Palestine (État)

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Modèle:Infobox V3/ImageModèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Image{{#if:République semi-présidentielle unitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>135 États<ref>Modèle:Lien web.</ref>, plus 12 sous des statuts particuliersMahmoud AbbasConseil législatifJérusalem (selon la loi palestinienne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Ramallah (de facto)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Jérusalem-Est étant un « territoire palestinien occupé » par Israël, le gouvernement palestinien est dans l'impossibilité d'y installer ses institutions.</ref>| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Gaza6020+2| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:Palestinien(s), Palestinienne(s)5090293| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Augmentation Modèle:Unité de $
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Shekel israélien (ILS), Livre égyptienne (EGP) (Bande de Gaza), Dinar jordanien (JOD) (Cisjordanie)| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Diminution 0,715<ref name="hdr2021-22">Modèle:HDR</ref>Modèle:Diminution 0,584<ref name="hdr2021-22" />| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:PSE, PS.ps970UNESCO (membre depuis le 31 octobre 2011<ref name="unesco" />)
ONU (observateur depuis le 29 novembre 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>)

Ligue arabe (membre depuis 1976)| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}Modèle:Infobox V3/Fin

La Palestine <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, en forme longue l'État de Palestine (Modèle:Langue avec nom), est un État souverain de jure (loi palestinienne). Située au Moyen-Orient, elle revendique son établissement sur les territoires palestiniens occupés, dont Jérusalem-Est.

Anciennement intégrée à l'Empire ottoman puis passée sous mandat britannique, elle émerge comme État indépendant à la suite de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.

La déclaration du Modèle:Date de l'Organisation de libération de la Palestine en exil à Alger a été retenue par l'État de Palestine comme sa déclaration d'indépendance et acceptée comme telle par la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique. En 2011, la Palestine adhère à l'UNESCO. Le Modèle:Date, l'État de Palestine adhère à l'Organisation des Nations unies (ONU) en tant qu'État observateur non-membre.

La souveraineté nationale, la reconnaissance internationale, les réfugiés palestiniens, le territoire et ses frontières, la capitale de l'État de la Palestine sont l'objet de conflits armés et de débats politiques. En 2017, l'État de Palestine est [[Liste des pays reconnaissant l'État de Palestine|reconnu par Modèle:Nobr]] (70,5 % des Modèle:Nobr que compte l'Organisation des Nations unies). Les frontières de l'État de Palestine sont celles de la Cisjordanie, gouvernée partiellement depuis 1994 par l'Autorité palestinienne, et de la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas depuis 2007. La capitale de l'État de Palestine est Jérusalem. Le siège du gouvernement palestinien se situe à Ramallah.

Histoire

Période antique

La partie sud du Levant sur le territoire actuel de la Palestine a été occupée par le peuple des Philistins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Ils s'installèrent sur la côte allant de Gaza à Jaffa en s'intégrant à la population cananéenne locale.

Si la Philistie en tant qu'entité politique disparut à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, le nom hellénisé de Palestine (Palaistinê) apparaît dans les écrits d'Hérodote au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Il parle de Palestine de Syrie pour désigner les régions levantines proches de l'Égypte.

Plus tard sous domination romaine, l'empereur Dioclétien appelle Palestine la province correspondant au Levant méridional<ref>Modèle:Article</ref>.

Période ottomane

Fichier:ProvOttomanEmpire1609.png
Les provinces (vilayet) de l'Empire ottoman (en jaune) en 1609, avec les états vassaux musulmans (en vert) et les états vassaux chrétiens (en rose).

Lors de la victoire des Turcs ottomans sur les Mamelouks égyptiens en 1517, la région passa sous autorité turque et fit partie de l'Empire ottoman pendant Modèle:Nobr, jusqu'à l'hiver 1917-1918. La région de Palestine fit partie intégrante de la « province de Damas » (Dimashq al-Shâm), gouvernée depuis Istanbul et englobée dans les districts recouvrant la région moyen-orientale. Le turc était la langue officielle de l'administration, alors que l'arabe syro-libanais restait la langue de la majorité des populations locales. La province de Damas fut progressivement et informellement appelée par les Turcs Arz-i Filistin pour désigner la zone située entre la Méditerranée et le Jourdain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Malgré la mainmise turque et musulmane sur la région, les communautés chrétiennes et juives conservèrent une certaine autonomie : les Capitulations assurent une certaine protection aux prêtres chrétiens, puis à l'ensemble des chrétiens de l'Empire ottoman<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et la communauté juive de Jérusalem possède à sa tête un grand-rabbin, appelé en hébreu Rishon LeTzion (ראשון לציון - le premier à Sion) depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, article Richon le-Tsiyyon, page 978</ref>. La Palestine bénéficia de la prospérité de l’Empire ottoman au cours du premier siècle de l'occupation ottomane, mais déclina lentement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce déclin eut des répercussions sur le commerce, l’agriculture et la démographie, et il se prolongea jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population de la Palestine avait été réduite de la moitié par rapport à ce qu'elle avait été au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il ne restait environ que Modèle:Unité, pour passer à 470 000 en 1880, alors que commençait à se développer l'immigration juive et les achats de terres<ref name="DP68">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours des années 1880, des colons allemands et des immigrants juifs<ref>Modèle:Article.</ref> apportèrent des machines modernes et des capitaux nécessaires au développement du pays. On estime que la Palestine abritait quelque 24 000 Juifs<ref>François Georgeon, Abdulhamid II : Le sultan calife, Fayard, 19 novembre 2003, Modèle:P..</ref> et majoritairement à Jérusalem<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, alors que la population totale s'élevait à quelque Modèle:Unité<ref name=DP68/> ; les langues les plus utilisées étaient l'arabe et le turc. Le gouvernement ottoman imposa de sévères restrictions à l'immigration et à l'achat de terres par les Juifs. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la région est divisée en trois districts, ceux d'Acre, de Balqa et de Jérusalem, les deux premiers appartenant à la wilayet de Beyrouth<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Émergence du nationalisme palestinien

Modèle:Article détaillé L'effondrement de l'Empire ottoman vers 1923 a été accompagné par l’émergence du nationalisme dans ses provinces arabes, particulièrement en Syrie, considérée à cette époque comme incluant le Liban et le nord de la Palestine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gudrun Krämer and Graham Harman (2008) Modèle:Langue, Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>. En 1917, la Déclaration Balfour prévoit l'établissement d'un « foyer national pour le peuple juif ». En 1919, est signé l'Accord Fayçal-Weizmann en tant qu'élément de la Conférence de paix de Paris. Dès 1920, le mufti Mohammed Amin al-Husseini, devient l'un des principaux dirigeants du nationalisme palestinien. Il s'oppose activement au sionisme et est considéré comme l'instigateur de 1921 à 1937 des émeutes en Palestine dont le massacre d'Hébron en 1929. En 1925, Izz al-Din al-Qassam prône la lutte armée comme action politique<ref>Xavier Baron : Les Palestiniens, Genèse d'une nation. Modèle:P..</ref> ; en 1930, il fonde une organisation paramilitaire, la Main noire qui se lance dans des attaques contre les juifs et les Britanniques. De 1921 à 1935, ses actions étaient coordonnées avec celles de Mohammed Amin al-Husseini<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shai Lachman, Modèle:Langue, Elie; Haim, Sylvie G. Modèle:Langue(1982) Frank Cass. Modèle:ISBN.</ref>. Le nationalisme palestinien est conforté par les déclarations antisionistes de l'ensemble des régions arabes limitrophes lors de la Conférence de Bloudan de 1937.

Palestine mandataire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ramallah woman 15029v.jpg
Jeune femme de Ramallah en tenue traditionnelle, v. 1929-1946.

La Palestine mandataire désigne le statut politique établi par la Société des Nations en Palestine et en Transjordanie à partir de 1920. Ses termes exacts et sa délimitation furent l’objet de tractations entre Britanniques, Français, Arabes et Juifs dans le contexte des différents accords et promesses passés entre eux. Elle fut le terrain du conflit de plus en plus violent entre Arabes et Juifs palestiniens dont les revendications nationalistes respectives ne purent être conciliées par les Britanniques. En conséquence, ces derniers remettent la question de la Palestine et leur mandat à l’ONU en Modèle:Date-.

Le mandat avait pour objectif la mise en place en Palestine d’un « foyer national pour le peuple juif […] étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine », tel que défini par la Déclaration Balfour de 1917 et repris dans les dispositions du mandat. Sa population passa de Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre en 1918<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> à Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre en 1948.

Livre blanc

Après la révolte de la population arabe (plus de Modèle:Nombre<ref name="levenberg">Levenberg, 1993, Modèle:P..</ref>) et afin d'apaiser le soulèvement de la population arabe de la Palestine mandataire et craignant de faire basculer les Arabes dans le camp de l’Allemagne à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques publient, en 1939, un troisième Livre blanc par lequel ils réduisent drastiquement l’immigration juive à la veille de la Seconde Guerre mondiale, limitent la vente de nouvelles terres aux Juifs et Modèle:Refnec.

En Modèle:Date-, les Britanniques remettent la question de la Palestine et leur mandat à l’ONU. Celle-ci vote la partition de la Palestine en deux États, un État juif et un État arabe. Ce plan est rejeté par les Pays arabes et les Arabes de Palestine<ref name="chronologie l">Modèle:Article.</ref>.

Plan de Partage de la Palestine mandataire et le conflit de 1947-1948

Modèle:Article détaillé

Map comparing the borders of the 1947 partition plan and the armistice of 1949.
Modèle:Legende-1947-UN-Partition-Plan-1949-Armistice-Comparison.

Le conflit entre la communauté juive et la communauté arabe de Palestine conduit à l'abandon par les Britanniques du Mandat qu'ils décident de remettre à l'ONU. Celle-ci décide de procéder à un vote de partage du territoire en vue d'y créer un État juif et un État arabe tout en faisant de Jérusalem et de ses alentours un Modèle:Lang sous statut international. Le Plan de partage est voté à l'assemblée générale de l'ONU le Modèle:Date-.

Les Arabes palestiniens et les États arabes voisins s'opposent à ce plan et réclament l'indépendance de toute la Palestine<ref name=":2" />. Le plan est malgré tout voté par l'ONU le Modèle:Date-. Il prévoit la création d'un État arabe et un État juif. Le plan est rejeté par la partie arabe mais accepté par la partie juive. Le Modèle:Date-, la veille de l'expiration du mandat britannique, David Ben Gourion proclame l'indépendance de l’État d'Israël. La Ligue arabe refuse le plan de partition des Nations unies et proclame le droit à l'autodétermination pour les Arabes de la Palestine mandataire. Cinq états arabes déclarent la guerre à l'État d'Israël immédiatement après sa proclamation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et des contingents de quatre des sept pays membres de la Ligue arabe à cette époque, l'Égypte, l'Irak, la Jordanie et la Syrie ainsi que l'Armée de libération arabe envahissent le territoire de l'ex-mandat britannique de Palestine.

Modèle:Article détaillé La guerre se solde par la défaite des armées arabes et des milices palestiniennes. Les Palestiniens qualifient cette défaite de « Naqba » (la catastrophe).

En 1949, Israël signe des armistices séparés avec l’Égypte, le Liban, la Jordanie et la Syrie. Selon ces accords d'armistice, le territoire d'Israël comprend environ 78 % de la Palestine mandataire (soit 18 % de plus que défini par proposition de partition de l'ONU)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Leon Carl Brown (2004). Modèle:Langue. I.B.Tauris. Modèle:P.–. Modèle:ISBN.</ref>. Ces lignes de cessez-le-feu ont été dénommées la « Ligne verte ». La bande de Gaza et la Cisjordanie sont respectivement occupées par l’Égypte et la Jordanie qui annexe cette région ainsi que la Vieille ville de Jérusalem. Israël sera reconnu dans ces nouvelles frontières mais les annexions de la Bande de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est ne sont pas reconnues par la communauté internationale.

À la suite de ce conflit environ 700 000 des 900 000 Arabes palestiniens ont fui ou ont été expulsés des territoires qui sont devenus l’État d'Israël<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://unispal.un.org/unispal.nsf/b792301807650d6685256cef0073cb80/93037e3b939746de8525610200567883?OpenDocument Modèle:Lien archive Modèle:Lien.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Ligue arabe déclare la création d'un gouvernement palestinien, et le Modèle:Date- un gouvernement arabe de toute la Palestine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>,Modèle:Ouvrage.</ref> est établi dans la Bande de Gaza occupée par l'Égypte. Cette décision n'est pas acceptée par la Jordanie qui annexe les territoires qu'elle occupe. Quelques jours plus tard, une Assemblée constituante se réunit, élit comme Président le Mufti Hadj Mohammed Amin al-Husseini et prend le nom de Conseil national palestinien. L'Assemblée vote également une Constitution provisoire<ref name="baron">Xavier Baron : Les Palestiniens, Genèse d'une nation. Modèle:P..</ref> mais cette proclamation n'est suivie d'aucune reconnaissance internationale.

Naissance de l'OLP

Le nationalisme palestinien connaît un regain en Modèle:Date- à l'issue de la Guerre des Six Jours, au cours de laquelle Israël conquiert les territoires annexés par la Jordanie en 1949, Jérusalem-Est incluse, ainsi que la bande de Gaza gérée par l'Égypte et le Golan appartenant à la Syrie.

Un « État dans l'État » jordanien

Le Fatah, une des organisations regroupées au sein de l'OLP de Yasser Arafat dont l'infrastructure est chassée de Cisjordanie, installe un véritable « État dans l'État » en Jordanie. Les régions de Jordanie où les Palestiniens rejettent en masse l'autorité du roi Hussein se multiplient. Depuis ces zones palestiniennes, l'OLP effectue des raids et des attaques terroristes contre le reste du territoire jordanien et contre Israël. Yasser Arafat appelle ouvertement au renversement de la monarchie hachémite en s’appuyant sur le fait que 75 % des habitants de la Jordanie sont alors Palestiniens.

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, Hussein de Jordanie déclenche des opérations militaires contre les fedayins de l'Organisation de libération de la Palestine, pour restaurer la légitimité de sa monarchie à la suite de plusieurs tentatives palestiniennes de la renverser. La violence des combats fait de nombreux morts (plus de 10 000), en majorité des civils palestiniens. Le conflit entre l'armée jordanienne et l'OLP dégénère et se poursuit jusqu'en Modèle:Date-, date à laquelle Arafat et ses combattants sont finalement expulsés de Jordanie et trouvent refuge au Liban, sous protection de la Syrie.

Dans la bande de Gaza

À Gaza, à partir des années 1990, une lutte entre le Hamas et l'OLP déstabilise la régionModèle:Référence souhaitée.

« Fatahland » au Liban

Après son installation au Liban, l'OLP prend le contrôle du sud du pays qui devient un « Fatahland » à partir duquel il lance des attaques contre le nord d'Israël. En 1982, Israël déclenche l'Opération Paix en Galilée qui vise à expulser l'OLP du Liban du Sud et à y établir un État chrétien allié d'Israël. Après le siège de Beyrouth, l'OLP quitte le Liban et se réfugie à Tunis. C'est l'époque du massacre de Sabra et Chatila pendant la guerre civile libanaise et une nouvelle défaite pour le nationalisme palestinien. La victoire israélienne n'est de son côté que partielle : les forces israéliennes puis leur allié chrétien finiront par devoir se retirer à leur tour et le Fatah est remplacé par un nouvel ennemi, le Hezbollah.

Première Intifada

Modèle:Article détaillé

Fin 1987, la population palestinienne se révolte contre l'administration israélienne dans l'ensemble des Territoires occupés et est accompagnée d'une vague d'attentats-suicides. Ce soulèvement populaire, Modèle:Référence nécessaire, va aboutir à la relance des revendications nationalistes palestiniennes.

Proclamation de l'indépendance à Alger en 1988

Modèle:Article détaillé

Reconnaissance de l'indépendance de la Palestine par l'Assemblée générale de l'ONU puis par de nombreux pays

Le Modèle:Date-, Yasser Arafat s'adresse à l'Assemblée Générale de l'ONU à Genève et réitère la déclaration d'indépendance de l'État de Palestine avec Jérusalem pour capitale. Il réaffirme le droit au retour des réfugiés palestiniens et leur droit à l'autodétermination. Il rajoute son souhait de voir les États de la région bénéficier de la paix, la sécurité et la stabilité et il condamne le terrorisme sous toutes ses formes<ref>Yasser Arafat, Modèle:Langue, site du Monde diplomatique consulté le 3 février 2012.</ref>. À la demande des États-Unis qui lui avaient refusé son visa pour faire la Déclaration à New-York<ref>W. Michael Reisman The Arafat Visa Affair: Exceeding the Bounds of Host-State Discretion, Yale Law School, Modèle:1er janvier 1989.</ref>, il reprécise le Modèle:Date- que ses vœux de paix concernent « l'État de Palestine, Israël et les autres voisins », qu'il « renonce à toute forme de terrorisme, incluant le terrorisme individuel, de groupe ou d'État » et qu'il reconnaît les résolutions 242 et 338 du Conseil de Sécurité comme base de négociation. Il conclut : « Nous voulons la paix. Nous voulons la paix. Nous sommes engagés pour la paix. Nous voulons vivre dans notre État palestinien »<ref>Discours de Yasser Arafat du 14 décembre 1988, Associated Press, 14 décembre 1988.</ref>.

Le Modèle:Date-, la proclamation d'indépendance est reconnue par la résolution 43/177 de l'Assemblée générale des Nations unies par 104 votes pour, 36 abstentions et 2 contre (les États-Unis et Israël)<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Dans les mois qui suivent le vote de l'ONU, l'État palestinien est reconnu par un total de Modèle:Nobr<ref>Request for the admission of the State of Palestine to Unesco as a member State, Annex II - Countries that have recognized the State of Palestine, 12 mai 1989, unesdoc.unesco.org consulté le 3 février 2013.</ref>.

Accords d'Oslo et accords intérimaires

Modèle:Article connexe

Fichier:Bill Clinton, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat at the White House 1993-09-13.jpg
Yitzhak Rabin, Bill Clinton et Yasser Arafat durant les accords d'Oslo le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, les accords dits d'Oslo sont signés et établissent un accord de principe entre Israël et les Palestiniens représentés par l'OLP. Ils arrêtent le principe d'une future autonomie palestinienne à Jéricho et à Gaza. Signature le Modèle:Date- en présence du président Bill Clinton par le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Élaborée à Oslo et signée à Washington, cette déclaration aboutit à la reconnaissance mutuelle de l'OLP et d'Israël<ref name="chronologie l" />. En préalable à cette reconnaissance mutuelle le Modèle:Date- : le Parlement israélien abroge la loi interdisant les contacts avec l'OLP. En contrepartie, l'OLP abrogera, le Modèle:Date-, les articles de sa charte affirmant que le « combat armé est le seul chemin pour libérer la Palestine »<ref>Decisions and Actions Related to the Palestine National Charter Modèle:Lien archive.</ref>.

Le Modèle:Date- L'OLP et l'État d'Israël signent l'accord « Oslo I » au Caire (Égypte), prévoyant l'autonomie de la bande de Gaza et de la ville de Jéricho (Cisjordanie)<ref name="chronologie l" />. Le Modèle:Date, Israël et l'OLP signent à Washington l'accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, négocié à Taba (parfois appelé « Oslo II ») étendant l'autonomie en Cisjordanie et prévoyant une série de retraits israéliens par étapes. Mais l'assassinat d'Yitzhak Rabin, par Yigal Amir (extrémiste israélien)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en novembre 1995 mettra à mal ce processus.

La concrétisation sur le terrain de l'État palestinien, aux termes des accords d'Oslo, aurait dû intervenir en décembre 1998 selon des modalités préparées en commun par le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne. Signature des accords de Wye Plantation qui préparent de nouveaux retraits israéliens en Cisjordanie. Israël annonce vouloir garder le contrôle sur de nombreuses régions en Cisjordanie, même si les accords de paix aboutissent. Par ailleurs, malgré le mécontentement de l'Union européenne et des États-Unis, le gouvernement israélien englobe plusieurs colonies dans la supermunicipalité de Jérusalem qu'il vient de créer<ref name="chronologie l" />. Le Modèle:Date-, l'Union européenne se prononce en faveur du droit à l'autodétermination des Palestiniens et à celui de créer un État. Signature a lieu le Modèle:Date- suivant du mémorandum de Charm el-Cheikh ouvrant la voie à un traité de paix<ref name="chronologie l" />.

Durant toute cette période, Israël intensifie la colonisation des territoires occupés tandis que le Hamas et d'autres groupes terroristes palestiniens lancent des campagnes d'attentats au cœur d'Israël.

Seconde Intifada

Modèle:Article connexe

Le Modèle:Date-, après un nouveau retrait de l'armée israélienne de 6 % de la Cisjordanie, l'Autorité palestinienne reprend le contrôle — total ou partiel — sur 40 % du territoire. Ariel Sharon, alors chef du Likoud, visite le Modèle:Date- l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, ce qui suscite des émeutes en Israël et en territoires palestiniens. C'est le point de départ de la seconde intifada<ref name="chronologie l" />. En Modèle:Date-, Modèle:Nobr après le vote de la résolution 181 instituant le partage de la Palestine, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution 1397 qui évoque pour la première fois un État palestinien aux côtés d'Israël. Cette résolution a été adoptée par quatorze voix et une abstention, celle de la Syrie.

Fichier:Mukata 2003.jpg
La Mouqata'a de Ramallah partiellement détruite en avril 2002.

Commençant par une insurrection populaire, la seconde Intifada est ensuite marquée par une série d'attentats-suicides commis par le Hamas. En réaction, les Israéliens réoccupent les villes palestiniennes autonomes au cours de l'opération Rempart en Modèle:Date- et entament la construction d'une barrière de séparation. En 2004, l'armée israélienne mène des opérations militaires dans la bande de Gaza (opérations Arc-en-ciel et Jours de pénitence).

Le soulèvement prend fin, selon certains observateurs, en 2003 avec l'amorce de la Feuille de route pour la paix du Quartet pour le Moyen-Orient, l'accord sur une trêve avec Israël entre les différentes factions palestiniennes, et le début des pourparlers de paix entre Ariel Sharon et Mahmoud Abbas<ref>Gregory Harms, Modèle:Langue, Pluto Press, 2008, Modèle:P..</ref>. D'autres auteurs considèrent qu'il a pris fin en 2004 avec la mort de Yasser Arafat<ref>Modèle:Article.</ref>, ou encore avec un cessez-le-feu observé par le Hamas, conséquence de mesures politiques et diplomatiques pour certains<ref name="Zuhur2008_1">Modèle:Harvsp.</ref>, ou de la force de dissuasion des assassinats ciblés pour d'autres<ref name="Kober2007">Modèle:Harvsp.</ref>. Marquée notamment par la rencontre de Charm-el-Cheikh entre Sharon et Abbas, et le désengagement unilatéral israélien de Gaza contre la paix, l'année 2005 est une autre date communément admise pour le terme de ces événements<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Plan de désengagement de la bande de Gaza

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, le Premier ministre israélien Ariel Sharon annonce le démantèlement des colonies à Gaza<ref name="chronologie l" /> et le retrait unilatéral des forces armées israéliennes du territoire. Le plan concerne les 21 colonies de la bande de Gaza et 4 colonies de Cisjordanie. Le Modèle:Date-, toutes les colonies de Gaza sont démantelées et les derniers soldats retirés. La bande de Gaza passe alors en partie sous l'administration de l'autorité palestinienne, tandis qu'Israël conserve le contrôle total des frontières, des eaux territoriales et de l'espace aérien<ref name="chronologie l" />,<ref name=":22">Modèle:Article.</ref>.

À la suite de ce retrait israélien de la bande de Gaza, achevé le 12 septembre 2005, le point de passage de Rafah est géré par l'Autorité palestinienne sous surveillance vidéo de l'Union européenne. Rapidement, de nombreux accrochages opposent miliciens du Fatah et du Hamas jusqu'à la victoire de ce dernier en juin 2007. Les autorités égyptiennes ferment leur frontière en réponse à l'avancée du Hamas.

Mort de Yasser Arafat et élection de Mahmoud Abbas

Yasser Arafat décède le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, Mahmoud Abbas est élu président de l'Autorité palestinienne. Il déclare vouloir faire avancer le projet de création de l'État palestinien. Il déclare, le Modèle:Date-, qu'il organisera un référendum national sur la base du texte connu comme le document des prisonniers qui appelle à la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967, si le Hamas ne répond pas favorablement à sa proposition dans un délai de dix jours. La question posée aux Palestiniens serait alors : Modèle:Citation<ref>Arnon Regular, « Des dirigeants du Fatah et du Hamas emprisonnés en Israël s’accordent sur une solution à deux États » sur La paix Maintenant, 11 mai 2006 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Ce document appelle à un État palestinien en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, territoires conquis par Israël à l'occasion de la guerre de 1967. Le document a été négocié pendant quatre semaines par d'importants prisonniers appartenant au Hamas et au Fatah dans la prison israélienne de Hadarim, où se trouve actuellement en détention le dirigeant du Fatah, Marouane BarghoutiModèle:Référence nécessaire.

Mahmoud Abbas déclare lors d'une réunion de dirigeants palestiniens, qu'il existait un consensus national sur les frontières du futur État palestinien : Modèle:Citation Il a précisé que si dix jours de dialogue entre le Hamas et le Fatah (dialogue qui a commencé) ne débouchaient pas sur un programme commun, il organiserait un référendum dans les quarante jours qui suivraient. Interrogé sur le soutien dont auraient besoin les Palestiniens pour créer leur État indépendant, Abbas a dit : Modèle:Citation

Prise de contrôle de Gaza par le Hamas

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date- et le Modèle:Date- le Hamas chasse l'OLP de Gaza dans une offensive contre les attributs du pouvoir présidentiel de Mahmoud Abbas et plus généralement contre les forces du Fatah. Cette ultime offensive fait suite aux tensions interpalestiniennes qui éclataient régulièrement depuis plusieurs mois. La Croix-Rouge internationale estime que plus de Modèle:Nobr ont été blessées et au moins 116 tuées au cours de ces affrontements entre Palestiniens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gaza-Westbank – ICRC Bulletin No. 22 / 2007, AlertNet, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Depuis Modèle:Date-, à la suite de la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, l'autorité palestinienne est contestée dans ce territoire. Il y existe un président de fait, Abdel Aziz Doweik depuis 2009.

Affrontements militaires avec Israël

Modèle:Article détaillé

En Modèle:Date-, l'État d'Israël lance l'opération militaire Plomb durci. L'objectif est de faire cesser les tirs de roquettes du Hamas sur des villes israéliennes proches de Gaza. Le Modèle:Date-, Israël déclare et applique un cessez-le-feu unilatéral à Modèle:Heure (heure locale)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette opération militaire suscite une large réprobation dans l'opinion internationale, en raison du caractère jugé « disproportionné » de la riposte israélienne, du nombre de victimes civiles parmi les Palestiniens et des allégations d'utilisation par l'armée israélienne d'armes dont l'usage est restreint ou limité par le droit international humanitaire.

Modèle:...

Offensive diplomatique palestinienne

À la suite du gel du processus de paix, le Président palestinien Mahmoud Abbas opte pour l'offensive diplomatiqueModèle:Référence nécessaire.

Le Modèle:Date-, il demande officiellement à la tribune des Nations unies l'adhésion de l'État palestinien à l'ONU<ref name="onu">Mahmoud Abbas demande officiellement à la tribune des Nations Unies l'adhésion de l'État palestinien à l'ONU en 2011. Modèle:Lien archive.</ref>. La demande est votée par l'Assemblée Générale et passe favorablement devant le Conseil de Sécurité mais les États-Unis mettent leur véto.

Le Modèle:Date-, l'UNESCO admet la Palestine en tant qu'État membre. Comme elle n'est pas encore un État membre des Nations unies, son admission a dû se faire par la recommandation du Conseil exécutif qui s'est ensuivie d'un vote favorable à la majorité des deux-tiers des États membres de l’ONU présents et votants à la Conférence générale<ref name="unesco">Modèle:Lien web.</ref>. Le vote a été obtenu avec Modèle:Nobr pour, Modèle:Nobr contre, et 52 abstentions<ref name="cg">Modèle:Lien web.</ref>

Le Modèle:Date-, date anniversaire du vote du Plan de partage de la Palestine, la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État non-membre de l'ONU est portée au vote de l'Assemblée générale<ref name="obs">Modèle:Article.</ref>,<ref name="rec">Modèle:Article.</ref>. L'Assemblée générale des Nations unies accepte la Palestine en tant qu’État observateur non membre par Modèle:Nobr pour (dont la France), 9 contre (dont les États-Unis, le Canada et Israël), et 41 abstentions (dont l'Allemagne et le Royaume-Uni), officialisant la reconnaissance d'un État palestinien au niveau international<ref name="obs2">Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Palestine devient le Modèle:123e de la Cour pénale internationale<ref name="Steph">Modèle:Lien web.</ref>.

Après l'accord de consensus national

Le Modèle:Date-, l'OLP et le Hamas signent un accord de consensus national qui « vise à mettre fin à la division politique et à la partition de fait entre la bande de Gaza et la Cisjordanie »<ref name="Sallon">Modèle:Lien web.</ref>. Cet accord prévoit sept points dont les principaux sont : la formation d'un gouvernement d'union, des élections après six mois, la restructuration de l'OLP, la libération des prisonniers politiques respectifs, et des commissions de réconciliation<ref name="Sallon" />. Le Modèle:Date-, Rami Hamdallah, premier ministre en poste est chargé de former un nouveau gouvernement de consensus national<ref>Modèle:Lien web.</ref> et, le Modèle:Date-, le nouveau gouvernement prête serment<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toutefois, un an plus tard, la feuille de route agréée par les deux parties n'a pas avancé et Fatah et Hamas sont à couteaux tirés<ref name="LF">Cyrille Louis, À Gaza, Hamas et Fatah à couteaux tirés, Le Figaro, 29 mai 2015, page 9, lire en ligne (payant)</ref> : les élections n'ont pas eu lieu et selon un responsable du Hamas, Mahmoud al-Zahar, c'est l'Autorité Palestinienne qui s'oppose à la réouverture du terminal égyptien de Rafah et à la réouverture des points de passage avec Israël<ref name=LF/>. Le Modèle:Date-, le président palestinien Mahmoud Abbas annonce la prochaine démission du gouvernement, ce que ne confirme pas Ehab Bseiso, porte-parole du gouvernement d'Union palestinien, qui lui parle seulement d'une rencontre le Modèle:Date- entre Mahmoud Abbas et le premier ministre Rami Hamdallah. Mahmoud Abbas dénonce le fait que le Hamas ait continué à gouverner seul la bande de Gaza<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Rami Hamdallah remet la démission de son gouvernement au président palestinien qui lui demande de former le nouveau gouvernement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La guerre civile syrienne

En Modèle:Date-, les 18 000 réfugiés palestiniens du camp de Yarmouk près de Damas en Syrie sont entrainés dans la guerre civile syrienne quand les djihadistes de l'État islamique prennent le contrôle de 90 % du camp, forçant le gouvernement palestinien à s'exprimer sur le conflit. En effet, selon Georges Malbrunot du Figaro, le camp est menacé par la pénurie tandis que les combats et exactions s'y poursuivent, rendant, selon l'ONU, les conditions de vie « inhumaines » . Un représentant de l'Autorité palestinienne à Damas a affirmé que les groupes palestiniens participeraient aux combats avec les forces loyalistes syriennes, mais à Ramallah, l'OLP, dans un communiqué, « refuse […] de devenir une des parties au conflit »<ref>Georges Malbrunot : Syrie, les Palestiniens pris au piège de Yarmouk, Le Figaro, 13 avril 2015, Modèle:P..</ref>.

Politique intérieure

Modèle:Article détaillé

La Palestine est une république semi-présidentielle unitaire. En 2020, son indice de démocratie la place Modèle:113e parmi Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Mouqata'a désigne les bureaux gouvernementaux de l'Autorité palestinienne. Principalement deux « Mouqata'as » ont été utilisées par le pouvoir palestinien, à Ramallah en Cisjordanie (actuelle) et dans la ville de Gaza.

Dirigeants actuels

Fonction Nom En fonction depuis le
Président Mahmoud Abbas Modèle:Date-
Premier ministre Mohammad Shtayyeh Modèle:Date-
Président du Conseil législatif Abdel Aziz Doweik Modèle:Date-

Pouvoir exécutif

La Palestine est dirigée par un Président élu au suffrage universel et par un Premier ministre nommé par le Président et issu de la majorité parlementaire du Conseil législatif. La dernière élection présidentielle a eu lieu en 2005.

Pouvoir législatif

Les élections législatives palestiniennes de 2006 ont élu les Modèle:Nobr du Conseil législatif palestinien (Parlement palestinien) parmi les candidats issus des 16 districts des territoires palestiniens occupés.

La Palestine dispose également d'un Parlement en exil, le Conseil national palestinien qui compte 669 élus. Les membres du Conseil législatif en font automatiquement partie mais il comprend également des représentants de toutes les communautés palestiniennes de la diaspora. Son bureau principal est établi à Amman mais il dispose également d'une branche à Ramallah. C'est lui qui déclara l'indépendance de la Palestine à Alger en 1988.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré qu'au moins sept sièges seraient réservés aux candidats chrétiens au sein du Parlement après les élections législatives de mai 2021, les premières depuis quinze ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Partis politiques palestiniens

Modèle:Article détaillé

Conflit Fatah-Hamas

Modèle:Article détaillé Après la mort de Yasser Arafat en 2004, la « vieille garde » du Fatah était en proie au népotisme, à la corruption, et sa politique a conduit à une forte hausse de la criminalité ainsi qu'au déclin des prestations des services publics. Cette situation fut propice à la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006. Le Hamas obtenant 48,3 % des suffrages, le Fatah 43,8 %<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. La période de mars à Modèle:Date- a été marquée par des tensions lorsque les commandants du Fatah ont refusé d’obéir aux ordres du gouvernement dominé par le Hamas tandis que l'Autorité palestinienne lançait une campagne d'assassinats et d'enlèvements contre des dirigeants du Hamas. Le Hamas entreprit des représailles du même ordre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://www.vanityfair.com/politics/features/2008/04/gaza_documents200804</ref>. Le conflit pris de l'ampleur après l’échec de tentatives des deux factions palestiniennes à parvenir à un accord de partage du pouvoir. Cette confrontation déboucha sur des affrontements violents. Plus de 600 Palestiniens furent tués dans les combats à Gaza de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La conséquence politique de ce conflit a été la scission de l’Autorité palestinienne en deux régimes politiques revendiquant chacun être les véritables représentants du peuple palestinien. Le Fatah dirige l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, le Hamas contrôle la bande de Gaza. Plusieurs tentatives de réconciliation, dont les accords du Caire en 2011 et de Doha en 2012, n'ont pas abouti.

Régime juridique

Loi fondamentale

La Loi fondamentale palestinienne dont la dernière version date de 2003 fait office de constitution à la Palestine<ref>http://aceproject.org/ero-en/regions/mideast/PS/palestine-amended-basic-law-2003</ref>.

Droit civil

Selon un rapport de la Commission de Venise Modèle:Citation<ref name="univ-per" />.

Les premières discussions sur le régime juridique palestinien et sa mise en œuvre dans les territoires palestiniens eurent lieu lors des accords d'Oslo en 1993 relatifs aux processus de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne<ref name="univ-per">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique extérieure

Reconnaissance internationale

Après la proclamation d'Alger

Fichier:Palestine recognition only.svg
Pays reconnaissant l'État de Palestine.

À la suite de la proclamation de la création d'un « État palestinien » le Modèle:Date- par le Conseil national palestinien à Alger, Modèle:Nobr le reconnaissent. 33 autres le firent dans les années suivantes<ref>Reconnaissance de l'État de Palestine Modèle:Lien archive (document de décembre 2001, consulté le 4 juin 2007)</ref>

Certains pays reconnaissent à la Palestine un statut particulier sans aller jusqu'à une reconnaissance réelle<ref>Reconnaissance de l'État de Palestine Modèle:Lien archive (consulté le 4 juin 2007)</ref>. Il existe ainsi différentes formes de reconnaissances diplomatiques particulières comme celle d’une « Délégation générale palestinienne » (en Autriche, Belgique, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Portugal, Espagne et Royaume-Uni), d'une « Délégation générale de Palestine » (Colombie, Suisse<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ou encore d'une « Mission de Palestine » (France)<ref>Modèle:Lien web,Modèle:Lien web.</ref>.

Comité international olympique

En 1986, la Palestine crée son Comité olympique de Palestine, qui n'est pas reconnu par le Comité international olympique. Finalement, en 1995, le CIO reconnaît à la Palestine le droit de participer aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 sous la bannière du CIO<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>, devenant la première organisation internationale à reconnaître l'État palestinien<ref>Modèle:Article.</ref>. Cela crée des incidents diplomatiques avec Israël qui conteste une « décision politique »<ref>Modèle:Article.</ref> mais depuis, la Palestine participe à tous les Jeux olympiques et sous sa propre bannière depuis les Jeux olympiques de Londres, en 2012<ref name=":0" />.

UNESCO

Fichier:Palestine UNESCO vote.png
Les votes à l'UNESCO concernant l'adhésion de la Palestine :
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le Modèle:Date-, l'UNESCO admet la Palestine en tant qu'État membre. Comme elle n'est pas encore un État membre des Nations unies, son admission a dû se faire par la recommandation du Conseil exécutif qui s'est suivie d'un vote favorable à la majorité des deux-tiers des États membres de l’ONU présents et votants à la Conférence générale<ref name="unesco" />. Le vote a été obtenu avec Modèle:Nobr pour, Modèle:Nobr contre, et 52 abstentions<ref name="cg" />,<ref group="Note">Votes pour la Demande d’admission de la Palestine à l’UNESCO :

Conseil de sécurité de l'ONU

Le Modèle:Date-, Mahmoud Abbas remet au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, une demande officielle de reconnaissance d'un État palestinien par l'ONU et un statut de membre pour cette organisation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} https://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-15033357</ref>,<ref name="LM230911" />. Le Modèle:Date- suivant, le Conseil de sécurité conclut qu'il ne recommande pas l'adhésion d'un « État palestinien ». Les États-Unis avaient informé qu'ils s'opposeraient à toute candidature palestinienne en vue d'une reconnaissance comme étant un « État ». La France et le Royaume-Uni avaient déclaré qu'ils s'abstiendraient<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://articles.cnn.com/2011-11-11/middleeast/world_meast_un-palestinians_1_palestinian-statehood-bid-riyad-mansour-security-council?_s=PM:MIDDLEEAST Modèle:Lien archive.</ref>.

Cour pénale internationale

Le Modèle:Date-, la Palestine devient officiellement le Modèle:123e État membre de la Cour pénale internationale<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette reconnaissance auprès de la CPI permet désormais à la Palestine, si elle le décide, de poursuivre les dirigeants israéliens pour génocide ou crime de guerre ou crime contre l'humanité.

En Modèle:Date-, Fatou Bensouda, procureure de la CPI, a ouvert un examen préliminaire pour d'éventuels crimes commis par Tsahal durant la guerre de Gaza de 2014<ref name="Steph" />.

En Modèle:Date-, l'autorité palestinienne a remis à la CPI plusieurs documents portant notamment sur l'extension des colonies israéliennes en Cisjordanie, sur l'offensive israélienne menée contre Gaza à l'été 2014 et sur le sort des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Cette démarche suit la publication d'un rapport officiel de l'ONU affirmant que Tsahal et les groupes armés palestiniens ont commis en juillet et Modèle:Date- des violations importantes du droit humanitaire international susceptibles d'être qualifiées de « crimes de guerre »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Cour pénale internationale annonce qu'elle voulait ouvrir une enquête complète sur d'éventuels crimes de guerre dans les territoires palestiniens. La procureure générale Fatou Bensouda indique qu'elle est convaincue qu'il existe une base raisonnable justifiant l'ouverture d'une enquête sur la situation en Palestine et que des crimes de guerre ont été commis ou sont en train de l'être en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza. Elle a toutefois réclamé à la CPI de se prononcer quant à la portée de la compétence territoriale de la Cour pénale internationale dans la situation en Palestine. À l'annonce de cette décision, le premier ministre d'Israël Benyamin Netanyahou déclare que Fatou Bensouda a transformé la CPI en outil politique pour délégitimer l'État d'Israël<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En adhérant à la CPI, les Palestiniens sont également exposés à un examen minutieux. Israël a affirmé que le mouvement islamiste militant Hamas et ses milices sont coupables à la fois de cibles aveugles contre des villes et de civils israéliens, ainsi que de l'exposition de leurs propres résidents comme boucliers humains ; ce sont des violations du droit international et des normes humanitaires internationalement acceptées. La violation de la règle de distinction, qui exige que les combattants limitent les attaques à des cibles militaires légitimes.

Amnesty International a également conclu que les organisations militantes palestiniennes sont coupables de crimes de guerre pour les tirs de roquettes aveugles dans des centres de population civile (juive et palestinienne confondues) en Israël<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assemblée générale des Nations unies

Modèle:Article détaillé

Un an après cette demande d'adhésion à l'ONU en tant que membre à part entière<ref name="LM230911">Abbas a remis à l'ONU une demande de reconnaissance d'un État palestinien Le Monde, 23 septembre 2011</ref>,<ref name="onu" />, la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État non membre de l'ONU est portée au vote de l'Assemblée générale le Modèle:Date-<ref name="obs" />,<ref name="rec" />.

Le Modèle:Date-, jour du Modèle:65e du plan de partage de la Palestine, l'Assemblée générale des Nations unies reconnaît la Palestine en tant qu’État observateur non membre par Modèle:Nobr pour (dont la France), 9 contre (dont les États-Unis, le Canada et Israël) et 41 abstentions (dont l'Allemagne et le Royaume-Uni). L'accession à ce statut officialise la reconnaissance d'un État palestinien au niveau international<ref name="obs2" /> ainsi que, de facto, par un certain nombre d'États individuels qui ne reconnaissaient jusqu'alors qu'un statut d'organisation non étatique à la Palestine voire ne lui reconnaissait aucun statut.

Fichier:UN Resolution of Palestine as Observer State.svg
Les votes à l'Assemblée générale des Nations unies concernant l'attribution du statut d'État observateur :
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le gouvernement israélien considère cette démarche de Mahmoud Abbas comme unilatérale et contraire aux Accords d'Oslo et déclare qu'il n'y aura pas « d’État palestinien jusqu'à ce qu'Israël soit reconnu comme un État juif » et qu'une déclaration palestinienne officielle annonce la fin du conflit, soulignant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Souveraineté nationale palestinienne et droit international

Dans une tribune publiée le Modèle:Date- dans The Wall Street Journal, les juristes américains Modèle:Lien et Lee A. Casey estiment que « l'Assemblée générale ou le Conseil de sécurité de l'ONU n'ont pas le pouvoir de créer des États », L'ONU n’étant pas souveraine et que Modèle:Citation. Ils appuient cette expertise en se fondant sur les exigences énoncées par la convention de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des États. Ce traité dispose que pour se proclamer « État » une entité doit remplir les conditions suivantes : une population permanente, un territoire défini, un gouvernement, la capacité d'entrer en relation avec d'autres États. Selon cette définition, ils rappellent que Modèle:Citation.

Ils précisent que cette Modèle:Citation, ce qui implique que Modèle:Citation. Ils soulignent que l'Autorité palestinienne n'a pas le contrôle exclusif de ne serait-ce qu'une partie de la Cisjordanie dans le mesure où elle est dépendante d’Israël et qu'elle n'a aucun contrôle que ce soit sur la bande de Gaza.

Alefia T. Hussain, une journaliste pakistanaise, écrit dans The News International que « les experts dans le milieu des médias aux États-Unis voient l'effort palestinien comme rien de plus qu'un [acte] symbolique mais convaincant. » Elle cite Modèle:Lien, journaliste lauréat du prix Pulitzer, qui écrit dans The New Yorker Modèle:Citation. Il note toutefois que, « bien que selon le droit international le dossier palestinien est solide, il n'est pas hermétique »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Officialisation du statut d'État par la diplomatie palestinienne

Le Modèle:Date-, Mahmoud Abbas, signe un décret entérinant la dissolution de « l'Autorité palestinienne » qui avait été créée à la suite des accords d'Oslo en 1993 et la renommant « État de Palestine »<ref>Modèle:Article.</ref>. Il a ordonné aux représentations palestiniennes à travers le monde à faire de même sans pour autant apporter de modifications aux références à l'OLP, qui reste le représentant légal des Palestiniens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, afin de ne pas « provoquer » Israël, les passeports et les cartes d'identité des Palestiniens qui, pour voyager, doivent passer par les points de passage israéliens ne seront pas renommés.

Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, juge le changement de nom « inutile ». Il ajoute que les Palestiniens devraient négocier avec Israël pour mettre fin au conflit et parvenir à la solution « de deux États pour deux peuples au lieu de chercher des gimmicks ». La porte-parole du département d'État des États-Unis américain, Victoria Nuland, déclare Modèle:Citation, tout en soulignant la nécessité de négociations bilatérales et qualifiant la décision de Mahmoud Abbas comme « provocation et n'apportant aucun changement pour le peuple palestinien »<ref name="AP- Boston.com">http://www.boston.com/news/world/middle-east/2013/01/08/state-palestine-name-change-shows-limitations/XsgBYppt8RWdFILXaxPAPL/story.html</ref>.

Ambassades

La première ambassade de Palestine en Europe est ouverte le Modèle:Date- à Stockholm (Suède). Cette reconnaissance officielle entraîne une crise diplomatique entre la Suède et Israël<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accord avec le Vatican

Le Vatican et l’État de Palestine signent le Modèle:Date- un accord sur les droits de l’Église catholique dans les territoires palestiniens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. « Le texte aborde les aspects essentiels de la vie et des activités de l’Église catholique » dans l’État de Palestine. Il réaffirme par la même occasion « le soutien à un règlement négocié et pacifique de la situation dans la région »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Interpol

La Palestine est membre à part entière d’Interpol depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Opération Bordure protectrice

L'opération Bordure protectrice menée à Gaza par Israël contre le Hamas en juillet et Modèle:Date- suscite la colère du président de l'Autorité palestinienne qui déclare en Modèle:Date-, à la tribune de l'ONU, qu'Israël a alors mené une « guerre de génocide », affirmant qu'il s'agissait de « la troisième guerre en cinq ans menée par l'État raciste occupant », ajoutant que « la différence, cette fois-ci, est l'ampleur plus grande de ce crime génocidaire »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il réclame ensuite une nouvelle une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU contre Israël mais ne fait cependant pas allusion à une saisine de la Cour pénale internationale (CPI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transactions immobilières avec des Israéliens

Fichier:East Jerusalem.jpg
Le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, à majorité palestinienne, est coupé de la Cisjordanie par le mur de séparation israélien (en arrière-plan).

La vente de biens immobiliers aux Israéliens est considérée par la loi palestinienne comme une haute trahison<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, une cour martiale palestinienne condamne à la pendaison un Palestinien accusé d'avoir vendu des terrains « ne lui appartenant pas avec de faux documents » à une société israélienne dans le village de Beit Ommar, au nord-ouest d'Hébron. Toutefois la peine n'a pas été exécutée, les condamnations à mort devant être approuvées par le président palestinien Mahmoud Abbas<ref>Haaretz: PA court: Sale of Palestinian land to Israelis is punishable by death 20 septembre 2010.</ref>. Le Modèle:Date-, il promulgue un décret durcissant les sanctions contre les Palestiniens Modèle:Citation. Ce décret amende le code pénal palestinien afin d'y inclure Modèle:Citation. Cette décision intervient à la suite de l'acquisition de deux maisons par des Juifs dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est. Depuis Modèle:Quand, plusieurs Palestiniens ont été exécutés pour avoir effectué ce type de transactions immobilières<ref>Jerusalem Post: Abbas adds 'hard labor' to punishment for Palestinians who sell land to Israelis, 20 octobre 2014.</ref>.

Propositions de formules de résolution du conflit

La proposition à deux États en Palestine, comme solution du conflit israélo-palestinien selon les accords d'Oslo, est soutenue notamment par la feuille de route pour la paix adoptée par le Quartette diplomatique (États-Unis, ONU, Russie et Union européenne) réuni le Modèle:Date-. Les mouvements pacifistes israéliens Bloc de la paix et La Paix maintenant, qui militent avec des Palestiniens et sont des défenseurs actifs des droits des Palestiniens, agissent pour la création d'un État palestinien autonome dans le cadre de la solution à deux États.

La proposition d'État unique est un État binational, englobant à la fois l'État d'Israël et les Territoires palestiniens où la population israélienne et les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza bénéficieraient des mêmes droits constitutionnels. Dans son article du Modèle:Date- paru dans Le Monde<ref>L'article de Ilan Greilsammer sur le site lapaixmaintenant.org Modèle:Lien archive.</ref>, l'universitaire et historien israélien Modèle:Lien dénonce une certaine frange de la gauche antisioniste israélienne, par exemple Michel Warschawski qui adhère à l'idée de « revenir aux solutions préconisées dans les années 1920 et 1930 d’un seul État arabe à minorité juive entre la mer et le Jourdain (…) à la place de deux États vivant côte à côte, l’un juif, l’autre palestinien », ce qui en soi, n'a rien à voir avec un État binational préconisé dès la fin des années 1930 notamment par Martin Buber et Hannah Arendt.

Modèle:Article détaillé

En Modèle:Date-, la chaîne qatarie Al Jazeera publie des « documents secrets », appelés Documents Palestine, sur les négociations de paix israélo-palestiniennes portant notamment sur des réunions de coordination sécuritaire entre Israël et les représentants de l'Autorité palestinienne et des concessions faites par cette dernière. Des minutes de discussions montreraient que les Palestiniens auraient exprimé leur volonté de céder des territoires en Cisjordanie et Jérusalem-Est, y compris les grands blocs d'implantation israéliens, en échange de territoires israéliens au nord de la vallée du Jourdain, au sud d'Hébron et à l'est de la bande de Gaza, et de reconnaitre la souveraineté d'Israël sur les quartiers juifs de Jérusalem intra-muros, de Talpiot-Est, Gilo, Givat Zeev au nord de la capitale israélienne. Un document daté de Modèle:Date-, contiendrait le compte-rendu d'une déclaration de Saeb Erekat à l'envoyé spécial américain au Moyen-Orient, George Mitchell, dont les termes seraient que les Palestiniens ont accepté de donner à Israël « le plus grand Jérusalem dans l'histoire du peuple juif. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://english.aljazeera.net/palestinepapers/</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://www.guardian.co.uk/.</ref>.

Proposition de Donald Trump

Modèle:Article détaillé

Fichier:Trump Peace Plan Map.jpg
Projet de l'État de Palestine présenté en 2020.

Le Modèle:Date-, le Président des États-Unis Donald Trump présente un projet de partition des territoires entre Israël et l'État de Palestine. Ce plan, surnommé « l'accord du siècle » par Donald Trump, a été réalisé en accord avec le gouvernement israélien, mais sans consulter les Palestiniens. Ces derniers rejettent unanimement cette proposition qui ampute la Palestine d'une grande partie des territoires qu'elle revendique. De même, de vives oppositions au plan Trump émergent parmi les Israéliens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie des territoires revendiqués

L’État de Palestine est situé au Moyen-Orient dans la région de Palestine (qui correspond au territoire incluant aujourd'hui l'État d'Israël, les territoires palestiniens et une partie du Royaume de Jordanie, du Liban et de la Syrie<ref name="George">Forji Amin George, Is Palestine a State?, Expert Law, juin 2004.</ref>).

Frontières

Fichier:East Jerusalem Central Bus Station.jpg
Gare routière connectant Jérusalem-Est aux principales villes palestiniennes de Cisjordanie.

L’État palestinien n'a pas de frontières définies mais revendique les territoires palestiniens et des frontières avec l'État d'Israël, la Jordanie et l'Égypte. Elles forment un des sujets du contentieux guerrier israélo-palestinien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://www.soas.ac.uk/lawpeacemideast/publications/file60534.pdf.</ref>.

Après la guerre israélo-arabe de 1948-1949, le territoire constituant le mandat britannique sur la Palestine a été réparti entre Israël, l'Égypte et la Jordanie. Israël et la Jordanie ont annexé les zones sous leur administration, l’Égypte a maintenu une occupation militaire de Gaza<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://www.highbeam.com/doc/1G1-61692149.html Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://unispal.un.org/UNISPAL.NSF/0/9EC4A332E2FF9A128525643D007702E6 Modèle:Lien archive.</ref>. Le Modèle:Date-, le roi Hussein de Jordanie proclame que Jérusalem-Est est la « capitale alternative du Royaume hachémite et fait partie intégrante et inséparable de la Jordanie »<ref>{[en}Martin Gilbert (12 September 1996). Jerusalem in the twentieth century. J. Wiley & Sons. Modèle:P.. Modèle:ISBN.</ref>.

À la suite de la guerre des Six Jours en 1967, Israël envahit et occupe la Cisjordanie et la bande de Gaza. En Modèle:Date-, Hussein de Jordanie renonce à toute souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est<ref>{[en}http://www.kinghussein.gov.jo/88_july31.html</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://www.highbeam.com/doc/1P2-1273039.html Modèle:Lien archive.</ref>. Le Modèle:Date-, le Conseil national palestinien reconnaît l'OLP comme le seul représentant légal du peuple palestinien et proclame « l'indépendance de la Palestine » sur le tracé des accords d'armistice de 1949 entre l'Égypte, la Jordanie et Israël<ref>{[en}]http://www.al-bab.com/arab/docs/pal/pal4.htm Modèle:Lien archive.</ref>. Depuis, de nombreux pays ont reconnu l'État de Palestine dont certains dans ces frontières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat des zones côtières dans la bande de Gaza peut être très différent de celui des zones montagneuses en Cisjordanie et à Jérusalem, particulièrement pendant les mois d'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Gaza a un climat chaud, semi-aride ou méditerranéen avec des hivers doux et secs, et des étés chauds. Jérusalem possède un climat méditerranéen et dans une moindre mesure un montagnard<ref>V. Lemire, op. cit., chap. « Topographie du Jérusalem »</ref>. Il est marqué par une forte chaleur et une forte aridité en été. Seuls, quelques mois en hiver sont humides. La neige peut survenir autour de Jérusalem. Jéricho et la vallée du Jourdain au nord de la Mer Morte ont un climat désertique chaud.

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Cours d'eau

Fichier:Jordan River - Dead Sea.png
Le Jourdain, qui a donné son nom à la Cisjordanie, se jette dans la mer Morte à l'altitude de −421 mètres.

Géographie humaine

Modèle:Article détaillé

Subdivisions

Modèle:Article détaillé

Fichier:Palestine election map.PNG
Division administrative des territoires ; les zones A et B sous contrôle total ou partiel de l'Autorité palestinienne sont indiquées en vert foncé.
Fichier:Ramallah Center March 2012.jpg
Centre-ville de Ramallah, capitale administrative de facto de l'Autorité palestinienne, située dans la zone de collines du centre de la Cisjordanie.

Les territoires palestiniens occupés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ont été divisés par les accords d'Oslo en trois aires administratives aux statuts différents. Ces zones ont été confirmées par les accords d'Oslo II :

  • la zone A (2 %) est la région sous contrôle palestinien total. Elle comprend l'essentiel des villes palestiniennes, à l'exception de Jérusalem-Est qui a été exclue des accords ;
  • la zone B (26 %) est la région sous contrôle palestinien civil mais sous contrôle militaire israélien ;
  • la zone C (72 %) est la région sous contrôle total israélien.

Ces territoires ont été divisés en seize gouvernorats (5 dans la bande de Gaza et 11 en Cisjordanie), sous la juridiction de l'Autorité palestinienne<ref>[Référence inaccessible] Palestinian National Information Centre Modèle:Lien archive.</ref>.

Dans la bande de Gaza :

En Cisjordanie :

Villes principales

Fichier:WMC Gaza City.jpg
Ville de Gaza (2009).
Fichier:Siur wikipedia in Jerusalem 080608 52.JPG
Porte de Damas à Jérusalem-Est.
Principales villes de Palestine
Ville Population<ref>Preliminary Results of the Population, Housing and Establishments Census, 2017 Modèle:P..</ref>
(2017)
Région
Gaza 590 481 Bande de Gaza
Jérusalem-Est 281 163 Cisjordanie
Khan Younès 205 125 Bande de Gaza
Hébron 201 063 Cisjordanie
Jabaliya 172 704 Bande de Gaza
Rafah 171 899 Bande de Gaza
Naplouse 156 906 Cisjordanie
Modèle:Lien 89 838 Bande de Gaza
Deir el-Balah 75 132 Bande de Gaza
Tulkarem 64 532 Cisjordanie
Bethléem 30 000 Cisjordanie

Démographie palestinienne

Modèle:Article détaillé En 2017, la population des territoires palestiniens est de Modèle:Nombre d'habitants (Modèle:Nobr en Cisjordanie - y compris à Jérusalem-Est - et Modèle:Nombre dans la bande de Gaza)<ref name="pcbs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Palestinian Central Bureau of Statistics.</ref>.

Le taux de fécondité en Palestine en 2011-2013 est de Modèle:Nombre par femme et la croissance démographique annuelle est de 2,8 %<ref name="pcbs" />.

Note : ces chiffres incluent uniquement les habitants palestiniens (dans l'acception contemporaine) et excluent donc les juifs israéliens habitant les territoires palestiniens.

Diaspora et statut des réfugiés palestiniens

Modèle:Article détaillé

Fichier:Peasant Family of Ramallah 1900-1910.jpg
Portrait d'une famille palestinienne datant de 1900.

La diaspora palestinienne compte environ Modèle:Nobr d'individus<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus de Modèle:Nobr d'entre eux ont le statut de réfugiés, à la suite de l'exode palestinien de 1948<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus de Modèle:Nobr vivent en Jordanie et 500 000 sur le continent américain, tandis que le reste est réparti dans le monde arabe. Seuls Modèle:Nombre vivent dans les « territoires palestiniens » (Bande de Gaza, Cisjordanie et Jérusalem-Est). Le statut spécial de réfugié palestinien est héréditaire, reconnu par l'UNWAR, agence de l'ONU.

Le respect de la Modèle:Nobr de l’ONU votée en 1948, consacrant le droit au retour des réfugiés palestiniens, reste aléatoire.

Le Modèle:Date-, l'ambassadeur de Palestine au Liban, Abdullah Abdullah, déclare que les réfugiés palestiniens dans les pays tels que le Liban, l’Égypte, la Syrie et la Jordanie ou les 132 autres pays où résident la diaspora palestinienne, bien qu'identitairement palestiniens « ne sont pas automatiquement des citoyens » palestiniens. Ceci est applicable non seulement aux réfugiés vivant dans ces pays mais aussi aux réfugiés palestiniens « qui vivent dans les camps de réfugiés au sein de l’État [palestinien], ils sont encore réfugiés. Ils ne seront pas considérés comme des citoyens ». Abdullah ajoute que le nouvel État palestinien ne délivrera « absolument aucun passeport aux réfugiés palestiniens »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2011/Sep-15/148791-interview-refugees-will-not-be-citizens-of-new-state.ashx#axzz1YkEf05dJ.</ref>.

Langue

La langue palestinienne est l'arabe. Le dialecte variant de l'arabe littéral fait partie de la famille linguistique sémitique: l'arabe levantin septentrional ou syro-libano-palestinien.

Un des signes distinctifs du dialecte palestinien est sa prononciation singulière de la lettre Qāf (ق). Si communément, celle-ci se prononce [q], elle devient silencieuse en arabe palestinien.

Le mot « قلب » (qalb) qui signifie « cœur » se prononce par exemple « 'alb »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Religions

En 1922, les Britanniques avaient recensé Modèle:Unité (au sens de l'époque), dont Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité d'autres appartenances<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population palestinienne est largement musulmane sunnite, avec une minorité chrétienne.

Un rapport établi en 2017 par le Bureau central des statistiques de l'État palestinien recense 46 850 chrétiens dans les Territoires palestiniens, soit 1,4 % de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais plus de 600 000 dans le monde (orthodoxes Modèle:Page h' ou arméniens ; catholiques latins, grecs ; protestants luthériens ou anglicans). Le recensement de 2017 montre une présence chrétienne en constante diminution puisqu'elle s'élevait à 2 % en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, la Palestine, correspond à une grande partie de la Terre sainte et revêt une importance majeure par ses sanctuaires et pèlerinages: Jérusalem, Bethléem (lieu de la Nativité du Christ) et Hébron. D'un point de vue chrétien, cette dernière est considérée, par son apparition trine auprès du chêne de Mamré, comme étant la préfiguration de la compréhension de la Sainte-Trinité. Le calendrier des saints chrétiens rappellent que plusieurs Palestiniens ont été reconnus comme tels; que cela soit de manière plus étendue au sein du monde chrétien (Chariton le Confesseur, Macaire de Jérusalem et Euthyme le Grand) ou plus restrictive (Marie-Alphonsine Danil Ghattas, Mariam Baouardy), canonisée par l'Église catholique et fondatrice des Sœurs du Saint Rosaire.

Il y a environ Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Symboles d'État

Drapeau palestinien

Modèle:Article détaillé

Fichier:Flag of Palestine.svg
Drapeau de la Palestine

Sur la gauche, un triangle rouge prolongé par trois bandes horizontales noire, blanche et verte.

Ces couleurs avaient été adoptées par le mouvement panarabe durant la grande révolte arabe des Hachémites de 1916, soulèvement visant à unifier le Moyen-Orient<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La révolte éclata mais une fois les terres arabes libérées de l'occupation ottomane, les Européens se partagèrent la région lors des accords Sykes-Picot.

Après 1948, ces couleurs symboliques de l’Histoire islamique Modèle:Incise sont adoptées par la partie arabe en Palestine, revendiquant à titre exclusif le nom « Palestine », lui-même abandonné par la partie juive de la région après la fondation de l'État d'Israël. Le drapeau est adopté officiellement par les Palestiniens lors du premier Congrès de l’OLP, en 1964.

Hymne palestinien

Modèle:Article détaillé Avant 1967, Mawtini était utilisé comme hymne national palestinien, qui a été adopté par l'Irak en 2004.

Biladi, Biladi ou Fidai (Ma patrie, ma patrie) est le nouvel hymne national de l'État de Palestine proclamé en 1988 par l'OLP, en accord avec l'article 31 de la Charte de l'OLP. Il est joué au début des concerts donnés par l'Orchestre national de Palestine<ref>Constance Desloire. « Concerto pour un État indépendant ». Jeune Afrique, 25 janvier 2011.</ref>.

Économie palestinienne

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Fichier:Bank Of Palestine - Ramallah.jpg
Banque de Palestine à Ramallah.

Le secteur manufacturier est bien représenté en Palestine notamment au travers de l'industrie du verre, de la porcelaine, du savon, du coton ou du textile<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

L'activité agricole permet la production et l'exportation de roses et de palmiers.

Le secteur du tourisme se développe au travers d'un certain nombre d'attractions historiques et touristiques comme l'église de la Nativité à Betlehem que l'Autorité palestinienne restaure ou le Palais de Hisham bin Abdul Malik<ref name=":1" />.

Chômage

Depuis les réductions des fonds versés à l'Autorité palestinienne par les États-Unis, l'activité économique est en berne. La part des secteurs agricoles et industriels a chuté de 27 % en 1994 à 13 % en 2018, sans émergence de nouvelles activités pour relancer l'économie. Le taux de chômage des jeunes palestiniens de la bande de Gaza s'élève à 70 % en 2018<ref>Modèle:Article.</ref>.

Éducation

Fichier:Birzeit University PIC.jpg
Campus de l'Université de Beir Zeit.

Selon les statistiques de 2005-06 du ministère de l'Éducation de l'Autorité palestinienne, l'enseignement en Palestine se dispense dans Modèle:Nombre scolaires, Modèle:Unité, pour Modèle:Unité et étudiants et par Modèle:Unité. Ces lieux d'enseignement se répartissent en trois catégories :

  • ceux fonctionnant sous l'égide du ministère de l'Éducation de l'Autorité palestinienne (70 %) ;
  • ceux par le biais de l'Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) (24 %) ;
  • ceux relevant de l'enseignement privé (6 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le prix Global Teacher Price qui est décerné à un professeur exceptionnel qui a apporté une contribution remarquable à la profession, a été attribué en 2016 à Modèle:Mme Hanan Al Hroub de Cis-Jordanie. Elle a été saluée pour "sa méthode basée sur le jeu et la non-violence"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture palestinienne

Modèle:Article détaillé

Fichier:MahmoudDarwish.jpg
Mahmoud Darwich à l'Université de Bethléem (2006).
Fichier:PLO shawls (2957713579).jpg
Châles palestiniens (ou keffiehs) vendus en Syrie.

Littérature

Littérature et poésie palestiniennes sont illustrées par de nombreux auteurs tels Ghassan Kanafani, Mahmoud Darwich et Elias Sanbar.

Artisanat

Il existe un artisanat traditionnel palestinien : robes brodées au point de croix, châles (keffieh), vanneries en paille de blé ou d'orge dont l'origine remonterait au néolithique<ref>Modèle:Ouvrage (monographie trilingue)</ref>, tapis fabriqués à Gaza<ref>Modèle:Ouvrage (monographie trilingue).</ref>, verres et céramiques à Hébron où se trouve dans la vieille ville un quartier dénommé « le quartier des souffleurs de verre », et aussi des rabiehs, sortes de greniers à grains nomades et transportables, véritables meubles en pisé.

Gastronomie

Modèle:Article détaillé Si elle reste fidèle à la gastronomie locale et orientale avec pour principaux ingrédients dans la population rurale palestinienne, l'huile d'olive, l'olive, l'origan et le pain plat cuit au four appelé taboun<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la cuisine palestinienne possède ses propres traditions culinaires régionales.

La cuisine palestinienne provient des populations installées en Palestine, tout au long des siècles. Elle subit les influences arabes, abassides, perses, syrienne et de fortes influences turques aux accents balkaniques dues aux populations arrivées durant la domination de la région par l'Empire ottoman.

Elle est semblable aux autres cuisines du Levant, avec des spécificités régionales liées à la géographie et au climat, notamment les cuisines libanaise (boulghour, riz, viande et kebbé) en Galilée, syrienne au nord, jordanienne à l'est (pain taboun, pita, riz et viande) en Cisjordanie ou égyptienne au sud (riz, poisson, fruits de mer et lentilles) dans la bande de Gaza<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les épices sont partout utilisés et le piment particulièrement dans la bande de Gaza.

Les Palestiniens mangent plusieurs fois par jour - le repas principal étant le déjeuner appelé gheda<ref name="IMEU2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cuisine, Institute for Middle East Understanding (IMEU), 16 janvier 2006, consulté le 18 décembre 2007.</ref>. Les repas s'agrémentent généralement de salades cuites et crues, de houmous, d'olives pour le maza (mezzé), éventuellement du fromage akkawi, et sont particulièrement variés et copieux lors des fêtes. Le mansaf d'origine jordanienne, apprécié chez les Bédouins. Les plats notables peuvent être différentes variantes du kebbeh (boulettes de boulgour à la viande), le man’ouché ou lahm bi ajeen (pizza au fromage, origan), le chiche-kebab ou lahme mashwi (brochettes de viande), le musakhane (pain taboun au poulet rôti et oignons frits), le maklouba (riz aux aubergines, légumes et viandes), le mansaf (agneau sur pain taboun, riz et yaourt), le sumaghiyyeh (baies de sumac, tahini, blettes, bœuf et pois chiches), la rummaniyya (grenade, aubergines, tahini, lentilles à l'ail), le fukharit ados (ragoût de lentilles), le qidra (riz, agneau, épices), le zibdieh (ragout de tomates et crevettes)…

Fichier:Kanafeh Nabulsieh.jpg
Kenafeh de Naplouse.

Les nombreux desserts de la cuisine palestinienne sont principalement des pâtisseries fourrées de fromages sucrés, de dattes ou d'amandes, de noix et de pistaches : les baklavas, la halva, le kenafeh, le burma til-kadayif, le mouhalabiyeh

Comme les mets, la consommation des boissons varie en fonction des fêtes où l'on peut boire des jus de caroube (kharroub), de tamarin (tamar hindi), de réglisse (sous) ou d'abricot (qamar eddine). Le café (à cuire) agrémenté de cardamome est consommé tout au long de la journée et le thé nahnâ (à la menthe) plutôt le soir. Les boissons alcoolisées telles que l'arak ou la bière sont consommées par les chrétiens palestiniens et les musulmans peu conservateurs.

En en-cas, on mange ou sert à son hôte des fruits secs, diverses noix et graines rôties et des dattes.

Danse

Fichier:Palestinian girls dancing traditional Dabke.jpg
Femmes dansant le dabkeh.

Le dabkeh est un type de danse de groupe en ligne où les danseuses et danseurs se tiennent les mains et frappent le sol fortement. Elle est le plus souvent dansée dans les mariages, les banquets et les fêtes occasionnelles. Les danseurs poussent parfois des cris pour donner de l'énergie à la danse et l'accentuer.

Sport

Modèle:Article détaillé

Comité olympique de Palestine

Fichier:Football Palestine federation.png
Logo de la Fédération de Palestine de football.

Créé en 1986, le Comité olympique de Palestine peut participer aux Jeux olympiques depuis 1995. Présidé depuis 2016 par la personnalité militaire et politique controversée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jibril Rajoub qui est aussi à la tête du Conseil suprême pour la jeunesse et les sports et à celle de la Fédération de Palestine de football, ce Comité est le fédérateur des fédérations sportives palestiniennes<ref name=":1" />. Le Comité olympique palestinien est un membre fondateur de l'Union arabe pour les Jeux Olympiques et le Comité a participé à tous les sessions et les événements arabes sportifs<ref name=":1" />.

Clubs et fédérations sportifs

La Palestine est riche de plus de 300 clubs et fédérations sportifs placées sous l'égide du Conseil suprême pour la jeunesse et les sports<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Marathon

Chaque année depuis 2012, se déroule le marathon de Palestine, qui voit la participation de milliers de coureurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Bibliographie

Modèle:...

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail