Cisticole des joncs

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La Cisticole des joncs (Cisticola juncidis) est une espèce de passereaux de la famille des Cisticolidae.

La cisticole est généralement repérée par son vol et son chant typiques : pendant un vol rapide et ondulé, elle émet à intervalles d'environ Modèle:Unité un « tchip » très puissant. Il est fréquent de l'entendre sans parvenir à la localiser<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.

Dénomination

Son nom français est issu de son nom latin cisticola venant du grec kisthos signifiant "buisson, hélianthème" et du latin cola signifiant "habitant". La deuxième partie juncidis vient du latin juncus, signifiant "jonc"<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Description

La cisticole des joncs est un des plus petits oiseaux d'Europe<ref name=":2" /> : il mesure entre Modèle:Unité de long pour un poids de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la femelle)<ref name=":1" />.

Elle est plutôt compacte, avec de petites ailes arrondies et une queue courte. Cette dernière est sombre avec des bords blancs, ce qui peut permettre de l'identifier ; elle la déplie en vol. Son bec rosâtre est fin et pointu, sa tête brun clair avec une couronne foncée. Elle possède un dos rayé de noir, une croupe cannelle et des dessous plutôt clairs.

Le mâle possède un bec plus sombre à la saison de la reproduction, ainsi qu'une couronne plus sombre<ref name=":2" />.

Chant

Le cisticole chante systématiquement de jour et en vol, à plus de Modèle:Unité de hauteur. Il émet une note stridente à chaque ondulation, soit toutes les Modèle:Unité : tchip... tchip... tchip... sur une durée de Modèle:Unité<ref name=":2" />.

Il a deux types d'appel, un tchip seul pour le contact ou l'alarme, et une série de clics métalliques pour le conflit<ref name=":2" />,<ref name=":1" />.

Répartition et habitat

Répartition

La cisticole des joncs vit dans une large partie de l'Ancien Monde. Cela inclut l'Europe, en particulier la péninsule ibérique, l'Italie, la Grèce et les autres pays du bassin méditerranéen<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

On le trouve également en Afrique, notamment au Maghreb, en Égypte dans la vallée du Nil et dans la majorité de l'Afrique subsaharienne. Quelques populations habitent au Moyen-Orient, au Levant et vers le golfe persique<ref name=":0" />.

Il occupe l'intégralité de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est, le sud de la Corée et du Japon, les Philippines, la Malaisie et l'Indonésie. Enfin, on trouve des populations sur la côte nord de l'Australie<ref name=":0" />.

En France, on peut trouver la cisticole des joncs sur la côte méditerranéenne et le long du Rhône, l'Occitanie, la côte atlantique, la Bretagne et une partie de la côte nord<ref name=":0" />.

La cisticole des joncs n'est pas migrateur, excepté pour quelques populations du nord de la Chine, ainsi que pour des populations d'Europe bien que seule une partie des oiseaux migre. Il peut cependant se déplacer en fonction des saisons<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.

Habitat

La cisticole des joncs habite les prairies ouvertes, notamment inondables, et les zones marécageuses, en particulier en présence de hautes herbes. On peut aussi la trouver dans les zones cultivées. Elle tend à chasser dans les environnements humides comme les roselières. On la trouve généralement à basse altitude mais elle peut monter à Modèle:Unité dans certaines régions<ref name=":1" />.

Écologie et comportement

Alimentation

La cisticole des joncs se nourrit de petits insectes qu'elle trouve au milieu des roseaux qu'elle fréquente et ne délaisse pas les graines pour compléter son régime alimentaire. Dans ses quartiers d'hiver, les insectes consommés sont majoritairement des diptères et des larves ; les graines représentent tout de même un tiers de son alimentation<ref>Modèle:Article</ref>.

Reproduction

Fichier:Cisticola juncidis MHNT 232 Ramdane Djamel Algérie.jpg
Œuf de Cisticole des joncs Muséum de Toulouse.

La cisticole des joncs est généralement polygyne<ref>Modèle:Article</ref>.

La saison de la reproduction varie fortement selon les régions, s'étendant entre mars et septembre dans l'hémisphère nord, et entre octobre et juin dans l'hémisphère sud. Il peut éventuellement y avoir plusieurs couvées par an<ref name=":1" />.

Son nid vertical est construit par le mâle en Modèle:Nombre, à l'aide d'herbe et de soie d'araignée. Il se trouve dans des herbes denses, à moins d'Modèle:Unité de hauteur. La femelle double ensuite le nide avec des herbes fines, de la soie d'araignée ou de la laine<ref name=":1" />.

Elle y pond Modèle:Nombre, plus rarement 7, au rythme de 1 par jour. L'incubation dure Modèle:Nombre, à la suite de quoi les jeunes quittent le nid Modèle:Nombre après la naissance. Seule la femelle participe à nourrir les jeunes, jusqu'à Modèle:Nombre après qu'ils ont quitté le nid<ref name=":1" />.

Systématique

L'espèce a été décrite par l'ornithologue américain Constantine Samuel Rafinesque en 1810 sous le protonyme de Sylvia Juncidis<ref>Rafinesque 1810 Car.Nuov.Gen.Nuov.Sp.Anim.Piante Sicilia p.6,7.</ref>.

Selon Modèle:Bioref, les 17 sous-espèces suivantes sont reconnues <ref name=":2" />,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Article</ref>:

Sous-espèces
Groupe Sous-espèce Découvreur Répartition Commentaire
Occidental C. j. cisticola Temminck, 1820 Ouest de la France, Péninsule Ibérique, Îles Baléares, Afrique du Nord-Ouest Plus gris-brun sur le dessus, rayures visibles, dessous plutôt gris avec des flancs ocres (mais moins que juncidis), nuque de la même couleur que la couronne.
C. j. juncidis Rafinesque, 1810 Bassin méditerranéen du sud de la France à la Turquie, Syrie, Égypte, îles méditerranéennes La sous-espèce nominale. Collier pâle et peu visible.
C. j. uropygialis Fraser, 1843 Sénégal, Gambie jusqu'à l'Éthiopie, Rwanda, Tanzanie, Nigeria Légèrement plus pâle que juncidis.
C. j. cursitans Franklin, 1831 Est de l'Afghanistan jusqu'au nord du Myanmar et au sud-est de l'Inde, sud de la Chine, Sri Lanka (plaines sèches) Plus clair et chaud que juncidis.
C. j. salimalii Whistler, 1936 Sud-ouest de l'Inde Plus sombre et coloré.
C. j. omalurus Blyth, 1851 Sri Lanka (excepté plaines sèches)
Africain C. j. terrestris Smith, A, 1842 Gabon, Congo jusqu'à Tanzanie et Afrique du Sud Plus sombre et brun, pas de miroirs sur laqueue.
C. j. neuroticus Meinertzhagen, 1920 Chypre, Liban, Israël jusqu'à l'Iran Très proche de juncidis, très légèrement plus pâle.
Extrême oriental C. j. brunniceps Temminck et Schlegel, 1850 Corée du Sud, Japon, Batanes Proche de tinnabulans mais plus grand.
Double C. j. tinnabulans Swinhoe, 1859 Sud-est de la Chine jusqu'à la Thaïlande, Taiwan, Indochine, Philippines (sauf Batanes, Palawan et Sulu) Proche de fuscicapilla mais plus coloré et plus grand, primaires externes plus courtes.
C. j. nigrostriatus Parkes, 1971 Palawan Rayures plus noires et brunes, dessous plus blanc.
C. j. malaya Lynes, 1930 Îles Nicobar, sud-est du Myanmar, sud-ouest de la Thaïlande, Grandes îles de la Sonde jusqu'à l'ouest de Java Petit, plus coloré.
C. j. fuscicapilla Wallace, 1864 Est de Java, Bawean, Îles Kangean, Petites îles de la Sonde Proche de malaya ais plus terne.
C. j. constans Lynes, 1938 Sulawesi, Peleng, Muna, Butung, Tukangbesi Assez variable mais similaire à fuscicapilla.
C. j. leanyeri Givens et Hitchcock, 1953 Nord-ouest de l'Australie-Occidentale, nord du Territoire du Nord Nommée d'après le marais de Leanyer près de Darwin. Petite taille, ailes pointues, queue courte, dos terne, rayures peu prononcées, rectrices larges et rondes avec un miroir cannelle. Ventre des mâles très blanc en plumage nuptial. De manière général assez roux.
C. j. normani Mathews, 1914 Nord-ouest du Queensland Petite taille, ailes pointues, queue courte, dos terne, rayures peu prononcées, rectrices larges et rondes avec un miroir cannelle. Dos plus pâle que leanyeri. De manière générale plutôt terne.
C. j. laveryi Schodde et Mason, 1979 Sud de la Nouvelle-Guinée, est du Queensland Petite taille, ailes pointues, queue courte, dos terne, rayures peu prononcées, rectrices larges et rondes avec un large miroir cannelle chez les mâles et les femelles. Dos plus pâle que leanyeri et rayures plus marquées.

La cisticole des joncs et l'humain

Conservation

La cisticole des joncs est classé comme "préoccupation mineure" par l'UICN en raison de sa large population (plus de Modèle:Nombre en Europe) et de son territoire très étendu<ref name=":0" />.

Le territoire de la cisticole des joncs a tendance à s'agrandir : il a par exemple colonisé Malte dans les 50 dernières années<ref>Modèle:Article</ref>, la Hongrie avec une première observation en 2006<ref>Modèle:Article</ref>, le nord-ouest du Monténégro en 2004<ref>Modèle:Article</ref> ou encore la péninsule du cap York en 1996<ref>Modèle:Article</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Références taxinomiques

Liens externes

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