Elle est la ville-centre d'une agglomération de plus de Modèle:Nombre comprenant 12 communes ce qui en fait la troisième agglomération urbaine du département après Épinal et Saint-Dié-des-Vosges. De par sa situation, Remiremont représente également le deuxième plus gros centre administratif du département, juste derrière Épinal. La ville se situe à l'extrémité sud du Sillon lorrain, un long axe urbanisé traversant le centre-est de la région du nord au sud. Le sillon lorrain et la plaine d'Alsace appartiennent à la partie française d'une plus vaste zone économiquement forte appelée l'Europe rhénane.
Remiremont est officiellement surnommée « La belle des Vosges » grâce à son histoire et son architecture héritée de sa riche et puissante abbaye, ayant été pendant des siècles une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique où la ville se nommait Rümersberg (allemand)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville offre un joli panorama sur les Hautes-Vosges et les vallées environnantes, notamment l'embouchure de la vallée de la Haute Moselle. À l'est à un peu plus de Modèle:Unité à vol d'oiseau domine le Fossard surplombant Saint-Étienne-lès-Remiremont à Modèle:Unité d'altitude reconnaissable à son antenne-relais, il domine l'agglomération de Remiremont et ses environs. Juste au pied du Fossard entre les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé se trouve le célèbre Saint-Mont culminant à Modèle:Unité.
Dans le territoire même de Remiremont se trouve l'unique vallée du Fouchot et son massif, dans lequel se trouvent le Parmont (Modèle:Unité), derrière lui la Tête des Ânes (Modèle:Unité) puis le Bambois de Remiremont à Modèle:Unité et en direction de la vallée de la Haute Moselle, le Haut de Corroy (Modèle:Unité) et sa célèbre Roche Tocquaine, puis en continuant, moins connu, se trouve le Haut du Sapenois qui est le point culminant de la commune avec Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologiquement, la ville est construite dans un environnement assez varié, constitué d'alluvions récentes, mais aussi de roches magmatiques (granites, microgranites…) et de roches métamorphiques au faciès granulite, ainsi que de roches sédimentaires notamment du Trias, avec des roches déposées précisément au Buntsandstein moyen, vers le sud de Remiremont (conglomérats, grès relativement grossiers, et paléosols).
Le plan d’eau de Remiremont, d'un peu plus de neuf hectares et créé en 1988, accueille les touristes en quête de verdure et de loisirs. Outre l'observation des oiseaux et la pêche, de nombreuses activités sont proposées autour du plan d'eau : plongée, canoë-kayak, baignade (surveillée pendant les mois d'été), pétanque et planche à voile. C'est aussi le point de départ d'une voie verte menant à Cornimont et à Bussang.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (71,1 %), zones urbanisées (16,6 %), prairies (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Montis Romarici (640), Romerici montem (870), Remeremont & Remerimont (1246), Remeiremont & Remelimont (1290), Romarimont (1336), Rümersberg (1339), Rimelsperg (1404), Remyremont (1505), Mont Rolland (1538), Remiremonde (1644), Remiremont (1711), Libremont (Modèle:Lnobr rom).
Remiremont est un hagiotoponyme caché. D'un nom de personne Romaric(us) et montem<ref>Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre</ref>, le « mont de Romaric » (saint Romaric).
Le nom de la ville de Remiremont dérive par décalque du nom de l'institution abbatiale prestigieuse, qui s'y installe initialement entre la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cette dernière avait été fondée aux temps mérovingiens sur l'actuel Saint-Mont, qui se nommait autrefois en latin ecclésiastique Sancti Romarici mons, abrégé en Romarici mons, le « mont de (saint) Romaric ». Romaric était selon la légende hagiographique un noble leude de la cour d’Austrasie à Metz, qui abandonna les affaires de cour pour la vie monastique, sous l’influence d’Amé de Remiremont, moine prédicateur disciple de saint Colomban<ref>Saint Colomban († 615) Abbé de Luxeuil et de Bobbio</ref>. Ils fondèrent vers 620 deux monastères sur le mont Habendum (Pays d'Havend) que possédait Romaric<ref>Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine. Éditions Place Stanislas, 2009, Modèle:ISBN, page 34</ref>,<ref>L'histoire de la Lorraine et des Vosges, Histoire des Vosges : La domination franque (496-925) : d) (…) « L'Irlandais Colomban, d'abord établi au pied des Vosges, fonda en 590 le monastère de Luxeuil; Saint Amatus, et un disciple de Colomban, Saint Romary, bâtirent deux abbayes sur le Saint-Mont, à Habendum (origine de Remiremont) » (Extrait de " Le Département des Vosges à travers les Âges " par Albert TROUX, Agrégé d'histoire. Édité vers 1930)</ref>, l’un d’hommes, et l’autre au sommet de femmes. Saint Romaric vécut pendant trente ans dans cette abbaye du Saint-Mont<ref>L’histoire de Remiremont</ref>, jusqu’à sa mort en 653<ref>Habendum le Saint Mont, La montagne des quatre saints : le monastère du Saint Mont.</ref>.
Modèle:Article détaillé
L'institution mixte de Romaric est progressivement démantelée et transférée au pied du Saint-Mont, puis sur l'autre rive pour favoriser le peuplement et améliorer le contrôle de la communauté religieuse, sous l'égide des derniers maîtres du palais pépinides à l'origine de la dynastie carolingienne, ceci provoque à long terme le développement de Remiremont<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'abbaye suit une règle approuvée par Louis le Débonnaire et publiée en 816 au [[Liste des conciles d'Aix-la-Chapelle|Modèle:4e d’Aix-la-Chapelle]].
La refondation carolingienne est aussi transformée de manière préférentielle en communauté de chanoinesses, séculière et souveraine, le chapitre de Remiremont dirigé par une abbesse héritière spirituelle des filles de Romaric, l'institution féminine dénommée abbaye de Remiremont est désormais réservée aux jeunes filles de la haute noblesse d'Empire. Jusqu'à une cinquantaine de nobles dames pouvaient y vivre avec de riches prébendes car l’abbaye érigée par les carolingiens au rang de principauté ecclésiastique incluant forêt et pâturages avait de nombreuses possessions et l’abbesse souveraine avait rang de princesse du Saint-Empire romain germanique lors des cérémonies royales ou impériales<ref>Le territoire abbatial ratifié tardivement par le roi de Germanie Henri est immense, il couvre in extenso les bassins versants de la Moselle en aval d'Archettes, incluant celui de la Vologne, sans compter parfois de vastes extensions forestières limitrophes à l'ouest.</ref>.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les ducs de Lorraine, avoués de l'abbaye d'Empire, commencent à grignoter des parties cruciales de pouvoir princier aux abbesses et aux chanoinesses, en accaparant des biens et des droits stratégiques. L'administration ducale s'interpose souvent en façonnant des alliances politiques avec les populations montagnardes, justifiant a posteriori leurs interventions constantes et en s'immisçant dans l'administration de territoires limitrophes, parfois annexés promptement.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'État lorrain établit de facto une suzeraineté de ses dirigeants sur les territoires de l'abbaye et du chapitre, les ducs prenant le titre symbolique de comtes de Remiremont.Modèle:Article détaillé L'abbaye d'Empire, encore auréolée de prestige, est ravalée au rang d'une simple seigneurie ecclésiastique, jouissant de biens fonciers encore considérables et gardant un simulacre d'indépendance par sa petite administration relictuelle, placée sous surveillance ducale.
Michel de Montaigne, qui s'arrêta à Remiremont en 1580, lors de son voyage en Italie et en Allemagne, relate dans son journal de voyage<ref>Michel de Montaigne, Journal de voyageJournal de voyage</ref> que l'abbesse et les chanoinesses lui firent le plus aimable accueil et lui firent envoyer des artichauts, des perdrix et un baril de vin pour restaurer sa petite équipée.
Il faut attendre le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour que l'administration étatique de Lorraine accapare les derniers droits de contrôle des chanoinesses et abbesses, en l'occurrence sur les bois dits "répandise" et les chaumes. La cartographie orchestrée par le président de la chambre des comptes Thierry Alix en fait foi entre 1576 et 1578<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pendant la guerre de Trente Ans, l'abbesse Catherine de Lorraine<ref>Louis Mayeul-Chaudon, Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, ed. Mame frères, 1812.</ref>, fille du duc Modèle:Monarque, fit preuve d'initiative et de courage. En juillet 1638, lors du siège de Remiremont par les Français commandés par Turenne, elle entraîne ses chanoinesses et la population de Remiremont à la résistance et en quelques heures les trois brèches ouvertes par les canons français dans les murs de la ville se trouvent réparées.
Auguste Digot dans son Histoire de la Lorraine en fait le récit<ref>Histoire de Lorraine, Auguste Digot, éd. Vagner, 1856</ref> : … le sieur de la Jonchette, gouverneur d'Épinal, avait engagé le vicomte (Turenne) à se diriger sur Remiremont, pour y rétablir l'autorité du roi. Il disait que la ville ne pouvait tenir plus d'une demi-journée… Turenne chargea La Jonchette d'attaquer Remiremont, et le siège commença le 2 juillet. Il n'y avait que trente soldats dans la place, mais les bourgeois avaient pris les armes, avec la résolution de se bien défendre. Le 3,le marquis de Ville parvint à s'échapper et gagna les montagnes, où il tâcha de rassembler du monde pour secourir les assiégés. La Jonchette ordonna deux assauts, fut repoussé avec pertes et dressa une batterie, qui ouvrit, en peu d'heures, une brèche large de vingt pas. Comme les soldats et les bourgeois n'étaient pas en état de garder les murailles et d'exécuter les ouvrages indispensables pour empêcher l'ennemi de pénétrer dans les rues, le commandant lorrain mit les femmes en réquisition ; elles refusèrent de sortir de chez elles ; mais la princesse Catherine, qui se trouvait heureusement dans la ville, accourut, avec les chanoinesses, et donna l'exemple de l'obéissance et du travail. À ce spectacle, chacun, voulut mettre la main à l'œuvre, et le dégât fut promptement réparé. Le 5 juillet, une compagnie de cavalerie lorraine, venant de la Franche-Comté, réussit à se jeter dans Remiremont ; le marquis de Ville y fit entrer cent cinquante hommes d'infanterie, et les Français, rebutés par l'opiniâtre résistance des assiégés, décampèrent, le 8, après avoir perdu plus de Modèle:Nobr : tués, blessés ou prisonniers.
Jacques de Huvé<ref>Histoire de Fontenoy, Abbé C. Olivier, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1894, Modèle:P.1-440,consultable intégralement sur Gallica</ref>, capitaine châtelain de la ville et du comté de Fontenoy-le-Château, à la tête des sujets de sa capitainerie, participa glorieusement à la levée du siège<ref>Mémoires d'Henri de Beauvau, 1691, éd. de Cologne</ref>.
À la Révolution française : dès juillet 1789, la dernière abbesse, Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, princesse du sang, rejoignit son père et émigra, comme certaines des chanoinesses. D'autres choisirent de retourner dans leur famille. Le 7 décembre 1790, l'église abbatiale fut fermée après onze siècles d'existence.
Pendant quelques années, la ville fut débaptisée et s'appela Libre-Mont. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Vers 1801 des Juifs s'installèrent à Remiremont<ref>Les juifs à Remiremont</ref>. Ils venaient des pays de l'Est et d'Alsace ; leur nombre ne cessa de s'accroître jusqu'en 1881. Ils exerçaient les métiers de fabricant de tissu, boucher, marchand de bétail, de chiffons.
La synagogue construite dans un style orientaliste a été inaugurée en 1873<ref>Cartes Postales Anciennes des Vosges : Le Pays de Remiremont : La synagogue</ref>, et l'année suivante la communauté de Remiremont devient le siège d'un rabbinat alors qu'elle dépendait précédemment du rabbin d'Épinal. La présence d'un important cimetière israélite atteste l'importance de la communauté juive pendant plus d'un siècle.
Après la guerre franco-allemande de 1870, un fort fut érigé au-dessus de la ville, le fort du Parmont. Il est ouvert en 1876 après deux ans de travaux. Durant la Seconde Guerre mondiale, il tombe aux mains de l'armée allemande le Modèle:Date-. Après cette guerre, il sera utilisé jusqu'en 1960 par l'armée américaine comme dépôt de munition. Laissé à l'abandon, il est restauré depuis 2005 par des bénévoles.
Quarante-et-un juifs romarimontains périrent lors de la Shoah, et Modèle:Nobr nées à Remiremont sont mortes en déportation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la Libération, seulement une demi-douzaine de familles rescapées de la Solution finale reviennent à Remiremont. De ce fait la synagogue est vendue à un particulier et détruite.
Ses seuls vestiges visibles se trouvent actuellement à la synagogue-musée de Bruyères et les bancs des fidèles servent dans l'oratoire de la synagogue d'Épinal.
À l'issue du Modèle:1er à Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé à la première place (24,8% des suffrages) dans la commune de Remiremont.
Le Carnaval vénitien de Remiremont : il se déroule en général chaque année durant le dernier week-end de mars. Il a été créé en 1996 par une poignée de passionnés du carnaval de Venise. Des défilés sont organisés dont un nocturne.
Les Champs Golots : le Jeudi Saint, cette fête populaire marque la fin de l'hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin du centre-ville est rempli d'eau et les enfants y font naviguer des bateaux illuminés de leur fabrication.
La Fête foraine de la Saint-Romaric : elle se tient tous les ans au Champ de Mars de la ville vers la mi-septembre durant une semaine.
La Saint-Nicolas : comme partout en Lorraine, est la plus populaire des fêtes de la ville. Chaque année, le premier samedi de décembre, un grand défilé de chars est organisé et parcourt les rues de la ville. Le char du Saint Patron des enfants et de la Lorraine clôt le défilé et des dizaines de chars décorés par des organisations locales défilent. Pendant cette manifestation les clefs de la ville sont remises à Saint Nicolas par le maire.
Les Kiriolés : (lendemain de la Pentecôte : lundi des Kiriolés) toutes les paroisses du patronage de Remiremont, exceptée celle de Saint-Maurice, arrivaient en procession, chantant des Kiriolés (cantiques en patois local). Chaque paroisse était distinguée par des rameaux de verdure (genévrier, lilas, cerisier, sureau, saule, chêne, sapin, genêt et aubépine). Six paroisses stationnaient à l'église des Dames, les autres ne faisaient que la traverser en chantant. Cette fête existait déjà avant 1789.
La Fête des Brioches : tradition romarimontaine du XIIe siècle, elle se tient à l’ancienne léproserie (Chapelle de la Madeleine). A l’époque, pour éviter de toucher les malades, leurs voisins tendaient aux pensionnaires des cannes au bout desquelles étaient piquées de bonnes viennoiseries bien goûteuses. La Fête des Brioches se tient lors du Carême. Les enfants perpétuent le geste de l’aumône en achetant et dégustant de bonnes brioches piquées sur des baguettes de noisetier. Ce qui était auparavant une œuvre de miséricorde est devenu un plaisir et une fête pour tous.
Festival des sciences : week-end culturel lancé en 2015 (première édition en juin 2015) ayant pour but de promouvoir les sciences, chaque édition ayant vocation à couvrir un domaine particulier (astronomie en 2015, botanique en 2016).
Braderie de Printemps et Braderie d'Automne : Depuis plusieurs décennies, Remiremont organise des braderies. Depuis 2022, ses braderies ont changées de dimension avec des animations (château gonflable, ferme pédagogique, expositions de voitures et motos, animation cuisine, ... ) et des stands en plus. Elle à lieu dans la Rue Charles-de-Gaulles, la Place de Lattre de Tassigny, la rue de la Xavée et parfois quelques rues adjacentes comme la Rue Janny ou la Rue des Capucins.
