Saint-André occupe en majeure partie une plaine alluvionnaire construite par les rivières du Mât et Saint-Jean, au pied du versant Est du massif du Piton des Neiges. De ce fait, la commune possède un relief peu marqué comparée à d'autres communes de l'île. Toutefois, on peut diviser le territoire en trois grandes entités :
Le littoral, constitué de plages de galets et de micro-falaises, il abrite l'un des trois étangs littoraux de l'île à Bois-Rouge ;
La plaine alluviale, où les pentes sont douces (inférieures à Modèle:Pourcentage) et qui concentre la plupart des activités humaines ;
Les hauts, qui culminent jusqu'à Modèle:Unité au-dessus des gorges de la rivière du Mât, principalement agricole et forestier.
Climat
De manière générale, l'île de La Réunion connaît un climat de type tropical humide. Celui-ci se caractérise par deux saisons bien distinctes :
une saison chaude et humide correspondant à l'été austral de novembre à avril. C'est aussi pendant cette période que se manifestent les cyclones tropicaux.
une saison plus fraîche et sèche s'étalant de mai à octobre.
Le caractère très montagneux influence grandement le climat de l'île. Ainsi on observe une double dissymétrie :
entre la côte ouest très sèche et la côte orientale très arrosée,
mais aussi entre le littoral aux températures plus chaudes et les hauts plus tempérés.
Saint-André se situe dans la région de la côte dite "au vent", lui conférant notamment des particularités climatiques, comme un régime de pluies soutenu lié à son exposition directe aux Alizés de secteur Est. Modèle:ClimatModèle:ClimatLa moyenne des précipitations annuelle sur le littoral saint-andréen varie de 2200 à Modèle:Unité (les hauts peuvent en recevoir près de Modèle:Unité). De ce point de vue, le secteur est une zone dite pluvieuse, intermédiaire entre les zones très pluvieuses de la côte Est de l’île, avec plus de Modèle:Unité de précipitations annuelles en moyenne, et les zones peu pluvieuses de la côte Ouest, accusant un déficit hydrique chronique, avec une pluviométrie moyenne annuelle inférieure à Modèle:Unité (seulement Modèle:Unité à la Pointe des Trois Bassins). À titre de comparaison, la moyenne annuelle des précipitations à Paris est d'environ Modèle:Unité.
Néanmoins, la durée d'insolation demeure élevée, plus particulièrement sur la frange littorale, avec une moyenne annuelle comprise entre 2200 et 2500 h/an<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La commune, bordée par l'océan Indien au nord-est, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cet espace compris entre la rivière Saint-Jean et la rivière du Mât est peuplé dès le milieu du [[XVIIe siècle|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }}]] siècle. En effet, les premiers exilés sont reclus à Bourbon en 1646 par monsieur PROMIS, gouverneur du Comptoir français de Fort-Dauphin, pour mettre un frein à leurs ardeurs mutines. Débarqués du Saint Laurent, ils sont installés dans le quartier des Français, sur les bords de la rivière Saint-Jean. La région de Saint-André a donc historiquement vu débarquer les premiers Français<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1704, quatre familles sont signalées mais le nombre d’habitants stagne autour d’une trentaine de Blancs et d’esclaves<ref>Le Patrimoine des Communes de La Réunion, Saint-André par Corine Masson, éditions FLOHIC, 2000, 509 pages, Modèle:ISBN</ref>. À partir de 1718, la croissance démographique est amorcée. De nombreuses cultures se développent : thé, café, manioc, tabac, maïs, girofle, riz, vanille et blé. Ces terres fertiles valent à la région l’appellation de Modèle:Citation. Saint-André est avec Sainte-Suzanne un des quartiers du canton Nord-Est (dans le district du Vent, qui rassemble tous les cantons entre Saint-Denis et Sainte-Rose).
Le quartier est érigé en paroisse en 1766. Celle-ci célèbre dans l’enthousiasme révolutionnaire l’élection de sa première municipalité le Modèle:Date-<ref>Histoire d'une révolution, La Réunion (1789-1803), par Claude Wanquet, 3 tomes, Éditions Jeanne Laffitte, 1984.</ref>. Paradoxalement, la commune de Saint-André est à cette époque l’un des bastions contre-révolutionnaires et le lieu de la contestation des arrêtés de l’Assemblée coloniale de Saint-Denis. Les historiens parlent de Modèle:Citation pour désigner cette « crise saint-andréenne ». Elle atteint son paroxysme avec la disparition de la commune, dont le territoire est partagé entre Sainte-Suzanne et Saint-Benoît.
L’église Saint-André, construite en 1751, est rasée en 1795 sur ordre de l'Assemblée coloniale. Un an plus tard, cette assemblée autorise la reconstitution de la paroisse par arrêtés des 21 et Modèle:Date-. La reconstitution est effective dès 1797 ; la paroisse demeure cependant sans église et sans curé jusqu’en 1817, date de l’arrivée du Père Minot, qui lance la construction d’une nouvelle église (bénie en Modèle:Date-, consacrée par Modèle:Mgr en 1852).
De ce fait, la commune bénéficie d’une empreinte et une identité agricoles fortes avec les usines de Bois‐Rouge, Ravine creuse, Menciol, Désert, Colosse, marquant le paysage saint‐andréen et notamment par la culture et l’industrie de la canne ainsi que celle de la vanille. Saint‐André connaîtra la dernière période de détachement de son territoire par la création de la commune de Salazie en 1899 et aura ses contours administratifs inchangés jusqu’alors.
La croissance démographique de Saint-André est constante depuis la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais elle connaît une accélération plus franche à partir du début des années 1990. En effet la commune a vu son taux d'accroissement annuel moyen augmenter de 1,9 % (1982‐1990) à 2,6%(1999‐2006). Le dynamisme démographique de Saint‐André repose majoritairement sur un fort taux de croissance naturel, lié à la jeunesse de sa population (la tranche d'âge des moins de 15 ans représentent 28 % de la population). Cependant, on observe globalement depuis les années 1990, un solde migratoire largement positif, qui coïncide avec l'ouverture de la 2x2 voies entre Saint-Denis et Saint-André, la mettant à 15 minutes du chef-lieu.
Saint-André est aujourd'hui la Modèle:5e ville la plus peuplée du département, derrière Saint-Denis, Saint-Paul, Saint-Pierre et Le Tampon. Elle est également la plus importante de la Cirest, représentant environ 45 % de l'intercommunalité. Elle devrait continuer sa croissance démographique pour atteindre Modèle:Nombre à l'horizon 2025<ref>Modèle:Lien web</ref>.
EDF teste à Bras des Chevrettes une batterie géante d'une capacité de 1 mégawatt. La batterie, construite par le japonais NGK mesure Modèle:Unité de long, pour 2,5 de large et 5 de haut<ref>"La Réunion : EDF teste une batterie géante" de Bernard Grollier, Les Échos, page 14, 12 juillet 2010.</ref>. Le but est de pouvoir stocker l'électricité produite par l'énergie éolienne et solaire sur l'île et la redistribuer lors de pics de consommation.
Monuments et tourisme
La commune compte depuis quelques années un parc de loisirs en plein air, le parc du Colosse. Aménagé sur d'anciens terrains consacrés à la culture de la canne à sucre, il attire des familles de tout l'Est de La Réunion.
Gymnase Michel-Debré : Créé en 1998, à l'occasion des Jeux des îles de l'océan Indien 1998, le site accueille plusieurs compétitions omnisports : handball, basket-ball, badminton, escalade, gymnastique, etc. Il fait l'objet d'une rénovation en 2015 pour les Jeux des îles de l'océan Indien 2015. Capacité d’accueil : 885 places.
Complexe sportif Sarda-Garriga : il se compose d'une piste d'athlétisme de Modèle:Unité, d'une aire de lancer de javelots et de disques, et de trois plateaux noirs polyvalents.
Sportifs célèbres
Jessi Ferrère, championne du monde de force athlétique en 1994, 1995 et 1996.
Jean-Bernard Périta, champion du monde des mouches de savate boxe française en 1995 et 1999 et d’Europe en 1994, 1996 et 1998. Cinq fois champion de France.