Pancé

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 16 juillet 2023 à 15:18 par >Roland45-Bot (Section Occupation des sols : Déplacement et centrage carte + reformulation txt IGN.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Pancé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne.

Géographie

Pancé compte deux sites naturels : le Tertre-Gris et le bois de la Saudrais.

Le Tertre-Gris, appelé autrefois Mont-Alahart

Son appellation provient, non pas de sa couleur, mais de sa désignation de Terre-du-Christ, puis Terre-Christ dérivé en Tertre-Gris sous le rège d'Modèle:Unité. 20 hectares (dont Modèle:Unité appartenant à la commune de Pancé) de pins, bruyères, asphodèles (plantes assez rares à fleurs blanches), genêts... composent ces anciennes carrières de pierres.

La source des pêcheurs ou source d'Uline située sur la commune de Pancé et non de Poligné est connue pour son eau qui serait Modèle:Refnec.

Le Bois de la Saudrais

La source du Bélier (le bélier : machine pour élever l'eau) à présent tarie, alimentait le bourg. Le château d'eau situé en bordure du bois, rue du Bélier, a été détruit au début des années 2000.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pancé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), terres arables (35,2 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (2,6 %), forêts (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Panciacum en 860, Panceio en 1158.

Le nom de la localité est identique à Pancey (Haute-Marne, Pancei 1284) et Pancy (Aisne, Penci 1114)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Albert Dauzat et Charles Rostaing citent le nom de personne latin Pantius, suivi du suffixe -acum<ref>Ibidem</ref>, d'origine gauloise -acon (celtique *-ākon) servant à localiser ou à désigner la propriété. En réalité, l'anthroponyme est plutôt gallo-romain, basé sur le mot gaulois panto- « souffrance » [?], attesté dans l'onomastique personnelle gauloise : Diopantus, Uerpantus<ref>Xavier Delamarre : Dictionnaire de la langue gauloise, Paris (éditions errance) 2001. Modèle:ISBN, p. 245.</ref>.

Histoire

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le roi breton Salomon y avait une résidenceModèle:Référence nécessaire.

Temps modernes

L'ancienne église

Le Modèle:Date-, Thomas Langouet, recteur de Pancé, Gilles de La Filochays, notable du voisinage et Robert Thomas, notaire du prieuré de Pléchâtel, affirmèrent que M. de la Marzelière, en tant que vicomte du Fretay, était fondateur et seigneur de l'église de Pancé.

De style roman, elle était construite à l'emplacement actuel de l'ancien cimetière. Le vocable de Pancé est Saint-Martin-de-Tours. Les bras de la croix ou chapelles étaient dédiés à Saint-Sébastien et Saint-Yves. On y trouvait trois autels : Notre-Dame, la Trinité et Saint-Michel.

En 1694, la chapelle Saint-Yves devint la chapelle du Rosaire. Les prêtres de la paroisse avaient coutume de se faire inhumer devant l'autel de la Sainte-Trinité.

Plusieurs familles y possédaient leur enfeu : les seigneurs du Plessis-Godard, les seigneurs du Bois-Glaume en Poligné, les seigneurs du Fretay...

Au fur et à mesure de années, plusieurs bénédictions de cloches eurent lieu. Quelques exemples :

  • le Modèle:Date-, Laurent Rondel, recteur, béni la grosse cloche. Le parrain fut Siméon Martin (fils aîné de Gilles et de Louise de Beaulis), sieur du Plessis-Bonabry et la marraine Anne Poussin, fille de Jean et de Jeanne Guérin, sieur et dame des Saudrays;
  • le Modèle:Date-, furent baptisées la grosse cloche, Paule-Renée (parrain : écuyer Paul Martin, sieur de la Roche-Bonabry, marraine : Renée Martin) et la petite cloche, Jeanne-Louise-Françoise (parrain : Jean Du Bouëxic, seigneur du Bouëxic, marraine : Françoise Martin, dame du Plessis-Godard);
  • le Modèle:Date-, la grosse cloche fut baptisée par René Bizeul, doyen de Bain. Elle fut nommée Perrine-Renée-Elisabeth (parrain René Martin, sieur des Renardières et Elisabeth Martin, demoiselle du Plessis-Godard);
  • le Modèle:Date- fut bénite Françoise-Renée (parrain : écuyer Olivier Drouet : seigneur du Boisglaume, marraine : haute et puissante dame Françoise Renée Couesquen, comtesse de Mornay, marquise de la Marzelière, baronne de Poligné).

L'ancien presbytère

Il est situé au coin du nord-est du cimetière. Dans les années 1689, le recteur Pierre Clouard le fit reconstruire et y fit établir un puits et un four. En 1711, le recteur Mathurin Chereil y fit construire à son tour un four et une maison.

Les chapelles de la commune

La chapelle Saint-Melaine

Elle fut construite en 1729 et dédiée à la Vierge. Rebâtie en 1760 elle ne fut bénite qu'en 1769 en l'honneur de la Sainte-Vierge, Saint Joseph et Saint Fiacre. On y allait en procession lors des Rogations.

Au-dessus de la porte principale, on pouvait lire : Modèle:Citation.

On la connaît également sous le nom de chapelle Saint-Mélaine car, à l'origine, elle appartenait aux moines de ce nom.

Démolie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle fut reconstruite en 1890-1891 par Arthur Regnault, originaire de Bain-de-Bretagne, (bénite le Modèle:Date-) et déplacée plus à l'ouest que sa position initiale (le cadastre napoléonien la situant plus à l'ouest que de nos jours).

La chapelle Sainte-Catherine-du-Fretay

Elle avait été construite par les seigneurs du Fretay près de leur manoir.

La chapelle du Ménillet ou chapelle de la Chênette-Tirel

La date de construction de cette chapelle, toujours visible dans le village du Ménillet, est totalement inconnue. Elle est connue pour ses légendes :

  • Première légende

Elle aurait été construite en signe de reconnaissance par un propriétaire qui aurait découvert, non loin de là, un trésor composé de pièces d'or.

  • Seconde légende

Le lieu serait hanté par un poulain blanc qui se présente dès qu'un visiteur s'attarde auprès de la dite chapelle. Si le visiteur refuse de chevaucher l'animal, il se verrait séparé en deux.

  • Troisième légende

Un objet déposé dans un angle intérieur de l'édifice disparaîtrait en quelques instants si le dépositaire sort de la chapelle quelques instants.

  • Dernière légende

Un trou creusé un jour dans le sol de la chapelle se verrait systématiquement rebouché dès le lendemain.

La chapelle Solleux

Construite en 1884 par la famille Solleux le long de la route de Pancé à Crevin, elle est dédiée à sainte Anne, saint Joseph et saint Apolline. Cette dernière possède également Modèle:Laquelle. La chapelle a été édifiée en repentance à la suite du décès de leur fille unique. En effet celle-ci voulait entrer dans les ordres, mais étant leur seule héritière les parents l'obligèrent à se marier. Malheureusement celle-ci décéda en couche et ses parents décidèrent l'édification de la chapelle.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La construction de l'actuelle église Saint-Martin

Fichier:Pancé - Église Saint-Martin 02.JPG
L'église Saint-Martin, vue de la rue du Tertre Gris.

Elle fut construite en style néo-gothique entre 1860 et 1865 sous la direction architecturale d’Édouard Brossay-Saint-Marc (frère de l'évêque de Rennes). Elle fut bénie en Modèle:Date- (abbé Richard).

Elle a été restaurée à plusieurs reprises : 1912/1913, 1964, début des années 2000 et rouverte en décembre 2005 après de nombreux mois de fermeture (fissures, chute de pierres).

Lors de la dernière restauration, les vitraux ont été vandalisés et ont fait l'objet d'une dépose afin de les restaurer. À noter que dans la nuit du 4 au Modèle:Date-, la voûte s'était déjà effondrée.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, Orgères, Chanteloup, Le Sel, Saulnières, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909<ref>Modèle:Article.</ref> ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette Bretagne porte de Loire Communauté Modèle:Portail