Alpes-Maritimes

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 3 octobre 2023 à 09:20 par 2a01:e0a:80d:9c80:58f3:4109:459b:7935 (discussion) (→‎Arts)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative

Les Alpes-Maritimes (prononcé Modèle:MSAPI) sont un département français de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés Modèle:" mais cette appellation est très rarement employée et on utilise plus fréquemment Modèle:", plus approprié pour désigner la population vivant sur la bande côtière azuréenne de Menton à Théoule-sur-Mer sur la Côte d'Azur en englobant également les stations de ski.

L'Insee et La Poste lui attribuent le Modèle:Nobr. Sa préfecture est Nice.

Un premier département des Alpes-Maritimes existe de 1793 à 1814, sous la Révolution française et le Premier Empire. Il est alors composé essentiellement du comté de Nice, détaché du royaume de Sardaigne et réuni à la France, ainsi que de la principauté de Monaco (Monaco, Roquebrune et Menton à l'époque) annexée et l'arrondissement de San Remo, annexé à la République ligurienne. En 1814, le comté de Nice retourne au royaume de Sardaigne et Monaco recouvre son indépendance mais sous protectorat sarde.

Lors du rattachement du comté de Nice à la France (avril 1860 - à l'exception de Tende et La Brigue, qui ne deviendront françaises qu'en 1947 et de Pigna et du marquisat de Dolceacqua, restés italiens), un second département des Alpes-Maritimes est créé par l'adjonction audit comté de Nice de l'arrondissement de Grasse, détaché du département du Var. Peu après a lieu le rattachement des villes de Menton et Roquebrune, qui avaient fait sécession de la principauté de Monaco et s'étaient placées sous la protection de la Sardaigne et dont les droits furent rachetés par l'empereur des Français au prince de Monaco en 1861. Le département comporte alors trois arrondissements, Nice, Grasse, et le nouvel arrondissement de Puget-Théniers (de 1860 à 1926).

Le département compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année.

Géographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Territoires limitrophes

Situation

Le département des Alpes-Maritimes est limitrophe par les départements du Var au sud-ouest et des Alpes-de-Haute-Provence au nord-ouest ainsi que par l'Italie à l'est et la mer Méditerranée au sud. Sa topographie est très contrastée. Comme son nom l'indique, la plus grande partie du département est partie constituante de l'ensemble topographique des Alpes - et notamment des Alpes maritimes - mais il a également la particularité d'être un département côtier avec sa façade méditerranéenne.

Fichier:20210518 110737 Èze-village.jpg
Vue plongeante sur Èze-village entre mer et montagne.

La partie côtière du littoral Azuréen, est très urbanisée et densément peuplée, elle regroupe toutes les villes de la Côte d'Azur dans une conurbation quasi continue de Menton à Théhoule-sur-Mer, tandis que la partie montagneuse, plus étendue mais faiblement peuplée, est entièrement rurale exception faite des trois grandes stations de Valberg née en 1936, Auron en 1937 et Isola 2000 en 1971.

Relief

Le sommet culminant du département - situé sur la frontière franco-italienne - est la cime du Gélas (Modèle:Unité) qui domine, plus à l'est, la vallée des Merveilles. En effet, le mont Argentera est certes plus élevé avec Modèle:Unité d'altitude mais il est situé en territoire italien. Le mont Mounier (Modèle:Unité) domine au sud le vaste dôme de Barrot formé d'une masse de plus de Modèle:Unité d'épaisseur de pélites rouges profondément échancrées par les gorges de Daluis et du Cians. Sauf en période hivernale, quatre grands cols permettent de franchir au nord le massif du Mercantour-Argentera dont l'imposante barrière de Modèle:Unité de long dresse l'hiver sa muraille neigeuse visible de la côte. À partir de l'ouest, c'est d'abord, sur la route des grandes Alpes, le col de la Cayolle (Modèle:Unité) aux sources du Var (fleuve) sur la commune d'Entraunes. Puis le col de la Bonette, l'un des plus hauts cols routiers d'Europe avec ses Modèle:Unité permettant de relier la vallée de la Tinée à celle de l'Ubaye. Plus à l'est, le col de la Lombarde (Modèle:Unité), au-dessus d'Isola 2000, permet de rejoindre le sanctuaire Sainte Anne de Vinadio en Italie. Et enfin, à son extrémité orientale, le col de Tende (Modèle:Unité) qui assure la liaison avec Coni (ou Cuneo) en Italie.

Fichier:20210614 121343 Breil sur Roya.jpg
Vue sur Breil-sur-Roya depuis le sommet de l'Arpette.

Paysage et végétation forestière. La seule région des Alpes niçoises a un taux de boisement de 60,9 %, un peu supérieur à la moyenne du département et très supérieur au taux moyen de 39,4 % de la région Provence – Alpes - Côte d’Azur<ref>Inventaire forestier du département des Alpes-Maritimes</ref>.

Modèle:Carte/Alpes-Maritimes

Hydrographie

Modèle:Article détaillé Les cours d'eau sont l'Aigue Blanche, l'Ardon, l'Artuby, la Banquière, la Barlatte, la Bassera, la Bendola, la Bévéra, le Bieugne, le Borrigo, la Bouillide, le Bourdous, le Bouyon, la Brague, la Modèle:Référence nécessaire le Modèle:Référence nécessaire, la Cagne, le Caïros, la Modèle:Référence nécessaire, le Careï, la Modèle:Référence nécessaire la Modèle:Référence nécessaire, le Cians, le Modèle:Référence nécessaire, la Ciavanelle, l'Estéron, la Faye, le Fontanalba, le Fossan, la Ganière, la Gironde, le Gorbio, la Gordolasque, la Grande Frayère, le torrent de la Guercha, la Lane, la Lévensa, le Loup, la Lubiane, la Maglia, le Magnan, la Modèle:Référence nécessaire, le Malvan, le Mayola, la Miagne, la Minière, la Mourachonne, la Modèle:Référence nécessaire, le Paillon (les Paillons), le Raton, le Réfréi, le Riou, le Riou de l'Argentière, le Rioulan, la Roudoule, la Roya, la Siagne, la Siagnole, la Tinée, le Tuébi, la Valmasque, le Var, le Végay, la Vésubie et la Vionène.

Climat

Modèle:Article détaillé Le climat des Alpes-Maritimes est principalement de type montagnard jusqu'au climat méditerranéen en se rapprochant du littoral. Il est caractérisé par des averses importantes en saison automnale et par des orages violents en saison estivale ; ce phénomène est dû à la rencontre des masses d'air chaud le long du littoral et des masses plus froides provenant des montagnes. Ainsi, dans la nuit du 3 au Modèle:Date-, à la suite de fortes précipitations, des inondations meurtrières ont causé la mort de vingt personnes dans le département.

La zone littorale a un climat méditerranéen (précipitations importantes en automne et au printemps surtout, sécheresse en été, ainsi qu'un hiver doux et sec). Vers l'intérieur, et surtout dans le nord, un climat de montagne (hiver assez vif, orages d'été).

L'un des attraits du département est son niveau d'ensoleillement important : Modèle:Unité par an.

À noter aussi que le département est le plus orageux de France avec en moyenne Modèle:Unité d'orages par an.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Cimiez thermes.jpg
Fichier:Carte du département des Alpes-Maritimes - 1800.tif
Carte des Alpes-Maritimes (1800).
Les thermes romains de Cemenelum.

Les Romains créent un district militaire nommé Alpes Maritimæ en 14 av. J.-C., qui acquiert le statut de province (Alpes-Maritimes) au milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} s. {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} Elle a pour capitale Cemenelum (aujourd'hui Cimiez, un quartier du nord de Nice). Dans sa plus grande extension, en 297, cette province englobe Digne et Briançon. Sa capitale est ensuite déplacée à Embrun.

Un premier département des Alpes-Maritimes existe de 1793 à 1814. Son chef-lieu est Nice, mais ses limites diffèrent de celles du département actuel, incluant Monaco (Port-Hercule) et Sanremo (Saint-Rème) mais non l'arrondissement de Grasse (alors dans le département du Var) : le département s’arrête donc à l'ouest approximativement au fleuve Var.

Le découpage en 1812 était<ref>Modèle:Ouvrage</ref>:

En 1860, Cavour, un des partisans de l'unité italienne autour du royaume de Sardaigne, négocie le soutien de Napoléon III. En échange de la Savoie et du comté de Nice, l'Empire français doit aider la Sardaigne à conquérir la partie de l'Italie du Nord détenue par l'Autriche. Cependant, Napoléon III fait machine arrière durant la guerre, ne permettant à la Sardaigne que l'obtention de la Lombardie. Malgré le fait que l'accord n'est pas rempli, la cession des territoires sardes doit bien avoir lieu. L'annexion est appuyée par un plébiscite remis en question, car le résultat n'aurait pas changé l'issue du vote. Les 15 et 16 avril 1860, Modèle:Nombre hommes inscrits des Modèle:Unité du comté de Nice votent pour le rattachement à la France. Cela représente 83,8 % des inscrits (Modèle:Nombre) et 99,2 % des votants (Modèle:Nombre)<ref>Tableau des résultats pages 319 et 320 dans La Réunion de Nice à la France de Paul Gonnet, Les Éditions du Cabri, Breil-sur-Roya, 2003, 343 pages, Modèle:ISBN</ref>. Le nouveau département des Alpes-Maritimes sera composé de l'ancien comté de Nice, divisé en un arrondissement de Nice et un arrondissement de Puget-Théniers (ces deux arrondissements existaient déjà dans l'ancien département (1793-1814)), et d'une partie du département du Var, l'arrondissement de Grasse, déplaçant la frontière occidentale du fleuve Var jusqu'à la Siagne et Théoule, au pied du massif de l'Estérel. Toutefois le comté de Nice est amputé de Tende et de La Brigue qui seront intégrés à la France lors du traité de Paris en 1947.

L'arrondissement de Puget-Théniers est supprimé à des fins d'économie en 1926 et rattaché à celui de Nice.

En septembre 1947, conformément au traité de Paris signé en février de la même année, les communes de Tende et de La Brigue (ainsi que des parties des communes des hautes vallées de la Vésubie et de la Tinée, dont une partie de la commune d'Isola) restées italiennes depuis 1860, sont rattachées à ce département. Le Modèle:Date- suivant, cette annexion est confirmée par un référendum.

Modèle:Blason-ville-fr

Fichier:Arrivée Roquebrune Cap Martin.jpg
Logo du département des Alpes-Maritimes.

Le département des Alpes-Maritimes utilise un logo dont la forme est un quadrilobe aux arcs sécants, inséré dans un cercle, qui rappelle un motif commun dans les chapelles romanes du département. On y distingue en haut le mélèze de la partie montagneuse du département et en bas le palmier du littoral. À gauche et à droite : la fleur de lys de la partie provençale (issue des armes de la maison d'Anjou) et la croix de la maison de Savoie pour l’ancien comté de Nice, motifs gravés sur les anciennes bornes frontière<ref name=identitevisuelle>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé Depuis la Seconde Guerre mondiale, le département vote à droite. Sur les neuf circonscriptions des Alpes-Maritimes, 5 sont actuellement tenues par la droite (Les Républicains), trois par la droite souverainiste (Rassemblement national) et une par le centre-droit (Horizons). Sur les cinq sénateurs que compte le département, quatre sont de droite et un du Parti socialiste.

Les Alpes-Maritimes ont connu des problèmes de corruption du personnel politique dans les années 1980 et 1990, aboutissant notamment aux condamnations pénales des maires de Nice, Jacques Médecin, de Cannes, Michel Mouillot et d'Antibes, Pierre Merli.

Conseil départemental

Le conseil départemental est composé de cinquante-quatre conseillers élus pour six ans. Depuis les élections de mars 2015, cinquante sont de droite, dont 43 LR et 7 UDI, et quatre seulement sont de gauche, dont 2 Front de Gauche, un écologiste et un socialiste. Du Modèle:Date- au 15 septembre 2017, le conseil départemental est présidé par Éric Ciotti (LR), et depuis la fin de l'année 2017, le conseil départemental est présidé par Charles-Ange Ginésy (LR).

Budget

En 2011, le budget primitif du département s'élève à Modèle:Unité d'euros dont Modèle:Unité (38,3 %) sont consacrés à l'action sociale et Modèle:Unité au fonctionnement (26,6 %)<ref name="CG06-budget">Le budget 2011, site officiel du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Consulté le Modèle:Date-.</ref>. Les dépenses d'investissement atteignent un peu plus de Modèle:Unité d'euros (19,2 %)<ref name="CG06-budget"/>.

En 2010, le département était le troisième plus endetté de France avec Modèle:Unité d'euros d'emprunts soit 68,4 % du budget total<ref name="jdn-dette">Modèle:1er : les Alpes-Maritimes (06), Le Journal du Net. Consulté le Modèle:1er juillet 2011.</ref>. Cette dette se chiffrait à Modèle:Unité par foyer fiscal, et à Modèle:Unité par habitant<ref name="jdn-dette"/>. La tendance d'évolution de la dette au cours de la dernière décennie correspond à une forte augmentation : Modèle:Référence nécessaire et + 26 % entre 2009 et 2010<ref name="jdn-dette"/>. Elle était ainsi de Modèle:Référence nécessaire.

Population et société

Démographie

Modèle:Article détailléModèle:Population de France/section

Selon l'Insee, 39,5 % des enfants nés en 2011 dans le département des Alpes-Maritimes, soit 4 747 sur 11 999, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité), 15,4 % ont un père né au Maghreb<ref>Données détaillées des statistiques d'état civil sur les naissances en 2011, Insee, 2012</ref>.

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Unités urbaines

Selon l'INSEE, les Alpes-Maritimes comptaient en 2010 dix unités urbaines, dont sept composées d'une commune isolée, deux formant de petites agglomérations composées de trois à neuf communes et la cinquième de France, celle de Nice et ses 51 communes.

Rang Nom de l'unité urbaine Population municipale (2012) Nombre de communes
(dont villes-centres)
1 Nice Modèle:Unité 51
2 Menton – Monaco (partie française) Modèle:Unité 9
3 Levens Modèle:Unité 1
4 Saint-Cézaire-sur-Siagne Modèle:Unité 1
5 Sospel Modèle:Unité 1
6 Saint-Vallier-de-Thiey Modèle:Unité 1
7 Roquebillière Modèle:Unité 3
8 Saint-Martin-du-Var Modèle:Unité 1
9 L'Escarène Modèle:Unité 1
10 Breil-sur-Roya Modèle:Unité 1

Aires urbaines

Selon l'INSEE, les Alpes-Maritimes comptaient en 2010 deux aires urbaines, dont la septième de France, celle de Nice.

Rang Nom de l'aire urbaine Population municipale (2012) Nombre de communes
1 Nice Modèle:Unité Modèle:Tri
2 Menton - Monaco (partie française) Modèle:Unité 12

Les résidences secondaires

Selon le recensement général de la population au Modèle:Date-, 23,2 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes des Alpes maritimes dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Isola 689 3 232 2 831 87,57 %
Saint-Étienne-de-Tinée (Auron) 1 324 3 958 3 153 79,66 %
Péone (Valberg) 812 2 204 1 706 77,40 %
Roubion 114 335 256 76,37 %
Valdeblore (La Colmiane) 831 1 770 1 304 73,70 %
Théoule-sur-Mer 1 556 3 250 2 382 73,29 %
Beuil 493 1 136 803 70,68 %
Guillaumes 694 1 110 748 67,39 %
La Brigue 633 1 091 735 67,34 %
Gréolières 540 779 499 64,11 %
Caille 330 440 273 62,05 %
Moulinet 216 397 245 61,77 %
Belvédère 685 1 138 692 60,82 %
Andon 550 746 452 60,59 %
Saint-Martin-Vésubie 1 327 2 135 1 291 60,44 %
Valderoure 386 527 317 60,26 %
Saorge 434 581 349 60,07 %
Séranon 462 471 275 58,39 %
Fontan 269 392 221 56,25 %
Saint-Jean-Cap-Ferrat 2 085 2 090 1 106 52,91 %
La Bollène-Vésubie 574 622 323 51,94 %
Tende 2 025 2 000 898 44,89 %
Roquebrune-Cap-Martin 13 515 13 230 5 927 44,80 %
Menton 28 833 26 150 10 741 41,07 %
Utelle 693 684 278 40,63 %
Mandelieu-la-Napoule 21 192 19 233 7 655 39,80 %
Cannes 72 939 68 563 26 622 38,83 %
Beaulieu-sur-Mer 3 742 3 308 1 255 37,94 %
Lucéram 1 259 1 000 377 37,69 %
Villeneuve-Loubet 14 427 11 162 4 198 37,61 %
Villefranche-sur-Mer 6 244 5 128 1 856 36,18 %
Èze 2 961 2 066 745 36,08 %
Peille 2 289 1 517 525 34,59 %
Breil-sur-Roya 2 117 1 767 586 33,18 %
Lantosque 1 262 1 053 342 32,52 %
Cap-d'Ail 4 997 3 578 1 141 31,89 %
La Turbie 3 165 2 049 638 31,15 %
Antibes (dont Juan les Pins) 76 994 57 762 17 360 30,06 %
Vallauris 29 111 19 155 5 297 27,65 %
Roquebillière 1 636 1 254 336 26,79 %
Saint-Vallier-de-Thiey 3 214 1 848 494 26,71 %
Sospel 3 520 2 186 554 25,34 %
Tourrettes-sur-Loup 4 213 2 477 555 22,39 %
Beausoleil 14 078 8 903 1 943 21,82 %
Saint-Paul-de-Vence 3 477 1 892 407 21,54 %
Saint-Cézaire-sur-Siagne 3 575 1 953 410 20,99 %
Opio 2 123 1 057 222 20,96 %
Auribeau-sur-Siagne 2 847 1 407 255 18,11 %
Châteauneuf-Grasse 3 160 1 612 280 17,37 %
Vence 19 247 11 132 1 828 16,42 %
Mougins 19 703 10 571 1 735 16,41 %
Le Cannet 40 940 25 762 4 172 16,19 %
Biot 9 160 4 721 760 16,10 %
Levens 4 632 2 196 331 15,06 %
Roquefort-les-Pins 6 346 2 869 428 14,92 %
Cagnes-sur-Mer 48 926 29 269 4 217 14,41 %
Saint-Jeannet 3 656 1 713 234 13,66 %
Le Rouret 3 796 1 766 236 13,38 %
Nice 344 875 219 175 27 663 12,62 %
Valbonne 12 500 5 633 633 11,24 %
La Colle-sur-Loup 7 633 3 568 397 11,12 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Transports

Modèle:Article détaillé

Fichier:Railway map of France - 06 - animated - fr.gif
Évolution du réseau ferré dans le département des Alpes-Maritimes de 1830 à 2020.

Au moment du premier rattachement des Alpes-Maritimes à la France à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une route est tracée, qui deviendra plus tard la Route nationale 7.

Le train arrive dans le département à Cagnes en 1863, en prolongement de la ligne Marseille-Draguignan. Nice est relié l'année suivante, puis Menton en 1869, jusqu'à effectuer la jonction avec la ligne ligure en 1872. Le réseau ferré se développe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale avec le désenclavement des communes alpines de l'arrière pays niçois et vençois grâce à la ligne de Tende, la ligne Central-Var et la ligne de Digne. Dans le même temps, le Tramways des Alpes-Maritimes (TAM) se développe permettant l'accès à des communes septentrionales du département Saint-Sauveur-sur-Tinée et Saint-Martin-Vésubie. Au bord de mer, le Tramway de Nice et du Littoral (TNL) et le Tramway de Cannes relient alors les villes de la côte méditerranéenne.

Au début des années 1950, l'essor de la voiture et du bus conduit à la fermeture de l'intégralité du réseau secondaire. Seuls subsistent les lignes Marseille-Menton, Nice-Digne et celle de Tende. La première autoroute du département est construite à partir de 1956, reliant Mandelieu-la-Napoule et Cagnes-sur-Mer. Elle prend le nom d'Autoroute A8 en 1966. Un second tronçon (Autoroute A53) relie Roquebrune et la frontière italienne en 1969. Les deux sections sont finalement reliées dans les années 1980, par la création du contournement de Nice.

L'Aéroport de Nice-Côte d'Azur trouve son origine dans les années 1910, avec la création d'une liaison postale avec la Corse puis avec Marseille. Aujourd'hui, s'agissant du trafic passagers commerciaux, il occupe la troisième place après les aéroports franciliens, et dessert pour l'été 2022, 108 destinations dans 39 pays. Le second aéroport est celui de Cannes - Mandelieu, deuxième aéroport d'affaires en France après Paris-Le Bourget.

Le réseau Lignes d’Azur est le réseau de transport en commun de la Métropole Nice Côte d'Azur comprenant trois lignes de tramways à Nice et 165 lignes d'autobus et d'autocar.

Enseignement

Enseignement primaire et secondaire

Le département compte Modèle:Unité maternelles, Modèle:Unité élémentaires et une école d'enseignement spécial. Il accueille également Modèle:Unité, Modèle:Unité professionnels et Modèle:Unité, auxquels il faut ajouter Modèle:Unité privés sous contrats.

Enseignement supérieur

Modèle:Article connexe L'enseignement supérieur est relativement peu développé dans le département. L'aire urbaine de Nice ne compte ainsi que Modèle:Nombre<ref>Métropole Nice Côte d'Azur - Un territoire d'excellence internationale, site officiel de la Communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur. Consulté le 26 septembre 2008.</ref>, tandis que celles de Rennes ou de Bordeaux en ont 60 000.

Les Alpes-Maritimes bénéficient de l'installation à Menton, depuis octobre 2005, d'un premier cycle de l'Institut d'études politiques de Paris, dédié aux relations entre les rives nord et sud de la Méditerranée et aux relations de l’Europe avec le Moyen-Orient.

Plusieurs écoles d'ingénieurs sont installées à Sophia Antipolis, dont EURECOM (École d'ingénieur et centre de recherche en systèmes de communication), l'École des mines de Paris et Polytech Nice-Sophia. En outre, deux grandes écoles de commerces sont installées dans la région : l'EDHEC à Nice, et la SKEMA Business School à Sophia-Antipolis. L'INRIA et le CNRS sont également implantés à Sophia Antipolis.

Le département compte en tout Modèle:Quand.

Activités

Randonnée pédestre

Le département des Alpes-Maritimes possède un vaste réseau de sentiers de randonnée qui s'adresse aux randonneurs débutants comme confirmés.

Le département est traversé par des sentiers de grande randonnée (GR, balisage rouge et blanc) : 51, 52, 5, 510, 653A et est doté de nombreux parcours de randonnée à la journée (PR, balisage jaune).

Fichier:20210505 110040 Mont Bastide.jpg
Vue depuis le sommet du mont Bastide avec la balise 658 du sentier de randonnée entre le col d'Èze et Èze-village.

Le balisage comprend un marquage à la peinture complété de balises (panneaux en bois) renseignées sur la direction à suivre et numérotées permettant au randonneur de se repérer sur la carte topographique de randonnée IGN série bleue (échelle 1/25000) de la zone considérée.

Dans ses guides thématiques Randoxygène, le Conseil général divise le département en trois zones touristiques (haut pays, moyen pays et pays côtier) aux caractéristiques et aux influences très différentes, du Mercantour au littoral de la Méditerranée.

Économie

Modèle:Article détaillé L'économie des Alpes-Maritimes se caractérise par l'importance du secteur tertiaire. Le département compte, outre les activités touristiques et les services traditionnels, un nombre assez élevé d'entreprises de recherche et du secteur tertiaire supérieur. L'agriculture est peu importante et l'industrie joue un rôle relativement faible, mais elle s'est diversifiée vers des activités à haute valeur technologique. Le secteur du BTP est assez important. L'économie est très sensible aux variations de la conjoncture nationale et internationale. Le taux de chômage se situe à 9,1 %.

D'après l'Insee, en 2005 le PIB par habitant des Alpes-Maritimes atteignait 27 723 euros ce qui classait le département au treizième rang en France<ref name="insee_2005">Produit intérieur brut par département (PIB) à prix courants, Insee.</ref>. Son PIB était de 29,6 milliards d'euros<ref name="insee_2005"/>. D'après Eurostat, le PIB par habitant aux prix du marché en 2008 pour le département s'élevait à 30 700 euros, ce qui le classait également au treizième rang en France<ref>Produit intérieur brut (PIB) aux prix courants du marché au niveau NUTS 3, Eurostat. Dernière mise à jour le 5 août 2011.</ref>.

Répartition de l'emploi
Tertiaire Industrie BTP Agriculture
Alpes-Maritimes 76,2 % 12,5 % 9,2 % 2,1 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

Tourisme

Modèle:Article détaillé La présence de la mer Méditerranée et des Alpes sous un ciel clément a favorisé le tourisme comme activité dominante. Il constitue une ressource essentielle pour toute la Côte d'Azur. Le secteur représente Modèle:Unité directs dans le département. Pour la seule ville de Nice, le chiffre d'affaires représente 12 ou 13 % de part de marché du tourisme en France, la capitale azuréenne étant même la deuxième ville hôtelière du pays, juste après Paris. La ville possède également avec Nice-Côte d'Azur le deuxième aéroport de France derrière Paris et ses trois entités, avec près de 10,5 millions de voyageurs par an qui y ont transité en 2011.

Le bord de mer où réside l'essentiel de la population est une des régions les plus prisées du monde avec plusieurs atouts :

En montagne, le ski et la randonnée redonnent vie à Saint-Étienne-de-Tinée (Auron), Beuil, Péone (Valberg), Saint-Martin-Vésubie, Isola, Gréolières, Peïra-Cava, col de Turini, Turini-Camp d'argent (massif de l'Authion).

Industries

Les industries sont bien développées, comme la parfumerie à Grasse, les nouvelles technologies autour de Sophia-Antipolis et le Centre spatial de Cannes - Mandelieu, où se trouve le premier<ref>10 entreprises françaises championnes du monde : Alcatel Alenia Space, Journal du net</ref> constructeur de satellites européens et le premier établissement industriel du département<ref name="apo">Christian Apothéloz, « Alcatel space à Cannes Plus qu’une entreprise, une légende » dans Le Nouvel économiste, mars 2002</ref>.

Culture

Modèle:Article détaillé La vie culturelle est assez riche, largement décrite dans le quotidien régional Nice-Matin, relatée dans ses colonnes, et annoncée hebdomadairement dans le supplément JV du mercredi.

Arts

Parmi les musées renommés, il est possible de citer la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence, le musée Picasso d'Antibes et l'Espace de l'Art concret, à Mouans-Sartoux, le musée national Fernand-Léger à Biot les musées Chagall et Matisse à Nice ainsi que le musée d'art moderne et d'art contemporain (MAMAC), également à Nice.

Sports

Le Département est labélisé Terre de Jeux 2024, le label de Paris 2024 à destination des territoires, et accueillera le passage du Relais de la flamme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Événements sportifs

Langues

Fichier:Languages of Alpes-Maritimes Department, France.svg
Les langues des Alpes-Maritimes
Modèle:Légende/DébutModèle:Legend Modèle:Legend Modèle:Legend Modèle:Legend Modèle:Legend Modèle:Legend Modèle:Legend Modèle:Legend Modèle:LegendModèle:Légende/Fin

Les Alpes-Maritimes connaissent deux langues traditionnelles :

Le français, langue officielle nationale, est parlé par l'ensemble de la population. Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'occitan et l'italien étaient les langues officielles, le français s'est donc imposé tardivement lors de l'unification linguistique de la France promue par la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]].

Gastronomie

Modèle:Article détaillé

Patrimoine

Modèle:...

Honneurs

Notes et références

Notes

<references group="Note" />

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail