Col des Saisies
Le col des Saisies est un col routier alpin situé dans le département français de la Savoie à Modèle:Unité d'altitude. Il permet le passage entre la vallée du Beaufortain et celle du val d'Arly. À son sommet, se situe la station de sports d'hiver des Saisies, où se pratique notamment le ski nordique.
Étymologie
Le nom Saisies dérive, par féminisation, des noms patois de saix, scex, sex, dérivant de l'ancien français saxe, qui désigne un « rocher », ou encore le « pays des rochers »<ref name="Suter T">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Atlas">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Saga des Saisies p.38">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Plus récemment, en lien avec le développement touristique, d'autres variantes se sont développées<ref name="Saga des Saisies p.38"/> : soit le lieu où l'on percevait des taxes diverses (taille, gabelle, etc.)<ref name="christianb">Modèle:Lien web</ref> ; soit une autre, tenant plus de la légende, indique que le nom fait référence au commerce de contrebande<ref name="Saga des Saisies p.38"/>, voire « à prendre au sens premier du mot, à savoir que, lorsque les paysans montaient là-haut pour une foire traditionnelle, les douaniers et gendarmes réclamaient des comptes aux mauvais payeurs et « saisissaient » leurs biens »<ref name="christianb"/>. On fait reposer cette légende sur la période de l'après annexion de la Savoie, de 1860 à 1934, au cours de laquelle a été votée la création d'une zone franche, conservant des avantages fiscaux avec son voisin la Suisse et notamment Genève, et recouvrant la partie nord du duché de Savoie, soit le nouveau département de la Haute-Savoie, aurait permis à quelques alpagistes des environs de faire du commerce de contrebande<ref name="Saga des Saisies p.38"/>.
Cependant l'ancienne forme Sayssies est mentionnée déjà en 1520, soit bien avant cette période, et d'autres formes dérivées apparaissent dans différents documents<ref name="Atlas"/>,<ref name="Saga des Saisies p.38"/>.
Géographie
Situation
<imagemap> Fichier:Col des Saisies (carte).png|vignette|Carte cliquable du col des Saisies (version interactive). rect 331 319 399 343 Hauteluce rect 68 343 146 375 Signal de Bisanne rect 95 138 172 159 Crest-Voland rect 182 291 237 313 Les Saisies rect 160 420 264 441 Villard-sur-Doron rect 288 456 363 474 Beaufort (Savoie) rect 239 89 192 60 Flumet rect 140 75 303 96 Notre-Dame-de-Bellecombe desc bottom-left </imagemap>
Le col des Saisies se trouve à Modèle:Unité d'altitude dans le massif du Beaufortain, entre le signal de Bisanne (Modèle:Unité) au sud-ouest d'une part, et, d'autre part, par les sommets de la Legette à l'est et du Chard du Beurre au nord-est. Il constitue un point de passage entre le Beaufortain au sud-est et les gorges de l'Arly et le val d'Arly au nord-ouest. Son adret est drainé par le ruisseau de Manant, affluent du Doron de Beaufort, tandis que son ubac l'est par le nant Rouge, affluent de l'Arly.
Il est situé dans le département de la Savoie, sur le territoire de la commune de Hauteluce dont le chef-lieu se trouve à l'est ; les territoires communaux de Crest-Voland au nord, Cohennoz à l'ouest et Villard-sur-Doron au sud se trouvent non loin.
Climat
Le climat y est de type montagnard.
Accès
La station des Saisies est reliée au reste du pays par une unique route départementale : la Modèle:Nobr. Celle-ci permet de relier Sallanches et la vallée de l'Arve, Albertville, Ugine (via les gorges de l'Arly) et Beaufort.
Aucune liaison ferroviaire ne relie la station des Saisies, la gare la plus proche se situe Modèle:Unité en aval à Albertville. Des bus effectuent ensuite la liaison.
La station est accessible par bus à partir des aéroports de Chambéry, de Lyon-Saint-Exupéry et de Genève.
Histoire
Un alpage exploité dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les Saisies sont avant tout un alpage, mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Sorrel 2006">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une chapelle est édifiée<ref name="Sorrel 2006"/>. Elle devient le lieu d'un pèlerinage local<ref name="Sorrel 2006"/>. Peu de temps après, se développe des échanges entre les vallées de l'Arly et du Beaufortain, jusqu'au développement d'une de foire<ref name="Sorrel 2006"/>.
Un haut lieu de la Résistance en Savoie
Modèle:Article détaillé Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le col des Saisies est compris dans la zone du maquis du Beaufortain commandé par le capitaine Bulle. De grande taille et totalement sécurisé par les résistants, le col est choisi pour être le Modèle:Date- le théâtre d'un important parachutage d'armes et de matériel.
Développement d'une station et d'un grand domaine skiable
Modèle:Article détaillé Avant le développement des sports d'hiver, ce col était essentiellement un vaste alpage, sur lequel on avait construit une chapelle.
En 1935, Erwin Eckl, un moniteur de ski autrichien, s'installe au col des Saisies. Il est à l'origine du développement de la pratique sur le plateau et de l'édification de la première structure d'accueil, dans un chalet d'alpage<ref name="Sorrel 2006"/>. En 1956, le premier téléski est installé, de même que naît la première école de ski<ref name="Meunier">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il faut attendre cependant l'année 1961, pour que les quatre communes, se partageant le plateau (Hauteluce et Villard-sur-Doron côté Beaufortain, ainsi que Crest-Voland et Cohennoz, côté val d'Arly) décident de s'unir pour créer une station de sports d'hiver<ref name="Meunier"/>.
À partir de 1984, la liaison entre les Saisies et le domaine de Crest-Voland est engagé. Il se poursuit jusqu'à la création d'un grand domaine skiable appelé Espace Cristal. En 2005, un plus grand domaine skiable, l'Espace Diamant, se met en place avec la réalisation des télésièges 4 places de Brichou et celui de Douce/Grattary. Ils permettent ainsi de se rendre skis aux pieds dans cinq station-villages de Savoie et Haute-Savoie.
La particularité du micro-climat permet une pratique du ski nordique<ref>Modèle:Article.</ref> et est à l'origine du choix pour l'organisation d'épreuves (ski de fond et biathlon) lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992, organisés par la Savoie et Albertville<ref name="Rapport92 p.366">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} / {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>. Le stade et les pistes ont donné naissance au domaine nordique olympique de Crest-Voland Cohennoz – Les Saisies.
Activités
Depuis la saison hivernale 2009-2010, la station s'est dotée d'une luge sur rail, le « Mountain Twister », développée par la société allemande Wiegand et qui fonctionne aussi bien l'hiver que l'été.
À Noël 2015, la station du Beaufortain s'est vue dotée d'un centre multi-activités nommé Le Signal, comprenant un espace aqua-ludique, une salle de sport, un bowling et un pub sur une surface totale de Modèle:UnitéModèle:Référence souhaitée.
Production fromagère
La station est aussi connue pour sa fromagerie, qui vend du beaufort élaboré sur place grâce au lait d'une partie des éleveurs exploitant les alpages du col. La production fromagère de la coopérative de Beaufort-sur-Doron y est également proposée par l'intermédiaire d'une succursale.
Sports d'hiver
Le domaine skiable alpin, nommé Espace Diamant, regroupe depuis 2005 les stations des Saisies, de Crest-Voland Cohennoz et d'Hauteluce - Val Joly répartis sur les communes de Crest-Voland, Cohennoz, Villard-sur-Doron, Flumet, Notre-Dame-de-Bellecombe, Praz sur Arly et Hauteluce (84 remontées mécaniques et 146 pistes). Il est depuis peu exploité par le groupe Rémy Loisirs, d'origine vosgienne (exploitant de la station de La Bresse, Orcières-Merlette, Pralognan-la-Vanoise ou encore Saint-François-Longchamp). Les domaines skiables des Saisies sont, quant à eux, gérés par la Régie des Saisies, dépendante du SIVOM des Saisies (ce SIVOM est composé des communes suivantes : Villard-sur-Doron et Hauteluce dans la vallée du Beaufortain et Crest-Voland dans le val d'Arly).
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Panorama vers le massif du Beaufortain (Grand Mont, mont Mirantin...).
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Le massif du Mont-Blanc, vue des Saisies.
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Parapente au départ du Signal de Bisanne (Modèle:Unité).
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Panorama sur le domaine des Saisies vu du sommet du mont Vorès.
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Vue de la station enneigée en Modèle:Date-.
Cyclisme
Profil de l'ascension
Par le versant nord, l’ascension débute à Flumet au carrefour (Modèle:Unité)<ref name="Flumet IGN">Modèle:Géoportail</ref> entre la D1212 et la D218C pour Modèle:Unité à 5,1 % de moyenne, un pourcentage qui masque une ascension en fait irrégulière, alternant replats et des secteurs plus difficiles<ref name="TopVelo Lap 2-9">« La Grande Traversée des Alpes, le guide », supplément du magazine Top Vélo Modèle:N°, p. 9</ref> à près de 7 et 8 %. L’ascension commence d’emblée par une petite série de lacets après le pont enjambant l’Arly sur la route D218C pour se hisser jusqu’au carrefour (Modèle:Unité)<ref name="Flumet IGN"/> avec la route D218B après Modèle:Unité d’ascension à 6,7 %. Si c’est sur la D218B que l’ascension a été démarrée, au rond-point (957m)<ref name="Flumet IGN"/> avant Flumet pour les coureurs venant de Praz-sur-Arly, alors l’ascension est un peu plus courte avec Modèle:Unité d’ascension mais un pourcentage moyen similaire.
L’ascension continue sur la D218B avec une section de Modèle:Unité à 5,8 % en forêt avant d’arriver au carrefour (Modèle:Unité) à Notre-Dame-de-Bellecombe<ref>Modèle:Géoportail</ref> entre la D218b et la D71b rejoignant Crest-Voland. La traversée de Notre-Dame de Bellecombe permet un court pallier avant de grimper sur des pourcentages plus difficiles, de l’ordre de 7 %, avant de bénéficier d’un bon replat dans la traversée du village du Planay (commune de Notre-Dame de Bellecombe) après plus de Modèle:Unité d’ascension (en ayant débuté à Flumet). La pente repart de plus belle après Le Planay et ce jusqu’au hameau des Frasses (Modèle:Unité)<ref name="Arcanière-La Zorinche IGN">Modèle:Géoportail</ref> après Modèle:Unité d’ascension. Mais on peut à nouveau profiter d’une portion facile avec une légère descente où on peut rouler grand plateau entre le lieu-dit « Arcanière »<ref name="TopVelo Lap 2-9"/> juste après Les Frasses et ce jusqu’à un pont (Modèle:Unité) au-dessus du ruisseau de Douce au lieu-dit « La Zorinche »<ref name="Arcanière-La Zorinche IGN"/>, Modèle:Unité après Flumet. La suite sera plus difficile avec d’abord des pentes à 6 % puis des portions à 7 % dont un passage à 10 % plus loin. Cette partie s’effectue dans un décor plus naturel, sous la forêt de Covetan et avec quelques petits chalets isolés. À un kilomètre du col, on arrive à l'intersection (Modèle:Unité)<ref name="Les Saisies D218b-D71a IGN">Modèle:Géoportail</ref> avec la route D71a venant de Crest-Voland. Les derniers Modèle:Unité à partir de l’arche avant d’entrer dans la station des Saisies ne sont qu’une formalité.
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Plus bas Notre-Dame-de-Bellecombe. Vue à gauche sur le mont Charvin (Modèle:Unité) dans le massif des Aravis.
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Replat à l’entrée du Planay après plus de Modèle:Unité d’ascension .
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Le lieu-dit « La Zorinche » (Modèle:Unité), atteint après une légère descente, au km 10,5.
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Route dans les derniers kilomètres, sous la forêt de Covetan.
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Croisement entre la D128b et la D71a, à près d’un kilomètre du sommet.
Sur le versant nord-ouest, l’ascension démarre après le pont de Flon, au carrefour (Modèle:Unité) de la D1212 et de la route D71a pour Modèle:Unité à 6,45 % de moyenne. Il s’agit du versant le plus bucolique des trois. Cela commence par une longue portion de 5,65 km à 8 % jusqu’au croisement (Modèle:Unité)<ref name="Crest-Voland IGN"> Modèle:Géoportail</ref> entre les routes D71c et D71a. La traversée de Crest-Voland offre Modèle:Unité presque plats jusqu’à l'intersection (Modèle:Unité)<ref name="Crest-Voland IGN"/> entre les routes du col des Saisies et de Notre-Dame de Bellecombe, à côté de l’Eglise de Crest-Voland.
De là il reste Modèle:Unité à 5,7 % jusqu’au col des Saisies. Le kilomètre suivant monte encore dans le village, à une moyenne de 7,7 %. En montant plus loin vers le hameau de « Manier », on aperçoit clairement le massif des Aravis et une partie de la route de l’autre versant du col des Saisies. Le paysage s’ouvre un peu plus avec des pâturages au niveau des fermes des « Molliettes » avec des vaches de race « Abondance », typiquement locales. La pente est assez forte, de près de 8,5 %, et la chaussée parfois déformée sur ce secteur. Après avoir franchi l’épingle de la « Grande Mouille », la route pénètre entre deux forêts de conifères, celles de la forêt de Covetan à gauche, celle de la réserve naturelle de la Tourbière des Saisies-Val d’Arly<ref name="Les Saisies D218b-D71a IGN"/> de l’autre. Le ruisseau du Nant Rouge traverse parfois une route ici presque plane sur près de Modèle:Unité, ce qui permet de se soulager après les kilomètres précédents. Mais la pente repart de plus belle avec une rampe qui suit le télésiège de Covetan et il s’ensuit une série de lacets pour parvenir au croisement (Modèle:Unité)<ref name="Les Saisies D218b-D71a IGN"/> entre la D71a et la D218b, dans des pourcentages cependant inférieurs à ceux précédant le replat. Le dernier kilomètre d’ascension est le même que pour celui du versant de Flumet.
Une alternative, empruntée fréquemment au mois de juin sur la cyclosportive « La Time Megève Mont Blanc »<ref name="TopVelo Lap 2-9"/>, consiste à démarrer l'ascension par Flumet (Modèle:Unité) mais bifurquer à Notre-Dame de Bellecombe sur la D71b en direction de Crest-Voland. Cette route en direction de Crest-Voland comporte une portion descendante mais remonte en pente assez forte avant d'arriver dans le village<ref name="Col des Saisies Cycling C">CyclingCols - Profil du col des Saisies</ref>. Les 7,75 derniers kilomètres sont les mêmes que pour le versant nord-ouest.
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Portion presque plane dans la traversée de Crest-Voland.
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En arrière la pente à la sortie de Crest-Voland.
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Prairies et fermes au niveau du lieu-dit « Les Molliettes ». Au fond la chaîne des Aravis.
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Portion facile entre la forêt de la réserve naturelle de la Tourbière des Saisies-Val d'Arly et celle de Covetan.
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Lacets à la sortie de la forêt.
Par son versant sud, l’ascension commence au carrefour (Modèle:Unité)<ref name="Cascade de Manant IGN">Modèle:Géoportail</ref> des routes D925 et D218b entre Villard-sur-Doron et Beaufort pour Modèle:Unité à 6,3 %. D’entrée, une grande cascade apparaît au bord de la route coulant du ruisseau de Manant<ref name="Cascade de Manant IGN"/>. L’une des particularités de ce versant est en effet la multitude de cours d’eau et cascades descendant de la montagne, une autre est la montée sur de grandes lignes droites entrecoupées de lacets jusqu’à Hauteluce, dans la première partie. Ces lignes droites permettent dans l’autre sens une descente facile et rapide. Ce versant est aussi le plus régulier de toutes les ascensions du col des Saisies<ref name="Col des Saisies Cycling C"/>. Juste avant Hauteluce se trouve une courte descente. Après Modèle:Unité d’ascension, à près de (Modèle:Unité) d’altitude, on continue sur la D218b quand la D70 descend légèrement à Hauteluce. La pente est un peu plus difficile sur la seconde partie avec Modèle:Unité restants à 6,9 % contre Modèle:Unité à 5,9 % précédemment mais reste régulière. Modèle:Unité plus loin environ, dans le hameau de la Raie, la vue se dégage sur le mont Blanc et les sommets du massif du Beaufortain. Peu après la station des Saisies apparait, les derniers Modèle:Unité à partir du carrefour (Modèle:Unité)<ref name="Les Saisies- Chenavelle IGN">Modèle:Géoportail</ref> avec la route D123 du Signal de Bisanne grimpent dans la station, avec une pente d’environ 6 %. Le col routier se situe sur une portion plane peu après la chapelle Notre-Dame de Haute-Lumière (Modèle:Unité)<ref name="Les Saisies- Chenavelle IGN"/>.
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Grande cascade au départ de l’ascension.
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Grandes lignes droites entrecoupées d’épingles au début de l’ascension.
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Le carrefour au-dessus de Hauteluce entre la D70 et la D218b après Modèle:Unité d’ascension
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Vue sur le mont Blanc dans la traversée du hameau de La Raie.
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Le final de l’ascension s’effectue dans la station des Saisies.
Au sommet, malgré les nombreux chalets de la station, on peut apercevoir le signal de Bisanne (Modèle:Unité) non loin et le massif du Beaufortain. Il existe une différence entre le col routier, signalé à Modèle:Unité d’altitude (mais en fait plutôt à Modèle:Unité), et le col géographique, à Modèle:Unité d’altitude.
Tour de France
Le col des Saisies a été franchi au total à 14 reprises par le Tour de France. Il est classé en Modèle:1re depuis 1994. Voici les coureurs qui ont franchi en tête le col<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le dico du Tour - Le col des Saisies dans le Tour de France depuis 1947.</ref> :
- 1979 : Henk Lubberding Modèle:Pays
- 1984 : Pedro Delgado Modèle:Pays
- 1987 : Carlos Hernández Bailo Modèle:Pays
- 1992 : Claudio Chiappucci Modèle:Pays
- 1994 : Peter De Clercq Modèle:Pays
- 1995 : Federico Muñoz Modèle:Pays
- 2000 : Marco Pantani Modèle:Pays
- 2002 : Mario Aerts Modèle:Pays
- 2006 : Patrice Halgand Modèle:Pays
- 2009 : Thor Hushovd Modèle:Pays
- 2010 : Jérôme Pineau Modèle:Pays
- 2020 : Marc Hirschi Modèle:Pays
- 2021 : Wout Poels Modèle:Pays
- 2023 : Giulio Ciccone Modèle:Pays
De plus, lors de la [[19e étape du Tour de France 2016|Modèle:19e]] du Tour de France 2016, les coureurs gravissent la route départementale 123 depuis Villard-sur-Doron et le classement hors-catégorie de la montagne est réalisé à un point coté Modèle:Unité avant qu'ils redescendent par le col vers Flumet puis en direction de Saint-Gervais-les-Bains où l'arrivée est jugée. C'est le Polonais Rafał Majka qui passe en tête cette ascension nommée « montée de Bisanne ». Elle est de nouveau empruntée par le Tour de France 2018, lors de la [[11e étape du Tour de France 2018|Modèle:11e étape]], avec un passage en tête de Julian Alaphilippe, avant de redescendre par le col sur Beaufort.
Tour de l'Avenir
Le col des Saisies fut également à l'arrivée de la Modèle:7e étape du Tour de l'Avenir 2017. Le col fut alors grimpé sur son versant Sud (classé en première catégorie) et Egan Bernal remportait cette étape, endossant du même coup le maillot jaune.
Cinéma
La station des Saisies a accueilli, du 23 au Modèle:Date-, le tournage d'une des scènes du film Intouchables. Philippe Pozzo di Borgo est devenu tétraplégique à la suite d'un accident de parapente en 1993 sur le site.
Notes et références
Notes
Sources
Annexes
Articles connexes
- Le col des Saisies est situé sur la commune d'Hauteluce
- Beaufort (fromage)
- Le site a accueilli les épreuves de ski nordique lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992
Bibliographie
- Bastion de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, le col des Saisies est évoqué dans le roman de Roger Frison-Roche (célèbre écrivain d'origine beaufortaine) : Les montagnards de la nuit, 1968.
- Pascal Meunier, La saga des Saisies, La Fontaine de Siloé, 2000 Modèle:ISBN
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