Transports publics de la région lausannoise

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Les Transports publics de la région lausannoise (TL) sont une société anonyme, fondée en 1895 à Lausanne sous le nom de Société des tramways lausannois, puis prenant son nom actuel en 1963. Elle a pour objectif l'exploitation du réseau de transports en commun de voyageurs du même nom, dans la ville de Lausanne, capitale du canton de Vaud, et son agglomération.

Les TL ont transporté 122 millions de passagers en 2019.

Les Transports publics de la région lausannoise exploitent actuellement les deux lignes du métro de Lausanne, les dix lignes du trolleybus de Lausanne, les 30 lignes du réseau de bus des TL, le réseau nocturne Service Pyjama et un service de transport à la demande. Enfin, la compagnie assure la gestion opérationnelle de la ligne Lausanne - Bercher.

Histoire

L'histoire des TL est pour beaucoup liée au chemin de fer. Lausanne est reliée pour la première fois par le chemin de fer en 1858<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="laficelle">Modèle:Lien web</ref>. La gare ne se trouvant ni dans le centre, ni dans Ouchy, la ville de Lausanne se mobilise donc pour relier la gare à ces deux quartiers. Le Conseil fédéral accorde en 1871 une concession pour exploiter un chemin de fer entre Lausanne et Ouchy<ref name="laficelle" />.

Le premier funiculaire de Suisse, le Lausanne-Ouchy (LO), est donc inauguré le Modèle:Date. Le funiculaire fait alors partie de la Compagnie du Chemin de Fer du Lausanne-Ouchy constituée en 1874<ref name="laficelle" />. C'est deux ans plus tard, le Modèle:Date, que la ligne Lausanne-Gare (LG) est mise en service<ref name="laficelle" />. Les deux quartiers sont dorénavant reliés à la gare.

Société des tramways lausannois

Modèle:Article connexe

Fichier:Kiosque-St-Francois.jpg
Un tramway au kiosque de la place Saint-François, entre 1896 et 1897.

La prévision d'un réseau de tramway en 1894 amène en 1895 à la constitution de la Société des tramways lausannois<ref name="histoire">Modèle:Lien web</ref>, le nom initial du réseau de transport actuel. L'électricité utilisée pour alimenter le futur réseau sera alors produite par l'usine de Couvaloup dont la construction aura lieu en 1895. L'usine fera également à l'époque office de dépôt pour les premières voitures<ref name="histoire" />.

La pose des premiers rails débute le Modèle:Date et le réseau est inauguré le 29 août 1896<ref name="histoire"/>. L'exploitation régulière des lignes commence le Modèle:Date-, à l'exception de la ligne de la Pontaise qui est ouverte à l'exploitation le 25 décembre à la suite de tests supplémentaires de sécurité<ref name="histoire"/>.

Le réseau de tramway est en pleine expansion : plusieurs lignes sont créées et d'autres prolongées. Le premier dépôt-atelier est construit à Prélaz entre 1898 et 1900 pour accueillir les nouvelles voitures<ref name="histoire"/>. La Compagnie des Chemins de fer électriques régionaux du Jorat fusionne avec les TL en 1910, leur permettant de doubler la longueur de leur réseau et d'acquérir l'usine électrique de Mézières ainsi qu'un dépôt à Épalinges<ref name="histoire"/>.

Les TL inaugurent en 1929 le premier service par autobus<ref name="histoire" />. La ville de Lausanne a joué un rôle d'avant-gardiste en introduisant une des premières lignes de « trolleybus modernes » d'Europe : en 1931, le réseau met en place à titre d'essai la première ligne de trolleybus moderne en Suisse, entre la gare CFF et Ouchy via l'avenue de la Harpe, et supprime de ce fait la ligne de tramway entre le Closelet et les Epinettes qui présente trop de désavantages pour la ville (fortes pentes, vitesse réduite, coûts élevés, forte sollicitation des freins)<ref name="histoire"/>. Ce Trolleybus est maintenant préservé par l'association Rétrobus Léman.

