Andronic III Paléologue

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 26 juin 2023 à 21:32 par >2017-CMI (→‎Perte des territoires asiatiques)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Empereur romain

Modèle:Souverain- Paléologue (grec : Modèle:Grec ancien), dit le Jeune, est un empereur byzantin de 1328 à 1341, né le Modèle:Date, et mort le Modèle:Date, fils de Modèle:Souverain3, empereur associé, et de Rita d'Arménie.

Les historiens le décrivent comme ayant plus de goût pour le combat que pour l'administration, aimant à mener ses hommes au combat et aimant particulièrement la chasse et les joutes équestres, divertissement importé à Constantinople par l'entourage de Jeanne de Savoie.

Politique intérieure

Soutenu par son cousin Jean Cantacuzène, il lutte longtemps contre son grand-père Modèle:Souverain3, qu'il force à abdiquer en 1328. Devenu seul empereur, il tente de relever l'empire avec l'aide de Modèle:Souverain3, mais, occupé à défendre ses positions européennes contre les Bulgares et le roi Serbe Modèle:Souverain3, il ne peut s'opposer aux Turcs en Asie mineure.

En 1329, Modèle:Souverain- entreprend une vaste réforme de la hiérarchie judiciaire. Il nomme ainsi quatre juges suprêmes, deux laïcs et deux religieux, les « Juges Universels des Romains », auxquels sont octroyés des pouvoirs étendus notamment pour assurer l'exécution des lois auprès des fonctionnaires corrompus.

Néanmoins, ces quatre juges sont eux-mêmes impliqués dans des affaires de corruption ; trois d'entre eux sont alors traduits en justice, en 1337, puis exilés.

D'autres juges sont cependant nommés à leur place et l'institution demeure en place jusqu'à la fin de l'Empire byzantin, en 1453. Instaurée à Constantinople, elle est ensuite étendue à toutes les provinces de l'Empire.

Sur le plan religieux, Modèle:Souverain- esquisse une politique d'union religieuse mais il est desservi par le schisme hésychaste entre 1333 et 1339 : pour vaincre cette hérésie, il convoque un concile le Modèle:Date, à Constantinople mais celui-ci s'achève par la victoire des hésychastes.

Politique extérieure

Le règne d'Modèle:Souverain- est marqué par la lutte contre les Serbes, les Bulgares et les Turcs.

Reconquête des territoires européens

En 1328, les Bulgares envahissent la Thrace et marchent jusqu'à Andrinople mais le tsar [[Michel IV Chichman Ier|Modèle:Souverain- Chichman Asen]] de Bulgarie refuse d'affronter une armée byzantine réorganisée, préfère négocier et signer, en 1330, un traité de paix, à la suite duquel les Bulgares s'abstiennent de toute incursion militaire pendant le règne d'Modèle:Souverain-.

En 1329, éclate à Chios une insurrection contre Martin Zaccaria dirigée par Léon Kalothétos. Celui-ci parvient à prendre le gouvernement de l'île et Modèle:Souverain- lui envoie une flotte de secours. Zaccaria est arrêté, amené en captivité à Constantinople tandis que Kalothétos se voit confier le gouvernement de l'île, revenue dans la souveraineté impériale.

En 1332-1333, Modèle:Souverain- prend le contrôle de la Thessalie, à la suite du décès du sébastokrator Étienne Gabrielopoulos<ref>Modèle:Harvnb</ref>.

En 1333, il est confronté à la rébellion de Syrgiannès Paléologue, un de ses anciens soutiens qu'il avait nommé gouverneur de Thessalonique et dont la loyauté lui paraissait douteuse. Celui-ci se rallie à Modèle:Souverain3, roi de Serbie, qui envahit alors la Macédoine byzantine en s'appuyant sur Syrgiannès. L'assassinat de celui-ci par un officier d'Modèle:Souverain-, Sphrantzès Paléologue, permet à l'empereur byzantin d'obtenir du roi serbe la signature d'un traité, en août 1334, par lequel l'Empire byzantin reconnaît la majorité des conquêtes serbes mais récupérait Kastoria<ref>Modèle:Harvnb</ref>.

En 1337-1338, il annexe le despotat d'Épire, alors sous la régence de sa parente Anne Paléologue Cantacuzène. Refusant tout compromis, l'empereur exige une reddition complète et le rattachement de l'Épire à l'Empire tandis qu'Anne et ses enfants sont conduits à Thessalonique. Le jeune Modèle:Souverain3, héritier du despotat, parvient cependant à s'enfuir et à se réfugier à Tarente, auprès de Catherine de Valois-Courtenay, impératrice latine en titre. Dès 1339, il débarque à Thomokastron (près de Parga) où il tente de soulever la population contre l'empereur Modèle:Souverain-. En 1340, Modèle:Souverain- et Modèle:Souverain3 concluent un accord, par lequel ce dernier obtient le titre de panhypersebastos ainsi que la main de Marie, la fille de Modèle:Souverain3<ref>Modèle:Harvnb</ref>.

La ligue anti-turque (1327)

Fichier:Politikon tornese 1328.jpg
Denier tournois d'Modèle:Souverain- Paléologue, 1328.

Sa politique en Méditerranée est cependant contrée par les Latins (Chevaliers de Rhodes, rois de Chypre, Vénitiens, Génois) qui disposent d'intérêts à défendre en mer Égée.

Si, en 1327, les Vénitiens envisagent la création d'une ligue des États chrétiens devant inclure l'empereur byzantin, c'est le pape Modèle:Souverain2 qui l'organise et en exclut les Byzantins. Constituée à Avignon en 1334, la ligue anti-turque admet toutefois le principe d'une participation byzantine mais demeure dirigée par les Latins. La participation des Byzantins à la ligue est subordonnée, par Modèle:Souverain- et ses successeurs, à l'abandon de l'orthodoxie par l'empereur, ce qu'Modèle:Souverain- refuse, ne voulant pas persécuter ses sujets comme l'avait jadis fait Modèle:Souverain3.

En 1333, Domenico Cattaneo, seigneur génois de Phocée, attaque Lesbos. En représailles, Modèle:Souverain- monte une expédition avec l'aide des émirs Saruhan et Umur Bey qui lui permet de reprendre Lesbos en 1336 puis Phocée en 1340.

Les divisions internes entre Latins et Byzantins rendent cette ligue peu active, permettant aux Turcs de reprendre leurs opérations de piraterie.

Perte des territoires asiatiques

carte de l'empire byzantin
L'empire Byzantin et ses voisins à la mort de Modèle:Souverain-.

Modèle:Souverain- est moins heureux dans sa lutte contre les Ottomans : ceux-ci, après avoir conquis Brousse en 1326 et en avoir fait leur capitale, déploient en mai 1329 une armée de 8 000 hommes le long du Bosphore. Modèle:Souverain- et Modèle:Souverain3 parviennent à armer 2 000 mercenaires, défaits le Modèle:Date- à la bataille de Pélékanon. Modèle:Souverain- doit se résoudre à proposer à Orhan la signature, en 1333, d'un traité aux termes duquel il doit verser au sultan un tribut annuel de 12 000 hyperpérions pour pouvoir conserver les dernières terres byzantines de Bithynie.

Famille et descendance

Modèle:Souverain- épouse :

Bayalun, fille illégitime d'Modèle:Souverain- comme rapporté par Mihail-Dimitri Sturdza<ref>Modèle:Harvnb</ref>, se serait convertie à l'islam et aurait été une des femmes d'Özbeg, khan de la Horde d'or. Ibn Battûta relate sa rencontre avec elle dans son livre Rihla.

Notes et références

Références

Modèle:Références


Bibliographie

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail