<ref name="Camosine66_67">Modèle:Harvsp.</ref>.
Ce siècle marque également l'essor, à Château-Chinon et dans le reste du Morvan, de « l'industrie des nourrices » : d'une part les « nourrices sur lieu » qui se rendaient généralement à Paris, employées par des familles bourgeoises, d'autre part les « nourrices sur place » chez qui l'Assistance publique de l'ancien département de la Seine plaçait des enfants parisiens : les « Petits Paris ».
En 1880, Château-Chinon (Ville) disposait de la plus grande agence de placement de France avec l'accueil de 3 000 enfants par an<ref name="PatrimoineDuMorvan">Les nourrices sur le site « Patrimoine du Morvan »</ref>.
Modèle:Article détaillé
Les limites de la ville ont par ailleurs largement débordé l'ancienne ceinture de remparts : le faubourg de Paris, au nord dans la partie haute de la ville, ainsi que la route d'Autun (future rue Jean-Marie-Thévenin), sont maintenant raccordées à la vieille ville<ref name="Camosine66_67" />.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les années 1950 marquent l'arrivée d'un homme politique d'origine charentaise : François Mitterrand. Maire de 1959 à 1981, conseiller général (il présida le conseil général de la Nièvre) puis député, il fut ministre sous la Quatrième République.
Alors député-maire, il signe le Modèle:Date, dans les locaux de l'ancienne mairie (devenue médiathèque depuis), l'acte de fondation de l'Académie du Morvan, avec Léon Bondoux (ancien maire de la commune), Joseph Pasquet, Jacques Thévenet, Jules Basdevant, Henri Perruchot, Régine Pernoud, Jean Chatelain, Lucien Olivier, Claude Régnier et Henri Desbruères.
Candidat malheureux en 1965 et 1974 à la présidence de la République, François Mitterrand fut finalement élu le Modèle:Date, puis réélu en 1988. La ville se trouva alors propulsée dans l'actualité. François Mitterrand, qui ne possédait pas de domicile à Château-Chinon, louait une chambre (la chambre 15) à l'année à l'hôtel du Vieux-Morvan qui partagea alors la vedette avec son hôte illustre<ref group="D">Château-Chinon sur le site Lormes.net</ref>.
Très attaché à la ville qui l'avait adopté, le président Mitterrand lui offrit une grande partie des cadeaux reçus au cours de ses deux septennats. Ils sont exposés au musée du Septennat, installé dans un ancien couvent. De nombreux présents de toutes natures sont exposés. Ce sont des tapis, meubles, vases, objets en or et pierres précieuses, comme ceux offerts par les chefs des États du Golfe. Plusieurs salles sont consacrées aux cadeaux africains. On peut également y voir les décorations, médailles et « clés de villes » reçues par le président à l'occasion de ses voyages.
La statue-fontaine-mobile, dite Fontaine de Château-Chinon, qui se trouve devant l'ancien palais de justice devenu mairie, a été commandée conjointement en 1987 à Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely par François Mitterrand. Elle a été inaugurée par le président le Modèle:Date<ref>video archives de l'INA</ref>.
Politique et administration
Château-Chinon (Ville) est le chef-lieu du canton de Château-Chinon dont le conseiller général est Henri Malcoiffe, le maire actuel de la commune. Elle est également le chef-lieu de l'arrondissement de Château-Chinon et accueille à ce titre la sous-préfecture.
La ville a par ailleurs la particularité d'accueillir, près de la sous-préfecture, la mairie de sa « commune sœur » Château-Chinon (Campagne), avec qui elle partage son église, ses cimetières et son monument aux morts.
Le code postal de Château-Chinon a changé peu après la création des codes postaux en 1972 : il était 58100, puis est devenu, jusqu'à aujourd'hui 58120, comme quelques communes d'alentour qui dépendent de son bureau distributeur.
Tendances politiques et résultats
- Élections présidentielles (résultats des deuxièmes tours)
- Élection présidentielle de 2012 : 70,87 % pour François Hollande (PS), 29,13 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 80,61 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 63,25 % pour Ségolène Royal (PS), 36,75 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 84,01 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élection présidentielle de 2002 : 86,39 % pour Jacques Chirac (RPR), 13,61 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 77,17 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élection présidentielle de 1995 : 70,53 % pour Lionel Jospin (PS), 29,47 % pour Jacques Chirac (RPR), 84,29 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site politiquemania.com. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections législatives (résultats des deuxièmes tours)
- Élections législatives de 2012 : 77,65 % pour Christian Paul (PS), 22,35 % pour Michèle Boucomont (UMP), 57,89 % de participation<ref group="MI">Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 69,66 % pour Christian Paul (PS), 30,34 % pour Brigitte Freytag (UMP), 66,48 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections législatives de 2002 : 69,67 % pour Christian Paul (PS), 30,33 % pour Brigitte Freytag (UMP), 62,69 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections régionales (résultats des deux meilleurs scores)
- Élections régionales de 2010 : 73,81 % pour François Patriat (PS), 17,66 % pour François Sauvadet (NC), 54,66 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections régionales de 2004 : 69,38 % pour François Patriat (PS), 18,35 % pour Jean-Pierre Soisson (UMP), 68,96 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections cantonales (résultats des deuxièmes tours)
- Élections cantonales de 2008 : 74,30 % pour Henri Malcoiffe (PS), 13,12 % pour Gérard Defosse (UMP), 73,04 % de participation<ref group="MI">Résultats des élections cantonales de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections cantonales de 2001 : 51,18 % pour Henri Malcoiffe (PS), 28,62 % pour Jean-Max Glorifet (PCF), 76,18 % de participation<ref group="MI">Résultats des élections cantonales de 2001 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections européennes (résultats des deux meilleurs scores)
- Élections européennes de 2009 : 43,72 % pour Catherine Trautmann (PS), 18,25 % pour Joseph Daul (UMP), 41,81 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections européennes de 2004 : 54,48 % pour Pierre Moscovici (PS), 8,55 % pour Bruno Gollnisch (FN), 51,20 % de participation<ref group="MI">Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Élections référendaires
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 66,40 % pour le Non, 33,60 % pour le Oui, 71,59 % de participation<ref group="MI">Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 79,30 % pour le Oui, 20,70 % pour le Non, 34,57 % de participation<ref group="MI">Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com. Consulté le 24/06/2012</ref>.
- Référendum de 1992 relatif au traité de Maastricht : 58,65 % pour le Oui, 41,35 % pour le Non, 73,92 % de participation<ref group="MI">Résultats du référendum 1992 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 24/06/2012</ref>.
Administration municipale
Liste des maires
Jumelages
Château-Chinon (Ville) est jumelée avec les villes suivantes :
|
Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Monde|450px|Localisation des villes jumelées avec Château-Chinon]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:GModèle:Fin de carte |
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Château-Chinon est la troisième sous-préfecture la moins peuplée de France, après Castellane et Largentière.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (27,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 37,2 % la même année, alors qu'il est de 37,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Unité, soit un taux de 55,87 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Composition des ménages
Année | 1 personne |
2 personnes |
3 personnes |
4 personnes |
5 personnes |
6 personnes et + |
Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1982 | 252 (28.1 %) | 272 (30.3 %) | 171 (19.1 %) | 126 (14 %) | 54 (6 %) | 22 (2.5 %) | 897 |
1990 | 331 (33.4 %) | 308 (31 %) | 173 (17.4 %) | 123 (12.4 %) | 45 (4.5 %) | 12 (1.2 %) | 992 |
1999 | 354 (36.5 %) | 317 (32.7 %) | 157 (16.2 %) | 92 (9.5 %) | 29 (3 %) | 20 (2.1 %) | 969 |
2007 | 410 (42.8 %) | 345 (36 %) | 97 (10.1 %) | 77 (8 %) | 20 (2.1 %) | 8 (0.8 %) | 958 |
Enseignement
Malgré sa petite taille et sa faible population, Château-Chinon (Ville) dispose de 6 établissements scolaires<ref group="D">« Vie scolaire » sur le site officiel de la commune</ref>.
L'école maternelle Jacques-Prévert est située rue de Nevers. Elle dispose de 4 classes et a une capacité de 100 à 120 élèves.
Près de la place Saint-Christophe, on trouve l'école élémentaire George-Sand avec une capacité d'accueil d'environ 170 élèves répartis en 8 classes dont une classe d'intégration scolaire. Une antenne de l'école de la deuxième chance est par ailleurs située dans les mêmes locaux.
Le collège Bibracte, situé rue de Cortona, accueille jusqu'à 300 élèves répartis en une quinzaine de classes de la Modèle:6e à la Modèle:3e, et dont une cinquantaine en section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Il dispose également d'un internat.
La commune dispose également d'un groupe d'enseignement professionnel située rue Pierre-Mendès-France et comprenant trois établissements et un internat.
On y trouve le lycée des métiers François-Mitterrand (ancien lycée professionnel François-Mitterrand) accueillant jusqu'à 500 élèves et préparant les examens de CAP, BEP, Baccalauréat professionnel, BTS et licence professionnelle dans des filières telles que la petite enfance, l'ébénisterie, les carrières sanitaire et sociale, la plomberie, sanitaire et chauffage, le tourisme, les métiers de la restauration et de l’hôtellerie, les métiers de la boulangerie et pâtisserie<ref group="D">Descriptif des formations sur le site du Lycée des métiers François Mitterrand</ref>.
L'établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricoles du Morvan (EPLEFPA) accueille le lycée professionnel (LEGTA) et le centre de formation professionnel pour adultes du Morvan (CFPPA).
Le lycée agricole forme les élèves en vue de l'obtention d'un Certificat d'aptitude professionnelle agricole (CAPA), ou d'un Baccalauréat professionnel, ou encore d'un Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) dans les domaines de l'élevage, de l'agriculture, des services en espaces ruraux et de l'aquaculture<ref group="D">Formations du LEGTA sur le site de l'EPLEFPA</ref>. Le lycée dispose également de deux exploitations de pisciculture (élevage de truites fario et truites arc-en-ciel) situées sur les rives de l'Yonne à Vermenoux (commune de Château-Chinon (Campagne)) et à Corancy<ref group="D">Les piscicultures du LEGTA sur le site de l'EPLEFPA</ref>.
Le centre de formation, en partenariat avec des acteurs locaux, propose des formations pour adultes autour des domaines des services aux personnes, de l'agriculture, de l'animation sportive et socio-culturelle, du tourisme, du développement des territoires, etc. Ces formations peuvent être destinées à l'obtention de brevets professionnels, brevets d'aptitude professionnelles ou certificats d'aptitude professionnelle dans ces domaines<ref group="D">Les formations pour adultes du CFPPA sur le site de l'EPLEFPA</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Un marché a lieu sur la place Saint-Christophe tous les samedis, et une foire se tient le Modèle:2e de chaque mois dans tout le centre ville. Un marché de Noël s'installe également le premier dimanche de décembre<ref group="D" name="agendaOT">Agenda des manifestations sur le site de l'office de tourisme de Château-Chinon</ref>.
Chaque mois de juillet, depuis 2001, Château-Chinon accueille les lignes de départ et d'arrivée de la course d'ultrafond des [[100 km du Morvan|Modèle:Unité du Morvan]]<ref group="D">Site officiel des Modèle:Unité du Morvan</ref>.
Lors de la fête nationale, une brocante est organisée ainsi que des animations musicales. La journée se termine par un feu d'artifice et un bal gratuit à la Maison des jeunes et de la culture<ref group="D" name="agendaOT" />.
Chaque année, lors de l'Assomption, la ville organise la fête populaire et folklorique « 15 août en Morvan » avec diverses animations de rue, des expositions de produits du terroir et d’artisans locaux, un spectacle folklorique, le tout clôturé par un feu d'artifice au stade Jean-Chevrier<ref group="D" name="agendaOT" />.
Santé
Sports
Médias
Château-Chinon possède une radio associative, Radio Morvan (ou Radio Morvan Force 5), qui émet 24 heures sur 24 en stéréophonie des programmes musicaux et divers, et traite l'information locale. Sa fréquence est Modèle:Unité en FM et le nom de la station (code RDS) est « R.MORVAN ». Les studios sont implantés dans la rue de Nevers et l'émetteur FM est placé sur la butte du Calvaire et sa portée permet lui d'être reçu jusqu'à Nevers (avec 500 watts). et d'autres radios sont présentes : NRJ RCF et Vibration.
Cultes
Économie
L’économie du secteur est tournée de manière générale vers l’élevage de bovins et de porcins, la culture de sapins, le tourisme et l’éco-tourisme, ainsi que la restauration avec des spécialités morvandelles. Mais du fait de la superficie réduite de la commune, l'emploi est majoritairement concentrée dans l'agglomération et est surtout tourné vers les commerces de proximité et l'artisanat.
La répartition de la population active ayant un emploi se découpait ainsi lors des recensements de 1999 et 2007<ref group="I">Insee : EMP T3 - Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle, consulté le 23 août 2010.</ref> :
Catégorie socioprofessionnelle | Nombre d'actifs ayant un emploi | |
---|---|---|
1999 | 2007 | |
Agriculteurs exploitants | 4 | 4 |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 48 | 28 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 64 | 28 |
Professions intermédiaires | 92 | 85 |
Employés | 316 | 300 |
Ouvriers | 232 | 187 |
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de Modèle:Unité, ce qui plaçait Château-Chinon (Ville) au 22 069e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole ; ce chiffre est passé à Modèle:Unité en 2007, puis à Modèle:Unité à 2009<ref group="I">Insee : Résumé statistique commune-département-zone emploi, consulté le 2 juillet 2012</ref>.
La commune a profité durant de longues années de la présence d’une usine de la marque DIM (fabrication de sous-vêtements). Un plan social en 2006 a toutefois conduit à la fermeture de ce site, entraînant ainsi la suppression de Modèle:Nombre<ref group="D">« Pour nous, Dim, c'était un bon employeur » sur le site Libération.fr</ref>,<ref group="D">Fermeture de l'usine Dim à Château-Chinon (Question orale sans débat n° 1056S de M. René-Pierre Signé) sur le site officiel du Sénat</ref>.
Château-Chinon bénéficiait également de la présence d’un Établissement d’Imprimerie de l’Armée de terre (EIAT) qui employait environ Modèle:Nombre. Toutefois, à la suite des restructurations de l'Armée, cet établissement fut menacé de fermeture dès Modèle:Date<ref group="D">Blog du député nivernais Christian Paul.</ref>, et définitivement fermé en août 2009<ref group="D" name="PLR">« Un plan de 9 millions d'euros pour "redynamiser" Château-Chinon » sur le site www.gensdumorvan.fr</ref>. Ces mêmes restructurations institutionnelles ont conduit également à la fermeture du service des ressortissants résidant à l’étranger (SRRE) en 2011, soit une suppression de 22 nouveaux emplois<ref group="D" name="PLR" />.
Pour permettre à la ville et à son bassin d'emploi de surmonter ces nombreuses suppression d'emplois, un plan local de redynamisation a été conclu le 5 février 2010 entre l'État et les collectivités locales<ref group="D" name="PLR" />
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Lieux et édifices historiques ou administratifs
- L'oppidum de Castrum Caninum, datant des {{#switch: er
| e | er | = {{#switch: er
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini siècleIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, est situé au faîte du Calvaire, la colline sur le flanc de laquelle la ville de Château-Chinon est construite.
- L'ancien hôtel de ville, devenu depuis le centre culturel Condorcet, fut construit en 1851 par É. Amé et dispose d'un sous-sol utilisé comme entrepôt, un rez-de-chaussée occupé par la médiathèque et un étage plus petit accueillant aujourd'hui une salle d'exposition ainsi que le local de l'Académie du Morvan<ref group="M">Ancien hôtel de ville (actuelle médiathèque) : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'ancien palais de justice construit entre 1851 et 1853 dans un style grec, est devenu depuis l'hôtel de ville<ref group="M">Ancien palais de justice (actuel hôtel de ville) : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'ancienne prison bâtie en 1853 près de l'ancien palais de justice<ref group="M">Ancienne prison : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La sous-préfecture construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="M">Sous-préfecture : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'hôpital d'Aligre bâti selon un plan en U sur les plans de l'architecte morvandiau Andoche Parthiot et grâce aux dons du marquis d'Aligre et de sa femme. Sa construction débuta le Modèle:Date et les premiers malades furent accueillis en septembre 1870. Ce bâtiment, hormis les agrandissements dont il a bénéficié par la suite, possède quatre niveaux (un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage et un étage de comble). En son centre, une chapelle a été construite, surmontée d'un clocher à dôme à impériale<ref group="M">Hôpital d'Aligre : Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group="D">L'hôpital d'Aligre sur le site du Patrimoine hospitalier européen (PAPHE)</ref>.
L'ancien château féodal
Au sommet du Calvaire, sur le même site où l'oppidum, puis le camp romain prenait place, on remarque de nos jours quelques vestiges de l'ancien château fort : traces des anciens souterrains, d'une tour de guet et des fossés.
Sa construction pourrait dater du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXI
}}<ref name="Bogros107112">Modèle:Harvsp.</ref>. De taille très modeste, il ne disposait visiblement pas d'habitation seigneuriale (la plupart des seigneurs de Château-Chinon n'ayant de toute manière jamais logé dans la ville). Il était constitué d'un corps de logis rectangulaire d'environ Modèle:Unité par Modèle:Unité flanqué d'une tour ronde à chaque angle. Ces tours avaient un diamètre de Modèle:Unité et leurs murs avaient une épaisseur de Modèle:Unité<ref name="Bogros107112" />. L'une d'elles, à l'angle sud-ouest, était percée d'une poterne permettant d'accéder au souterrain débouchant à l'intérieur du château. Une cinquième tour de même taille se trouvait sur la face nord ; elle faisait office de donjon et une petite chapelle dédiée à saint Laurent y était adossée. La porte d'entrée de la forteresse était tournée vers la ville, sur la face sud. Elle était munie d'un pont-levis et surmontée de mâchicoulis. La basse-cour se trouvait à l'est de l'édifice.
Au nord, à l'ouest et en partie au sud, l'ensemble était ceint par des fossés (pouvant atteindre Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de profondeur) et des bastions reliés par des courtines. Le côté est était quant à lui naturellement protégé à l'époque par l'escarpement de la colline<ref name="Bogros107112" />.
La destruction du château date vraisemblablement de 1478 lorsque [[Charles Ier d'Amboise|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Amboise]], gouverneur de Bourgogne, fut chargé par Louis XI de « démolir, abattre et raser toutes les places, châteaux et forteresses » du Morvan<ref name="Bogros107112" />.
La porte Notre-Dame et les anciennes fortifications de la ville
La porte Notre-Dame, visible sur la place du même nom, est l'un des rares vestiges des anciens remparts et fortifications de la ville. Elle fut construite par Louis XI à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et réaménagée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref group="M">Fortifications de la Porte Notre-Dame : Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group="M">Porte Notre-Dame : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Les autres vestiges des fortifications sont deux tours : la tour dite de la Paix dans la rue du même nom, en contrebas de l'église, et une autre tour Modèle:Unité plus loin, au croisement de la rue de l'École et de la rue des Fossés.
Édifices religieux
L'église Saint-Romain
L'église néo-gothique de la ville fut bâtie entre 1894 et 1896<ref group="M">Église Saint-Romain : Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est placée sous le vocable de saint Romain († 560), instructeur de Benoît de Nursie à Subiaco qui, venant d'Italie, s'installa dans une grotte à Druyes-les-Belles-Fontaines (Yonne), dont il fonda le village et son monastère en devenant le premier abbé. L’église fut consacrée en 1902.
Le bâtiment actuel, avec sa flèche de Modèle:Unité, fait suite à plusieurs reconstructions. La première église, en style roman, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut remplacée ensuite par une autre couverte en bois avec un clocher de style gothique. En 1722, l'église s'écroule en partie en faisant de nombreux tués et blessés. Dès l'année suivante, la foudre y provoque un incendie. Reconstruite à nouveau, elle est démolie durant la Révolution. Elle fut une nouvelle fois rebâtie en 1824, mais considérée trop petite, une ultime reconstruction eut lieu en 1894, par l'architecte Andoche Parthiot, pour faire place à l'église néo-gothique actuelle<ref group="D">Site de l'office du tourisme de Château-Chinon</ref>. Modèle:Article détaillé
La chapelle du Chêne
Sur le tracé d'une ancienne voie romaine reliant Château-Chinon à Moulins-Engilbert, on trouve la chapelle du Chêne édifiée en 1868<ref group="M">Chapelle du Chêne : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
À ce même emplacement, d'après un plan datant de 1676<ref>Modèle:Lien web</ref>, se trouvait la « chapelle du Châgne » (chêne en morvandiau), vraisemblablement une autre chapelle détruite pendant la Révolution<ref group="Note">La feuille 84 de la carte de Cassini, dont les relevés datent de 1757, mentionne déjà la présence de la « chapelle du Chêne »</ref>.
Le chêne fut remplacé il y a plus de trois siècles par deux tilleuls. L'un d'eux fut brisé par un ouragan le Modèle:Date, et le second subit le même sort en 1918.
L'ancien couvent Sainte-Claire
L'ancien couvent Sainte-Claire, située rue du Château et datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a été converti en musée du Septennat du Président François Mitterrand.
Le prieuré de Saint-Christophe de Château-Chinon
Le plus ancien document parlant de la ville, daté de 1076, mentionne également le prieuré de Saint-Christophe. Ce prieuré était dépendant de l'abbaye de Cluny. Il possédait entre autres dans ses dépendances le hameau de Vissengy (commune de Chaumard), avec moyenne et basse justice. La haute étant au comte de cette ville. Il ne reste rien aujourd'hui, de ce prieuré, sinon la place où il était situé et qui en conserve le patronyme, près de l'église Saint-Romain. Des ruines d'un arc en plein cintre et d'un arc rampant pris dans la maçonnerie d'une maison au no 3 de la place Saint-Christophe, pourraient en être des vestiges<ref>Roland Niaux, Château-Chinon, 1994, publication électronique en 2006-2007 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Édifices commémoratifs
- L'espace François-Mitterrand, lieu de mémoire, a été construit sur le circuit de la Promenade qui fait le tour de la colline du Calvaire ;
- La fontaine de Château-Chinon de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle sur la place de l'hôtel de ville, œuvre commandée par François Mitterrand après la réalisation de la Fontaine Stravinsky de Paris par les deux artistes. Elle a été inaugurée le 10 mars 1988 ;
- Un buste de monseigneur Cortet, évêque de Troyes et natif de Château-Chinon, dans l'église Saint-Romain ;
- Un monument à Louis de Courmont par Émile Fernand-Dubois sur la promenade qui fait le tour du Calvaire ;
- Une fontaine du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en basalte de Louis Compain et Jules Flacheboeuf-Compain, à quatre jets et représentant une allégorie et un buste de Marianne, située près de la place Gudin<ref group="M">Fontaine : Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
Buste de François Mitterrand à l'espace François-Mitterrand.
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Grille de l'espace François-Mitterrand.
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Buste de Modèle:Mgr Cortet dans l'église Saint-Romain.
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Le boulevard de la République, avec la fontaine de Louis Compain et Jules Flacheboeuf-Compain au premier plan.
Lieux divers
- Lavoir couvert, dans la rue du Lavoir, dans la partie haute de la ville près du faubourg de Paris.
- Rocher dit Maison du Loup : faux dolmen naturel creux situé sur le flanc du Calvaire, qui aurait pu servir d'autel à sacrifices<ref>Société du folklore français, Revue de folklore français, 1930-1942 (1931 (A2,T2)) Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Équipements culturels
La ville dispose d'une médiathèque : le centre culturel Condorcet de Château-Chinon.
Elle met à disposition une collection de livres, cassettes vidéo, CD audios, DVD, ainsi que des ordinateurs connectés à Internet. Elle comprend également une salle d'exposition et un auditorium.
La médiathèque abrite également le siège de l'Académie du Morvan et sa bibliothèque.
Les musées
Château-Chinon accueille deux musées situés dans la rue du Château. Ils bénéficient tous les deux du label « Musée de France »<ref group="M">Modèle:Base Muséofile.</ref>,<ref group="M">Modèle:Base Muséofile.</ref> :
- le musée du Septennat-du-Président-François-Mitterrand, situé dans l'ancien couvent Sainte-Claire datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et qui regroupe de nombreux cadeaux reçus par le président de la République au cours de ses deux septennats ;
- le musée du Costume et des Arts et Traditions populaires du Morvan où l'on peut découvrir une collection de costumes français du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
}}, faisant apparaître les évolutions et influences du temps, quelles que soient leur origine géographique ou les classes sociales auxquels ils ont appartenu. Le musée accueille aussi une partie du fonds de la collection Jules Dardy, léguée en 1970 à la municipalité de Château-Chinon<ref group="M">Fonds de la Collection Jules Dardy dans le Répertoire des Arts du Spectacle</ref>. Les deux musées ont fermé en 2019 pour des travaux de refonte de l'offre et de réorganisation. Après avoir porté le nom de cité muséale, le projet ouvrira en 2024 sous le nom de cité des Présents<ref>« Cité des Présents » sur nievre.fr, consultée le 10 octobre 2023.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Louis-Marie Cortet (1817-1898) : vicaire général de Nevers, puis évêque de Troyes, il est natif de la commune, un buste célèbre sa mémoire dans l'église Saint-Romain ;
- Edmond Bogros (1820 -1880) : médecin et écrivain régionaliste, il est né dans la commune dont il fut le maire en 1877 ;
- Andoche Parthiot (1821-1900) : architecte de la ville, il est, entre autres, l'auteur de l'actuelle église Saint-Romain et de l'hôpital d'Aligre ;
- Henri-Georges Chartier (1859-1924), peintre né sur la commune ;
- Félix Klein (1862-1953), prêtre et voyageur, né à Château-Chinon ;
- Joseph Pasquet (1888-1972) : professeur au Canada puis chef d'entreprise, écrivain régionaliste, cofondateur et premier chancelier de l'Académie du Morvan ;
- Étienne Gaudet (1891-1963), artiste-peintre et graveur, né dans la commune ;
- André Prosper Davesne (1898-1978) : écrivain et enseignant, il est natif de Château-Chinon ;
- Léon Bondoux (1902-1976) : médecin de campagne né dans la commune, il fut également député de l'arrondissement de Château-Chinon de 1936 à 1942, conseiller général de la Nièvre, maire de Château-Chinon (Ville) de 1945 à 1947 et cofondateur de l'Académie du Morvan ;
- Régine Pernoud (1909-1998) : historienne née à Château-Chinon ;
- François Mitterrand (1916-1996) : homme politique, maire de Château-Chinon de 1959 à 1981, puis président de la République de 1981 à 1995, il fut également député et sénateur de la Nièvre, ainsi que président du conseil général de la Nièvre et cofondateur de l'Académie du Morvan ;
- Lucien Olivier (1919-1994) : médecin et archéologue né à Château-Chinon, il fut également fondateur du Groupement Archéologique du Haut-Morvan (GAHM), membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon ainsi que cofondateur et chancelier perpétuel de l'Académie du Morvan ;
- René-Pierre Signé (1930- ) : homme politique, maire de Château-Chinon (Ville) de 1981 à 2008 et ancien conseiller général de la Nièvre, il est sénateur de la Nièvre de 1986 à 2011.
Labels
- Depuis le palmarès de 2005, la commune bénéficie de deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.
- Les deux musées de la commune, le musée du Septennat du Président François Mitterrand et le musée du Costume et des Arts et Traditions populaires du Morvan, bénéficient du label « musée de France ».
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blasonnement
Notes et références
- Notes et commentaires
- Sources Insee et LdH/EHESS/Cassini
- Sources Ministère de l'Intérieur
- Sources Mérimée - Muséophile - Répertoire des arts du Spectacle (bases du ministère de la Culture)
- Sources bibliographiques
- Sources documentaires historiques
- Sources diverses
Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
- Liste des communes de la Nièvre
- Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs
- Parc naturel régional du Morvan