Médréac
Modèle:Infobox Commune de France
Médréac est une commune française peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref> située dans l’arrondissement de Rennes, dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. La ville se situe en Haute-Bretagne — partie orientale de la Bretagne. Elle se trouve à 387 km de Paris, 40 km de Rennes, 27 km de Dinan et 60 km de Saint-Malo<ref name=":7" />. Ses habitants sont appelés les Médréaciens et les Médréaciennes<ref name=":2" />.
Géographie
Localisation
Le village est situé dans l'ouest de la France, à l'ouest du département de l'Ille-et-Vilaine, sur l'axe de communication entre le bassin parisien et l'océan Atlantique. Selon la géographie des régions naturelles de France, Médréac se trouve dans le pays de Saint-Malo.
Il est distant de 60 km de Saint-Malo, 86 km de Fougères et 99 km de Redon, sous-préfectures d'Ille-et-Vilaine; de 40 km de Rennes, capitale régionale; de 387 km de Paris.
Médréac se trouve à 45 km de la Manche (Beaussais-sur-Mer) et 100 km de l'Océan Atlantique (Vannes)<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>.
Avec une superficie de Modèle:Unité, Médréac est la Modèle:3e commune la plus étendue de la communauté de communes de Saint-Méen Montauban (sur 17) et la Modèle:47e d'Ille-et-Vilaine (sur 333).
Communes limitrophes
Hydrographie
Médréac fait partie du bassin Loire-Bretagne qui est géré par le comité de bassin Loire Bretagne.
Médréac possède une rivière au nord de la commune, le Néal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Celui-ci sert de limite entre Médréac et Plouasne et par la même occasion entre l'Ille-et-Vilaine et les Côtes-d'Armor. Il est alimenté par les ruisseaux du Saint-M'Hervon<ref>Modèle:Lien web</ref> et du Moulin Bouvet.
Les cours d’eau inventoriés sur l’ensemble du territoire communal atteignent un linéaire de 36,7 km. Les autres écoulements recensés et ne présentant pas les caractéristiques de cours d’eau représentent un linéaire total de 14,13 km. Il s’agit soit d’écoulement situés en tête de talwegs, soit d’écoulements secondaires et transverses le long des parcelles. Au total, tous ces écoulements recensés atteignant donc un linéaire de 50,83 km.
On compte ensuite 45 plans d’eau ou mares totalisant environ Modèle:Unité. Et il y a enfin des zones humides qui représentent Modèle:Unité si l'on inclut mares et plans d'eau.
Toutes ces zones totalisées font Modèle:Unité, soit 12 % de la commune<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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La cascade du Néal
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Médréac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,4 %), terres arables (40,1 %), prairies (3,7 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
Médréac possède 195 hameaux.
Beau Soleil | La Bretonnière | La Mauvaisinière | La Ville aux Rolands | Le Bois Gaultier | Le Pont Brillant | Les Vaux |
Beauchez | La Champagne | La Mignerette | La Ville Beaucher | Le Bois Gérault | Le Pré Renault | Lillou |
Beauregard | La Chesnais | La Motte | La Ville Dros | Le Bois Gesbert | Le Préez | Louche |
Bellevue | La Cohelière | La Noë Lebert | La Ville Eon | Le Bois Gesbert du Bas | Le Pré Torel | Malnoë |
Bouillant | La Coudraye | La Perroquinais | La Ville Evrard | Le Bois Jaillard | Le Recoudet | Moulin du Bois Gesbert |
Briselaine | La Croix au Beau | La Petite Ferrière | La Ville Gautrin | Le Bois Janou | Le Rotouer | Parvoisin |
Caharel | La Fontaine Le Run | La Petite Ville | La Ville Gentille | Le Carrefour | Le Rouvray | Pérouse |
Carcouvran | La Forge Cholette | La Planche Cauchette | La Ville Grison | Le Champ Blanc | Le Tertre | Pinvert |
Casros | La Fouaillée | La Plesse | La Ville Guillaumin | Le Champ Renard | Les Bas Champs | Poudouvre |
Champ de Cuir | La Frenais | La Porte de la Costardais | La Ville Joubeaux | Le Chatel | Les Berthelots | Quéhernic |
Clos Huré | La Garenne | La Querhaudais | La Ville Ramandé | Le Chauchix | Les Champs Gorrons | Quéhugan |
Coterel | La Gesmeraye | La Rabine | La Ville L'Hôtel | Le Chêne Clément | Les Chapelles | Quéneleuc |
Demois | La Gesnuaye | La Ragotière | La Ville Louvette | Le Chêne Corbin | Les Clos Neufs | Querhault |
Foësne | La Grand Ville | La Réauté | La Ville Morin | Le Chénot | Les Communs | Quérier |
Gasselin | La Grande Bouexière | La Reculais | La Ville Neuve | Le Cimetière Anger | Les Courselles | Quérier Bunouf |
Geslouard | La Grande Ferrière | La Reculais du Bas | La Ville Orient | Le Clos Collet | Les Courtues | Romé |
Guenou | La Houssais | La Renaissance | La Ville Ratel | Le Clos des Landes | Les Crossais | Siaume |
Havouye | La Haute Fusnais | La Roche Tambelle | La Ville Richard | Le Clos Ferrier | Les Evais | Trégeuneuc |
Himé | La Mayonnais (ou Magnonais) | La Ruelle des Landes | La Ville Simon | Le Clos Picault | Les Grandes Hayes | Trélibeuf |
L'Homme Têtard | La Haute Potinais | La Sage Ville | Lanesse | Le Clos Rosel | Les Grands Aulnais | Ville Robel |
L'Hyvet | La Haute Martinais | La Touche | Lanjégu | Le Feuil | Les Hayes Renault | |
La Barricade | La Jaillette | La Vieux Ville | Laudenaye | Le Fouil | Les Lohits | *La Basse Potinais |
La Basse Bouexière | La Josselinais | La Ville au Franc | Launay Jean | Le Grand Launay | Les Marches | |
La Basse-Cour | La Lande du Tertre | La Ville au Marchand | Launay Robert | Le Grand Pré | Les Mordais | |
La Basse Fusnais | La Lande Ozanne | La Ville au Poc | Launay Gou | Le Gros Chêne | Les Ouches | |
La Basse Gesmeraye* | La Maison Neuve | La Ville Auvêque | La Bas Quérault | Le Gué Aufeuvre | Les Petits Aulnais | |
La Belle Epine | La Mare Journaux | La Ville aux Chevriers | Le Beau Chêne | Le Hel | Les Ros | |
La Belle Eschère | La Martinais | La Ville aux Fertots | Le Bignon | Le Plessix Blanc | Les Rouvrais | |
La Boulais | La Marvonnette | La Ville aux Pierres | Le Bois de Gourgouhou | Le Pont au Ladre | Les Touches |
Logement
En 2019, le nombre total de logements à Médréac était de 889.
Parmi ces logements, 83,1% étaient des résidences principales, 3,4% des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 73,6%<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Réseau routier
La commune est traversée par trois routes départementales: la D61, la D21 et D220. Il y a également de nombreuses routes communales et rues.
Médréac est accessible par la route nationale 12 en prenant la sortie Quédillac, Bécherel, Médréac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Modoriacum en 835 - 838<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>; Motoriac en 868<ref name="Dauzat"/>,<ref name=":1"/>; Medreac en 1295 et 1448<ref name=":1"/>.
Selon Albert Dauzat, toponyme gallo-roman en -acum basé sur l'anthroponyme *Motorius (non attesté), variante du nom de personne latin Motarius<ref name="Dauzat"/>.
Méderya en gallo<ref name=":1" />.
Histoire
Modèle:Section rédaction à revoir
Moyen Âge
Modèle:Référence nécessaire Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Médréac constituait une vicomté, beau et grand fief, lequel était distrait de la baronnie de Bécherel. Elle s'étendait dans la paroisse de Médréac et ses environs, dès 1370, aux De Beaumont, originaires de Longaulnay<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Époque moderne
La seigneurie de Médréac fut démembrée de l'antique seigneur de Bécherel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tandis que les sires de Beaumanoir du Besso, alliés aux De Beaumont, en devinrent les propriétaires. L'un des propriétaires, Jacques de Beaumanoir, fut échanson du roi Francois Ier<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1590, la vicomté de Médréac fut achetée par le seigneur de la Costardais.
Cette seigneurie appartint ensuite aux Ferron et aux Glé. En 1679, Gabrielle Glé obtint du roi Louis XIV des lettres patentes unissant à la seigneurie de la Costardais, la vicomté de Médréac, le Fief des Nobles de Médréac, la baronnie de Bécherel et la terre noble de Poudouvre en cette même paroisse. Le tout fut uni en une haute juridiction ou haute justice et la vicomté de Médréac disparut au profit du Comté de la Costardaye. La famille Glé et la seigneurie étaient à son apogée. Sept paroisses et trente fiefs s'étendant sur Médréac, Guitté, La Chapelle Blanche, Quédillac, Saint Pern, Plouasne et Guenroc, en dépendaient. La haute juridiction s’exerçait dans le bourg de Médréac, qui était doté d'une prison et d'un auditoire. Gabrielle de Glé fut le dernier membre de la famille à tenir la seigneurie, puisqu'elle épousa le marquis de La Vallière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La seigneurie, après le marquis de La Vallière passa dans les mains de Coëtmadeuc, des Querhoënt et enfin des De Langle. Jeanne de Robien, femme de Louis Jean De Langle fut la dernière Dame de Médréac<ref name=":2" />,<ref name=":0" />.
Époque contemporaine
La Révolution a été une période particulièrement mouvementée à Médréac car une partie de la population participa à la Chouannerie. La 1ère cause est religieuse : la liberté religieuse n'est pas reconnue si bien que le recteur Mathurin Aubry est en exil, le vicaire Louis André Delaunay est en prison et les chapelains Pierre Tiengou et Jean Crespel doivent vivre dans la clandestinité. La foi est en péril. La 2ème cause est politique : sous l'influence de la noblesse, la population milite pour la restauration du roi.
Les premières émeutes se déroulèrent en mars 1793 lors de la levée de 300 000 hommes décrétée par la Convention le 24 février. Le contingent devait être de 26 hommes pour Médréac. Comme il n'y eut pas de volontaires, des citoyens furent tirés au sort. Tous les villages du canton de Montauban se mobilisèrent à Montauban pour montrer leur mécontentement. L'attroupement de Médréac fut conduit par le maire Gabriel Sévin. Les forces de polices rétablirent l'ordre à Montauban et les paroisses environnantes. La Convention lança un décret le 19 mars punissant de mort les émeutiers. Gabriel Sévin fut condamné à mort.
Dès 1794, la Chouannerie à Médréac s'organisa avec à sa tête Joseph Picot de Limoëlan. Leur combat prit la forme d'une guérilla contre les républicains. Un des évènements marquant fut le meurtre par les révolutionnaires de l'abbé Janvier, prêtre de Quédillac, des abbés Crespel et Tiengou, prêtres de Médréac le 22 février 1796<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Malgré des mesures menées par les révolutionnaires pour en finir avec l'interminable guerre comme l'installation d'un cantonnement républicain en mai 1796 à Médréac, les troubles continuèrent jusqu'en 1801. En 1801, Médréac fut pacifiée par l'envoi de gendarmes et surtout par l'acte du premier consul proclamant la liberté des cultes et restaurant officiellement en France la religion catholique par le Concordat.
Pendant les Cents-jours, Louis XVIII envoya le marquis de la Boissière en mai 1815 en Bretagne pour organiser la résistance. Félicité de Botherel étant mort sous l'Empire, Henry Du Boishamon reçut, avec le brevet de colonel, l'ordre de prendre le commandement de la 6ème légion contre les bonapartistes. Elle fut maintenue en activité jusqu'au 10 septembre 1815<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":2" />.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Médréac appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Montauban-de-Bretagne.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis 2022 par Claudia Rouaux (PS). De 1857 à 1958, Médréac appartenait à la circonscription de Monfort et de 1958 à 1986 à la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine.
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissances domiciliées | 27 | 27 | 31 | 31 | 26 | 30 | 23 | 18 | 23 | 19 | 26 | 20 | 20 | 17 | 18 | |
Décès domiciliés | 15 | 15 | 8 | 11 | 23 | 19 | 24 | 21 | 21 | 22 | 19 | 23 | 22 | 18 | 21 |
Équipements et services publics
Enseignement
L'enseignement primaire à Médréac relève de l’académie de Rennes<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour le calendrier des vacances scolaires, Médréac est en zone B<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Niveau | Public | Privé |
---|---|---|
Primaire | Ecole des 7 loups<ref>Modèle:Lien web</ref> | Ecole Saint Joseph |
Santé
En 2022, la ville compte trois médecins généralistes, un chirurgien dentiste, un ostéopathe, un masseur-kinésithérapeute et deux infirmières. On compte également une pharmacie et un Ehpad, l'établissement les Menhirs, pouvant accueillir 47 personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":3" />.
Économie
Revenus de la population
En 2019, le revenu moyen par ménage médréacien est de Modèle:Unité par an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale de Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Lien web</ref>. Concernant la fiscalité, on ne dénombre aucun Médréacien redevable de l'impôt sur la fortune (ISF)<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>.
Emploi
2008 | % | 2013 | % | 2019 | % | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 780 | 100 | 804 | 100 | 809 | 100 |
Travaillent: | ||||||
Dans la commune de résidence | 197 | 25,2 | 185 | 23,0 | 176 | 21,8 |
Dans une commune autre que la commune de résidence | 584 | 74,8 | 619 | 77,0 | 633 | 78,2 |
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
Médréac possède quatre monuments historiques: trois sont issus du patrimoine architectural et un du patrimoine mobilier<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Site mégalithique
Tout au nord de la commune, à près de trois kilomètres du bourg près du lieu-dit le Chénot, on trouve un important site mégalithique érigé entre 5000 et 2500 avant Jésus-Christ<ref>Les alignements mégalithiques de Lampouy, en Médréac (35), Yvan Onnée, André Corre, Jean-Luc Javré, Bernard Monnier, CERAPAR, Les Dossiers du Ce.R.A.A., 31, 2003, Modèle:P., lire en ligne</ref> :
- les Alignements de Lampouy, classés par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le menhir de la Roche Carrée, appelé aussi menhir du Chénot, classé par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Des fouilles effectuées sur le site vers 1930 et reprises en 2002 ont permis de découvrir quelques objets dignes d'intérêt: des grattoirs et des lamelles utilisées vers l'an 3000 avant Jésus-Christ, mais aussi des haches romaines, dont certains spécimens sont exposés au Musée de Bretagne à Rennes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2" />.
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Menhir de la Roche Carrée.
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Partie de l'alignement de Lampouy.
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Partie de l'alignement de Lampouy.
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Partie de l'alignement de Lampouy.
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Partie de l'alignement de Lampouy.
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Herminette du Néolithique.
Croix du cimetière
La croix du cimetière, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Alain Piteau, a été classée par l’arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Selon une note de l'abbé Sevin, parue dans le bulletin paroissial de juillet 192, la croix dressée en bordure du cimetière actuel, route de Bécherel, provient du précédent cimetière qui entourait l'église<ref name=":2" />.
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La croix du cimetière côté ouest.
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La croix du cimetière côté est.
Orgue
Fabriqué par René Fiquémont, l'orgue a été inauguré le 13 septembre 1868. Il a ensuite été démonté au moment de la construction de la nouvelle église et remonté en 1922 par Georges Clauss. Il a été classé par l'arrêté du 14 décembre 2012.
L'orgue est équipé de 11 jeux, chacun pouvant être considéré comme un instrument de l'orchestre, et est coiffé de 530 tuyaux en bois et étain<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
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Orgue de l'église.
Église
Trois églises ont vécu dans le centre du bourg. La première a dû être construite au huitième ou neuvième siècle.
Aux XVIe et XVIIe siècles, l'église est rebâtie et est consacrée en 1643 sous le nom d'église Saint-Pierre. Cette bâtisse possédait une tour carrée massive à l'ouest, une nef relativement étroite et deux chapelles asymétriques. Elle se trouvait surmontée d'un clocheton un peu affaissé à sa base sud, si bien qu'il penchait sérieusement. Sa porte principale était flamboyante et finement décorée. Sa façade sud portait un cadran solaire et possédait une porte en arc brisé. Cette nouvelle église, même si elle demeurait plus grande que la précédente, était, manifestement, encore trop exiguë pour les 2500 habitants de Médréac. Ce furent alors les abbés Gernigon puis Sevin qui décidèrent de la construction d'une nouvelle église.
La nouvelle église fut achevée en fin d'année 1913. Cet ouvrage, dessiné par Arthur Regnault, fut remarquablement réussi, alliant élégance extérieure avec un clocher bien effilé, de surcroît décalé, somptuosité intérieure, clarté exceptionnelle et richesse des vitraux. Les abbés Gernigon et Sevin mériteront bien de reposer en cette église à la demande de la population. Notons que les armoiries de la famille noble Glé, sont visibles sur la façade est de l'église. De magnifiques pierres tombales reposent également dans l'entrée de la porte sud. Nombres d'ouvertures de cette église proviennent de l'ancienne<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
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L'église Saint-Pierre de l'extérieur.
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L'église Saint-Pierre de l'intérieur.
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Vitraux dans l'église Saint-Pierre.
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Armoiries de la famille Glé.
Cimetière et lieux de mémoire
Cimetière
À la suite du décret impérial du 23 prairial an XII (12 juin 1804), obligeant le creusement de fosses séparées et le transfert des lieux de sépultures hors des agglomérations, le cimetière entourant l'église est transféré sur la route de Bécherel. La dernière inhumation dans le cimetière de l'église survint le 16 octobre 1884. Des travaux d’embellissement furent menés en 2013.
On peut remarquer à l'entrée deux lions portant les armoiries des Glé issus de l'ancienne église<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
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Bas relief de l'entrée du cimetière.
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Bas relief de l'entrée du cimetière.
Lieux de mémoire
Médréac possède deux lieux de mémoire :
- Le monument aux morts situé place de la Mairie commémore les enfants de Médréac morts pour la France. Les noms des Modèle:Nobr de Médréac morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale sont gravés sur le marbre ainsi que Modèle:Nobr morts pour la France lors du conflit de la Seconde Guerre mondiale et deux autres soldats lors de la guerre d'Algérie<ref>Le site de France-Genweb retrace l'identité de ces combattants médréaciens (régiment, classe, grade, matricule, lieu et cause de décès, voire parents, sépultures et décorations.</ref>. D'autre part, une plaque commémorative est apposée dans l'église Saint-Pierre de Médréac : Modèle:Citation<ref>Tableau commémoratif de l'église (Relevé n° 69754)</ref>. Par la loi du Modèle:Date-, l'État lance le projet d'un livre d'or comprenant les noms de tous ces héros jusqu'alors anonymes<ref>Livre d'Or du ministère des pensions (Relevé n° 75243)</ref>, qui serait déposé au Panthéon. Le ministère des Pensions, nouvellement créé, est chargé d'établir, à partir du fichier existant, la liste des morts pour la France de chaque commune.
- Le carré militaire de la guerre 14-18, situé dans le cimetière communal.
Autres sites et monuments
- La grotte à Gabillard, lieu de refuge de Jean Julien Gabillard, ancien résistant chouan<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.
- Le château de la Costardais, construit en 1564, fut détruit en 1930 pour cause de délabrement. Le puits, la basse-cour et la grange sont les seuls vestiges de la propriété<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
- La gare de Médréac, située sur l’ancienne ligne La Brohinière − Dinan, fut ouverte en 1896. Elle tourna à plein régime jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, puis son trafic alla toujours en s'amenuisant. Désaffectée depuis 1983, elle a été réhabilitée pour y installer un espace muséographique. La voie ferrée accueille un parcours de « vélo-rail »<ref>Site de la gare de Médréac</ref>,<ref name=":0" />
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La grotte à Gabillard
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La gare
Personnalités liées à la commune
- Frédéric Guesdon (né en 1971), coureur cycliste, a passé son enfance à Médréac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Jean de Largentaye (né en 1903), a habité au château de la Costardais.
- Joseph Picot de Limoëlan (né en 1768), un des chefs chouans de Médréac.
- Henri du Boishamon (né en 1776), un des chefs chouans de Médréac.
- Félicité de Botherel (né en 1770), un des chefs chouans de Médréac.
- Jean Gabillard (né en 1768), un des chefs chouans de Médréac<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
- Antoine-Henry d'Amphernet de Pontbellanger (né en 1759), chef chouan tué à Médréac<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Marguerite d'Youville (née en 1701), religieuse catholique et fille d'un Médréacien ayant migré au Québec en 1685<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Jean François de La Baume Le Blanc (né en 1642), frère de Louise de La Vallière et propriétaire du château de la Costardais en 1649<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Alain de Beaumont, compagnon de guerre de Bertrand Duguesclin<ref name=":5">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Olivier de la Feuillée, chevalier ayant combattu à Azincourt<ref name=":4" />,<ref name=":5" />.
Médréac dans les arts
Médréac a été une source d'inspiration pour Emile Bernard qui, lors de son passage dans la commune en 1891, peignit les habitants à la sortie de la messe.
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Émile Bernard, Sortie d'église de Médréac (1891), musée des beaux-arts de Quimper.
Voir aussi
Articles connexes
- Bretagne (région administrative)
- Ille-et-Vilaine
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
- Communauté de communes de Saint-Méen Montauban
- Archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo
- Gallo (langue)
Bibliographie
Livres généraux
- Allée Christophe, Médréac, Médréaciens, votre histoire, 1992.
- Verger Joseph, Si Médréac m'était conté, Yellow Concept, 2013.
Livres spécialisés
- Lemasson Auguste, Souvenirs de la Révolution et de la Restauration: Stevenot le forçat-colonel, les chouans de la division Médréac-St-Méen, 1936.
- Neveu Emmanuel, La Chouannerie, 1972.
Mémoires
- Piel Sandrine, Les prénoms à Bécherel, Landujean, Médréac et Romillé de 1690 à 1850, 1997.
- Tual Jimmy, Religion et cultures dans une paroisse d'Ille-et-Vilaine au 19e siècle : Médréac (1801-1906), 2004.
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)