Enseignement
Premier degré :
Groupe scolaire Jules-Ferry ;
Groupe scolaire de La Maix ;
Groupe scolaire de Rhumont ;
Groupe scolaire de Révillon ;
École privée Saint-Romaric ;
Second degré :
Collège Christian Poncelet (ex-collège Le Tertre)
Collège Charlet ;
Ensemble du Saint-Mont : collège, Lycée et CFA (Collège Saint-Joseph, Lycée Jeanne-d'Arc, CFA du Saint-Mont); cet ensemble scolaire forme de la sixième au BTS.
Lycée André-Malraux, couramment appelé « Béchamp » depuis qu'il a succédé au lycée Jules-Méline du centre-ville ; ce lycée forme de la seconde au BTS.
Lycée professionnel régional Camille-Claudel couramment appelé « Lycée du Parmont » ; il forme de la seconde au BTS.
Institut de Formation des Soins Infirmiers.
Formation professionnelle :
Centre de l'agence professionnelle pour la formation des adultes (AFPA)
Santé
Trois hôpitaux se sont succédé à Remiremont :
l'Hôpital et Maison-Dieu Saint-Barthélémy et Saint-Laurent, créés sans doute au Xe siècle au centre ville,
puis l'hôpital Sainte-Béatrix du 1er quart du XVIIIe siècle, vers 1724. Bâti sur un terrain « hors les murs ». L'ancien Hôpital-hospice Sainte-Béatrix, du 1er quart du XVIIIe siècle, a été détruit. Il a conservé ses pots à pharmacie dont il subsiste des éléments inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (portail, niche et statue) par arrêté du 20 août 1974.
La ville dispose de praticiens et d'établissements de santé de toutes les disciplines<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> : médecins, gynécologues, pédiatres, chirurgiens dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathes, radiologues ou pharmacies<ref>Professionnels de santé à Remiremont</ref>...
Sports
La ville dispose de plusieurs sites sportifs : Le Centre équestre de la Grange Puton, la Piscine municipale, le Stade de Béchamp, le Plan d’eau, le Stade VTT de la Grande Puton, le Circuit du Choisy Model Club, le Bouloudrome du Plan d'eau, le départ de la Voie Verte des Hautes-Vosges, le Skate-Park du Plan d'eau, les courts de tennis de la Grange Puton, le City Stade du Rhumont, le Boulodrome de Révillon, le tennis couvert de Béchamp, le Stade de rugby du RC2V, le mini-golf autours du Plan d'eau, le Parcours de santé de la Grange Puton, le Classico V (salle de foot à 5).
La ville à également de nombreux gymnases : Gymnase du Lycée Professionnel Camille Claudel, Gymnase de l'Ensemble scolaire Jeanne d'Arc - Saint-Joseph, Gymnase du Collège Christian Poncelet, Gymnase du Collège Charlet, Gymnase de Béchamp, Gymnase George Lang (Dojo), la salle d'arme. Différentes salle de sports payantes sont installées à Remiremont ou a proximité.
L'Office Municipal des Sports, Loisirs et Culture (OMSLC) de Remiremont représente Modèle:Nobr de sport dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr culturels dont Modèle:Nobr. Soit un total de Modèle:Nobr regroupant environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Entre autres : Aïkido-Club Romarimontain (aïkido), le FC Remiremont-Saint-Étienne (football), Association Sportive Automobile des Vallées (automobile), Association Pointes & Entrechats (Danse classique), Athlé Vosges Pays de Remiremont (Athlétisme), Les Cavaliers de la Grange Puton (Équitation), Cercle de karaté de Remiremont (Karaté), Cercle d'escrime romarimontain (Escrime), Club athlétique de Remiremont (musculation), Choisy Model Club (voiture radio télécommandée), Club nautique romarimontain (Natation), Danse Moderne Academy (Danse), Ensemble basket Remiremont Le Thillot (Basket-ball), Hand-ball Club romarimontaine (Handball), Remiremont Judo, Rugby Club vosgien des 2 vallées (Rugby), Remiremont VTT, Tir Remiremont/Saint-Nabord, Tennis-club Remiremont, Volley-club romarimontain, Union cycliste de Remiremont, Twirling Club Remiremont, ...
La Corrida des Abbesses et le Trail 14-18 : Crée en 1980, la Corrida se tient chaque année entre Noël et Nouvel-an dans les rues de la ville. Ce rendez-vous sportif, devenu une classique dans l'Est de la France et les pays voisins, est très attendu par les coureurs chaque années. Les rues étant devenue trop étroites pour accueillir un grand nombre de coureur, le trail 14-18 fût créé en 2015. Le trail se tient la veille au soir de la Corrida et se cours dans la forêt romarimontaine, à proximité du Fort du Parmont.
L'Association sportive romarimontaine (ASR) a connu de grands moments, accédant au Modèle:5e tour de la Coupe de France en 1966-1967 perdu contre l'AS Strasbourg (1-4).
La Romaricenne, issue d'une équipe de patronage, a mis sur pied une section en 1949.
Sous l'impulsion de la municipalité, les deux clubs fusionnent et donnent naissance au Football-club de Remiremont (FCR) le Modèle:1er juin 1986. En quatre saisons, le club atteint la division d'honneur. En 2016 elle évolue au niveau départemental.
En 2018 les clubs du FC Remiremont et de la ville voisine le FC Saint-Étienne fusionnent pour former le FC Remiremont-Saint-Étienne.
Depuis le début des années 1980, la ville voit passer sur ses routes le Rallye des Vallées, ou elle accueille le Parc assistance et la remise de prix au Champs de Mars et Palais des Congrès. La course est organisée par l'Association Sportive Automobile des Vallées
La ville accueille sur son Champs de Mars depuis 2000, un slalom automobile nommé Slalom des Lampions. Ce slalom de 1230m compte pour la Coupe de France des Slaloms.
Remiremont est le siège de la Danse Moderne Academy, un club de danse, avec des sections à Chantraine, Gérardmer et à Charmes. Elle propose de la danse moderne, du moderne jazz, du hip-hop, de la danse Afro et de la danse brésilienne.
Les deux équipes du Roller Derby Cœur des Vosges (Équipe A : Reaper’s Crew évoluant en Nationale 2 et l'Équipe B : Schlitteuses Crew) s'entraînent et jouent leur match au Stade de Béchamp à Remiremont. Mais officiellement ces deux équipes représentent la ville d'Épinal.
Depuis 2018, la ville de Remiremont accueille le départ de l'Infernal Trail 100 %, une course caritative de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui permet de recueillir des fonds pour une association et de la faire connaître.
Le 08 octobre 2023, la finale du Championnat de Lorraine de caisses à savons à lieu sur la Rampe du Calvaire et le Champs de Mars. Environ 3 000 spectateurs sont présent pour les courses.
En 2023, la Team N'side, équipe de cyclisme sur route de niveau National 2 s'installe à Remiremont. Cette équipe est créée suite à la disparition de la Team Macadam’s Cowboys qui était basée à Damelevières en Meurthe-et-Moselle. Avec une équipe de cyclisme sur route de niveau nationale, un bon club de VTT, un Stade VTT et la Voie-verte, Remiremont s'inscrit comme une ville de cyclisme.
Remiremont est candidate à l'accueille d'une manche de la Coupe de France VTT Cross-country 2024 dans son Stade VTT de la Grange Puton.
La ville est également candidate pour être ville-départ du Tour de France Femmes 2024.
Médias
Remiremont possède une rédaction locale du journal départemental Vosges Matin, apparenté au quotidien régional L'Est républicain.
L’hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges possède également une rédaction locale pour son édition de la Vallée de la Moselle.
NRJ Vosges a ses studios locaux à proximité du centre-ville. Cette radio est l'héritière de Clip FM, la plus ancienne radio de la ville qui a émis de 1984 au 28 septembre 1995. NRJ émet sur 105,4 pour l'agglomération romarimontaine et sur 88,5 pour la haute vallée de la Moselle et depuis septembre 2011 à Gérardmer (88.5), La Bresse (même fréquence) et Épinal (91.9). Elle émet depuis la mi 2013 à Cornimont sur 100.6.
Radio Gué Mozot, la plus ancienne radio locale du département, a quant à elle son siège à Saint-Étienne-lès-Remiremont depuis 1990<ref>Radio Gué Mozot</ref>.
Depuis la fin de l'année 2011, RDB 101.8 est présente sur le bassin romarimontain, avec un programme distinct de Radio des ballons, la station d'origine thillotine dont elle est une émanation.
Une troisième radio associative, Vosges FM (99.7)<ref>Vosges FM Remiremont 99.7</ref>, originaire du Tholy, dont les studios se situent à Épinal, est également présente sur Bruyères. Elle émet depuis le Modèle:Date-.
Le réseau départemental Magnum la radio (99.0), ainsi que Modèle:Lnobr (91,0), Modèle:Lnobr (104,7) et RTL (97.5) émettent aussi sur la ville sans pour autant avoir de présence locale.
D'autres radios ont émis sur la ville au cours des années 1980 et 1990, comme R2M, soutenue par la municipalité et qui a disparu en 1998, Modèle:Nobr dont le puissant émetteur était reçu dans une grande partie du département, ou encore la radio géromoise Modèle:Nobr qui avait implanté un relais à Dommartin-lès-Remiremont.
Un réseau câblé est disponible depuis les années 1990. La municipalité a créé une chaine locale, Arcâble, qui se résume essentiellement à de l'infographie.
Après la guerre franco-allemande de 1870, des industriels alsaciens fuyant l'Allemagne s'installent dans les Vosges et créent des usines textiles. La ville a vu deux grandes usines textiles (celle de la Madeleine<ref>Modèle:Lien web.</ref> et celle de Béchamp) qui ont fonctionné jusque dans les années 1960. L'usine de Béchamp fut détruite en 2007 pour créer une zone commerciale. Il existe aujourd'hui une petite zone industrielle entre la déviation de la RN 66 et la ligne ferroviaire. Les principales entreprises sont aujourd'hui le Laboratoire Lohman et Raucher, Robé Médical, MA industrie ainsi qu'Althoffer industrie. Beaucoup de commerces sont implantés dans le centre-ville ainsi qu'en périphérie. La zone industrielle d'Éloyes se situe à Modèle:Nobr au nord de la ville. Le site accueille d'importantes industries comme Thiriet et Minolta. La plupart des administrations sont à Épinal à Modèle:Nobr par la route.
La plupart des commerces se trouvent dans la rue Charles-de-Gaulle, dont une partie est bordée d'arcades. Dans cette rue se trouve également un supermarché Casino de Modèle:Unité. Des enseignes connue sont également implantée en centre-ville comme Cache-Cache, Mexx, Patrice Breal, Yves Rocher, Celio, Douglas, Esprit, Subway, Pimkie, une quinzaine de bars, Nocibé, Salons de thé, plusieurs pharmacies, boulangeries, bureaux de tabac, banques, assurances, agence immobilières, agence de voyage, restaurants, magasins de vêtements, salons de coiffure, Point S, ... .
La ville compte aussi de nombreux restaurants traditionnels, chinois, japonais, indien, italien et de restauration rapide répartis en centre-ville.
La périphérie accueille quant à elle les grandes surfaces. Un hypermarché Cora de Modèle:Unité (futur Carrefour) est implanté à l'est de la ville, jumelé avec une petite galerie marchande et une cafétéria. Cette zone commerciale accueille également Kiabi, Chaussea, Action, Burger King, Carglass, La Poste (centre de tri), des serres, ... . D'autres magasins sont implantés autours de cette zone comme Aldi, Noz, un bureau de tabac, Hôtel-bar, Ford, Citroën, Pizzeria, Renault Trucks, Boisson Joly.
Une autre zone appelé Éco-quartier à vu le jour dans les années 2010 avec un Bricomarché, le Cinéma Le Majestic, Thiriet, Lidl, Écouter voir, Boulangerie Ange, MMA (assurance), HappyCash, Bonne Vap, une salle de sport, un barbier, fleuriste, ... . Autours de cette zone se trouve également une petite animalerie, Darty, des literies, Ibis budget, Optical Center, Macif, une boulangerie, une pharmacie, ... .
Une zone fût créée dans les années 2000 avec comme enseigne l'Entrepôt du bricolage, Magasin vert, Doras, une boulangerie, une pharmacie, MaxiCave ... .
Nous pouvons retrouver entre la zone de l'Éco-quartier et la zone de E.Leclerc, la brasserie La Madelon, une salle d'escalade, Peugeot et divers magasins industriels.
La commune de Saint-Nabord accueille pour sa part La Foir'Fouille, Zeeman, La manufacture Bio, ChaussExpo, Bureau Vallée, autrefois elle abritait un Intermarché. Une petite zone non loin, situé à Remiremont héberge les bureaux de Lohmann&Rauscher, Envies Festiv', une salle de sport, Bigmat, une société d'ambulance et Loxam.
D'autres enseignes nationales sont présentes de manière plus disséminée dans l'agglomération, comme Bébé 9 (à Saint-Amé), But (à Dommartin-lès-Remiremont), Atlas (à Saint-Nabord), Euromaster (à Saint-Nabord), Ford (à Saint-Étienne-lès-Remiremont), HotelF1 (à Saint-Nabord), Total access (à Saint-Étienne-lès-Remiremont), Mondial Pare-brise (à Saint-Amé), Colruyt (supermarché) (à Saint-Amé), Transport Rouillon (à Le Syndicat), Volvo (à Saint-Nabord), Maison Thiriet (magasin et usine à Éloyes), Groupe Mauffrey (à Saint-Nabord), Super U (à Pouxeux), Super U (à Vagney), Aldi (à Vagney).
Remiremont est également une ville référencée « Ville de France<ref>Modèle:Lien web.</ref> » pour promouvoir son commerce local.
La ville possède de nombreux lieux touristiques comme le Fort du Parmont, l'Abbatial Saint-Pierre, le Palais Abbatial, ses nombreuses fontaines, la Place de Lattre de Tassigny avec ses nombreux bars et restaurants, le Plan d’eau de Remiremont, la Voie verte des Hautes-Vosges, la rue Charles-de-Gaulle et ses arcades, le Champs de Mars pour divers activités (fête forraine, slalom, expos, ...), le Parc Monseigneur Rhodain (Parc Zeller), les Musées, ses forêts, Le Saint-Mont (à coté de Remiremont), la Promenade du Calvaire.
Situé aux portes du massif montagneux des Vosges, la commune est l'objet d'une affluence touristique régulière de par sa situation au carrefour des hautes vallées recherchées par les touristes pour la randonnée et autres activités estivales et surtout le ski l'hiver.
La mairie a présenté la nouvelle marque attachée à la ville en octobre 2017. Remiremont est devenue « La belle des Vosges ».
La ville était auparavant surnommée « La coquette » ou « La cité des Chanoinesses ».
Un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir Modèle:Nobr (le lac de Gérardmer couvre Modèle:Nobr tandis que le lac de Longemer couvre Modèle:Nobr).
L'idée de ce projet a été esquissée dès 1963 mais a été abandonnée par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, qui avait réservé un zonage spécifique<ref>Le plan d’occupation des sols, qui a précédé l'institution d'un Plan local d'urbanisme indiquait, pour la zone « Noirgueux », au Modèle:Nobr romains du Règlement applicable à la zone Modèle:III NA (Caractère de la zone Modèle:III NA) « Zone naturelle non équipée, destinée à une urbanisation ultérieure dans le cadre de l'aménagement d'un plan d'eau et des équipements sportifs, touristiques et en général de loisirs qui y sont liés. L'aménagement de la zone Modèle:III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, à défaut, dès la réalisation après modification du POS d’opérations s’inscrivant dans un plan d’aménagement d’ensemble »"</ref>, a estimé, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothéquer l'avenir de ce projet<ref>Argumentaire produit au commissaire enquêteur, dans le cadre de l'enquête publique pour la révision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernées (Saint-Étienne-lès-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (Modèle:2e révision) : Contestation, le 05 février 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l'absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liés à la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquêteur Claude Pierret, 21 mars 2008, Modèle:P. « Suite au développement de l'argumentaire sur le bien-fondé de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bénéfice à en espérer (…) Modèle:M. le maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont que j'ai interrogé sur ce projet, m'a averti que par délibération du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entériné l'abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est également rappelé page 65 du rapport de présentation, point 4,4. »</ref>.
Arrêté du 20 juillet 1908 de classement au titre des Monuments Historiques de la crypte de l'ancienne église abbatiale
Arrêté du 16 février 1926 d'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques du portail nord de l'ancienne église abbatiale
Arrêté du 31 mai 1965 d'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques des parties suivantes de l'ancien palais abbatial de Remiremont : l'ensemble des façades et des toitures ; le sol de la cour, du jardin et du passage jusqu'aux murs de l'église
Arrêté du 29 décembre 1983 de classement au titre des Monuments Historiques, en totalité, y compris la crypte, de l'ancienne église abbatiale (actuelle église paroissiale)</ref>.
L'Abbatiale St Pierre est un élément très important de ce patrimoine.Elle est en majeure partie gothique même si le clocher a été rebâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l’intérieur, de belles décorations de marbres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle décorent le chœur orné d'un retable monumental, spécialement conçu pour l'exposition des châsses de reliques<ref>Sainte Claire, sainte du saint Mont</ref>. Les restes des reliques qu'on a pu sauver ont été rassemblés, pour être exposés, après la tourmente, sur l'autel majeur de Remiremont, aux côtés de ceux des Saints Romary, Amé, Adelphe et de Sainte Gebétrude. À la suite de l’incendie de 1886, on refit de nouvelles châsses en bois doré et celle de Sainte Claire fut offerte par deux Romarimontains, Charles de Bruyères et sa sœur Alexandrine. Elle figure aujourd'hui dans l'alvéole surmontant le portique de gauche. À droite du chœur, se trouve la statue de Notre-Dame-du-Trésor datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au-dessous du chœur, une crypte composée de trois chapelles date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans la première chapelle se trouvent différents sarcophages. Dans la galerie centrale de la crypte, les voûtes d'arêtes reposent sur des colonnes monolithes. Dans la troisième enfin, fermée au public, on a retrouvé des peintures murales médiévales. L'église a été récemment rénovée ainsi que son orgue. La totalité de l'église, crypte comprise, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L'ancienne horloge de l'abbatiale a été installée en 1855 par Jean-Baptiste Schwilgué, l'auteur de la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Elle a été motorisée vers 1950, puis remplacée. Vers 1989 elle a été restaurée par l'entreprise Sonorest de Colmar, mais pas dans son état d'origine (le rouage de mouvement n'a pas été reconstitué et l'horloge est présentée au musée Charles-de-Bruyères avec ses différentes parties déconnectées, du fait de l’utilisation de trois cloches de verre distinctes). Il s'agit vraisemblablement de la dernière grande horloge de Schwilgué.
Accolé à l'église, l'ancien palais abbatial, de style classique, édifié par l'abbesse Anne Charlotte de Lorraine, fille du duc [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], présente une belle façade. Aujourd'hui, ce palais abrite l'hôtel de ville de la commune. Il a également abrité le tribunal d'instance de Remiremont jusqu'en fin 2009. L'ensemble des façades et toitures, sol de la cour, sol du jardin et sol du passage jusqu'aux murs de l'église ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 31 mai 1965<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Il subsiste encore une douzaine de maisons de chanoinesses<ref>J.J. Bammert, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, prix Erckmann-Chatrian, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont, Modèle:4e trimestre 1971.</ref> des {{#switch: XVIII
Notons aussi que les armes de l'abbaye de Remiremont figurant sur le fronton du Cheval Blanc à Wintzenheim rappellent que les dames chanoinesses possédaient là une cour colongère<ref>Article : Vosges / De surprenantes religieuses - Ces dames de Remiremont — « Patrimoine : le Petit Journal illustré», revue de presse réalisée par Guy Frank pour le compte de la Société d'histoire de Wintzenheim.</ref>.
La rue principale de la ville est la rue Charles de Gaulle (ancienne Grande Rue). Cette rue possède de nombreuses arcades, aux piliers fleuris de géraniums, témoins de l'urbanisme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La maison-musée Charles Friry se situe dans un ancien hôtel des chanoinesses proche de l'église. Le musée possède des collections de documents, statues, objets d'art, hérités des Dames de Remiremont ou se rapportant à l'histoire locale et de la région. Il y a également de nombreuses peintures des {{#switch: XVIII
}}, des gravures et des pièces de mobilier, d'époques et de provenances diverses. La plus belle œuvre d'art du musée est Le Veilleur à la sacoche peint par Georges de La Tour. Ces anciennes salles d'habitation ont conservé leurs décorations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans le jardin du musée, qui reconstitue en partie le « Grand Jardin » de l'abbaye, on trouve deux fontaines ornementales et quelques autres vestiges anciens.
L'hôpital-hospice Sainte-Béatrix (détruit), du Modèle:1er quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui a conservé ses pots à pharmacie et dont il subsiste des éléments inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (portail, niche et statue) par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Deux fontaines, la fontaine de Neptune et celle d'Amphitrite, classées monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Celles-ci faisaient partie de l'ancien jardin des chanoinesses de l'abbaye.
La chapelle de la Madeleine (chemin de la ferme l'oiseau), dédiée à sainte Marie-Madelaine<ref>Les lépreux en Lorraine, d’après un article paru dans les « Mémoires de l'Académie de Stanislas » – Année 1881</ref> des {{#switch: XVIII
Synagogue inaugurée en 1873, à l'intersection de la rue De gaulle et Avenue Julien Méline, démolie un siècle après sa construction<ref>Synagogue</ref>,<ref>Les juifs dans les Vosges, par Gilles Grivel</ref>, elle se trouvait à la place occupée aujourd'hui par la Résidence l'Empereur.
4 à 27 et 7 à 65 Grande Rue, Maisons dite « les Grandes et les Petites Arcades », façades et toitures
Chapelle de la Madeleine et ses abords ;
Places de l'Église, de l'Abbaye et de Mesdames ;
Promenade du Calvaire</ref>.
Timbres de France
Les journées ou fêtes du timbre organisées dans la ville de Remiremont : 9 mars 1974 ; 8 mars 1980 ; 13 mai 1995 ; TGV Est Européen Remiremont 9 juin 2007 ; Le Club Philatélique a Modèle:Nobr 15 octobre 2011<ref>Les journées ou fêtes du timbre organisées dans la ville de Remiremont (Vosges) : 060 Journée du timbre 9 mars 1974 (3,50 ) ; 077 Journée du timbre 8 mars 1980 (3,50) ; 224 Modèle:1er Jour du timbre « Remiremont » 13 mai 1995 (5,00) ; 342 TGV Est Européen REMIREMONT 9 juin 2007 (4,00) ; 374 Le Club Philatélique a Modèle:Nobr 15 octobre 2011 (5,00)</ref>.
Une médiathèque intercommunale a été ouverte en mai 2009, et possède des antennes dans les communes voisines. Une crèche a déjà ouvert ses portes auparavant dans la même enceinte, ancienne école de Maxonrupt.
La ville possède également un service d'Archives municipales ouvert au public depuis octobre 2011.
Spécialités culinaires
La nonnette de Remiremont : ce petit gâteau au pain d'épices légèrement bombé et glacé, existe depuis des temps immémoriaux. Son origine reste floue, mais il est acquis qu'elle existait déjà au temps des chanoinesses. En 1751, le chef d'office du duc Stanislas mentionnait l'existence à Remiremont de pains d'épices parfumés. Ce n'est pourtant qu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que la nonnette a acquis ses lettres de noblesse. À la belle époque, elle était vendue dans de nombreuses épiceries fines et se savourait avec régal dans les salons bourgeois de Paris.
La loriquette : on confectionnait autrefois des pâtisseries traditionnelles au mois de décembre, qui portaient à Lunéville, le nom de loriquette. Ce gâteau, d'origine païenne, serait un vestige de l'ancien culte lunaire. Les Gaulois servaient, lors des repas rituels, ces friandises de forme triangulaire, pétris de lait, de farine et de miel. La loriquette est encore fabriquée de nos jours à Remiremont.
Le pâté de truite des abbesses : à base de filets de truite marinés au vin blanc.
Pierre Waidmann (1860-1937), artiste français, peintre romancier, essayiste, critique d'art et journaliste.
Léon Werth (1878-1955), écrivain, chroniqueur des deux guerres mondiales, critique du colonialisme et journaliste. Dédicataire du Petit Prince de Saint-Exupéry.
Pierre Bastien (médecin) (1924-2006), médecin, a mis en évidence, au péril de sa vie, un traitement simple contre l'intoxication à l'amanite phalloïde. Décédé à Remiremont.
Emmanuelle Riva (1927-2017), actrice. Enfant, elle participe à une petite troupe amateur de Remiremont.
Christian Poncelet (1928-2020), député-maire de Remiremont puis président du Sénat.
Chantal Goya (1942), actrice et chanteuse. Née en Indochine d'un père vosgien et d'une mère pyrénéenne, Chantal de Guerre rentre en France à l'âge de quatre ans et s'installe avec sa famille à Remiremont où ses grands-parents dirigent la Filature de la Moselle. Elle habite ensuite Paris où elle fait sa scolarité chez les Chanoinesses de Saint-Augustin, congrégation fondée par la Romarimontaine Alix Le Clerc.
Archives départementales des VosgesSérie H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004 : Modèle:P. à 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Saint-Amé (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : Modèle:P.) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Dommartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
L'œuvre architecturale des chanoinesses de Remiremont : un chapitre de Dames nobles dans le rôle de commanditaire", in Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l'Empire ottoman, ss la dir. S. Frommel et J. Dumas avec la collab. R. Tassin, Paris, Picard, 2013, Modèle:P..
Archives départementales des Vosges : Liens utiles Direction régionale des Affaires culturelles de Lorraine, Service Régional de l'Archéologie de Lorraine ; Service régional de l'Inventaire de Lorraine ; Centre de Documentation du Patrimoine ; Base « Généalogie des Vosges en ligne » ; Conservation régionale des Monuments historiques de Lorraine ; Service territorial de l'Architecture et du Patrimoine des Vosges ; Conservation départementale des antiquités et objets d'art, Base « Mérimée » (ministère de la Culture) : édifices; Base « Palissy » (ministère de la Culture) : objets mobiliers classés<ref>Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/</ref>…
3A. Les entités paysagères Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intérêt scientifique majeur
3D. Les Ambiances paysagères
3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
3F. Les Aires visuelles donnant à voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallée de la Moselle.