Jack Johnson (boxe anglaise)

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Jack Arthur Johnson<ref>Modèle:Lien web</ref> est un boxeur américain né le Modèle:Date de naissance à Galveston, Texas<ref>Modèle:Lien web</ref>, et mort le Modèle:Date de décès à Raleigh, Caroline du Nord. Surnommé « le géant de Galveston »<ref>Modèle:Lien web</ref>, il fut le premier champion du monde poids lourds noir entre 1908 et 1915.

En 1920, il ouvre le Club de Luxe à Harlem, qui deviendra le Cotton Club.

Débuts

Né dans une extrême pauvreté, de parents anciens esclaves<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Henry et Tina Johnson<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le troisième de leur neuf enfants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Jack Johnson.</ref>. Jack Johnson se lance dans la boxe pour échapper à sa condition. À cette époque, les Noirs pouvaient affronter des adversaires blancs dans toutes les catégories, sauf celle des poids lourds. Johnson brise ce tabou en 1908 et devient champion du monde.

Johnson remporta son premier titre le Modèle:Date- en battant « Denver » Ed Martin en 20 reprises pour le Colored Heavyweight Championship. Il défia alors le tenant du titre mondial, James J. Jeffries, mais ce dernier refusa le combat. Les boxeurs noirs pouvaient en effet boxer contre des Blancs dans toutes les catégories à l'exception des poids lourds, la plus prestigieuse.

Jack Johnson brisa ce tabou en affrontant, le Modèle:Date, le Canadien Tommy Burns<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Sydney<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le combat dura quatorze rounds, avant que la police n'intervienne pour l'interrompre. Les arbitres attribuèrent alors le titre à Johnson sur décision. De fait, Johnson avait puni son adversaire et l'avait mis KO technique. En 1909, il bat Victor McLaglen, Frank Moran, Tony Ross, Al Kaufman, et le champion des poids moyens Stanley Ketchel.

Le « combat du siècle »

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Johnson contre Jeffries en 1910.

En 1910, l'ancien champion invaincu des poids lourds James J. Jeffries sort de sa retraite et annonce Modèle:Citation<ref name="Struggle for his soul">Modèle:Lien web.</ref>. Jeffries n'avait pas combattu depuis six ans et dut perdre environ Modèle:Nombre (Modèle:Unité) pour faire le poids. Il semblait avoir le soutien de tous les Blancs américains et de tous les médias. Ainsi, Jack London écrivit : Modèle:Citation

Le combat eut lieu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> devant Modèle:Nombre sur un ring monté pour l'occasion à Reno dans le Nevada. On pouvait entendre dans la salle le morceau All Coons Look Alike to Me, un des titres phares du genre de musique Coon song caractérisée par sa présentation raciste des Noirs américains. Les promoteurs du combat incitèrent même le public entièrement blanc à chanter Modèle:Citation<ref name="The Hidden History">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zirin, Dave « The Hidden History of Muhammad Ali », Edge of Sports, janvier 2004.</ref> avant et pendant le combat. Jeffries alla deux fois au tapis lors des 15 premières reprises de ce combat, ce qui ne lui était jamais arrivé dans sa carrière. Son encadrement le poussa à l'abandon. Cette victoire de Johnson lui permit d'empocher Modèle:Nombre et de faire taire les critiques à propos de son titre face à Burns. Nombre de spécialistes, faisant ouvertement preuve de racisme<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Boxing While Black: Ken Burns Chronicles Jack Johnson's Bout with Racism, documentary.org.</ref>, n'admettaient pas qu'un boxeur noir fût champion du monde des poids lourds et considéraient le match Burns-Johnson comme non significatif. Pour eux, Jeffries était le champion invaincu.

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Lutte Frank Moran - Jack Johnson, Paris, en 1914.

L'annonce de cette victoire fut marquée par des agressions racistes de Blancs sur des Noirs à travers tous les États-Unis<ref>Lucas Armati, « Jack Johnson, le champion qui divisa l'Amérique », Télérama, Modèle:Date-.</ref>, principalement dans l'Illinois, le Missouri, l'Ohio, la Pennsylvanie, le Colorado, le Texas et les villes de New York et Washington. Des dizaines de personnes sont tuées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le poète noir William Waring Cuney publia un poème pour marquer ces événements : My Lord, What a Morning. Certains États américains interdirent la diffusion du film du match puis interdirent que les rencontres de Johnson contre des boxeurs blancs soient filmées. En 2005, le film de ce match historique fut placé sur la liste du National Film Registry.

Johnson défraya de nouveau la chronique en épousant Lucille Cameron, une femme blanche. Il dut fuir au Canada puis en France afin d'éviter la prison pour une violation de la loi Mann, qui interdit le transport de femmes à travers les États en vue de prostitution ou d'actes dits « immoraux » tels que les mariages entre un Noir et une Blanche<ref>Film documentaire Unforgivable Blackness: The Rise and Fall of Jack Johnson de Ken Burns, 2005.</ref>. Johnson perd son titre le Modèle:Date- face à Jess Willard lors d'un match disputé à La Havane (Cuba) devant Modèle:Nombre. Prévu en quarante-cinq reprises, ce combat est arrêté après vingt-six reprises à la suite du KO de Johnson. Il revient aux États-Unis en 1920, où il purge un an de prison pour avoir épousé une femme blanche. Il divorce en 1924.

Il meurt dans un accident de la route en 1946. Il est enterré au cimetière de Graceland à Chicago<ref>Modèle:Find a Grave.</ref>.

Une pièce de théâtre d'Howard Sackler, The Great White Hope (L'Insurgé), raconte sa carrière.

Le Modèle:Date-, le président Donald Trump le gracie à titre posthume<ref>Reuters, « Trump gracie le boxeur noir Jack Johnson à titre posthume », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.

Distinction

Musiques

Cinématographiques

  • The Great White Hope est une pièce de théâtre (en 1967) de Howard Sackler et un film (en 1970) de Martin Ritt, en français L'Insurgé, avec James Earl Jones.
  • Documentaire Jack Johnson. Le champion qui divisa l'Amérique (Unforgivable Blackness : The Rise and Fall of Jack Johnson) de Ken Burns, États-Unis, 2004. 90 min.

Bibliographie

Autobiographie

Références

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Liens externes

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