Brigade anti-criminalité

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La brigade anticriminalité<ref>Modèle:Lien web</ref>, connue aussi sous l'acronyme « BAC », constitue un service de la police nationale française, créé en 1994 au niveau national, appartenant à la direction centrale de la Sécurité publique ou à la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne.

Ces unités sont présentes à Paris, dans sa proche banlieue (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), en grande couronne parisienne (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise), ainsi que dans les grandes et moyennes villes de province, au sein de la plupart des commissariats. Il existe des BAC jour et des BAC nuit.

Les policiers des différentes BAC de France assurent leurs missions en civil dans des véhicules banalisés ou, moins fréquemment, en uniforme BAC dans des véhicules banalisés ou avec une sérigraphie spécifique (certaines BAC départementales notamment). Certaines BAC départementales, comme la BAC75N de la préfecture de police de Paris, effectuent leurs missions en combinaison d’intervention et véhicules sérigraphiés (inscription police particulière en basse visibilité).

Au contact quotidien du milieu délinquant de voie publique, les policiers de la BAC sont spécialisés dans les interventions à risques en zones urbaines, particulièrement en milieux sensibles (cités ou quartiers prioritaires).

Histoire

Modèle:Confusion Les premières BAC départementales sont créées dans les départements de Paris et de Seine-Saint-Denis<ref>Le Figaro (17.11.2011)</ref> par Pierre Bolotte, ancien haut fonctionnaire aux colonies. Il propose au ministère de l'Intérieur, puis crée et met en place la première brigade anti-criminalité (BAC) sur le modèle de la Brigade nord-africaine (BNA) à Saint-Denis en 1971<ref name="bastamag">Warda Mohamed, « Affaire Théo » : les violences et sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils exceptionnels ?, Bastamag, 14 février 2017, consulté le 15 février 2017.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":7">Modèle:Article</ref>,<ref name=":8">Modèle:Ouvrage</ref>. Cette nouvelle organisation, composée au départ de nombreux anciens de la guerre d'Algérie, cible principalement les personnes originaires d'Afrique du Nord en France et s'illustre par ses actions violentes<ref name=":8" />,<ref name=":6">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle est considérée par certains chercheurs comme l'héritière d'institutions policières coloniales<ref name=":7" />,<ref name=":8" />,<ref name=":6" />,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, bien qu'elle ait pu évoluer de manière importante depuis sa création, notamment en se généralisant à l'ensemble de la France et en ne ciblant plus nécessairement les mêmes personnes.

Elles apparaissent dans un contexte de dénonciations de violences (des affiches du Mouvement des travailleurs arabes proclament que « À Ivry, un travailleur immigré arabe, Behar Rehala, qui avait volé un pot de yaourt, a été poursuivi par des policiers qui l’ont tué à coups de pelle »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, faisant référence à un événement attesté<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>) et d'expérimentations préalables avec des unités mobiles anticriminelles<ref>Modèle:Article</ref>.

En fonction des événements, chacune de ces brigades départementales s'organise en patrouilles légères ou en unités constituées.

Au cours des années 1970, les Brigades de sécurité de nuit (BSN) ont notamment cédé la place à des BAC locales dans la plupart des circonscriptions de sécurité publique de la banlieue parisienne.

En 1992, les BAC de nuit et BAC de jour sont respectivement généralisées sur l'ensemble de la France, Bernard Grasset directeur général de la Police nationale, signe la note de service le Modèle:Date-, Philippe Marchand est ministre de l'Intérieur.

La BAC de nuit de Paris (bac 75N) est créée en novembre 1993, issue des six brigades mobiles d'arrondissement de nuit (BMAN), avec pour objectif de lutter plus efficacement contre la délinquance. Opérant de Modèle:Heure à Modèle:Heure du matin, deux cents policiers en tenue étaient en poste et pouvaient être regroupés très rapidement afin de faire face aux situations de trouble de l'ordre public sur l'ensemble de la capitale.

Avec la suppression de la police de proximité en 2003 par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, les policiers de la BAC sont devenus l’un des principaux visages de la police pour les habitants des quartiers prioritaires<ref>Modèle:Article</ref>.

Accès

Fichier:CPE grenoble.jpg
Policiers de la BAC lors du Mouvement antiCPE, en 2006.

Modèle:Section sources secondaires Les policiers sont tous volontaires, et passent des tests psychologiques. Ils doivent avoir une très bonne connaissance policière et maîtriser les éléments de procédure pénale.

Pour intégrer les brigades anticriminalité, il faut avant tout avoir réussi le concours de gardien de la paix et être Policier.

Au bout d'un minimum de deux ans d'ancienneté après titularisation (laquelle est effective après l'année d’école de Police et celle de Gardien de la Paix stagiaire), le policier peut en théorie passer les épreuves afin d'être habilité BAC. Une à deux fois par an, un télégramme arrive dans les divers commissariats afin de recenser les fonctionnaires volontaires pour passer les épreuves sanctionnant l'obtention de l'habilitation. Une fois habilité BAC, le fonctionnaire peut déposer sa candidature sur les postes ouverts dans des BAC. Il est d’usage que les policiers des BAC puissent faire eux-mêmes leur choix parmi les postulants, pour les qualités qu'ils pourraient apporter au groupe.

Les policiers restent théoriquement à la brigade anticriminalité un maximum de neuf ans, en trois périodes de trois ans, chacune soumise à un test de recyclage. La réalité veut qu'un fonctionnaire de police exerçant en brigade anticriminalité pourrait y rester jusqu'en fin de carrière s'il le souhaitait, l’expérience policière spécifique étant appréciée dans ces unités.

Évolution : plan BAC-PSIG

Fichier:Intervention BAC - Police nationale, Racing-Eintracht Francfort, 22 août 2019 - 2.jpg
Deux véhicules de la BAC en intervention en 2019

Le 30 octobre 2015, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonce un plan « BAC-PSIG 2016 » destiné à renforcer la sélection et la formation du personnel affecté aux BAC de la Police nationale ainsi qu'aux pelotons de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie (PSIG) dès l'année 2016. Ce plan prévoit également le renforcement des moyens attribués à ces unités et notamment l'achat de véhicules (340 pour la police) et d'équipements de protections ou d'armements<ref>Communiqué du ministère de l'intérieur http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Presentation-du-Plan-BAC-PSIG-2016-a-Rouen-le-30-octobre-2015</ref>. Ces mesures incluent :

  • un volet anti-criminalité plus poussé en formation initiale en école de police
  • la création de stages de formation complémentaires - y compris un module intitulé « déontologie de l'interpellation ».
  • la mise en place d'une « nouvelle doctrine d'action et d'intervention » pour gagner en efficacité face aux nouvelles formes de délinquance ou de criminalité les plus violentes (allant du droit commun au terrorisme).

Les mesures annoncées incluent des dotations supplémentaires à hauteur de Modèle:Nombre d'euros (police et gendarmerie) dont environ Modèle:Nombre d'euros pour l'acquisition ou le remplacement de véhicules.

La somme de Modèle:Nombre d'euros a également servi à l'achat de moyens de transmission et de systèmes de géolocalisation, mais surtout à la modernisation d'équipements de protection individuelle.

Pour le maintien de l’ordre en quartier difficile, l’une des spécialités de ces Policiers, des protections pour les épaules et les tibias viennent s’ajouter au casque dit « léger».

D’autres équipements et armes intermédiaires sont à leur disposition, bâtons télescopiques, aérosols et grenades lacrymogènes à main, grenade de désencerclement , pistolets à impulsions électriques (Taser), armes longues type lanceur de balles de défense de nouvelle génération, calibre Modèle:Unité, avec dispositif holographique d'aide à la visée Brügger & Thomet GL06 (LBD-40).

Ce plan prévoit des achats de véhicules, équipements de protection et armements pour un montant de Modèle:Nombre d'euros, toutes forces confondues (police et gendarmerie).

Le 26 février 2016, le ministre de l'Intérieur annonce, dans le cadre de mesures prises à la suite des attentats de novembre 2015 à Paris, un plan d'intervention d'urgence pour faire face à toute attaque terroriste sur le territoire, impliquant la participation des BAC.

Le rôle de la BAC (et des PSIG "Sabre" en zone Gendarmerie), en cas d’attaque terroriste, est d’atteindre la zone et de se déployer en moins de vingt minutes, avec équipement de protection lourd et fusil d’assaut, puis de prendre les premières mesures en attente des services d’intervention type Brigade de recherche et d’intervention, RAID ou GIGN.

Fichier:Spectre d’intervention unités sécurité intérieure.svg
Unité déployé en fonction de la menace

Pour faire face à ces situations, les effectifs des BAC se sont vus attribuer des équipements de protection lourds, et de l'armement lourd spécifique.

Structure et fonctionnement

Modèle:Section sources secondaires Il existe différents types de BAC :

Les fonctionnaires de police des BAC locales travaillent majoritairement en civil, au contraire de ceux de certaines BAC départementales (BAC75N, BAC94N, etc.).

Le cycle et les horaires de travail sont adaptés aux évolutions de la délinquance, analysée quotidiennement à l'aide de la cartographie informatisée. Elle essaye de traiter en priorité les flagrants délits. Selon leur localisation, en banlieue parisienne par exemple, et sur ordre de l'autorité hiérarchique, la BAC peut être utilisée comme une colonne d’assaut si aucun groupe specialisé n'est disponible ou est trop éloigné.

Tenue

Tenue civile avec un brassard orange siglé « police » complétant la présentation d'une carte professionnelle en cas de besoin. Certaines BAC départementales, ainsi que les policiers exerçant en civil (en cas d'événement particulier ou de maintien de l'ordre), sont dotés d'une combinaison BAC (bleue foncé) avec écusson BAC (spécifique à chaque unité, crée par les effectifs et validés par l'administration).

Fichier:République GJ 13 avril 2019 BAC.jpg
Tenue en 2019.

Équipement et armements

Les effectifs des différentes BAC possèdent le matériel habituel de la Police nationale ainsi que du matériel spécifique aux différentes missions BAC. Cet équipement peut comprendre le pistolet semi-automatique de marque Sig-Sauer SP 2022, arme de service, calibre Modèle:Unité, cartouches creuses (pouvoir de pénétration volontairement faible, pouvoir d'arrêt important), le bâton télescopique (BTD) ou plus rarement le tonfa (BPL), les menottes administratives; le fusil à pompe modèle Remington 870 en calibre 12 (peu utilisé, le G36 lui étant préféré), le pistolet mitrailleur de marque Beretta M12SD (quasiment retiré en totalité au profit des HK UMP cal. 9mm et HK G36 cal. 5.56), le pistolet mitrailleur de marque Heckler & Koch type HK UMP, cette arme est un choix complémentaire ou secondaire pour les effectifs des BAC. Elle est plutôt majoritairement utilisée par les policiers de commissariat exerçant en tenue.

L'équipement peut également comprendre le fusil d'assaut modèle HK G36, variante KP2, canon de Modèle:Unité, coup par coup et rafales courtes, avec visée électronique type « point rouge », lampe tactique, poignée, etc. Arme longue principale, de dotation collective, exclusivement réservée aux BAC et services assimilés, en raison de la puissance de feu très importante ; le lanceur de balle de défense de marque Flash-Ball, retiré au profit du LBD40 ; le lanceur de balles de défense « LBD40 », communément appelé « 40 », calibre 40x46, avec visée holographique militaire EOTech (portée utile de Modèle:Unité), ayant remplacé le flash-ball. Arme intermédiaire présente dans chaque équipage BAC (maintien de l’ordre en milieu sensible, individu muni d’une « arme blanche », etc.) ; le pistolet à impulsion électrique (PIE) de marque Taser modèle X26, mode tir direct (filaire, effet immédiat de paralysie temporaire par blocage du système nerveux, 2 ma, Modèle:Unité) et/ou mode contact direct sur l’individu à maîtriser (« shocker ») .

Pour le maintien de l'ordre, l'équipement comprend notamment le casque de maintien de l'ordre avec visière, le bouclier antiémeute plastique ultra rigide, les grenades à gaz lacrymogène type MP7 ou CM6, avec bouchon allumeur (grenades à main) ou avec bouchon propulseur pour lance-grenades type Cougar ; la grenade de désencerclement (dispositif manuel de protection, DMP), à très fort effet explosif (TNT), projetant des plots en caoutchouc afin de disperser un attroupement hostile proche. Cette grenade est progressivement remplacée depuis novembre 2020 par la grenade à éclats non létaux (GENL) ; l'aérosol de défense de grande contenance, composé de gaz lacrymogène CS ; le gilet tactique pour l'emport de munitions pour LBD 40x46, grenades.

Pour faire face à une situation d’acte de terrorisme, de prise d'otage, mais également pour intervenir sur des cas d'individus menaçants, retranchés ou armés, chaque policier de la BAC a été doté d’un équipement dit « lourd ». Il comprend un gilet pare-balles lourd, avec plaques balistiques frontale, dorsale et latérales en céramique, ce gilet porte-plaques étant porté en plus de celui porté au quotidien, le gilet pare-balles individuel à port dissimulé, un casque pare-balles blindé d’intervention, avec visière pare-balles, des fusils d’assaut HK G36 (« kp2 »), en calibre 5,56 mm (munitions militaires), avec visée électronique type « point rouge », et équipements divers (poignée, lampes tactiques, etc.).

Criminologie

Modèle:Section sources secondaires La BAC est en recherche constante d'infractions sur la voie publique. Elle procède à de nombreux contrôles de véhicules, et à de nombreux contrôles d'identité, comme le lui permet l'article 78-2 du Code de procédure pénale. Elle s'emploie à rechercher, notamment dans le cadre juridique du flagrant délit, des faits quotidiens de petite et moyenne délinquance, et ponctuellement de faits de nature criminelle.

Il peut s'agir de vols à main armée, de vols de véhicules, de vols par effraction ou à la roulotte, comme de recels de vol, d'extorsions, d'arnaques diverses de voie publique ou de flagrants délits d'escroqueries, vols par ruse, abus de confiance, usages de fausse qualité. Elle intervient lors de violences, agressions, rixes, attroupements armés, affrontements entre bandes rivales, menaces, violences conjugales en cours.

Elle est employée dans des opérations de maintien de l’ordre, dans la lutte contre les stupéfiants, lors d'infractions routières graves, d'infractions sexuelles en flagrant délit, viols, agressions sexuelles, exhibitions ; elle a un rôle d'assistance en primo—intervention sur attentats ou tueries de masse, ou aux autres équipages de voie publique, aux services de police judiciaire et aux services de renseignement.

Véhicules

Fichier:Peugeot 308 - Brigade Anti Criminalité.jpg
Peugeot 308 banalisée de la BAC (Ain)
Fichier:Véhicules de la BAC 67, Stade de la Meinau, match Racing-Eintracht Francfort, Strasbourg (22 août 2019).jpg
File de véhicules de la BAC à Strasbourg : Ford, Volkswagen et Skoda composent en 2019 une grosse partie du parc
Fichier:BAC 67, Volkswagen Passat banalisée, police nationale, match Racing-Eintracht Francfort à Strasbourg (22 août 2019).jpg
Volkswagen Passat de la BAC en 2019

Modèle:Section sources secondaires Les BAC patrouillent généralement en véhicules banalisés, qui diffèrent selon les spécificités de ces unités (BAC départementale, BAC locale, etc).

Certains de ces véhicules puissants nécessitent une habilitation appelée conduite spécialisée (ou conduite rapide). Cette formation est dispensée par le service central automobile (ou école de conduite spécialisée) de la Police nationale avec des policiers ayant un niveau de pilote automobile confirmé. La formation est sanctionnée par un examen qui se déroule à Abbeville, dans la Somme. Certains véhicules ont une motorisation supérieure à 150 chevaux et nécessitent une telle habilitation.

Insignes et dénomination

Chaque brigade adopte un insigne, généralement animalier. Dans le bestiaire, on trouve quelques fauves, des cobras, des aigles (pygargue à tête blanche) et beaucoup d'araignées sur leur toile, parfois des chauve-souris. Tonfas ou menottes en sautoir complètent l'iconographie<ref>Insignes de la BAC, site d'Adrien Fournier à propos de Les plans de la ville.</ref>. Pour le sociologue Didier Fassin, il existe « probablement » entre toutes les brigades « une sorte de concurrence à produire les iconographies les plus originales ou violentes » comme des loups ou des tigres bondissant sur des quartiers ou encore des mires de fusil sur des tours de cités<ref>« Que fait (mal) la police dans les banlieues ? », Mediapart, 26 octobre 2011.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire

Ces policiers sont parfois surnommés les « baqueux » par les autres policiers ou par les jeunes des quartiers<ref>« Au domicile d’un autre baqueux, ainsi qu'ils se nomment entre eux », ainsi que l'explicite Louise Fessard dans l'article « Ce que l'IGPN reproche aux policiers de la BAC Nord » de Mediapart, 15 décembre 2013.</ref>.

Localisation des BAC

Localisation des BAC départementales

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin

Localisation des BAC locales d'Île-de-France

Pour la Direction de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) :

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Début de colonnes Modèle:Début de bloc solidaire Les 20 BAC d'arrondissements de Paris (DTSP 75) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire Les 21 BAC des Hauts-de-Seine (DTSP 92) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire Les 20 BAC de Seine-Saint-Denis (DTSP 93) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire Les 17 BAC du Val-de-Marne (DTSP 94) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Fin de colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin

Pour le SGAP de Versailles : Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Début de colonnes Modèle:Début de bloc solidaire Les BAC de Seine-et-Marne (DDSP 77) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire Les BAC des Yvelines (DDSP 78) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire Les BAC de l'Essonne (DDSP 91) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire Les BAC du Val-d'Oise (DDSP 95) :

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Fin de colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin

Localisation des BAC locales hors Île-de-France

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Début de colonnes 01 — Ain

02 — Aisne

03 — Allier

06 — Alpes-Maritimes

07 — Ardèche

10 — Aube

11 — Aude

12 — Aveyron

13 — Bouches-du-Rhône

14 — Calvados

16 — Charente

17 — Charente-Maritime

18 — Cher

19 — Corrèze

21 — Côte-d'Or

22 — Côtes-d'Armor

24 — Dordogne

25 — Doubs

26 — Drôme

28 — Eure-et-Loir

29 — Finistère

30 — Gard

31 — Haute-Garonne

35 — Ille-et-Vilaine

36 — Indre

37 — Indre-et-Loire

39 — Jura

44 — Loire-Atlantique

45 — Loiret

49 — Maine-et-Loire

51 — Marne

64 - Pyrénées-Atlantiques

68 - Haut-Rhin

69 - Rhône

70 — Haute-Saône

73 — Savoie

74 — Haute-Savoie

76 — Seine Maritime

79 - Deux-Sèvres

83 - Var

86 - Vienne

90 - Territoire de Belfort

971 - Guadeloupe

972 - Martinique

973 - Guyane à

2A — Corse-du-Sud

2B — Haute-Corse

Modèle:Fin de colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin

Critiques du fonctionnement

Le traitement des flagrants délits peut amener la BAC dans les faits à procéder à des contrôles d'identité et à des fouilles corporelles, semblant injustifiées ou musclées sur les passants selon Le Monde<ref>« Les BAC, une police d'exception », Le Monde, 12 octobre 2012</ref>. Régulièrement, la BAC est accusée de faire un usage disproportionné de la provocation et de la violence, en particulier envers les populations des quartiers populaires<ref>Modèle:Lien web</ref> et lors des manifestations<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Durant la présidence de Nicolas Sarkozy, la BAC a été accusée par l'anthropologue Didier Fassin de voir ses activités dévoyées dans le but de « faire du chiffre », à savoir de multiplier les interpellations d’étrangers en situation irrégulière et de détenteurs de haschich dans le but de respecter des objectifs chiffrés fixés par le ministère de l’Intérieur à défaut de parvenir à interpeller des délinquants avérés<ref>Modèle:Article</ref>. Cette critique avait été rejetée par le ministre de l’Intérieur de l’époque Claude Guéant<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Ancre

Affaires

BAC de Nancy

En 2022, sept policiers de la BAC de nuit de Nancy sont condamnés pour harcèlement et injures racistes à des peines allant de six à dix-huit mois de prison avec sursis et à l'interdictions d’exercer le métier de policier<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un gardien de la paix, témoin des faits et membre de l’unité, avait lancé l'alerte en 2018. L'IGPN avait alors constaté les errements de ce groupe de policiers xénophobes agissant en meute<ref>Modèle:Article</ref>.

Affaire de la BAC Nord de Marseille

En Modèle:Date-, le préfet de police Alain Gardère alerte la justice à la suite de soupçons de racket qui serait le fait de membres de la BAC de Marseille nord<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Le Figaro, l'affaire aurait comme origine les accusations de deux anciens de la BAC Nord<ref name=":4" />. Un autre article nomme Sébastien Bennardo, ancien policier de la BAC Nord, et Omar Djellil, militant associatif, comme étant à l’origine de l’affaire<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Selon Le Monde, l'affaire démarre par des soupçons sur la BAC Nord de Marseille qui ont « fuité » dans la presse, l'affaire n'ayant pas encore éclaté, et par le préfet délégué à la sécurité, Alain Gardère, qui veut avoir au plus vite une copie d'un rapport d'Modèle:Date- sur un gardien de la paix fraîchement congédié de la BAC, Sébastien Bennardo, qui avait dénoncé des « vols répétés sur des vendeurs de drogue » au sein de l'unité, au détour d'une audition disciplinaire<ref name=":1" />. Toujours selon Le Monde, Alain Gardère, ancien directeur de cabinet adjoint de Claude Guéant, tiendrait là « la grosse affaire qui le sauvera en cas de retour de la gauche au pouvoir »<ref name=":1" />. Les soupçons portent notamment sur trois « groupes de jour », alors commandés par Jean Fiorenti, Mohamed Chenine et Bruno Carrasco<ref name=":4" />.

Une enquête est lancée en Modèle:Date-. De premières interpellations commencent en octobre de la même année, et se poursuivent jusqu'à la suspension de trente fonctionnaires. Selon Le Monde, le ballet des voitures de police et des avocats étaient retransmis en direct sur les chaînes d'info en continu et le mot « ripoux » prononcé et rabâché<ref name=":2" />. L'unité de jour est dissoute par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web</ref>, sous la pression médiatique<ref name=":0" />. La BAC Nord, avec ses soixante-dix policiers, était, à l'époque des faits présumés, l'une des meilleures BAC de France, notamment dans la lutte contre les trafics de stupéfiants, avec plus de quatre mille interpellations par an<ref name=":4">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les policiers en détention sont placés à l'isolement, pour les protéger des autres détenus. Leur identité étant connue d'autres détenus, l'un des policiers témoigne des insultes, des menaces et des bruits à leur encontre pour les empêcher de dormir<ref name=":2" />.

Le Modèle:Date-, un lien est fait entre la mort d'un indicateur, Lyes Gouasmia, retrouvé carbonisé dans une voiture, et des policiers de cette brigade qui auraient livré son nom à ses meurtriers. Cet indicateur avait précédemment donné l'identité des personnes qui avaient mis le feu à un bus dans lequel Mama Galledou avait été gravement brûlée en 2008. Les dénonciations de cet indicateur auraient gêné les différents trafics de certains policiers de la BAC<ref>« La mort d'un indic relance l'affaire de la BAC Nord » le 26 octobre 2012 sur l'Express</ref>.

En Modèle:Date-, la totalité des policiers mis en cause sont réintégrés, certains hors du département des Bouches-du-Rhône où ils exerçaient, sauf le lanceur d'alerte déjà « condamné à dix mois avec sursis pour faux » et écarté cette fois pour son « insubordination »<ref>« BAC Nord : les ripoux sont réintégrés, pas le lanceur d'alerte », le 29 janvier 2013, par Louise Fessard, sur Médiapart</ref>. L'IGPN reproche à ces policiers une série de fautes déontologiques tournant pour l'essentiel autour de la rémunération d'informateurs avec du cannabis<ref name=":2" />. La hiérarchie Modèle:Citation<ref name=":3" />, et les succès obtenus, grâce à la rémunération d'un informateur avec du cannabis, auraient valu à l'un des policiers sanctionnés Modèle:Citation<ref name=":3" />, sa hiérarchie le décrivant ainsi : « très impliqué dans la recherche d'interpellations et d'informations, a permis l'interpellation d'individus recherchés »<ref name=":3" />.

Le journal Le Monde dénonce « une guerre des chefs qui ne dit pas son nom, avec un préfet qui gère le dossier au plus près, sans passer par la voie hiérarchique »<ref name=":1">Modèle:Article</ref>, et témoigne que le dossier disciplinaire monté par l'IGPN Modèle:Incise montre la fragilité des charges pesant sur ces fonctionnaires<ref name=":3">Modèle:Article</ref>. Sept fonctionnaires de la BAC Nord, après dix semaines de détention provisoire, ont été non seulement libérés, mais aussi réintégrés à la police<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.

En janvier 2019, le parquet demande le renvoi devant un tribunal correctionnel des 18 policiers de l'ex-Bac nord de Marseille. L'instruction met en avant des infractions pénales Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Ils sont jugés à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>, un jugement en première instance ne débouchant « que » sur quelques condamnations à de la prison avec des peines avec sursis et sept relaxes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>, relaxes pour lesquelles le parquet fait appel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les 18 prévenus, qui comparaîtront tous libres, quinze sont toujours policiers et l'un d'eux a même retrouvé un poste à la BAC Nord de Marseille<ref name=":0" />. Amplement médiatisée en 2012, l’affaire semble donc s'être au fil du temps et de l’enquête largement dégonflée, en particulier sur les accusations d’enrichissement personnel des policiers mis en cause<ref name=":5" />.

Dans la culture

Modèle:Section à sourcer Le film BAC Nord, de Cédric Jimenez (2021), est inspiré de l'affaire de Marseille. Il est reconnu pour son efficacité cinématographique et pour l'interprétation de ses acteurs (obtenant d'ailleurs plusieurs distinctions). Si le carton en tête du film indique bien qu'il Modèle:Citation et qu'il ne vise pas à Modèle:Citation, il donne lieu à une polémique pour la vision qu'il donne des cités et pour sa présentation tant de la pratique des délinquants que du travail des policiers.

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Procédure pénale en France Modèle:Portail