Le réseau de tramway atteint son apogée en 1933 avec une longueur de Modèle:Unité<ref name="histoire"/>, laissant place petit à petit aux trolleybus et autobus. À la suite des excellents résultats de la ligne de trolleybus d'Ouchy, les TL décident de commander une série de 32 nouveaux trolleybus de forme typiquement lausannoise avec leur capot à l'avant. Cette décision va progressivement faire disparaître le réseau de tramway : cinq lignes de tramway sont ainsi désaffectées entre 1938 et 1939 pour être exploitées par des trolleybus<ref name="histoire"/>.

En 1948, la population refuse lors d'une votation le rachat de la compagnie par la ville de Lausanne, alors actionnaire majoritaire de la compagnie à hauteur de 44 %<ref name="TLsigle">Modèle:Lien web.</ref>.

Fin de l'ère du tramway

Fichier:JHM-1964- TL-2 Lausanne.jpg
Le TL-2 premier trolleybus mis en service à Lausanne en 1932. Il est fabriqué par FBW.

En 1962, la majorité des lignes de tramway sont dorénavant exploitées par des trolleybus<ref name="histoire" />. Les lignes du Jorat sont remplacées par des autobus après 60 ans de service. En Modèle:Date, la compagnie abandonne son ancien nom, devenu caduc, pour prendre celui de Transports publics de la région lausannoise qu'elle porte depuis lors<ref name="TLsigle" />. La dernière ligne de tramway lausannois, entre Renens et la Rosiaz est supprimée en 1964, mettant fin à l'ère du tramway à Lausanne<ref name="histoire" />.

Le réseau de trolleybus ne cesse de croître et la flotte de véhicules s'agrandit avec l'acquisition de trolleybus dits « batteuse » ainsi qu'une vingtaine de remorques à l'occasion de l'exposition nationale de 1964<ref name="histoire" />. Le surnom « batteuse » venait du bruit créé par le pendule mécanique qui passait les crans pour commander l’accélération automatique. Les batteuses concernaient les véhicules des séries 651 à 679, excepté les séries 665-672-675 qui possédaient, en première suisse, une carte électronique qui commandait l’accélération et supprimait le pendule mécanique<ref>Bancs publics pages 13-14</ref>.

Une « Batteuse » est elle aussi préservée par l'association Rétrobus Léman.

Alors que la deuxième série de trolleybus vieille de 40 ans est mise hors-service, les TL passent une commande de 18 trolleybus FBW/SAAS/Hess en 1975. La flotte de véhicules continue de s'étendre, et un nouveau dépôt est ouvert à la Borde en 1982. Le réseau réceptionnera 30 trolleybus jusqu'en 1984 ainsi qu'une nouvelle série jusqu'en 1990<ref name="histoire" />. En 2010, 8 de ces trolleybus FBW, ont été envoyés en Bulgarie, dans la ville de Roussé, d'autres ont été détruits<ref>Trolleybus FBW ex-TL en Bulgarie</ref>.

Arrivée du M1

Fichier:Lausanne Metro M1 at Bourdonnette.jpg
Le M1 a permis d'améliorer la desserte des campus de l'Ouest lausannois.

La Compagnie du Chemin de Fer du Lausanne-Ouchy fondée en 1874 est reprise par la ville de Lausanne en 1984, et sa gestion est confiée aux TL<ref name="histoire" />. En 1991 le réseau inaugure le TSOL (Tramway Sud-Ouest lausannois) — devenu aujourd'hui le m1 —, qui a pour effet de nombreuses modifications du tracé des lignes dans l'ouest lausannois comme le prolongement de la ligne 2 de la piscine de Bellerive au quartier de la Bourdonnette.

En 1995 est inauguré le dépôt de Perrelet, destiné à remplacer celui de Prélaz, ouvert en 1900. C'est trois ans plus tard, en 1998, que les TL introduisent sur leur réseau un nouveau mode de traction avec la commande de 15 autobus Van Hool A330 au gaz naturel. Le réseau met parallèlement en service un prototype de trolleybus de Neoplan<ref name="histoire" />.

Les trolleybus « batteuses » restants ainsi que la première série de trolleybus « UST » de 1975-1976 sont remplacés avec la mise en service progressive de 28 nouveaux trolleybus bimodes à plancher bas Neoplan N6121 en 2001. Le réseau continue l'acquisition d'autobus, avec 20 bus articulés du constructeur belge Van Hool la même année et commandera également 10 autobus articulés Van Hool de nouvelle génération (Van Hool newAG300), ainsi que dix autobus au gaz naturel de la même génération<ref name="histoire" />.

M2 et renouveau du réseau

Fichier:Metro Lausanne 2.jpg
La ligne M2 marque le renouveau des TL.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque le renouveau des transports publics de la région lausannoise. Outre la construction d'une seconde ligne de métro, le réseau prépare sa plaque tournante avec son nouveau schéma de transport.

En 2002 le projet du m2, l'éventuelle deuxième ligne de métro de Lausanne, est débattu lors d'un vote populaire le 24 novembre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cette ligne sera alors la première ligne de métro automatique sur pneus de Suisse. Elle a pour but de relier Ouchy à Épalinges par la gare CFF. L’Office fédéral des transports (OFT) approuve les plans de l’infrastructure du m2 en 2003, et les travaux commencent le Modèle:Date avec le défrichement à Sallaz. Plus tard le 17 juin 2004, le conseiller fédéral Moritz Leuenberger pose la première pierre du m2, lançant officiellement les travaux et le début de chantier sur le tronçon nord du futur métro entre le Flon et Croisettes<ref name="historiquem2">Modèle:Lien web</ref>.

Un éboulement a lieu le Modèle:Date à Saint-Laurent lors de la creusée du tunnel. Les travaux de réparation des dégâts ont engendré un surcoût de 9 millions de francs<ref>Modèle:Lien web</ref>. La place est officiellement rouverte le Modèle:Date<ref name="historiquem2" />.

Des premières portes ouvertes ont lieu le 3 septembre 2005, réunissant 20 000 personnes. Deux mois plus tard, en novembre 2005, les travaux de pose des voies commencent.

Parallèlement, la ligne de funiculaire Lausanne-Ouchy réalise son dernier service le Modèle:Date après 128 ans d'activité pour laisser place aux travaux du m2, qui doit alors ouvrir en 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour combler la fin d'exploitation de « la Ficelle », un service appelé « Métrobus » est mis en service. Le service de substitution, affrété par 7 véhicules, reprend le parcours de l'ancienne ligne, desservant cinq arrêts à une cadence de 7 minutes.

Depuis 2008

Fichier:Leflon Lausanne.jpg
Le Flon fait partie des aménagements notables des infrastructures pour la mise en place du « R08 ». En bas à gauche, l'agence commerciale.

Le m2 est inauguré par les autorités fédérale, cantonale et communale le 18 septembre 2008 à la place de la Riponne, où un apéritif a été offert par la ville, et des animations telles que des concerts et spectacles ont été organisés sur la scène de la Riponne<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'exploitation commerciale de la ligne débute, quant à elle, à partir du 27 octobre 2008<ref name="m2tdg">Modèle:Lien web</ref>. Le réseau de trolleybus et de bus est réorganisé autour de cet axe. Le projet du nouveau réseau de bus est dénommé « Réseau 08 » et est plus communément abrégé « R08 ».

« Réseau 08 » permet des temps de parcours plus courts et des liaisons plus directes, afin de s'inscrire dans une action de développement durable. Dans une vue d'ensemble, le réseau est conçu en tenant compte des modifications importantes que le métro produira avec le déplacement global de la population. Une grande partie des lignes entre désormais en connexion avec les stations du métro, incluant les stations du m1, des lignes de train CFF et du LEB, permettant une plus grande mobilité entre la gare, le centre, et le nord de la ville. « Réseau 08 » est chiffré à 21 millions de francs (sans compter les travaux sur le plateau de la Sallaz)<ref name="r08">Modèle:Lien web</ref>.

Le nouveau réseau comprend la création de lignes aériennes pour les trolleybus, ainsi que l'aménagement de nombreuses rues et pôles d'échanges comme celui du Flon. De plus, une agence commerciale ouvre au Flon le 5 août 2008, remplace celle située à Saint-François<ref name="agence">Modèle:Lien web</ref>. Le mur végétal de 200 mètres carrés est, lors de l'ouverture du centre, le plus grand de Suisse<ref name="agence" />. La partie du toit, quant à elle, mesure près de 600 mètres carrés<ref name="r08" />. Conçu par le bureau d'architectes M+V, le bâtiment bénéficie d'un système de récupération de l'eau de pluie, permettant d'arroser la végétation en fonction de l'humidité de la terre.

Ce schéma de déplacements, mis en service le Modèle:Date, entraine la suppression de la ligne de trolleybus 5 et de la ligne de bus 45 remplacées par le m2. D'autres lignes sont quant à elles modifiées — les lignes de trolleybus 2, 4 et 6 et les lignes de bus 13, 16, 32, 45, 60, 62, 64 et 65 voient leur itinéraire changer —, et de nouvelles lignes sont créées — les lignes de trolleybus 21 et 25 et les lignes de bus 22, 41, 42 et 56<ref name="r08" />. Les TL ont également décidé de supprimer les horaires sur les grandes lignes : les fréquences de passage sont désormais indiquées sur des bornes aux arrêts<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, les TL reçoivent leur premiers véhicules d'une série de 35 Hess Swisstrolley de troisième génération afin de mettre fin aux problèmes causés par les trolleybus bimode de marque Neoplan<ref name="ComVossloh2012">Modèle:Lien web.</ref>. Les TL en recevront jusqu'en 2010.

En 2012, le réseau voit arriver 27 trolleybus Hess Swisstrolley de quatrième génération afin de continuer le renouvellement de sa flotte<ref name="ComVossloh2012" />. Le réseau compte donc actuellement 62 Hess Swisstrolley, soit la plus importante flotte de ce modèle.

Le Modèle:Date, la gestion opérationnelle du service voyageurs ferroviaire de la ligne Lausanne - Bercher et du service marchandise routier est reprise par les TL<ref>Modèle:Vidéo Modèle:Lien web</ref>. Une suite de différentes mesures s'ensuit. En 2014, l'ensemble des collaborateurs du LEB sont repris par les TL, y compris pour le service routier marchandises, bien qu'ils conservent leur convention collective de travail (CCT) propres.

En Modèle:Date, les TL annoncent la fin progressive de la sous-traitance des huit lignes de minibus à la société MSA dans un délai de deux ans, afin de faire face à la hausse régulière de la fréquentation des lignes concernées, les TL souhaitant les rééquiper en conséquence avec des bus de plus grande capacité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date marque la fin des trolleybus sur la ligne 17, dans le but de préparer le terrain pour le futur tramway de Lausanne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Identité visuelle

Modèle:...

Réseau

Fichier:Lausanne - Public transport map.png
Plan des réseaux de métro et de trolleybus.

En 2016, le réseau des TL est, en majorité, identique au « Réseau 13 », ou « R13 », mis en service le Modèle:Date<ref name="r10">Modèle:Lien web</ref>. Les TL exploitent deux lignes de métro ainsi que 35 de bus régulières — 11 lignes de trolleybus, 20 lignes d'autobus urbaines et 5 lignes d'autobus régionales. Le réseau, d'une longueur de Modèle:Unité, dessert 274 380 habitants à travers Lausanne et son agglomération.

Le réseau a transporté Modèle:Unité de voyageurs en 2017<ref name="rapport2017" />.

On compte parmi les lignes les plus fréquentées du réseau, le m2 avec plus de 55 000 voyageurs transportés par jour, viennent ensuite le m1 avec 43 500 voyageurs par jour en période universitaire, et la ligne 7 avec 31 200 voyageurs quotidiens<ref name="tl2jours">Modèle:Lien web</ref>.

Métro

Modèle:Article détaillé

Lausanne est la seule ville de Suisse à disposer d'un métro, composé de deux lignes totalisant Modèle:Unité. Ces deux lignes sont très différentes d'un point de vue technique : La ligne M1, ouverte en 1991, s'apparente à un métro léger tandis que la ligne M2, ouverte en 2008, est un métro sur pneumatiques automatique, qui a remplacé une ligne de chemin de fer à crémaillère ouverte dans les années 1950 issue de la transformation d'un funiculaire des années 1870.

Trolleybus et autobus

Modèle:Article détaillé

Lausanne compte un des plus anciens réseau de trolleybus encore en activité au monde. Ouvert en 1932, il couvre de nos jours la ville avec ses dix lignes s'étendant sur un peu moins de Modèle:Unité.

Le réseau d'autobus compte 24 lignes urbaines dites « d'agglomération » s'étendant sur Modèle:Unité et six lignes régionales s'étendant sur Modèle:Unité, soit un total de 30 lignes de bus. À cela s'ajoutent le transport à la demande Taxibus et le Service Pyjama, un réseau de bus nocturne. Certaines lignes sont partiellement ou totalement sous-traitées à la société MSA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tarification

Depuis 2004, les TL font partie de la communauté tarifaire intégrale Mobilis Vaud qui est une union permettant au voyageur d'emprunter bus, trolleybus, tramway, métro et train avec un seul et même titre de transport dans le canton de Vaud. Un billet unitaire valable sur deux zones coûte Modèle:Unité.

Trafic

Modèle:...

Trafic sur le réseau en nombre de voyages annuels par mode, en millions<ref name="UNILM2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EMPD216">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="rapport2017">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Rapport2021">Modèle:Lien web</ref>
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Métro 12,788 33,372 36,207 38,183 40,395 40,787 40,447 41,021 42,049 43,557 45,442 47,241 31,337 35,276 46,7
Trolleybus et bus urbains 59,151 53,805 57,029 57,767 59,239 61,824 62,479 63,917 64,914 66,631 67,490 68,761 51,371 55,599
Bus régionaux 2,131 1,694 1,851 1,854 1,886 1,986 2,027 2,096 1,996 2,032 2,134 2,124 1,247 1,797
Taxibus 0,027 0,029 0,031 0,035 0,038 0,046 0,058 0,068 0,068 0,071 0,083 0,087 0,069 0,080
Service Pyjama (TL uniquement) 0,049 0,048 0,051 0,042 0,039 0,037 0,038 0,037 0,038 0,036 0,039 0,055 0,026 0,022
Hors ligne (services spéciaux) 0,481 0,282 0,324 0,282 0,120
Total 70,5 72,2 71,6 74 74,146 88,948 95,169 97,881 100,697 104,680 105,049 107,139 109,065 114 115,188 118,268 84,350 92,774 114

Note : Le service Hors ligne a été supprimé vers 2012.

Exploitation

Infrastructures

Fichier:N3.29a Bw EPFL, Freiabstellgruppe.jpg
Le garage-atelier d'Écublens.

Le matériel roulant et le personnel des TL sont remisés sur quatre sites — le centre de Perrelet, le dépôt La Borde et les garages-ateliers d'Écublens et de Vennes<ref name="dépôts_tl">Modèle:Lien web</ref>.

Centre de Perrelet

Avec la croissance constante du parc de véhicules des TL et le développement général du réseau, le dépôt de Prélaz ouvert en 1900 ne répond alors plus aux besoins. Les TL pensent dès 1986 à la construction d'un nouveau bâtiment doté d'infrastructures qui permettraient l'entretien des trolleybus, dont le réseau connaît une importante expansion les décennies précédentes. Le quartier de Perrelet dans la commune de Renens possède un grand terrain que convoitent les TL. C'est après quatre ans de travaux, en 1995, que le bâtiment de Modèle:Unité entre en service<ref name="dépôts_snotl" />.

Le centre de Perrelet est à la fois Modèle:Citation<ref name="dépôts_tl" />. Il est constitué d'un dépôt capable d'accueillir 200 véhicules, et abrite le centre de gestion du trafic permettant l'exploitation de l'ensemble des lignes de bus et de métros, les ateliers de maintenance, ainsi que l'ensemble des bureaux administratifs<ref name="dépôts_tl" />.

Dépôt de la Borde

Les TL achètent en 1954 une parcelle située à côté de l'atelier des tramways construit en 1951<ref name="dépôts_snotl">Modèle:Lien web</ref>. Cette surface située dans les hauts de la ville de Lausanne permet alors d'étendre considérablement la superficie des locaux d'entretien des véhicules. Cependant, divers projets urbanistiques font retarder le début des travaux, qui commenceront en 1979<ref name="dépôts_snotl" />. C'est en 1982 que le site de la Borde est officiellement inauguré et mis en service<ref name="dépôts_snotl" />,<ref name="dépôts_tl" />.

Le dépôt sert actuellement de garage pour les véhicules affectés aux lignes des hauts de la ville et aux lignes régionales.

Garage-atelier d'Écublens

Modèle:... Le garage-atelier d'Écublens est situé en face de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Il abrite sur cinq voies de garage les rames ainsi que des ateliers de réparation et de maintenance de la ligne M1 du métro<ref name="dépôts_tl" />.

Garage-atelier de Vennes

Modèle:... Le garage-atelier de Vennes, ouvert en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>, abrite et permet d'effectuer la maintenance des rames de la ligne M2 du métro.

Livrée des véhicules

Durant son histoire, les véhicules des TL ont vu leur couleur changer à plusieurs reprises. De 1932 à 1975, ils étaient de couleur bleue, puis, à la suite d'une prescription de l'Union suisse des transports (UST), les trolleybus et autobus de 1975 jusqu'en l'an 2000 sont devenus orange, pour finir de se parer de couleurs blanche et à carreaux bleus dès l'an 2000<ref>Banc public pages 13-14</ref>. Le métro M1, était déjà à la base, lors de son inauguration, en 1991, de couleurs blanche et bleue, bien qu'organisées de façon différente, puis a reçu la livrée actuelle à cette époque, qui équipe aussi le métro M2.

Livrées publicitaires et spéciales

Des livrées publicitaires habillent un ou plusieurs véhicules chaque année, en voici quelques exemples :

Ces espaces sont commercialisés par une filiale des Transports publics genevois (TPG), la société anonyme TP Publicité SA, qui commercialise aussi les espaces publicitaires extérieurs<ref name="TPPub" />. Jusqu'au Modèle:Date elle se nommait TPG Publicité SA, elle change de nom à l'occasion de l'obtention du contrat avec les TL<ref name="TPPub">Modèle:Lien web.</ref>.

TP Publicité souhaite développer ses activités sur les réseaux de Bâle et Zurich<ref name="TPPub" />. Contrairement aux TPG, les publicités en rapport avec la politique sont interdites aux TL<ref name="PubMCG">Modèle:Lien web</ref>. En 2022, le Conseil d'administration des TPG a décidé de dissoudre TP Publicité<ref>Tram Magazine, Modèle:N°, août-septembre 2022</ref>.

Projets

Modèle:Projet de transport Modèle:Article détaillé

Dans le cadre du projet d'agglomération Lausanne-Morges (PALM), le réseau TL se retrouve au cœur du projet « Axes forts » qui prévoit l'amélioration des transports en commun de l'agglomération de la capitale vaudoise à travers plusieurs projets, dont la compagnie assurera la maîtrise d'ouvrage et l'exploitation<ref name="PALMAxesForts">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PresentationAxesForts">Modèle:Lien web.</ref> :

Une ligne de BHNS vers Morges est envisagée à plus long terme<ref name="BHNSph2" />.

Publications

Les TL publient jusqu'en décembre 2013 un magazine trimestriel appelé Banc public traitant aussi bien de l'actualité que du passé du réseau des transports publics de la région lausannoise. Des exemplaires du magazine sont distribués dans les stations de métro et à l'agence clientèle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le magazine change de forme et de nom durant le dernier mois de l'année 2013 et devient Connexions dont les thématiques abordées reprennent celles de Banc public tout en élargissant l'éventail<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail