Barrou
Modèle:Infobox Commune de France
Barrou est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc ouest par la Creuse (Modèle:Unité), qui constitue une limite séparative, ce qui en fait une commune limitrophe, à la fois du département de la Vienne et de la région Nouvelle-Aquitaine. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend également divers petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Barrou">Modèle:Lien web.</ref>
La Creuse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Modèle:Unité d'altitude sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse et se jette dans la Vienne sur les territoires des communes de Port-de-Piles (Vienne), Ports et Nouâtre (Indre-et-Loire), après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-L---0070 ">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, la Creuse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Deux zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Les Marais » et « l'étang du Bois des Cours »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Barrou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), forêts (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (3,6 %), zones urbanisées (1,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Barrou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1999 et 2006<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans les massifs de Barrou et de Boussay, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 292 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe AModèle:Note et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de Modèle:Nobr de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Modèle:...
Le nom « Barrou » a la même étymologie celtique que le mot français « barre » qui désigne une hauteur qui forme obstacle à un passage par sa largeur et sa pente raide.
C'est exactement la description de la colline au nord du village ; le -ou final est un diminutif. Le sens du nom est donc : « la colline en forme de petite barre ».
Par ailleurs le nom de lieu « La Lombarderie » sur le côté de cette colline est certainement une remotivation, médiévale faite en pensant au peuple lombard en Italie du Nord ; mais le nom d'origine possible est Lumbarre<ref>Lumbarre est probablement créé par les Celtes et Barrou par les Gaulois.</ref> ; ce nom est aussi celtique et signifiait « La barre près d'une zone avec une rivière à faible pente à l'origine possible de marécages ».
L'adjectif « celtique » peut relier aux Celtes venus à l'Âge du fer, ou leurs descendants les Gaulois.
Histoire
En 581, le duc de Bérufle envahi un territoire allant d'Yzeures à Barrou. C'était l'un des généraux de Chilpéric, roi de Soissons, qui l'envoya pour arrêter les incursions des habitants du Berry sur la Touraine. À cette époque, la Touraine faisait partie du Royaume de Neustrie alors que le Berry était du Royaume d'Aquitaine. Sur ce territoire, Bérufle força le duc Reginalde, envoyé par Gontran, roi d'Orléans, pour envahir Tours, à se replier sur Poitiers. Durant cet épisode, les « pays » d'Yzeures et de Barrou furent pillés<ref>Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Jean-Xavier Carré de Busserole, 1878, page 142</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Enseignement
Barrou se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches. Seule une école maternelle accueille les élèves jusqu'en GS.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,2 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Équipements culturels et sportifs
La commune de Barrou dispose d'une bibliothèque municipale, qui fait partie du réseau de la Direction Départementale de Bibliothèques et de la Lecture d'Indre-et-Loire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges préhistoriques et antiques
- Dépôts de lames de silex (les Ayez, la Creusette).
- Vestiges gallo-romains.
Architecture civile
- Vestiges de la Commanderie
La commanderie de l'Épinat était une commanderie de l'ordre du Temple, qui passa aux Hospitaliers au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vers 1600, elle fut rattachée à la commanderie de Bilson. On peut encore y voir les ruines de la chapelle : partie de son mur nord avec deux colonnes et avec sa façade ouest, dont la porte en arc brisé à deux rouleaux retombant sur deux colonnettes très dégradées date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les bâtiments conventuels plus récents datent probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Château des Courtis
Le château des Courtis, dit en 1698 Maison noble des Courtis, était un fief relevant de la baronnie de Preuilly. Propriété en 1442 de Léonor de Mauléon, il fut acquis le 27 juin 1600 par Honorât Le François, capitaine gouverneur du château du Grand-Pressigny. Les Le François furent seigneurs des Courtis jusqu'en 1788. À cette date, le domaine est acheté à la famille Le François des Courtis par le comte de Carvoisin, baron de la Mothe-Sainte-Héraye. La maison des Courtis fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la place de l'ancien logis seigneurial, alors fortifié. Elle passa ensuite par successions et alliances à la famille du Bois des cours puis à la famille La Poeze, qui en fera le siège du Rallye La Poeze. On trouve encore dans le cimetière de Barrou une chapelle commémorant le mariage La Poeze/ La Poeze alors que les descendants du second mariage d´Ambroise de la Poeze avec Virginie d'Harambure se sont installés non loin à Harambure (Yzeures sur Creuse). La propriété sera vendue à la famille Lemaigre-Dubreuil qui y installera aussi son équipage de chasse à courre, puis à la famille de Rambures. C'est à l'image de cette même bâtisse, mais avec des moyens de construction récents, que la maison actuelle fut construite pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Reste seulement la tour du Modèle:S mini-.
Architecture sacrée
- Église Saint-Maurice des {{#switch: XIX
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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}}, restaurée en 1926.
- L'église primitive a été emportée par les eaux, sur la rive droite de la Creuse.