Marthe La Perrière
Marthe La Perrière, née Barbot, née en 1605 à Alençon où elle est morte le Modèle:Date de mort, est l’inventrice du « point d’Alençon », joyau de la dentelle d'Alençon.
Biographie
Veuve de Michel Mercier sieur de la Perrière, chirurgien à Alençon, Marthe Barbot, qui créa vers 1650 ce qu’on appelait alors le vélin ou point d’Alençon, c’est-à-dire une imitation du point de Venise dont cette ville avait en quelque sorte le monopole.
Les apprenties que forma Marthe La Perrière, qui était huguenote, devinrent les premières ouvrières des manufactures de point de France que Colbert établit ensuite à Alençon où l’on ne faisait jusque-là que du point de coupé.
La Révocation tua, comme beaucoup d’autres, cette industrie d’art destinée à faire concurrence à celle de Venise, qui était presque exclusivement entre les mains des protestants : Modèle:Citation.
Notes
Source
- Jubilé cinquantenaire de la Société de l’histoire du Protestantisme français, 1902, Modèle:P..
Référence
- Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Histoire du point d’Alençon, depuis son origine jusqu’à nos jours, Paris, Renouard, H. Laurens, 1886.
Lien externe
- Histoire de Modèle:Mme la Perrière