Échiré
Modèle:Infobox Commune de France Échiré est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe de la ville de Niort et fait partie de la communauté d'agglomération du Niortais.
Géographie
Échiré est une commune rurale où surfaces agricoles et boisées composent l'essentiel du territoire. La localité principale en est le bourg d'Échiré lui-même, situé sur l'axe Niort-Parthenay (la route départementale 743). Divers hameaux (Bois Berthier, Ternanteuil Modèle:Etc.) sont répartis sur le territoire communal.
Le territoire de la commune d’Échiré s’étend sur un plateau calcaire profondément entaillé par les nombreux méandres de la Sèvre Niortaise et par plusieurs vallées sèches (vallées de Guignefolle, des Gravelines, au Diable, aux Draps) caractéristiques d’un modelé karstique. Seule, la vallée de la Maie comporte un petit cours d’eau temporaire qui rejoint la Sèvre Niortaise à proximité du château du Coudray-Salbart. Les altitudes sont comprises entre plus de 80 mètres au nord et au sud du territoire et une vingtaine de mètres dans la vallée de la Sèvre. Le sous-sol<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> est principalement constitué de couches à peu près horizontales de calcaires et de marnes d’âge jurassique localement décalées par des failles. Sur certains versants de la Sèvre Niortaise, des éboulis lités constitués de petits graviers anguleux dans une matrice terreuse (des grèzes), résultent de l’action du gel sur les calcaires lors de périodes froides du Quaternaire. L’extraction des calcaires en carrières pour la production de moellons et de pierres de taille et des grèzes dans des sablières pour la fabrication de mortiers a été une activité importante à Échiré jusqu’au début du XXe siècle. Les terrains jurassiques présents à Échiré, et de façon plus générale dans les environs de Niort, contiennent principalement deux nappes d’eau souterraine séparées par des couches riches en argile et peu perméables de l'Aalénien et du Toarcien. Ces nappes alimentent plusieurs sources et sont exploitées pour la distribution d'eau potable.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Échiré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Échiré, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), forêts (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Échiré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le Modèle:Date-, dont le périmètre regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 32,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe AModèle:Note mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
La forme Eschire est mentionnée dès 1218. Elle aurait pour origine l'anthroponyme latin Scaurus<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume Modèle:1er - Formations préceltique, celtiques, romanes, Librairie Droz, 1990, p. 449.</ref>. On trouve ensuite Echireyum et enfin Echire à partir de 1636<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les habitants sont appelés les Échiréens.
Histoire
Modèle:Section à sourcer La commune d'Échiré a fait l'objet de travaux de recherches archéologiques. Pour l'époque néolithique finale, le site des Loups découvert par photographie aérienne réalisée par Maurice Marsac est un camp protégé par deux fossés prenant appui sur une vallée sèche et la vallée de la Sèvre niortaise. Fouillé par Claude Burnez avec la collaboration de Marie-Claude Lagarde, l'un des fossés, celui qui enclot la plus petite surface, a livré du matériel archéologique dont des poteries qui peuvent être mises en relation avec le site breton de Kroh Kollé. L'enceinte externe a livré une sépulture de jeune femme avec un bébé, décès périnatal des deux individus.
D'autres sites ont été repérés sur la commune par Maurice Marsac, notamment une ferme gauloise aux lieux-dits les Longées, chemin Chevaleret...
Dans le bourg, près de l'église ce sont des vestiges d'un temple gallo-romain qui furent découverts au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Échiré forme avec Saint-Gelais une unité urbaine de 5 054 habitants en 2009. Les deux communes appartiennent à l'aire urbaine de Niort.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Échiré, cela correspond à 2008, 2013, 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales. Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Équipements
En 2013, Échiré dispose de deux établissements scolaires : école maternelle et école élémentaire. Le secteur de la santé est représenté par quatre médecins généralistes, quatre chirurgiens dentistes et une pharmacie. Les équipements sportifs incluent entre autres terrains omnisports, courts de tennis<ref>Insee - Base permanente des équipements 2013.</ref>.
Économie
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Échiré au Modèle:Nombre parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2011 toujours, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 77,1 % d'actifs dont 72,8 % ayant un emploi et 4,2 % de chômeurs<ref>Insee - EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
Le secteur primaire reste bien représenté, avec seize agriculteurs exploitants en 2011<ref>Insee - POP T5 - Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle.</ref>. Le centre d'Échiré regroupe commerces de proximité et services (bureau de poste, agences bancaires...), ainsi qu'un supermarché. Au sud de la commune, la zone d'activité le Luc accueille des entreprises et une grande surface d'outillage.
Beurre d'Échiré
Le nom d'Échiré est connu en France et à l'étranger pour son beurre (le meilleur du monde, selon Alexandre Dumaine<ref>La Reynière, « Miettes », Le Monde, Modèle:Date.</ref>) produit par une laiterie coopérative installée depuis 1894 dans un ancien moulin à farine<ref>« La laiterie » sur echirelebeurredefrance.fr, site officiel de la laiterie.</ref>.
Les magasins "Échiré maison du beurre" à Tokyo et "Échiré marché du beurre à Osaka sont dédiés au beurre d'Échiré, et gérés par KATAOKA & CO., LTD. (片岡物産株式会社)<ref>https://www.kataoka.com/echire/#block7</ref>.
Lieux et monuments
Échiré compte trois châteaux classés monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- le château du Coudray-Salbart, forteresse médiévale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,
- le château de La Taillée, édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,
- le château de Mursay, ancienne demeure d'Agrippa d'Aubigné et Madame de Maintenon.
L'église Notre-Dame remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>« Travaux terminés à l'église Notre-Dame ». La Nouvelle République du Centre-Ouest. Modèle:Date.</ref>.
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Les châteaux de la Taillée et du Coudray-Salbart en Modèle:Date-.
La Sèvre, dont le parcours sinueux s'étend sur Modèle:Unité en territoire communal, offre des possibilités de balade, pique-nique<ref>Modèle:Lien web.</ref> et pêche à la ligne. Le célèbre GR 36, qui traverse Échiré, emprunte partiellement les berges du fleuve.
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La Sèvre à Échiré en Modèle:Date- et en Modèle:Date-.
Personnalités liées à la commune
- Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630), écrivain et poète français, a résidé à Echiré (château de Mursay).
- Madame de Maintenon (1635-1719), épouse morganatique de Louis XIV, a vécu dans son enfance à Echiré (château de Mursay).
- Marthe-Marguerite de Caylus (1671-1729), écrivaine et mémorialiste française, nièce de Madame de Maintenon, est née à Echiré (château de Mursay).
- Delphin Debenest (1907-1997), haut-magistrat et résistant français, décédé à Échiré.
- Henry Ingrand (1908-2003), combattant au Mont Mouchet, Compagnon de la Libération<ref>Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref> et ambassadeur de France, né à Échiré<ref>Modèle:Article.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes