Désert du Taklamakan
Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte latitude longitude optionnelle Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Géolocalisation multiple Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin{{#if:||{{#ifeq:Chine|pas pertinent||{{#ifeq:Chine|non||{{#if:38.89111182.177778||}}}}}}}}
Le Taklamakan (تەكلىماكان قۇملۇقى en ouïghour, Täklimakan qumluqi en UKY, Modèle:Chinois) est un désert continental d'Asie centrale, dont la grande majorité de la surface se trouve dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en République populaire de Chine.
Il est surnommé la « Mer de la mort ».
L'étymologie du mot Taklamakan est incertaine, les deux hypothèses les plus vraisemblables étant soit un emprunt à l'arabo-persan (« endroit délaissé, à l'abandon ») soit une expression strictement ouïghoure, taqlar makan, signifiant « lieu des ruines ».
De forme ovoïde, ce désert occupe une vaste cuvette géologique bordée par les massifs du Pamir et des Tian Shan au nord et à l'ouest et par la cordillère du Kunlun puis le plateau du Tibet au sud. Il se situe à l'ouest du désert de Gobi.
Avec Modèle:Unité d'ouest en est et Modèle:Unité du nord au sud et une surface de Modèle:Unité<ref name="Geology">Données géologiques sur geology.com</ref>, il s'agit du Modèle:18e le plus vaste, bien que ce classement varie selon les sources<ref>Description du Taklamakan sur worldlingo</ref>,<ref name="Geology"/>.
Le désert conjointement avec les forêts de peupliers de l'Euphrate ont été proposés en 2010 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie physique
Ce désert très ancien<ref name="Parsons_p15">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anthony J. Parsons, Athol D. Abrahams, Geomorphology of desert environments, Springer, 1994, Modèle:P.</ref>, qui se situe dans le gigantesque bassin du Tarim, est un désert de sable mouvant, avec environ 85% de sa surface constituée de dunes de sable mouvantes. Il présente une importante subsidence entre la dépression de Tourfan et les monts Kunlun et Karakoram, vraisemblablement formée au cours de l'oligocène. L'ensemble repose sur d'épaisses couches sédimentaires — pouvant atteindre jusqu'à 3 300 mètres — formées au pliocène et au pléistocène<ref name="Parsons_p15"/>. Cet affaissement important a permis la formation du fleuve Tarim, long de Modèle:Unité et qui se perd dans le Lop Nor (Lac Lop en mongol), immense marécage salé situé au sud de Tourfan et dont la superficie diminue au fil des siècles. C'est là que la Chine a effectué la plupart de ses essais nucléaires.
D'autres cours d'eau, comme la Keriya, descendent du massif du Pamir, à l'ouest, ou des Kunlun, au sud-ouest. Il y a Modèle:Unité, à la fin de la dernière glaciation, la Keriya traversait le désert jusqu'au Nord. Cette phase d'écoulement s'est produite jusque vers 4 000 Modèle:Av JC, puis le débit a diminué et les eaux se sont perdues dans les sables. Les anciens cours sont signalés par les troncs d'arbres morts grossièrement alignés entre les dunes. Les explorateurs y ont trouvé d'anciennes cités, comme celle qui a été appelée Jumbulak Kum (« Les Sables ronds »), sur un ancien cours de la Keriya. Datée de l'an [[-500|500 Modèle:Av JC]], elle était située très en profondeur dans le désert. Aujourd'hui, seule la rivière de Khotan, située plus à l'ouest, parvient à traverser le désert.
Ses dunes, de natures différentes, atteignent des hauteurs allant de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Elles auraient achevé leur formation il y a 70 000 ans. Bien que principalement sablonneux et constitués d'ergs, on y trouve également des plaines argileuses et des regs.
Climat
Le climat du Taklamakan est continental. Il se caractérise par des précipitations extrêmement faibles, allant de Modèle:Unité par an à l'Ouest à seulement Modèle:Unité par an à l'Est. Cette aridité provient notamment du fait que lors de l'élévation du plateau tibétain<ref name="Parsons_p15"/> durant le Miocène, les modifications majeures de la circulation atmosphérique ont profondément transformé les paramètres de la mousson et rendu le bassin particulièrement sec.
Les températures estivales sont élevées, pouvant atteindre Modèle:Tmp à l'extrémité Est du désert — la température moyenne étant de Modèle:Tmp en juillet. Les hivers y sont assez froids, avec une moyenne de -9 à Modèle:Tmp en janvier. Les températures les plus basses peuvent facilement atteindre les Modèle:Tmp<ref name="Britannica">Takla Makan Desert, sur britannica.com</ref>.
Les vents de Nord et de Nord-Ouest, prédominants en été dans les régions de l'Ouest du désert, forment une circulation complexe des masses d'air à leur point de convergence — près du centre du désert, à proximité de la Keriya — ce qui influence fortement la topographie des dunes de sable. Au printemps, de forts courants ascendants se forment en raison du réchauffement des sols, ce qui engendre des vents de Nord-Est pouvant s'avérer très puissants. Pendant cette période, ces derniers — mêlés aux vents provenant d'autres directions — génèrent de fréquentes tempêtes de sable qui remplissent l'atmosphère de poussière et ce, jusqu'à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Britannica"/>.
Écorégion
Modèle:Infobox Écorégion terrestre
Le désert du Taklamakan constitue une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui s'étend au-delà des limites géographiques du désert mais exclut la zone des forêts décidues et steppe du bassin du Tarim, située en son centre.
Flore
Presque intégralement composé de sable en mouvement, le désert n'abrite pratiquement aucune végétation. Lorsque le mouvement du sable ralentit, les dunes peuvent être colonisées par certaines espèces végétales telles que Alhagi sparsifolia, Scorzonera divaricata ou Karelina caspica. Dans les régions périphériques dont le substrat est plus stable, la végétation peut couvrir jusqu'à 5 % du sol. Les principaux arbustes sont Ephedra przewalskii et Nitraria sphaerocarpus. Les arbres qui poussent le long des cours d'eau sont des peupliers de l'Euphrate. Les sables peuvent porter des arbrisseaux du genre tamarix ou des graminées.
Faune
En raison de son inhospitalité pour l'homme, le désert du Taklamakan abrite encore de petites populations d'animaux ayant disparu du reste de la Chine, comme le chameau de Bactriane et l'âne sauvage d'Asie.
Le Lob Nor, où l'on pratique la pêche à la pirogue, abrite, selon les saisons, une grande quantité d'oiseaux aquatiques : mouettes, sternes, cygnes, canards, hérons, etc.
Conservation
L'activité de l'homme a tendance à réduire leur territoire, par l'exploitation des forêts ou de mauvaises pratiques d'irrigation : on estime que le désert a gagné Modèle:Unité depuis le début de notre ère, dont Modèle:Unité au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La surface des forêts de peupliers serait passée de Modèle:Unité en 1958 à Modèle:Unité en 1979.
Population humaine
Modèle:Article détaillé Le désert du Taklamakan est bordé au nord et au sud par une série de villes-oasis comme Gaochang, Tuyoq et Tourfan qui constituaient les branches nord et sud de la route de la soie entre les chaînes de montagnes environnantes et le corridor du Gansu à l'est.
Depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population est constituée de Ouïgours turcophones. Depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la région connaît une forte immigration de Chinois Han.
Antérieurement, la région était habitée par une population de langue indo-européenne, les Tokhariens, qui furent progressivement turquisés. Les traces archéologiques (en particulier les momies du Tarim) indiquent un peuplement depuis le début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} millénaire avant notre ère au moins.
Bibliographie
- Pierre Gentelle, « Une géographie du mouvement : le désert du Taklamakan et ses environs comme modèle », Annales de géographie 567, Modèle:P..
Bibliographie : Art et culture
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} et {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage : cette exposition évoque une aire culturelle comparée avec le monde des steppes des Scythes de la Sibérie du Sud et du Kazakhstan, l'empire kouchan et le Gandhara, sur la période allant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère L'exposition présente l'étude de textiles antiques ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}s), divers et d'exceptionnelle qualité, parfois d'une grande finesse (100 trames au cm2). Elle documente aussi le plus ancien sanctuaire bouddhique (première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) du Xinjiang, en matériaux présumés périssables mais qui ont survécu dans le cadre désertique, avec ses décors peints réalisés à main levée d'un trait rapide et juste. Tandis que les figures des buddha ont des traits indianisés, le décor et le traitement des vêtements sont le fruit d'un métissage culturel. L'exposition apporte des témoins d'échanges avec le sous-continent indien ancien, la Bactriane et le monde hellénistique, et la Chine ancienne sur la route de la soie. La continuité avec certaines pratiques actuelles au Xinjiang ouïgour est relevée. Les processus de désertification, l'architecture, la vie domestique et la musique ouïgoures (du Turkestan chinois) font l'objet d'articles illustrés (photographies et poèmes) qui situent l'enquête archéologique précisément. Bibliographie.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage Bon aperçu photographique pour des comparaisons avec les grottes du Xinjiang.
- Modèle:Ouvrage
- Judy Bonavia, trad. Matthieu Salem, Guides Olizane, Route de la soie - de Xi'an à Kashgar sur les traces des caravanes, Genève 2002 Modèle:ISBN Modèle:P..
- Les momies du Taklamakan : un reportage d'ARTE VOD, 2003, sur la Mission archéologique franco-chinoise au Xinjiang, conduite par Corinne Debaine-Francfort<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et Idriss Abduressul<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Peter Hopkirk, Bouddhas et rôdeurs sur la route de la soie, Londres, 1980 Modèle:ISBN
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Bassin du Tarim
- Géographie de la Chine
- Momies du Tarim, Complexe funéraire de Xiaohe
- Makan Map
- Route de la soie, Endere, Miran, Niya
- Alphabet kharoshthi