La Séauve-sur-Semène
Modèle:Infobox Commune de France
La Séauve-sur-Semène (La Seauva en occitan) est une commune française située à l'est du Velay, dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle tire son nom des forêts (du latin silva) qui couvraient ses versants lorsque fut fondée l'abbaye cistercienne de La Séauve-Bénite, par les seigneurs de Saint-Didier, dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Ses habitants sont les Séauvois.
Géographie
La Séauve-sur-Semène est une commune du massif central située à l'est du Velay, à 725 mètres d'altitude.
Localisation
La commune de Séauve-sur-Semène se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> du Puy-en-Velay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité d'Yssingeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Sainte-Sigolène<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton des Deux Rivières et Vallées dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Didier-en-Velay (Modèle:Unité), Pont-Salomon (Modèle:Unité), Saint-Victor-Malescours (Modèle:Unité), La Chapelle-d'Aurec (Modèle:Unité), Saint-Pal-de-Mons (Modèle:Unité), Sainte-Sigolène (Modèle:Unité), Monistrol-sur-Loire (Modèle:Unité), Saint-Ferréol-d'Auroure (Modèle:Unité).
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
La Séauve-sur-Semène est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Didier-en-Velay, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), prairies (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 794, alors qu'il était de 794 en 2013 et de 757 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 76,9 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 17,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 57,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Séauve-sur-Semène en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (68 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | La Séauve-sur-Semène<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Haute-Loire<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 76,9 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,8 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,3 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
Du latin Silva Lucdunense<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> qui donnera en ancien occitan La Selva (1408<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) pour enfin devenir en occitan moderne La Sauva<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé La Séauve-sur-Semène faisait partie de la commune de Saint-Didier-en-Velay qui se nommait alors Saint-Didier-la-Séauve. Elle n'a été érigée en commune indépendante qu'en 1925. Son histoire est intimement liée à celle de l'abbaye cistercienne qui est le principal seigneur des terres de l'actuelle commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs usines se développent autour du site de l'ancienne abbaye de la Séauve. Victor Colcombet (1824-1890), un entrepreneur originaire de Saint-Étienne, installe une importante manufacture de rubans au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (les Colcombet, grands industriels de la passementerie stéphanoise, furent aussi actifs à St-Genest-Lerpt, Firminy, Riotord, Bourg-Argental, La Talaudière, Villars<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ; Victor Colcombet, fils de François Colcombet (1787-1865), était le neveu d'André-Thomas Colcombet, né en 1792, mari en 1827 d'Aglaé Neyron, la fille d'André-Antoine Neyron et la petite-fille d'Antoine Neyron). L'église de la Séauve succède à la chapelle érigée dans le bourg par Marie-Louise Colcombet en 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Séauve-sur-Semène est membre de la communauté de communes Loire et Semène<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à La Séauve-sur-Semène. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Deux Rivières et Vallées pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,24 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Sports et loisirs
- Plan d'eau aménagé sur la Semène.
- Équipements sportifs (football, basket, boulodrome, bi-cross, tennis, escalade).
- Parcours de santé aménagé dans la forêt de Chantemule.
- Salle polyvalente.
- Restaurants et hôtels.
Économie
- Industries plastiques.
- Décolletage, mécanique.
- Salaisons.
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,6 % d'actifs (74,5 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 19,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 374 en 2013 et 317 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 695, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 695 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 93 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Fichier:Abbaye-seauve-(402).jpg
- L'abbaye de la Sauve-Bénite, ancienne abbaye cistercienne (milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite en 1760)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : Certaines estimations avance la date de sa construction vers 1223. Deux Rochebaron furent abbesse, Alix, de 1329 à 1345 (fille de Briand), et Alix, de 1402 à 1406 (fille de Guigues)<ref>LA MURE (J. M. de), Histoire universelle civile et ecclésiastique du pays de Forez, t.2, Lyon, 1674, p. 448</ref>. L'abbaye était d'ailleurs vassale de Rochebaron au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives Départementales de la Loire, B2168, 1675-1690</ref>, pour des terres situées a priori vers Os<ref>Archives Départementales de la Loire, Fond Chaleyer, CH MS 760, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; une reconnaissance aux sœurs en 1492 en fait mention</ref> dans la commune actuelle de Bas en Basset. Partiellement détruite par la Révolution française, et défigurée par l'installation d'une fabrique de textile. Elle est aujourd'hui réhabilitée en 47 appartements locatifs et la communauté des communes Loire/Semène. Cette abbaye fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Oratoire (1641) et Croix de Sainte-Marguerite (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Une moniale de cette abbaye qui se nommait Marguerite a fait l'objet d'un culte local assez important dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Château de Chantemule (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Maison Gontaud (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). La maison d'une vieille famille de représentants laîcs de l'abbesse de la Séauve est toujours présente et conserve notamment une très belle porte de la fin du Moyen-Age<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Les moulins et l'usine des Mazeaux. L'actuel village de Mathevard (autrefois nommé les Mazeaux) dispose depuis les temps médiévaux de plusieurs moulins importants. Une très belle façade de l'un d'entre eux existe encore avec la présence d'un superbe et exceptionnel cadran solaire de l'époque révolutionnaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit d'un des six cadrans décimaux conservés en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, probablement réalisé en 1794. C'est un décret du Modèle:Date- qui instaure le Temps décimal en France (découpage en tranches de dix) avant qu'elle ne soit définitivement abandonnée en Modèle:Date-.
Personnalités liées à la commune
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- La Séauve-sur-Semène sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes