Coësmes

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Modèle:Infobox Commune de France

Coësmes est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 35082.png
Carte de la commune.

Modèle:Communes limitrophes


La commune s'étend sur Modèle:Unité.

Son sol se compose pour l’essentiel de grès armoricains, formant la partie la plus élevée au nord, à une centaine de mètres d’altitude. Ils dominent les bassins schisteux situés aux environs de Modèle:Nobr. Ces bassins sont délimités par les niveaux gréseux du Châtellier qui culminent àModèle:Nobr. Globalement, le relief de la commune est peu accentué mais les phénomènes de solifluxion, quaternaires, peuvent être observés sur les pentes marquant le contact grès-schiste.

Le réseau hydrographique est dominé par deux rivières, le ruisseau de Courgeon au sud-ouest de Coësmes et surtout par le ruisseau des Gadouilles, au nord. Le nord et le nord-est de la commune est limité par la forêt du Theil.

L'ancien canton de Retiers, et à une plus large échelle, le sud-est de l’Ille-et-Vilaine, est une région de transition entre la péninsule bretonne, fortement influencée par la mer, et l’intérieur des terres au climat plus contrasté. Le climat y est peu pluvieux, humide mais rarement froid ou chaud, souvent frais ou tiède. Il connaît peu les tempêtes : c’est un climat de nuances et de modération.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Coësmes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (55,7 %), terres arables (31,9 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cosmoe en 1199 ; Coismis en 1205 ; Quoismes en 1311 ; Couaismes et Couasmes en 1420 ; [ecclesia de] Coesmis en 1516 ; Couaismes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Coüesme en 1731<ref name="Jean-Baptiste Ogée">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Site de KerOfis : formes anciennes de Coësmes (lire en ligne)</ref>,<ref name="Amédée Guillotin de Corson">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il convient sans doute de rapprocher Coësmes de Couesmes (Indre-et-Loire, Cosma Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Coesme Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et Couesmes (Mayenne, Coismes 1241)<ref name="Dauzat & Rostaing">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref>, car les formes anciennes sont analogues.

Il s'agit peut-être d'un radical gaulois *Cot- de sens inconnu<ref name="Dauzat & Rostaing"/>, suivi du suffixe gaulois superlatif -isama<ref name="Dauzat & Rostaing"/> (cf. Belisama). Ernest Nègre, qui ne connait pas de formes anciennes, préfère l'emploi d'un nom de personne germanique pris absolument Godisma<ref name="Nègre"/>, alors que l'on ne trouve aucune trace d'un [d] et que l'utilisation de noms de personnes germaniques sans appellatifs, ni suffixes est rare dans ces régions du nord ouest.

Remarque : la nature des formes anciennes (absence de trace d'un [t]) et l'homonymie vraisemblable avec le nom de différentes communes hors de Bretagne ne permettent pas de proposer une étymologie à partir du breton koet « bois », ni même à partir du gaulois *caito- « bois » (de même origine celtique *caito), car ce dernier aurait dû évoluer en ceto-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

En 2002, des fouilles archéologiques sur le site de l’actuel lotissement des Rochettes ont mis au jour les fondations d’un enclos en forme de fer à cheval, ouvert face au nord et dont l’occupation pourrait remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le site aurait connu des extensions successives jusqu’à l’an mil<ref name="Gilles Leroux">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Vers 1070, Bovus ou Bovo de Coësmes, fils de Guidenoc et vassal des seigneurs de Châteaubriant, fait ériger une motte dans le bois de Sainte-Christine. Ce chevalier possède des biens à Ercé-en-Lamée, Juigné, Fercé, dans la paroisse Saint-Jean-de-Béré et à Châteaubriant<ref name="Michel Brand’Honneur">Modèle:Article.</ref>. Les de Coësmes possèdent également un manoir au lieu-dit le Plessix-en-Coësmes et à la Borderie, sur l’actuelle commune de Retiers<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 1F432.</ref>. En 1191, Herbert, évêque de Rennes et André II, baron de Vitré, confirment la donation de Brient de Coësmes qui aliène la moitié de sa dîme de Retiers au profit des moines de l'abbaye de Savigny. En 1201, il fait don aux religieuses de l’abbaye de Saint-Sulpice des Bois de l’autre moitié de cette dîme. Aux hosts du duc de Bretagne Jean II, tenus à Ploërmel en 1294, les de Coësmes reconnaissent devoir à l'armée ducale un chevalier et un écuyer<ref name="Amédée Guillotin de Corson" />,<ref name="Amédée Guillotin de Corson 2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Guillotin de Corson signale qu’aux terres formant la seigneurie de Coësmes était joint un autre fief, celui des Mottes-en-Coësmes (duquel subsiste encore le manoir des Mottes, sur la commune voisine de Sainte-Colombe), relevant directement du roi<ref name="Amédée Guillotin de Corson 2" />. Le tout formait une haute justice, exercée au bourg de Coësmes. En 1833, le maire Jean-Baptiste Després, ancien notaire de juridiction, indique que les ruines du bâtiment formé de la halle, de la prison et de l'auditoire seigneurial sont toujours visibles au milieu de la Haute-Rue<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, E dépôt Administratif Coësmes art. 2, registre des délibérations municipales, 1830-1839.</ref>.

Période moderne

Par succession, la terre de Coësmes passe à la famille Le Vayer puis aux barons de Maillé. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie est vendue à Bertrand de Chevaigné. En 1541, Nicolas de Chevaigné se présente à la montre des nobles « en robe, mais fournissant un homme armé en estat d’homme d’armes, accompagné de quatre hommes et quatre chevaux, scavoir deux archers bien armés, un coustilleux bien armé et un page ; il déclara avoir de Modèle:Unité de revenu noble »<ref name="Amédée Guillotin de Corson 2" />. En 1555, Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Du Refuge, baron de Galardon, entre en possession de la seigneurie. Son fils prend le titre de comte de Coësmes. Les Du Refuge servent à la Cour, en qualité de gentilhomme de la chambre du roi Henri II, puis de chambellan du duc d’Alençon et du duc d’Anjou<ref name="François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant les guerres de Religion, le manoir du Plessix-en-Coësmes est occupé par une troupe de ligueurs, envoyés à Coësmes par les capitaines de la Pilletière et de Bellefontaine qui tiennent le château de Châteaubriant pour le compte du duc de Mercoeur. Ils sèment la terreur dans la campagne environnante, pillant les riches cultivateurs et rançonnant les habitants du bourg<ref name="Arthur de La Borderie">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1652, les Du Refuge font ériger le maître-autel de l’église paroissiale, sur lequel ils font graver leurs armoiries : d’argent à deux fasces de gueules, deux bisses affrontées d’azur en pal, languées de gueules, brochantes sur le tout<ref name="Pol Potier de Courcy">Modèle:Ouvrage.</ref>. La famille s’éteint en 1726. Mise en vente, la seigneurie de Coësmes est achetée par René-Georges Saget de la Jonchère, maître de forges à Martigné, puis passe par alliance aux Goyon de Vaudurant. À la Révolution, Renée-Modeste de Goyon ayant fui la France avec son époux François-Jean-Donatien comte de Sesmaisons, ses biens sont confisqués et la seigneurie de Coësmes est vendue nationalement en 1795<ref name="Yves Breton">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Révolution

Coësmes adhère sans réserve à la Révolution. La commune est choisie pour accueillir, le 27 juin 1790, sur les landes de la Grasserie, la fédération des gardes nationales du district de la Guerche, soit plus de Modèle:Nombre<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 1F1707.</ref>. Une pyramide de 12 mètres de haut y est élevée pour commémorer le rassemblement (démolie en 1815 et remplacée par un chêne)<ref name="Adolphe Orain">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le clergé est constitutionnel : le culte est maintenu jusqu’en 1794. À sa démission, le curé Jean-Baptiste Gendrot est nommé agent municipal de la commune<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, E dépôt Administratif Coësmes art. 1, registre des délibérations municipales, 1790-1830.</ref>.

Le Modèle:1er juillet 1795, à quatre heures du matin, une troupe de mille chouans environ, commandés par Jean Terrien dit Cœur de Lion, surprennent le bourg de Coësmes. Déjà, dans le courant du mois de juin, plusieurs vols de chevaux, de grain et de cidre avaient été signalés à Coësmes, Thourie et Retiers. Encerclant immédiatement l’église servant de caserne, les chouans tentent en vain d’en déloger les gardes nationaux tandis que le gros de troupes pille systématiquement les maisons du bourg. À l’appel du tocsin, les gardes des communes voisines accourent, et les chouans se retirent sur Thourie puis Fercé<ref name="Yves Breton" />.

Période contemporaine

Le bourg se densifie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les alignements de la Haute-Rue sont régularisés, notamment avec le transfert du cimetière à son emplacement actuel en 1848 (auparavant autour de l’église) et de nouvelles constructions : une école primaire de garçons et la mairie en 1845, agrandie en 1884 ; une école libre de filles en 1858 et un hospice en 1883 (prenant la succession de l’atelier de charité fondé en 1854)<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 2O83 Coësmes, art. 11-12 : mairie, 14 : cimetière, 15 : écoles ; E dépôt ADM Coësmes, art. 39 : mairie-école, 42 : cimetière, 69 : école de filles, 82-83 : bureau de bienfaisance.</ref>. Fait notable, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée en 1864, et compte parmi les plus anciennes du département<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, E dépôt ADM Coësmes, art. 35 : sapeurs-pompiers.</ref>.

L’ancienne église, devenue trop étroite, est démolie et remplacée par l’édifice actuel en 1905<ref name="Périg Bouju">Modèle:Chapitre.</ref>. La commune connaît en effet une croissance continue de sa population, en raison notamment de l’activité minière aux Ardoisières du Plessix qui comptent, entre 1878 et 1889, 180 ouvriers<ref name="Jérôme Cucarull">Modèle:Article.</ref>. Dans un climat de tension resté vif entre enseignement public et enseignement libre, une école chrétienne de garçons est construite en 1905 tandis qu’une nouvelle école publique de filles est construite en 1911, route de Sainte-Colombe, sous l’impulsion du maire et conseiller général radical, Evariste Lasne<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 2O83 Coësmes, art. 15 : écoles ; E dépôt ADM Coësmes, art. 69 : école de filles.</ref>. En 1921, la commune compte pas moins de 34 cafés, 2 hôtels, 12 épiceries, 4 charcuteries et 2 boulangeries<ref>Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 11 NUM 35082 17 Coësmes, recensement de population : liste nominative, 1921.</ref>.

Après la Seconde Guerre mondiale, Coësmes perd de nombreux habitants et ses commerces, en raison de l’exode rural. Sous le mandat de Paul David (1934-2019), la commune connaît un certain dynamisme : construction du lotissement de la Fontaine en 1978, aménagement du plan d'eau-base de loisirs aux Rochettes en 1984<ref name="bc">Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis les années 2000, les municipalités successives cherchent à accueillir de nouveaux habitants et améliorent les équipements : construction d’une salle omnisports en 2009, ouverture de la ludothèque et du local jeune en 2010, agrandissement de l'école maternelle publique en 2011 et réaménagement du centre-bourg en 2014<ref>Coësmes : brochures et documentation communale.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

D’après l’INSEE, les secteurs d’activités prépondérants à Coësmes sont le commerce, les transports et les services (39,8%) et l’agriculture (28,9%). La part des établissements de 10 salariés ou plus n’est que de 6%. En 2016, le taux de chômage y est inférieur à la moyenne nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Historiquement, Coësmes est le berceau des transports Perrin, fondés en 1941. Spécialisée dans le transport de voyageurs, l’entreprise a son siège social à Coësmes jusqu’en 1991, avant de s’installer à Janzé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Pierre

L’église actuelle occupe l’emplacement d’un édifice plus ancien ; Roger Blot<ref name="Roger Blot">Modèle:Article.</ref> suggère que la base du chœur serait romane, Coësmes étant cité dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on adjoint au vaisseau principal deux chapelles, lui donnant ainsi la forme de croix. Trois grands retables en marbre et en tuffeau viennent prendre place dans le chœur et dans les chapelles latérales : celui du maître-autel (1652) est l'œuvre de Jean et Michel Langlois et porte les armes des Du Refuge, comtes de Coësmes<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; celui du transept nord (1647) est de Pierre Corbineau et celui du transept sud (1657) de Jean Simmoneau et Pierre Robin<ref group="Note">La notice Modèle:Base Palissy qui attribue ces deux retables aux frères Jean et Michel Langlois est erronée ; l'attribution exacte est donnée par Modèle:Ouvrage et confirmée par Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1859, un nouveau clocher-porche, construit sur les plans de l'architecte Jacques Mellet, nécessite l’allongement de la nef d’au moins trois mètres<ref name="Roger Blot" />.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’église, devenue trop étroite au regard de la population communale, est démolie ; seuls sont conservés à l’est, l’ensemble formé par les trois retables du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et à l’ouest, le clocher de 1859. Le nouvel édifice, inauguré en 1905, est l’œuvre de l'architecte Arthur Regnault, qui choisit de le construire dans un style assez rare dans le département : le néo-renaissance<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L’iconographie des retables est en grande partie renouvelée : seul subsiste le tableau du Rosaire (Chevalier, 1864) sur le retable nord<ref name="Roger Blot" />. Dix-sept verrières sont également réalisées par les ateliers Charles Lorin, de Chartres<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Les retables et les verrières sont protégés au titre des Monuments historiques.

Sous le plancher du chœur se trouverait l'enfeu des comtes de Coësmes. Paul Banéat signale en effet que près de la balustrade du chœur, se trouvait une pierre tombale à effigie de femme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Oratoire Notre-Dame des Bois

Cet oratoire, restauré en 2011 et situé à un kilomètre du bourg, est un ancien lieu de pèlerinage. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une messe y était célébrée tous les dimanches<ref>Journal Ouest-France du 13 août 2016 [article en ligne]</ref>. C'est l'unique vestige des cinq chapelles que comptait Coësmes à la veille de la Révolution<ref group="Note">Guillotin de Corson les cite dans son Pouillé historique : Sainte-Marguerite (dans le bourg), Notre-Dame des Bois, Sainte-Christine (près du manoir de la Georgerie), de la Chevronnière (au comte du Breil de Rays, près du manoir du même nom) et du Plessix (aux seigneurs de Coësmes). Modèle:Ouvrage.</ref>.

Chemin des Saulniers

Une randonnée de 11 kilomètres, le Chemin des Saulniers, en forme de boucle depuis l’étang des Rochettes et passant par les anciennes ardoisières du Plessix, emprunte en partie l’ancien chemin des Saulniers. Situé à la lisière de la forêt du Theil pour la portion traversant Coësmes, ce vieux chemin rural s’étend d’est en ouest sur 20 kilomètres, depuis la forêt de La Guerche jusqu’au nord de Saulnières<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jalonné de mégalithes (Pierre de Richebourg à Retiers, Pierre de Rumfort au Theil, Pierre aux Fées à Janzé), il était emprunté par des contrebandiers qui, profitant de l’exemption de la gabelle en Bretagne, s’adonnaient à un véritable trafic de sel sur la frontière du Maine et de l’Anjou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activité et manifestations

Calendrier des manifestations annuelles<ref name="bc" />

  • Janvier : Fest Noz "Soleil en hiver"
  • Février : course La Gadouille
  • Mars-avril : festival des Autochtones
  • Avril : carnaval<ref>Modèle:Article.</ref>
  • Juin : fête de la musique
  • Août : vide-grenier (700 exposants et 253 bénévoles en 2019)<ref>Modèle:Article.</ref>
  • Septembre : forum des associations
  • Octobre : "Cabaret d'automne", spectacles pour le Noël d'enfants défavorisés
  • Novembre : course La Grimpette ; marche nordique guidée (7 km), marche nordique chronométrée (13 km), courses 3.5, 5 et 10 km
  • Décembre : Téléthon ; marché de Noël

En outre, sur les 6 étangs que compte la commune, l'association la Gaule coësmoise organise quatre concours par an<ref>Modèle:Article.</ref>.

Associations

Coësmes comptait 26 associations en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi elles :

Personnalité liée à la commune

  • Jean-Baptiste Hanet (Modèle:1er mars 1751-25 juin 1815), maire de Coësmes en 1790. Il préside au rassemblement des gardes nationales du district de la Guerche sur les landes de la Grasserie, à Coësmes, le 21 juin 1790. Il est ensuite nommé juge au tribunal du district, puis, à partir de 1795, commissaire du Directoire exécutif.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Geneviève et Jean-Jacques Anjot, Huit siècles d'histoire à Coësmes, Manchecourt : Maury, 2002.
  • Périg Bouju, "L’église paroissiale Saint-Pierre de Coësmes. La puissance suggestive de l’architecture, ou l’art de détourner les sens", in J.-Y. Andrieux dir., Arthur Regnault, architecte (1839-1932). La quintessence de l’art sacré, Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011, chap. 8, Modèle:P..

Archives

  • Fonds de la Société ardoisière du Plessix en Coësmes (1855-1930), AD35, fonds 83 J, (Modèle:Unité linéaires).
  • Les archives de la mairie conservent les actes et délibérations des conseils municipaux de 1871 à aujourd'hui.

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Modèle:Portail