Arsène Wenger
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Footballeur
Arsène Wenger né le Modèle:Date à Strasbourg, est un footballeur français évoluant au poste de défenseur entre les années 1963 à 1981. Après sa carrière de joueur, il s'est consacré à la fonction d'entraîneur à l'AS Nancy-Lorraine, à l'AS Monaco, à Nagoya Grampus, puis à Arsenal FC où il restera 22 ans. Le 13 novembre 2019, il est nommé directeur du développement du football mondial à la FIFA.
Sa carrière de joueur amateur puis professionnel s'étale sur près de vingt années, pendant lesquelles il porte les couleurs de cinq clubs alsaciens. En 1963, il joue avec le FC Duttlenheim, club qu'il quitte six ans plus tard pour l'AS Mutzig, club amateur de CFA. Il y reste quatre ans avant de s'engager avec le FC Mulhouse, club où il va jouer en tant que professionnel tout en gardant une licence amateur. Après 2 saisons, il part jouer pour l'ASPV Strasbourg. En 1978, Wenger est transféré au RC Strasbourg, il y termine sa carrière de joueur. Au cours de cette dernière, Wenger dispute 69 matchs professionnels et remporte cinq compétitions, trois coupes d'Alsace, une division d'honneur et un championnat de France.
En 1981, il obtient son diplôme d'entraîneur et prend les rênes du centre de formation du RC Strasbourg. Deux ans plus tard, l’AS Cannes l'engage comme entraîneur adjoint. Il y reste jusqu'en 1984. À cette date, il rejoint l'AS Nancy-Lorraine. Après trois saisons passées avec Les Chardons, il devient entraîneur de l’AS Monaco. Sa vision du jeu fait recette, le club de la Principauté remporte dès sa première année comme entraîneur le Championnat de France. Malgré une Coupe de France remportée avec le club monégasque en 1991, Arsène Wenger est remercié par Monaco, en 1994, en début de saison. Il rebondit en janvier 1995 au Japon via le Nagoya Grampus. Wenger et son équipe permettent au club japonais de gagner ses deux premiers titres, la Coupe de l'Empereur en novembre, suivie quelques mois plus tard de la Supercoupe du Japon en 1996.
Wenger débarque à Arsenal, en 1996. Deux ans plus tard, il réalise le doublé coupe-championnat. En 2000, il hisse les Gunners jusqu'en finale de la Coupe UEFA contre Galatasaray à Copenhague et en 2001 de la Coupe d'Angleterre contre Liverpool au Millenium Stadium de Cardiff. Puis un an plus tard, il réédite le doublé coupe-championnat. Puis, l'année suivante, les hommes de Wenger conservent leur titre en coupe d'Angleterre. Lors de la saison 2003-2004, il remporte pour la troisième fois la Premier League. Sous la direction de Wenger, en 2006, Arsenal participe pour la première fois à une finale de Ligue des champions. Le 20 avril 2018, il annonce sur le site officiel du club, qu'il quittera Arsenal à l'issue de la saison et dispute sa dernière rencontre à la tête des Gunners à Huddersfield Town le 13 mai 2018.
Il occupe dorénavant le poste de directeur du développement du football mondial à la FIFA.
Le 28 juillet 2023 Arsenal dévoile une nouvelle statue de lui devant l’Emirates Stadium.
Biographie
Jeunesse et carrière de joueur (1949-1981)
Arsène Wenger naît le Modèle:Date à Strasbourg<ref name="rcb">Modèle:Lien web</ref> d'Alphonse Wenger et de Louise Metz, parents établis à Duttlenheim en Alsace depuis de nombreuses générations. Il a un frère et une sœur aînée<ref name="rees-guardian">Modèle:Lien web</ref>. Il passe son enfance à Duttlenheim, un village alors de Modèle:Nombre situé à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg. La famille Wenger habite rue du Général de Gaulle<ref name="rees-guardian"/>, ses parents tiennent dans cette même rue un bistrot nommé La Croix d'Or. Son père dirige en parallèle un autre commerce qui vend des pièces détachées pour automobiles à Strasbourg<ref name="rees-guardian"/>.
Arsène Wenger considère son enfance « comme [celle de quelqu'un] élevé dans un kibboutz » car tout le monde prenait soin des enfants dans son village<ref name="football">Modèle:Article</ref>. En 2009, lors de la réunion de l'association des managers<ref group="Note">À Arsenal, Wenger est la personne qui compose le onze de départ, qui planifie la stratégie de jeu. Il est aussi responsable du recrutement, du centre de formation et doit faire face aux médias avant un match et après un match, c'est pour cela que Wenger est un manager.</ref> de la Ligue anglaise, il déclare : Modèle:Citation bloc Enfant, après l'école, Wenger, étant un féru de football, passe ses journées à y jouer ou à regarder des matchs dans le bistro de ses parents, qui était le lieu de rendez-vous du FC Duttlenheim, entraîné alors par son père<ref name="rees-guardian"/>. Selon celui-ci, Arsène commence le football vers l'âge de six ans<ref>Modèle:Article</ref>. Peu de temps après, il participe à des rencontres en Allemagne, où il a une affection pour le Borussia Mönchengladbach<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Étant donné que la population de Duttlenheim était en manque de joueurs, il était difficile de former une équipe d'une même tranche d'âge. Wenger ne put donc intégrer le club de son enfance qu'en 1963<ref name="wenger-10">Modèle:Ouvrage</ref>. C'est dans le club de Mutzig, que Wenger entame sa carrière de joueur de football. Il est repéré par Max Hild, alors l'entraîneur, lors d'un match à Obernai face au FC Duttlenheim, comptant pour le Challenge Marcel Laugel (Espoirs)<ref name="mutzig">Modèle:Lien web</ref>. En quittant son club de toujours, Wenger passe de la D2 départementale au CFA<ref name="mutzig"/>. Au début, il a du mal à s'adapter à sa nouvelle situation. Lors de son premier match contre l'ASM Belfort, il est tendu et nerveux, mais après un mois de travail et de matches, il s'impose en tant que milieu de terrain<ref name="mutzig"/>.
Rapidement, il intègre l'équipe de France universitaire, où il côtoie Jean-Luc Arribart<ref name="jla">Modèle:Lien web</ref>, grâce à Jean Dufour qui le sélectionne à la suite d'un match de présélection à l'INSEP. Son premier match a lieu le Modèle:Date, à Abidjan, dans la moiteur du Stade Félix-Houphouët-Boigny<ref name="foot">Modèle:Lien web</ref>. Il connaît par la suite quatorze autres sélections, entre 1973 et 1976<ref name="foot"/>. En 1973, il rejoint le FC Mulhouse, alors entraîné par Paul Frantz. Avec ce transfert, il entreprend ses premiers matchs professionnels tout en conservant une licence amateur, et fait des études à la Faculté des sciences économiques et de gestion à l'Université de Strasbourg. En 1974, il obtient son diplôme, en ayant une licence en sciences économiques<ref group="Note">Le diplôme décerné à Wenger est ambigu. Plusieurs publications, telles que The Independent et The Economist ont écrit qu'il possède une maîtrise en sciences économiques. D'autres, comme le magazine FF U Sport disent que Wenger a obtenu une licence.</ref>. Dans ses études, Wenger prend conscience de l'importance et de l'utilité de parler l'anglais, il s'inscrit donc à l'université de Cambridge pendant trois semaines<ref name="wenger-12">Modèle:Ouvrage</ref>. Après deux saisons passées avec le FCM, au cours desquelles, il participe à 56 rencontres, en division 2 pour un total de 4 buts<ref name="footballdatabase">Modèle:Footballdatabase</ref>, il rejoint l'ASVP Strasbourg, sur la demande de son ancien entraîneur à l'AS Mutzig, Max Hild dans le but de combler les lacunes au milieu de terrain. Ce club se trouvait alors en Modèle:5e, au départ de Wenger, trois ans plus tard, les Pierrots ont intégré la [[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Modèle:3e]] et ont remporté une coupe d'Alsace et terminé premier de division d'honneur.
Son dernier club est le RC Strasbourg qu'il rejoint en 1978. Max Hild, directeur du centre de formation, fait de nouveau appel à lui car selon Hild, il manquait un stabilisateur au milieu de terrain et il cherchait aussi quelqu'un pour encadrer les stagiaires de l'équipe réserve<ref name="mutzig"/>,<ref name="rcb"/>, en étant leur capitaine<ref>Modèle:Ouvrage |consulté le=13 mars 2013</ref>. Gilbert Gress, alors entraîneur de l'équipe première du Racing, le sélectionne pour la rencontre comptant pour la [[Championnat de France de football 1978-1979|Modèle:22e]] contre l'AS Monaco, cette rencontre marque sa première apparition en Division 1<ref name="stats">Modèle:Lien web</ref>. Cinq jours plus tard, il joue son premier match d'une compétition européenne en étant titulaire<ref name="stats"/>, lors d'un match de la Coupe UEFA. Il joue quatre jours plus tard, son dernier match de la saison, au cours duquel il est remplacé par Joël Tanter<ref name="stats"/>. À la fin de la saison, les Strasbourgeois sont sacrés champions de France tandis que l'équipe réserve et Arsène remportent la coupe d'Alsace. Au cours de sa deuxième saison, Wenger ne joue qu'un match, celui contre le Nîmes Olympique<ref>Modèle:Lien web</ref>, cependant il est titulaire avec la réserve et remporte le Groupe Est en D3, avant de perdre la finale aller-retour face à la réserve de l'AS Saint-Étienne<ref>Modèle:Article</ref>. Pour sa troisième et dernière saison comme joueur, il dispute 8 matchs, en division 1, dont 7 comme titulaire, et joue son premier et dernier match en coupe de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Carrière d'entraîneur (1981-2018)
Selon Max Hild, Wenger ne voulait pas faire du football son métier, c'est pour cela qu'il a toujours été sous une licence amateur. Il devait prendre la succession du bar de ses parents, La Croix d'Or, mais Hild l'incite à passer son diplôme d'entraîneur, après avoir trouvé un accord avec son père concernant la succession du restaurant familial. La première équipe qu'il dirige est le centre de formation du RC Strasbourg, mais il ne faisait que remplacer Hild durant ces déplacements pour le recrutement des professionnels<ref name="mutzig"/>. En 1983, il fait un bref passage avec l'AS Cannes en tant qu'entraîneur adjoint de Jean-Marc Guillou<ref name="asnl">Modèle:Lien web</ref>, le club était alors en seconde division dans le groupe A<ref name="ligue2">Modèle:Lien web</ref>. Les Cannois terminent à la fin de la saison Modèle:6e avec au total 40 points, soit à 16 points du premier l'Olympique de Marseille<ref name="ligue2"/>.
Entraîneur à Nancy et à Monaco (1984-1994)
Sa première véritable expérience d'entraîneur est à l'AS Nancy-Lorraine, en 1984, où Aldo Platini (père de Michel Platini) alors directeur sportif des Nancéiens, le fait venir<ref name="asnl"/>, à la suite de la démission d'Hervé Collot, en lui faisant signer un contrat de 3 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son premier match officiel sur le banc des Chardons se joue le Modèle:Date face au Paris Saint-Germain. Cette rencontre est remportée 4 buts à 2 par les hommes de Wenger. À la fin de la saison, l'ASNL occupe la Modèle:12e, soit trois places au-dessus du classement de la saison précédente<ref name="84-85">Modèle:Lien web</ref>. Parallèlement, en Coupe de France, les Nancéiens sont éliminés par le Paris Saint-Germain, en huitième de finale, après une victoire 1-0 à l'aller et une défaite 0-4 au retour<ref name="84-85"/>,<ref group="Note">Entre 1968 à 1989, la Coupe de France se jouait en match aller-retour à partir des seizièmes de finale.</ref>. Cependant, pour le compte de sa deuxième saison à la tête de Nancy, Wenger et son équipe terminent à la Modèle:18e et disputent donc les barrages contre le FC Mulhouse<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Note">À l'époque, en France, le club qui terminait à la Modèle:18e de la division 1 disputait un barrage en matchs aller-retour face au Modèle:3e de la division 2.</ref>. Les Chardons gagnent le match aller 3-0 et s'inclinent au retour sur le score de 2-0. Nancy reste donc, de justesse, en première division<ref name="coupe">Modèle:Lien web</ref>. En Coupe de France, les hommes de Wenger sont éliminés dès leur entrée en lice par le RC Strasbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour sa troisième saison, comme entraîneur de l'ASNL, il annonce, dès le début, qu'il démissionnera à la fin du championnat pour rejoindre l'AS Monaco<ref name="myles">Modèle:Ouvrage</ref>. En division 1, les Nancéiens finissent à la Modèle:19e et sont directement relégués en division 2<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Coupe de France, ils sont de nouveau éliminés par le Paris Saint-Germain, comme en 1986, cette fois-ci en seizième de finale<ref name="coupe"/>. À la suite de ces mauvais résultats, Arsène Wenger quitte les Chardons, comme il l'avait dit auparavant<ref name="myles"/>.
À son arrivée dans le club de la Principauté, huit joueurs partent mais cinq joueurs sont recrutés, dont le milieu de terrain anglais Glenn Hoddle, venu libre en provenance de Tottenham Hotspur, le défenseur français Patrick Battiston, en fin de contrat avec les Girondins de Bordeaux, et Mark Hateley, transféré de l'AC Milan (il fut encouragé à rejoindre le Rocher à la suite du transfert de son compatriote et partenaire en sélection nationale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>) ainsi que les Français Fabrice Mège et Rémy Vogel, tous deux venus du RC Strasbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa première rencontre à la tête de l'ASM se dispute à domicile face à l'Olympique de Marseille, le Modèle:Date, match remporté 3-1<ref>Modèle:Lien web</ref>. Grâce à leur 4-4-2 en losange, les hommes de Wenger sont sacrés champions d'automne. Lors de la deuxième partie de la saison, les Monégasques vont se contenter de gérer leur avance et remportent le championnat de division 1<ref name=":0" />. Wenger remporte ainsi son premier titre en tant qu'entraîneur<ref name="rcb"/>, en devançant les Girondins de Bordeaux<ref name=":0" />. Par contre, en Coupe de France, leur parcours s'arrête en seizième de finale, après une défaite face à l'OGC Nice<ref name=":0" />.
Lors de la deuxième saison de Monaco sous la houlette de Wenger, l'équipe est renforcée par quatre arrivées, dont celle de l'attaquant libérien George Weah, mais est affaiblie par quatre départs<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la trêve hivernale, le club est Modèle:5e, mais termine sur la dernière marche du podium à la fin du championnat, malgré un meilleur rendement offensif que pendant la dernière édition<ref name="88-89">Modèle:Lien web</ref>, grâce notamment à George Weah et Glenn Hoddle, qui cumulent à eux deux 32 réalisations. Durant cette saison, Wenger joue sa première Coupe des Clubs champions<ref name="88-89"/>. Son parcours en Coupe de France est un succès puisqu'il atteint la finale mais la perd contre les Marseillais qui font le doublé Coupe-Championnat<ref name="88-89"/>. Au cours de cette saison, l'AS Monaco et l'Olympique de Marseille, vont tisser une rivalité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De 1990 à 1993, le championnat de France et Monaco vont subir la domination de l'OM qui remporte 4 nouveaux titres de champion de France (dont un qui lui sera retiré à la suite de l'affaire VA-OM)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les hommes de Wenger vont d'abord finir troisième en 1990 avant d'être le dauphin de l'OM pendant deux saisons, jusqu'en 1993 où il termine de nouveau troisième<ref name="89-90">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="90-91">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="92-93">Modèle:Lien web</ref>. Durant les saisons de 1989 à 1993, l'ASM, mené par Wenger, atteint les demi-finales de la Coupe des coupes puis l'année suivante remporte la Coupe de France au détriment de l'OM<ref name="89-90" />,<ref name="90-91" />. En 1992, il accède à la finale de la Coupe de France, mais celle-ci n'eut pas lieu en raison de la catastrophe de Furiani lors de la demi-finale Bastia-OM<ref name="91-92">Modèle:Lien web</ref>, et parvint, la même année, en finale de la Coupe des coupes, rencontre perdue 2-0 face au Werder de Brême<ref name="91-92" />. En 1993, Wenger et son équipe sont éliminés en Coupe de France en huitième de finale<ref name="92-93" />. La saison suivante, Wenger termine, pour la première fois depuis son arrivée, en dehors du podium<ref name="93-94">Modèle:Lien web</ref>. Mais les Monégasques sauvent l'honneur en n'étant évincés de la ligue des champions qu'en demi-finale, par le Milan AC<ref name="93-94" />, futur vainqueur.
En 1994, le Bayern Munich tente d'enrôler Arsène Wenger<ref name="myles-16-17">Modèle:Ouvrage</ref>. Monaco et Wenger refusent cette proposition. Mais à la suite d'un très mauvais début de saison, Wenger est démis de ses fonctions par le président du club, Jean-Louis Campora<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Rebond au Japon (1994-1996)
En janvier 1995, il rebondit au Nagoya Grampus, un club qui arpente les fins fonds de la J. League<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="nagoya">Modèle:Lien web</ref>. Dès son arrivée, il engage un nouvel entraîneur adjoint, Boro Primorac, l'entraîneur du Valenciennes FC avec qui il s'était lié d'amitié en 1993<ref>Modèle:Article</ref>. Durant le mercato hivernal, il va recruter trois joueurs avec une expérience conséquente, les Français Franck Durix et Gérald Passi, venus respectivement de l'AS Cannes et de l'AS Saint-Étienne, et recrute aussi le Japonais Tetsuya Asano, transféré de l'Urawa Red Diamonds. Son premier match à la tête du Nagoya, se joue le Modèle:Date à l'occasion du championnat japonais, ce match se clôt par une défaite 3-1 face au Gamba Osaka. Le championnat du Japon se jouait en deux phases, la Suntory tour et la Nicos tour, à la première phase il termine quatrième tandis qu'a la deuxième phase il termine deuxième<ref group="Note">Au Japon, en 1995 le vainqueur de la Nicos et Suntory tour était qualifié pour une finale, le vainqueur de cette finale est sacré champion du Japon.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parallèlement, le Nagoya de Wenger remporte la coupe du Japon après une victoire 3-0, face au Sanfrecce Hiroshima<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'issue de la saison, Wenger est élu meilleur entraîneur de la J. League<ref>Modèle:Article</ref>.
Après sa première saison réussie, basée sur un mélange de joueurs d'expérience et de jeunes pousses<ref name="nagoya"/>, sa deuxième saison, aux rênes du club japonais, est celle de la confirmation, il remporte la supercoupe du Japon au détriment du Yokohama F·Marinos. Il quitte en cours de saison le Nagoya Grampus<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui terminera vice-champion du Japon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Entraîneur à Arsenal (1996-2018)
En août 1996, Bruce Rioch quitte Arsenal. Ce dernier est remplacé par deux entraîneurs intérimaires, respectivement Stewart Houston et Pat Rice<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date, Peter Hill-Wood, président des Gunners, nomme Arsène Wenger à la tête du club londonien, poste qu'il accepte officiellement le lendemain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Wenger devient ainsi le Modèle:18e de l'histoire d'Arsenal (hors intérimaires) et le premier non britannique<ref>Modèle:Lien web</ref> Étant relativement inconnu du football anglais, à son arrivée, l'Evening Standard publie un article avec comme titre « Arsene Who? »<ref name="figaro">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Encadré texte Son premier match sur le banc des Gunners, est un succès 2-0 face à Blackburn à l'extérieur, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la fin de la saison, les hommes de Wenger terminent à la troisième place du championnat anglais derrière Newcastle et manquent ainsi une qualification pour la Ligue des champions<ref>Modèle:Article</ref>. Pour sa deuxième saison aux rênes d'Arsenal, les Gunners réalisent le doublé coupe-championnat, pour la deuxième fois de leur histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce succès fut basé sur une défense vigoureuse, montée par l'ancien entraîneur George Graham, composé de Tony Adams, Steve Bould, Nigel Winterburn, Lee Dixon et Martin Keown. Cette défense réalise une série de huit matchs sans encaisser le moindre but, entre janvier et mars 1998<ref>Modèle:Lien web</ref>. Concernant l'attaque, Dennis Bergkamp est considéré par Wenger comme le « catalyseur » de l'équipe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les saisons suivantes sont marquées par des échecs malgré un trophée gagné en Community Shield, à l'été 1998. En 1998-1999, le club ne parvient pas à conserver son titre de champion d'Angleterre et finit deuxième derrière Manchester United<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dernier élimine l'équipe de Wenger, la même année, en demi-finale de la Coupe d'Angleterre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour compenser cette saison pauvre en trophées, les Gunners remportent, en août 1999, la Community Shield. Un an plus tard, Arsenal perd en finale de la Coupe UEFA contre Galatasaray, à la suite d'une séance de tirs au but<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2001, Wenger et Arsenal perdent en finale de la Coupe d'Angleterre, face à Liverpool<ref>Modèle:Lien web</ref>, avant de terminer de nouveau sur la seconde marche du podium en championnat<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant cette sécheresse de trophées des Gunners, des joueurs cadres comme Overmars et Petit rejoignent le FC Barcelone<ref>Modèle:Lien web</ref>. En cours de saison, Wenger, après avoir refusé une prolongation, va demander une libération de son contrat d'entraîneur dans la perspective d’entraîner le Barça, à la fin de la saison, à la suite de la demande du président Blaugrana, Joan Gaspart<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au lieu de cela, le Modèle:Date, après des fausses annonces, disant qu'il n'allait pas reconduire son contrat, il prolonge son bail avec Arsenal, jusqu'en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref>. De 1998 à 2001, il recrute des joueurs comme Giovanni van Bronckhorst, Fredrik Ljungberg, Thierry Henry, Robert Pirès, et Sol Campbell afin de mettre en place son équipe première<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, Campbell fait l'objet d'une polémique sur son transfert de Tottenham à Arsenal<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La saison 2001-2002 marque le renouveau : les Gunners réalisent pour la deuxième fois le doublé coupe-championnat, grâce à une attaque composé de Wiltord et Henry qui à eux deux réalisent un total de 34 buts en championnat. En Coupe d'Angleterre, les hommes de Wenger battent Chelsea et remportent ainsi leur Modèle:5e depuis l'arrivée de Wenger. Les Gunners vont pendant ce championnat être les premiers à marquer pendant tous leurs matchs, et aussi les premiers à remporter tous leurs matchs à l'extérieur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Entre 2002 et 2003 les Gunners vont subir leur première défaite depuis plus de dix mois, devant Everton<ref>Modèle:Article</ref>, et vont perdre la Premier League au profit de Manchester United<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant les hommes de Wenger remportent la Coupe d'Angleterre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors de la saison 2003-2004, Arsenal remporte la Premier League, sans la moindre défaite, performance qui n'avait été réalisée que 115 ans auparavant par Preston North End<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'invincibilité d'Arsenal de 49 matchs en Premier League est stoppée par une défaite 2-0 contre Manchester United, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'année suivante, les Gunners terminent deuxième du championnat derrière Chelsea<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avant de remporter une nouvelle fois la Coupe d'Angleterre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les années suivantes sont relativement moins prospères. En 2005-2006 et 2006-2007, pour la première fois depuis la prise de fonction de Wenger à Arsenal, les Gunners terminent en dehors du podium<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré cela, le club londonien atteint tout de même sa première finale de ligue des champions, qu'il perd contre le FC Barcelone<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'été 2006, Arsenal déménage à l'Emirates Stadium et quitte ainsi le stade de Highbury<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Coupe de la Ligue, Wenger met en place tout au long de la compétition une équipe de jeunes qui est battue face à Chelsea en finale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avant la saison 2007-2008, la démission du vice-président d'Arsenal David Dein alimente la rumeur du départ d'Arsène Wenger en raison du fort attachement des deux hommes mais l'Alsacien prolonge finalement en septembre, son bail avec Arsenal jusqu'en 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>. « Mon cœur est lié à Arsenal et j'ai toujours eu l'intention de signer un nouveau contrat. ». En cours de saison, les Gunners deviennent la première équipe à atteindre un total de 60 points en février<ref>Modèle:Lien web</ref>, pour autant les hommes de Wenger finissent à la troisième place à la fin de la saison<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour sa treizième saison à la tête d'Arsenal, Wenger connaît un début de saison agité. Cesc Fàbregas succède à William Gallas au capitanat car ce dernier a ouvertement critiqué ses jeunes partenaires (« Ils doivent montrer plus de courage au combat. »)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la fin de ce championnat, Arsenal occupe tout de même la quatrième place<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2009-2010 Wenger clôture sa saison avec une troisième place en championnat et un quart de finale de ligue des champions contre Barcelone<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de cette rencontre Wenger fut impressionné par la performance de Lionel Messi et ira même le comparer à un joueur de Playstation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En août 2010, Wenger prolonge son contrat avec les Gunners jusqu'en 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'hiver 2011, Wenger perd pour la deuxième fois une finale de la Coupe de la Ligue anglaise de football 2010-2011 depuis qu'il entraîne Arsenal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Trois mois plus tard, il achève sa saison en occupant la quatrième place du championnat<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Durant la saison 2011-2012, Arsenal va connaître une défaite lors de laquelle les Gunners encaissent 8 buts, face à Manchester United, une première depuis 1896<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la suite de ce match, Sir Alex Ferguson défend Wenger, alors critiqué de toutes parts, en déclarant : « C'est vraiment injuste de le critiquer. Il faut garder en mémoire tout ce qu'il a fait pour Arsenal »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques mois plus tard, Arsenal est l'auteur de son pire début de saison depuis 58 ans, avec au compteur quatre défaites sur sept matchs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, les Gunners réagissent et terminent troisième à l'issue de la dernière journée, et s'assurent ainsi de disputer une quinzième ligue des champions consécutive<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2013, son poste est remis en cause par certains supporters d'Arsenal à cause d'une pénurie de trophées depuis 2005<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant cette période, un supporter va coller un sticker sur la statue de Thierry Henry, avec marqué dessus « Enough is enough. Wenger out! »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Entretemps, les médias britanniques lancent une rumeur disant que Wenger allait démissionner, ce qu'il dément formellement lors d'une conférence de presse. « Jamais je n'y ai pensé. Pas une seule seconde »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'occasion de son millième match à la tête des Gunners, le Modèle:Date, Wenger voit son équipe perdre sèchement sur le score de 6-0 contre le Chelsea de José Mourinho. La saison 2013-2014 s'achève par la finale de la Cup, le 17 mai. Malgré une mauvaise entame de match (0-2 après 7 minutes de jeu), Arsenal et Arsène Wenger renversent la vapeur en battant Hull City 3-2 après prolongations. Les Gunners mettent fin à une longue disette de 9 ans sans trophée. La saison suivante, éliminé par Monaco en Ligue des Champions, Arsenal remporte de nouveau la FA Cup sur le score de 4-0 face à Aston Villa. Ce titre permet à Arsène Wenger d'égaliser le record de George Ramsay : en effet, il remporte donc sa sixième FA cup comme ce dernier<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la rentrée 2015, il remporte pour la deuxième année consécutive le Community Shield contre le champion en titre, Chelsea. Ce match est surtout marqué par la première victoire de Wenger contre son rival José Mourinho après quatorze confrontations. Longtemps en course pour le titre de champion d'Angleterre 2015-16, Arsenal laisse s'échapper Leicester à la sortie de l'hiver. Les Foxes sont ensuite sacrés en mai avec pour dauphin Arsenal. La saison suivante est encore plus ratée pour Arsenal. Wenger et les siens sont éliminés pour la septième fois consécutive en huitième de finale de Ligue des champions, humiliés par le Bayern Munich (10-2 au cumul des deux matches). De plus, le club londonien ne parvient pas à se qualifier en Ligue des champions, une première depuis 20 ans, finissant Modèle:5e au classement. Devant ces résultats, la colère des fans, partisans du « Wenger out », est à son paroxysme. Ils réclament du renouvellement sachant que l'entraîneur français est en fin de contrat au terme de la saison 2016-17. Malgré le recrutement de joueurs majeurs avec Mesut Özil (2013), Alexis Sánchez (2014), Petr Cech (2015) ou encore Granit Xhaka (2016), les Gunners ne sont pas parvenus à remporter le championnat ni retrouver leur stature européenne d'antan.
Wenger a été l'entraîneur d'Arsenal de 1996 à 2018, ce qui constitue un record de longévité sur le banc des Gunners<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est aussi l'entraîneur ayant la plus grande longévité dans la Premier League actuelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 20 avril 2018, il annonce son départ du club à l'issue de la saison 2017-2018<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 3 mai 2018, il est éliminé de la Ligue Europa en demi-finale face à l'Atletico Madrid, son dernier match européen sur le banc d'Arsenal.
Le 13 mai 2018, il effectue son dernier match sur le banc d'Arsenal face à Huddersfield Town, au John Smith's Stadium, qui se soldera par une victoire 1-0.
Directeur du développement du football mondial à la FIFA (depuis 2019)
Le 13 novembre 2019, Wenger est nommé directeur du développement du football mondial à la Fédération internationale de football association (FIFA)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, déclare à ce titre que Modèle:Citation. Wenger succède à ce poste à Marco van Basten et déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>
Approche et philosophie
Le surnom Le Professeur est utilisé par les supporters et les médias britanniques afin de refléter l'attitude studieuse d'Arsène Wenger<ref>Modèle:Lien web</ref>. Wenger est décrit par la BBC Sport comme un entraîneur Modèle:Citation, et par le Daily Mail comme Modèle:Citation. Selon Jacques Crevoisier, un ami et un ancien collaborateur, il a « une vision idyllique du sport où il faut bien jouer pour gagner » ce qui, d'après son ancien joueur Mickaël Silvestre, le force à ne s'occuper que de son équipe en prenant « très peu en compte l'adversaire »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Times note que, depuis la saison 2003-2004, Wenger base son jeu sur une mentalité offensive<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant un certain nombre d'années Wenger emploie une formation en 4-4-2. Lors de la Ligue des champions 2005-2006, il applique un 4-5-1, avec un attaquant de pointe et un milieu composé de cinq joueurs pour assurer la défense<ref>Modèle:Lien web</ref>. À partir de la saison 2009-10, Wenger instaure un 4-3-3, qui va faire de Cesc Fàbregas le meneur de jeu et le capitaine aux côtés de ses deux ailiers<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'équipe est cependant critiquée par le journaliste Jeff Powell pour qui les Gunners manquent de « toucher tueur »<ref>Modèle:Lien web</ref>, par le footballeur Michael Ballack pour être unidimensionnel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Wenger est aussi connu pour repérer les talents<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'AS Monaco, il repère l'attaquant libérien George Weah, qui est récompensé quelques années plus tard par le Ballon d'or africain (3 fois) et par le Ballon d'or. Il déniche même les futurs champions du monde 98, Youri Djorkaeff, Thierry Henry et David Trezeguet. Le Nigérian Victor Ikpeba fait aussi partie de ces joueurs. En 1997, celui-ci est élu meilleur joueur africain de l'année. De même à Arsenal où il permet l'éclosion à haut niveau de plusieurs joueurs comme Patrick Vieira, Fabregas, Kolo Touré, Robin van Persie ou encore Theo Walcott<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le président de l'UEFA Michel Platini a ouvertement critiqué sa politique d'achats, en disant : « En France, en Italie, en Espagne, il est facile d'acheter des joueurs à 14, 15, 16 ans. Je n'aime pas ça. Si tous les grands clubs font de même, c'en est fini du football en Europe. »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Durant le marché des transferts, Wenger préfère investir sur des joueurs à bas prix au lieu d'acheter cher. Le transfert d'Anelka du Paris Saint-Germain à Arsenal coûta 5 millions de francs, il fut vendu deux ans plus tard, au Real Madrid, pour la somme astronomique de 220 millions de francs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce transfert permit à Arsenal de financer son nouveau centre de formation à Shenley<ref>Modèle:Article</ref>. La défense d'Arsenal, qui a établi un nouveau record en 2006 en réalisant 10 matchs consécutifs sans encaisser le moindre but en Ligue des Champions, a coûté seulement 6 millions de livres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Afflux d'étrangers
À Arsenal, Wenger est l'objet de critiques, lui reprochant d'aligner de nombreux joueurs étrangers. Par exemple, lors d'un match de championnat contre Crystal Palace, le Modèle:Date, en raison de l'indisponibilité des défenseurs Ashley Cole et Sol Campbell, Wenger présente une équipe de 16 joueurs étrangers, une première dans l'histoire du club<ref name="BBC 2005-02-15">Modèle:Lien web</ref>. Cette équipe entraîne la réaction de Gordon Taylor, le président de PFA, l'association anglaise des footballeurs professionnels, qui déclare que l'afflux d'étrangers est inquiétant pour le football anglais<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mars 2006, Alan Pardew, alors entraîneur de West Ham, indique que les succès d'Arsenal en ligue des Champions ne sont Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Concernant la question de la nationalité, Wenger considère cela comme non pertinent et dit : Modèle:Citation.
Comme de nombreuses personnes, Trevor Brooking, directeur du développement du football à la fédération anglaise, défend l'avis de Wenger. Il déclare que le manque de joueurs anglais dans Modèle:Citation est dû à un talent limité des joueurs anglais<ref>Modèle:Lien web</ref>, une opinion partagée par Craig Johnston, ancien entraîneur de Liverpool<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cartons rouges et fair-play
Les Gunners de Wenger ont, entre septembre 1996 et octobre 2010, reçu 80 cartons rouges<ref>Modèle:Lien web</ref>. Wenger essaye souvent de défendre ses joueurs, impliqués dans des incidents controversés sur le terrain, en disant qu'il n'a pas vu l'incident, ce qui est une option utile dit-il au moment où il n'y a pas d'explication rationnelle pour se défendre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cependant, en 2004 et en 2005, Arsenal termine premier du classement du fair-play de la ligue et deuxième en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jusqu'en 2009, ils sont à chaque fois dans les quatre premiers, avant de remporter une nouvelle fois en 2010 la fair-play League table<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, en huitième de finale de la FA Cup, le gardien de but de Sheffield United envoie le ballon en touche pour permettre à un de ses coéquipiers de se faire soigner. Ray Parlour effectue la touche pour rendre la balle à son adversaire, mais son partenaire Nwankwo Kanu, récupère le ballon, centre pour Marc Overmars qui n’a plus qu’à marquer. Le but est validé mais a le don d’exaspérer les joueurs de Sheffield United, à la suite de cela Arsenal l’emporte 2-1. Frustré par cette victoire qu’il juge malhonnête, Arsène Wenger demande à rejouer le match « Je tente de réparer un accident », se justifie-t-il à la fin du match. Dix jours plus tard, le match est rejoué et Arsenal l’emporte de nouveau sur le score 2-1 mais cette fois sans aucune contestation possible. Plus tard, l'UEFA lui remettra le prix du fair-play pour son geste sportif<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Amendes
Les relations de Wenger avec les autres entraîneurs et les arbitres n'ont pas toujours été au beau fixe. Wenger a une rivalité avec l'entraîneur de Manchester United, Sir Alex Ferguson, depuis 1997. En octobre 2004, les Red Devils mettent fin à la série de 49 matchs sans la moindre défaite, en Premier League des Gunners, en remportant une rencontre sur le score de 2-0 qui sera surnommée plus tard the battle of the buffet, la bataille du buffet<ref name="arsvsmu">Modèle:Lien web</ref>. Après le coup de sifflet final, les deux équipes se battent dans le tunnel menant aux vestiaires. Dans la confusion, Ferguson reçoit une part de pizza en pleine figure<ref name="arsvsmu" />. À la suite d'une interview télévisée, Wenger écope d'une amende de Modèle:Unité (environ Modèle:Unité), pour avoir insulté Ruud van Nistelrooy, l'ayant traité de tricheur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Entre octobre et novembre 2005, Wenger est impliqué dans une guerre verbale avec l'entraîneur de Chelsea, José Mourinho. Mourinho accuse Wenger d'avoir une « obsession professionnelle » avec Chelsea et le qualifie de « voyeur »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="voyeur">Modèle:Lien web</ref>. Mourinho dit même, « Il est inquiet à propos de nous, il parle toujours de nous - c'est Chelsea, Chelsea, Chelsea, Chelsea. »<ref name="voyeur" />. Wenger répond à Mourinho en lui faisant remarquer qu'il ne faisait que répondre aux questions des journalistes à propos de Chelsea, et décrit l'attitude de Mourinho comme irrespectueuse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Peu de temps après, Mourinho présente des excuses, en précisant qu'il regrettait de l'avoir traité de « voyeur ». Wenger acceptera par la suite ces excuses<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En août 2000, il a été accusé de « comportement menaçant et d'intimidation physique » à l'égard du quatrième arbitre Modèle:Lien, après la défaite 1-0 d'Arsenal face à Sunderland<ref name="arsvssund">Modèle:Lien web</ref>. À la suite de cet événement, il est passible de 12 matchs de suspension de banc de touche et d'une amende équivalente à quatre semaines de salaire. Mais il n'écope finalement que d'une amende de Modèle:Unité (environ Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de l'édition 2007 de la coupe de la Ligue, il traite un juge de ligne de menteur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Peu de temps après, il est sanctionné par une amende de Modèle:Unité (environ Modèle:Unité) et une mise en garde<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mars 2011, Wenger critique fortement l'arbitrage effectué par Massimo Busacca, après la défaite des siens face au FC Barcelone, en ligue des champions<ref>Modèle:Lien web</ref>. Outre une amende de Modèle:Unité, il est suspendu d'un match de compétition européenne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Insulté par les supporters de Manchester United lors de la défaite d'Arsenal contre les Red Devils le Modèle:Date (1-2), Arsène Wenger reçoit le soutien de Sir Alex Ferguson qui se fend d'une lettre ouverte aux supporters mancuniens, leur demandant de mettre fin à leurs chants haineux contre son collègue. Modèle:Citation, avait scandé une frange du public d'Old Trafford, en rapport avec la volonté de Wenger de miser sur la formation de jeunes joueurs talentueux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 5 janvier 2018, la Football Association annonce une suspension de banc de touche de trois matches ainsi qu'une amende de Modèle:Unité à l'encontre d'Arsène Wenger. Cette annonce fait suite à une audition à l'Independent Regulatory Commission, durant laquelle Arsène Wenger a reconnu que son langage et son comportement dans le vestiaire des arbitres à l'issue du match opposant Arsenal à West Bromwich le 31 décembre 2017 était abusive, inadéquate et remettait en question l'intégrité de l'arbitre principal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Publication de son autobiographie
Début octobre 2020, Arsène Wenger publie un livre, Ma vie en rouge et blanc, aux éditions Jean-Claude Lattès (le titre du livre vient qu'il n'a entraîné que des clubs dont les couleurs du maillot étaient rouge et blanc<ref>On est en direct, émission du 22 novembre 2020, France 2</ref>). Il y raconte son enfance en Alsace et sa passionnante vie d'entraîneur, particulièrement à Arsenal, où il a passé vingt-deux ans. Ce livre marque, selon lui, l'officialisation de sa fin de carrière d'entraîneur : Modèle:Citation<ref name="lequipe.fr">Modèle:Lien web</ref>.
Au cours d'une interview donnée à L'Équipe dans le cadre de la promotion de la sortie du livre, il révèle qu'il aurait pu signer à la Juventus, au Real Madrid, au Bayern, au PSG ou en équipe de France mais qu'il est toujours resté fidèle à Arsenal et il ressent la fierté Modèle:Citation. Il révèle aussi qu'il a refusé l'Olympique lyonnais en mai 2019, moins d'un an après son départ d'Arsenal. Modèle:Citation<ref name="lequipe.fr"/>.
Hommages, distinctions et palmarès
Hommages et distinctions
En 2001, David Dein, alors vice-président de la Fédération anglaise de football décrit Wenger ainsi : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'autres personnes travaillant dans le monde du football, ont exprimé le même sentiment, plus particulièrement Alex Ferguson<ref>Modèle:Lien web</ref>, Pep Guardiola<ref>Modèle:Lien web</ref>, Patrick Vieira<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui le décrivent comme un « super entraîneur »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Graham Taylor, ancien entraîneur de Watford, a salué la grande contribution de Wenger au football anglais<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il obtient le prix du meilleur entraîneur de Division 1 aux Oscars du football en 1988 alors qu'il est à l'AS Monaco<ref name="oscars">Modèle:Lien archive</ref>. Le onze d'or le nomme quatre fois entraîneur de l'année, en 2000, en 2002, en 2003 et en 2004<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours de sa carrière d'entraîneur Wenger est élu une fois entraîneur de l'année dans le championnat japonais, et trois fois dans le championnat anglais. Wenger est intronisé au Temple de la renommée du football anglais en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2008, France Football, le nomme meilleur entraîneur français<ref>Modèle:Lien web</ref>. En janvier 2011, il est élu meilleur entraîneur de la décennie 2001-2010, par l'IFFHS avec un total de 156 points, devant Alex Ferguson et José Mourinho<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 18 février 2019, il a été récompensé pour l'ensemble de sa carrière lors des Laureus World Sports Awards<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Arsène Wenger est fait chevalier de la Légion d'honneur, en 2002 à l'occasion des cérémonies du 14 juillet<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un an plus tard, il est promu officier de l'Ordre de l'Empire britannique avec Gérard Houllier, par l'ancien ministre des Affaires étrangères, Jack Straw<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2018, il est décoré des insignes de commandeur de l'Ordre de la Rédemption africaine, remis par le président de la République du Liberia George Weah<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2020, il est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Arsène Wenger possède à l'Emirates Stadium une statue en bronze depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, l'astronome Ian P. Griffin nomme un astéroïde « (33179) Arsènewenger » en l'hommage de tous les titres que Wenger a apporté à son club de cœur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le stade municipal du village de Duppigheim, voisin du village de Duttlenheim où il a grandi, porte son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Palmarès
En tant que joueur
Modèle:Début de colonnes Modèle:Début de bloc solidaire
- AS Mutzig
- Coupe d'Alsace
- Vainqueur : 1971
- Coupe d'Alsace
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire
- ASVP Strasbourg
- Coupe d'Alsace
- Vainqueur : 1977
- Division d'Honneur
- Champion : 1977
- Coupe d'Alsace
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire
- RC Strasbourg
- Division 1
- Champion : 1979
- Coupe d'Alsace (réserve)
- Vainqueur : 1980
- Division 1
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Fin de colonnes
En tant qu'entraîneur
Modèle:Début de colonnes Modèle:Début de bloc solidaire
- Modèle:FRA-d AS Monaco
- Division 1
- Champion : 1988
- Coupe de France
- Vainqueur : 1991
- Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes
- Finaliste : 1992
- Division 1
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire
- Modèle:JAP-d Nagoya Grampus
- Coupe de l'Empereur
- Vainqueur : 1995
- Modèle:Nobr
- Champion : 1996
- Coupe de l'Empereur
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire
- Modèle:ENG-d Arsenal<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Premier League
- Coupe d'Angleterre
- Community Shield
- Ligue des champions
- Finaliste : 2006
- Coupe de l'UEFA
- Finaliste : 2000
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Fin de colonnes
En dehors des terrains
Consultant
Arsène Wenger a été consultant pour TF1 et commentateur pour suivre les matches de 2004 à 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il formait un trio avec Christian Jeanpierre et Bixente Lizarazu, lors des matchs de football diffusés sur TF1<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est aussi consultant, pour Al-Jazira<ref>Modèle:Lien web</ref>, depuis la Coupe du monde 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>, et pour Eurosport, où il tient un blog<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a également été consultant pour Bein Sports<ref>Modèle:Lien web</ref> pendant l'Euro 2016 en France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la Coupe du monde de football de 2018 ainsi que le Championnat d'Europe de football 2020 disputé en 2021 toujours pour BeIn Sports<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Prises de position
Principes de gestion et fair-play financier
Arsène Wenger est réputé pour la qualité de sa gestion, en particulier à Arsenal qui est devenu sous sa direction un des clubs les plus riches du monde et l'un des rares à dégager des bénéfices<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cette rigueur financière et le financement de l'Emirates Stadium sur fonds propres, ayant nécessité de réduire le budget consacré aux salaires et au recrutement, lui ont parfois été reprochés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il a cependant toujours vu d'un bon œil le fair-play financier, dont il pense qu'il peut rétablir une forme d'équité entre les clubs aux finances saines, ayant le souci d'équilibrer leur budget pour assurer leur indépendance, et les clubs dispendieux dont le Chelsea de Roman Abramovitch fut l'un des exemples en Premier League. Il appelle à appliquer fermement les règles et souhaite que des sanctions sportives soient prises plutôt que financières<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant l'UEFA, il perd néanmoins toute illusion sur le sujet : « Le fair-play financier n’existe plus. J’ai vu des signes annonciateurs de ce changement provenant de l’UEFA depuis déjà un petit moment. L’UEFA a eu peur d’une contestation du dispositif par les clubs sanctionnés devant la justice civile. Du coup, elle a décidé de procéder à un premier allègement des règles »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Face à cette constatation, il souhaite aujourd'hui un assouplissement du fair-play financier afin de favoriser l'investissement ainsi que la concurrence des gros clubs historiques, qui bénéficient d'une forme de rente, par les clubs émergents. Cet assouplissement s'accompagnerait de mesures complémentaires, comme la limitation du nombre de prêts de joueurs à 5 par effectif, car il estime que la multiplication des prêts revient à contourner le fair-play financier. Il s'oppose par ailleurs à un plafond salarial individuel, qui n'a pas grand sens tout seul, mais souhaite une limitation stricte de la part du budget d'un club dédiée à la masse salariale des joueurs, par exemple à 50%.
Il défend également l'instauration d'une Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) mondiale afin de pouvoir contrôler la gestion de façon rigoureuse et vérifier la provenance des capitaux, doublée de la création d'un « Tracfin du foot » pour surveiller et tracer les commissions liées aux transferts de joueurs, plafonner les commissions d'agents et réintroduire la licence d'agent pour éviter la multiplication des intermédiaires, le tout accompagné de diverses mesures comme l'obligation pour les clubs de cotiser à un fonds de solidarité en cas de crise, la fermeture du marché des transferts avant la reprise des compétitions, la suppression du mercato hivernal et la fin de la tierce propriété des joueurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie personnelle
Arsène Wenger a été marié à l'ancienne basketteuse Annie Brosterhous, avec laquelle il a une fille, Léa, née en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils ont divorcé en 2015, mais restent proches et vivent à quelques centaines de mètres l'un de l'autre dans le quartier de Totteridge<ref name="rees-guardian"/>, à Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est polyglotte et parle français, anglais, allemand, espagnol, italien et japonais<ref name="figaro"/>. Il parle également couramment l'alsacien qui est sa langue natale (il n'a appris le français qu'à 6 ans<ref>Modèle:Article</ref>) et est un défenseur de la reconnaissance de la Charte européenne des langues minoritaires<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>.
Wenger est supporter du RC Strasbourg pour lequel il exprime clairement son soutien, et affirme suivre les résultats du club, même en Angleterre et alors que le club était au plus bas niveau de son histoire<ref name=":03">Modèle:Lien web</ref>.
Il est également un supporter fidèle du Paris Saint-Germain. Interrogé par BeIn Sports sur la situation d'Unai Emery, il déclare : « J’ai toujours été proche du PSG, j’ai toujours supporté le PSG »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Statistiques de joueur et d'entraîneur
Statistiques de joueur
Le tableau suivant récapitule les statistiques d'Arsène Wenger durant sa carrière, sous statut professionnel<ref name="footballdatabase"/>,<ref name="rcb"/>.
Modèle:Fstats début Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats total Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats Modèle:Fstats total Modèle:Fstats fin
Statistiques d'entraîneur
À la suite du départ d'Alex Ferguson de Manchester United, en mai 2013, Wenger devient le manager de Premier League en exercice avec la plus grande longévité<ref>Modèle:Lien web</ref>, plus de 21 ans sur le banc des Gunners. Il est actuellement le Modèle:47e ayant la plus grande longévité au sein d'un club britannique, avec 21 saisons à son actif avec Arsenal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le tableau suivant récapitule les statistiques d'Arsène Wenger durant sa carrière d'entraîneur, au 2 février 2014<ref name="footballdatabase"/>.
| Saison | Club | Championnat | Coupes nationales | Coupes continentales | Supercoupe | Total | |||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division | Matchs | V | N<ref group="Note">Au Japon, en 1995 et 1996, il n'y a pas de matchs nuls, les victoires sont décernées en cas de matchs nuls, soit au but en or dans la prolongation, soit aux tirs au but.</ref> | D | Matchs | V | N | D | Type | Matchs | V | N | D | Matchs | V | N | D | Matchs | V | N | D | ||
| 1984-1985 | Modèle:FRA-d AS Nancy-Lorraine | 1 | 38 | 12 | 10 | 16 | 5 | 4 | 0 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 43 | 16 | 10 | 17 |
| 1985-1986 | Modèle:FRA-d AS Nancy-Lorraine | 1 | 38 | 13 | 7 | 18 | 1 | 0 | 0 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 39 | 13 | 7 | 19 |
| 1986-1987 | Modèle:FRA-d AS Nancy-Lorraine | 1 | 38 | 8 | 13 | 17 | 1 | 0 | 0 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 39 | 8 | 13 | 18 |
| 1987-1988 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 20 | 12 | 6 | 3 | 2 | 0 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 41 | 22 | 12 | 7 |
| 1988-1989 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 18 | 14 | 6 | 10 | 4 | 5 | 1 | C1 | 6 | 2 | 1 | 3 | - | - | - | - | 54 | 24 | 20 | 10 |
| 1989-1990 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 15 | 16 | 7 | 1 | 0 | 0 | 1 | C2 | 8 | 1 | 6 | 1 | - | - | - | - | 47 | 16 | 22 | 9 |
| 1990-1991 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 20 | 11 | 7 | 6 | 6 | 0 | 0 | C3 | 6 | 3 | 1 | 2 | - | - | - | - | 50 | 29 | 12 | 9 |
| 1991-1992 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 22 | 8 | 8 | 5 | 3 | 2 | 0 | C2 | 9 | 5 | 3 | 1 | - | - | - | - | 52 | 30 | 13 | 9 |
| 1992-1993 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 21 | 9 | 8 | 3 | 1 | 1 | 1 | C1 | 4 | 1 | 2 | 1 | - | - | - | - | 45 | 23 | 12 | 10 |
| 1993-1994 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 38 | 14 | 13 | 11 | 3 | 2 | 1 | 0 | C1 | 11 | 5 | 2 | 4 | - | - | - | - | 52 | 21 | 16 | 15 |
| 1994-1995 | Modèle:FRA-d AS Monaco | 1 | 8 | 2 | 1 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 8 | 2 | 1 | 5 |
| 1995 | Modèle:JPN-d Nagoya Grampus | 1 | 52 | 32 | 0 | 20 | 5 | 5 | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 57 | 37 | 0 | 20 |
| 1996 | Modèle:JPN-d Nagoya Grampus | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | AFC | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| 1996-1997 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 30 | 14 | 9 | 7 | 6 | 2 | 2 | 2 | C3 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - | 36 | 16 | 11 | 9 |
| 1997-1998 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 23 | 9 | 6 | 14 | 8 | 5 | 1 | C3 | 2 | 0 | 1 | 1 | - | - | - | - | 54 | 31 | 15 | 8 |
| 1998-1999 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 22 | 12 | 4 | 9 | 6 | 1 | 2 | C1 | 6 | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | 0 | 0 | 54 | 31 | 15 | 8 |
| 1999-2000 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 22 | 7 | 9 | 5 | 2 | 3 | 0 | C1+C3 | 15 | 8 | 4 | 3 | 1 | 1 | 0 | 0 | 59 | 33 | 14 | 12 |
| 2000-2001 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 20 | 10 | 8 | 7 | 5 | 0 | 2 | C1 | 14 | 7 | 3 | 4 | - | - | - | - | 59 | 32 | 13 | 14 |
| 2001-2002 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 26 | 9 | 3 | 10 | 8 | 1 | 1 | C1 | 12 | 5 | 1 | 6 | - | - | - | - | 60 | 39 | 11 | 10 |
| 2002-2003 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 23 | 9 | 6 | 8 | 6 | 1 | 1 | C1 | 12 | 4 | 5 | 3 | 1 | 1 | 0 | 0 | 59 | 34 | 15 | 10 |
| 2003-2004 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 26 | 12 | 0 | 10 | 6 | 1 | 3 | C1 | 10 | 5 | 2 | 3 | 1 | 0 | 1 | 0 | 59 | 37 | 16 | 6 |
| 2004-2005 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 25 | 8 | 5 | 10 | 6 | 3 | 1 | C1 | 8 | 3 | 4 | 1 | 1 | 1 | 0 | 0 | 57 | 35 | 15 | 7 |
| 2005-2006 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 20 | 7 | 11 | 7 | 4 | 1 | 2 | C1 | 13 | 8 | 4 | 1 | 1 | 0 | 0 | 1 | 59 | 32 | 12 | 15 |
| 2006-2007 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 19 | 11 | 8 | 10 | 6 | 2 | 2 | C1 | 10 | 5 | 2 | 3 | - | - | - | - | 58 | 30 | 15 | 13 |
| 2007-2008 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 24 | 11 | 3 | 8 | 5 | 1 | 2 | C1 | 12 | 7 | 3 | 2 | - | - | - | - | 58 | 36 | 15 | 7 |
| 2008-2009 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 20 | 12 | 6 | 8 | 6 | 0 | 2 | C1 | 14 | 7 | 3 | 4 | - | - | - | - | 60 | 33 | 15 | 12 |
| 2009-2010 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 23 | 6 | 9 | 5 | 3 | 0 | 2 | C1 | 12 | 7 | 2 | 3 | - | - | - | - | 55 | 33 | 8 | 14 |
| 2010-2011 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 19 | 11 | 8 | 12 | 7 | 3 | 2 | C1 | 8 | 5 | 0 | 3 | - | - | - | - | 58 | 31 | 14 | 13 |
| 2011-2012 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 21 | 7 | 10 | 6 | 4 | 0 | 2 | C1 | 10 | 6 | 2 | 2 | - | - | - | - | 54 | 31 | 9 | 14 |
| 2012-2013 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 21 | 10 | 7 | 7 | 4 | 2 | 1 | C1 | 8 | 4 | 1 | 3 | - | - | - | - | 53 | 29 | 13 | 11 |
| 2013-2014 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 24 | 7 | 7 | 7 | 4 | 2 | 1 | C1 | 10 | 6 | 1 | 3 | - | - | - | - | 55 | 34 | 10 | 11 |
| 2014-2015 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 22 | 9 | 7 | 7 | 6 | 0 | 1 | C1 | 10 | 6 | 2 | 2 | 1 | 1 | 0 | 0 | 56 | 35 | 11 | 10 |
| 2015-2016 | Modèle:ENG-d Arsenal FC | 1 | 38 | 20 | 11 | 7 | 5 | 4 | 0 | 1 | C1 | 8 | 3 | 0 | 5 | - | - | - | - | 51 | 27 | 11 | 13 |
| Total sur la carrière | 1192 | 631 | 301 | 260 | 204 | 129 | 37 | 38 | - | 238 | 115 | 57 | 66 | 7 | 5 | 1 | 1 | 1641 | 880 | 396 | 365 | ||
Statistiques détaillées
| Club | Début | Fin | Résultats | ||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Modèle:Abréviation | Modèle:Abréviation | Modèle:Abréviation | Modèle:Abréviation | % Victoires | |||||||||||
| Modèle:FRA-d AS Nancy-Lorraine | Modèle:Date | Modèle:Date | 114 | 33 | 30 | 51 | 28,9 | ||||||||
| Modèle:FRA-d AS Monaco | Modèle:Date | Modèle:Date | 266 | 130 | 53 | 83 | 48,9 | ||||||||
| Modèle:JPN-d Nagoya | Modèle:Date | Modèle:Date | 87 | 49 | 4 | 34 | 56,3 | ||||||||
| Modèle:ENG-d Arsenal FC | Modèle:Date | Modèle:Date | 1235 | 707 | 280 | 248 | 57,2 | ||||||||
| Total | 1702 | 919 | 367 | 416 | 54,0 | ||||||||||
Publications
- 20 ans dans les coulisses d'Arsenal, Paris, éd. Talent Sport, 2019.
- Ma vie en rouge et blanc, Paris, éd. JC Lattès, 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole Modèle:Plume.
- Alfred Wahl et Jean-Claude Hahn, « Arsène Wenger », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 40, Modèle:P.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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Documentaire
- Gabriel Clarke et Christian Jeanpierre, Arsène Wenger : Invincible, Canal+, 2022.
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