La Bussière-sur-Ouche

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Bussière-sur-Ouche est une petite commune française située dans le département de la Côte-d'Or en Bourgogne, dans la région administrative de région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Situation, description

La Bussière-sur-Ouche est dans la moitié sud du département de la Côte-d'Or, en limite nord-ouest du canton d'Arnay-le-Duc. Dijon est à 34 km au nord-est, Beaune à 30 km au sud, Pouilly-en-Auxois à 20 km au nord-ouest.

La Bussière est entourée par trois autoroutes formant un triangle : les autoroutes A38, A6 et A31. L'autoroute A38 passe au nord pour relier Pouilly-en-Auxois et l'autoroute A6, avec Dijon et les autoroutes A31 (Beaune/frontière du Luxembourg) et A39 (Dijon/Bourg-en-Bresse). Les points d'accès les plus proches pour les autoroutes sont :

pour la A38 : l'échangeur n° 30 à 13 km au nord à Sainte-Marie-sur-Ouche / Mâlain, ou 4 km plus à l'est l'échangeur n° 31 à 17 km au nord à Fleurey-sur-Ouche ;
pour la A6 : l'échangeur A6-A38 de Pouilly à 18 km au nord-ouest, ou l'échangeur n° 24 « Beaune-Saint Nicolas » à 28 km au sud ;
pour la A31 : le même échangeur n° 24 « Beaune-Saint Nicolas » au sud, ou l'échangeur n° 1 « Nuits-Saint-Georges » à 30 km au sud-est, ou l'échangeur n° 2 « Perrigny-lès-Dijon » à 40 km à l'est<ref name="googlemapsBussiere">La Bussière-sur-Ouche sur la carte de google.fr. Les distances entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral à gauche (voir l'onglet en haut à gauche de la carte - cliquer sur "itinéraires").</ref>.

Le territoire de la commune est fait de plateaux plus élevés vers le nord et dont les sommets sont tous entièrement couverts de forêt, ainsi que la plupart des coteaux (guère exploitables autrement car trop pentus). Ces plateaux sont entaillés par les vallées de l'Ouche et de son affluent l'Arvo. Les plateaux, qui culminent entre 475 m et un peu plus de 500 m d'altitude, dominent ces vallées d'environ 130 m à 170 m selon les endroits<ref name="geoportlBussiereHydro" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref>.

Communes limitrophes

Hameaux, lieux-dits et écarts

Les hameaux de la commune sont : la Chaux, Comberainbeuf le Bas, Crosson, la Forge, la Forêt, les Gordots, les Gruey, Loizerolle, Pontonnière, Puits Rolland et Saunière<ref name="geoportlBussiereHydro" group="loc"/>.

Dans la boite déroulante qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée en italiques entre parenthèses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : « [(hameau)] (détruit) ». Les lieux-dits sont en italiques.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin

  • Loizerolle, « l'Oiserolle » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="geoportlOiserolleCass" group="loc">Modèle:Géoportail Couche « Cartes de Cassini » activée.</ref>, s'appelait « l'Azeraule » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="marion550note1">Aseraule, Oiserolles : Modèle:Harvsp.</ref> ; en 1574 il y a trois foyers au hameau, six foyers en 1657, sept en 1752 et 12 à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Colombet289">Modèle:Harvsp.</ref>.
  • Le Comberainbeuf<ref name="geoportlComberainbeuf" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle s'appelait Combam Raibo<ref name="marion551">Modèle:Harvsp.</ref>. Comberainbeuf-Haut et Comberainbeuf-Bas sont créés sur la base d'un contrat du Modèle:Date- selon lequel des terres sont données en fermage moyennant la construction de granges. Comboyard, Puits Rolland et Thuet sont affermés sous la même condition à la même date ; Saunière bénéficie du même type de contrat en 1517, Esgruey en 1535, le grand Montoiller en 1541, le Petit Montoiller en 1542<ref name="Colombet298">Modèle:Harvsp.</ref>.
  • Le hameau de la Forêt, déjà mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a probablement été ruiné par les guerres car en 1461 il n'est plus habité ; il a deux feux en 1574, de 5 à 7 feux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle 8 preneurs reprennent le bail de la métairie. Vers la même époque, Courtépée a 10 feux<ref name="Colombet293">Modèle:Harvsp.</ref>.
  • Les Gruey : citée au temps de la fondation de l'abbaye, la « villa Croat » n'est de nouveau mentionnée qu'en 1535 quand les religieux donnent à bail à Jehan Clémencet « dict Gruyer » cent journaux de terre situées entre autres « sous les roches du Boys de Créault », à charge de construire une grange et une maison - bâtiments dûment édifiés en 1556<ref name="Colombet293" />. En 1574 c'est la « grange de Cray », en 1625 la « grange de Créault », en 1676 la « grange de Cras ». Il y a même une appellation inattendue en 1657 : « Créaut dict la Goue »<ref name="Colombet294">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle nous donne ceci : « Esgruey autrement dit Créa »<ref name="Colombet293"/>. Les Gruey, hameau existant de nos jours, s'appelait Esgruey sur la carte de Cassini<ref name="geoportlGrueyCass" group="loc">Modèle:Géoportail Couche « Carte de Cassini » activée.</ref>.
  • La Forge s'appelait les Deux Poiriers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Colombet294"/>.
  • Le lieu-dit Champ Jardinier<ref name="geoportlChmpJardnHydro" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> est l'ancien jardin des moines.
  • Malaize en 1221 est le bois de Moleise<ref name="Colombet302">Modèle:Harvsp.</ref>.

Hydrographie

L'Ouche, affluent de la Saône (bassin hydrographique du Rhône), traverse le sud de la commune en méandrant sur Modèle:Unité, dans le sens sud-nord et à une altitude proche de 313 m. Elle est encaissée dans une vallée aux coteaux élevés et souvent très abrupts, culminant entre 400 et 500 m d'altitude - soit une hauteur de 100 à 150 m.
Elle aborde la commune venant de Veuvey-sur-Ouche et longée par le canal de Bourgogne depuis Pont-d'Ouche (le canal suit l'Ouche sur tout son parcours à partir de Pont-d'Ouche). Elle atteint le hameau de la Forge Modèle:Unité plus en aval, mais avant cela son fond de vallée d'environ 230 m de large se resserre étroitement quelque 800 m après son entrée sur la commune, passant à moins de 40 m de largeur. Elle entame ensuite un méandre sur environ 1,4 km, entourant la Forge sur trois côtés et délimitant environ 10 ha de terrain plat (très probablement inondable car aucune maison n'y est bâtie hormis celle de l'éclusier de la Bussière). En fin de méandre, environ Modèle:Unité avant qu'elle ne quitte la commune, elle reçoit en rive gauche (à l'ouest) son affluent l'Arvo dans le village de la Bussière.

Sur la commune, l'Ouche n'est enjambée que par deux ponts : celui du chemin de la Barre, qui commence à l'écluse de la Forge ; et celui de la rue de Saint-Aubin ou Modèle:Nobr reliant la Bussière au nord en rive gauche et la Forge au sud en rive droite<ref name="geoportlBussiereHydro" group="loc" />.

Le canal de Bourgogne passe l'écluse de la Forge (n° 25) en bordure sud du hameau de la Forge. Une halte fluviale est aménagée à l'est du hameau juste avant l'écluse de la Bussière (n° 26, attenant au pont de la rue de Saint-Aubin ou Modèle:Nobr, en bordure nord de la Forge). Le véloroute du canal de Bourgogne emprunte tout du long l'ancien chemin de halage en rive ouest<ref name="geoportlBussiereHydro" group="loc"/>.

Urbanisme

Typologie

La Bussière-sur-Ouche est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), prairies (26,5 %), terres arables (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire

Des silex taillés ont été trouvés sur le plateau vers le champ Grolier<ref name="geoportlGrolier" group="loc">Modèle:Géoportail.</ref> à l'est de la voie romaine, et au sud du vieux chemin de Vandenesse à Crosson<ref name="Colombet285">Modèle:Article.</ref>.

Époque gallo-romaine

Deux sites, et peut-être trois, ont été occupés par des gallo-romains : à l'est de l'Oiserolle, vers le bois de Fatz ; sur le coteau est de Saunière ; et la villa Tres Valles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a probablement succédé à un établissement gallo-romain<ref name="Colombet284">Modèle:Harvsp.</ref>.

Moyen Âge

Un lieu nommé Tres Valles (« Trois Vallées ») se tient proche du village actuel de la Bussière. Il est déjà mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Ansbert, évêque d'Autun, lègue par testament en 696 sa villa Tres Valles « à son église cathédrale Saint-Symphorien » et à l'oratoire dédié à saint Léger<ref name="marion550">Modèle:Harvsp. Note : Marion fait erreur en appelant la cathédrale d'Autun "Saint-Symphorien". L'ancienne cathédrale d'Autun était Saint-Nazaire, que Marion a confondu avec l'abbaye Saint-Symphorien.</ref>.

Le Modèle:Date-, Garnier de Sombernon fonde l'abbaye d'Aseraule<ref name="marion550note1"/> à 540 m d'altitude tout à fait en amont de l'Arvo, à Modèle:Unité au nord-ouest de l'actuelle abbaye, lui donnant tout le territoire de Tres Valles<ref name="marion550"/>. Tres Valles n'est alors plus habité et s'il y a eu des constructions elles sont probablement détruites, car les moines de Saint-Symphorien n'émettent aucune réclamation sur cette terre<ref name="Colombet280">Modèle:Harvsp.</ref> (voir l'article Abbaye de la Bussière pour plus de détails).

Le choix du lieu d'implantation n'est pas très heureux : la terre est rude, caillouteuse et l'eau est rare<ref name="Colombet284"/>. Mais les bâtiments de l'abbaye ne sont pas encore achevés, qu'un incendie détruit tout le bâti existant<ref name="marion551"/>. Garnier de Sombernon persévère : il transporte le siège de l'abbaye à la confluence de l'Arvo, à 514 m d'altitude, au pied du même plateau où se trouve l'Aseraule. Ce lieu s'appelle désormais Buxeria, qui devient à terme « la Bussière »<ref name="marion551"/>. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des hameaux se groupent autour de l'abbaye<ref name="marion560">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une grande grange est construite à Azeraule. Remaniée au long des siècles, elle existe toujours. Elle est appelée « grange dîmière »<ref name="MerimeeCroixGrangeOiserolle" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ses contreforts, pieds droits et arcs de cintre sont en belle pierre blanche importée (pierre d'origine indéterminée, non locale) et qui contraste avec les moëllons des murs<ref name="Colombet289"/>. Une croix de chemin de l'époque, voisine de la grange, a également perduré jusqu'à nos jours<ref name="geoportlCroixOiserolle" group="loc">Modèle:Géoportail Zoomer pour voir les dépendances du château.</ref>.

En dehors de l'enceinte de l'abbaye se développe un petit bourg appelé la Basse-Cour<ref name="Colombet290">Modèle:Harvsp.</ref>.

Époque moderne

Le petit bourg de Basse-Cour est enclos de murs aux Modèle:S mini, {{#switch: XVIII

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apparaît une métairie de la Porte, probablement situé près de la porte ouest des murs du bourg<ref name="Colombet290"/>.

Époque contemporaine

La commune fut desservie par le train très tôt au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, implantée sur le tracé du chemin de fer d'Epinac construit de 1829 à 1835 et qui allait d'Épinac au canal de Bourgogne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans la nuit du 13 août 1943, un bombardier lourd Short Stirling Mark I de la Royal Air Force parti du Suffolk, de retour d'une mission contre les usines automobiles de Turin, s'écrase sur les hauts de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>. Vraisemblablement endommagé par la flak, repéré et suivi par la station radar de Saint-Jean-de-Bœuf (lire histoire de cette commune), il est descendu par un Messerschmitt Bf 110 de la chasse de nuit basé à Longvic et piloté par le capitaine Von Niebelschütz. Les sept membres de l'équipage composé de 4 Anglais, 2 Néo-zélandais et un Australien sont décédés et inhumés au cimetière de la commune, devant une foule importante qui rend hommage avec trois jeunes filles habillées chacune de bleu, de blanc et de rouge conduisant le cortège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune de La Bussière, sur l'Ouche, a accueilli en 1976 le cinéaste Bertrand Blier qui y tourna plusieurs scènes de son film Calmos, avec Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort et Bernard Blier.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

La commune dispose de son propre réseau d’eau depuis 2007 (ayant quitté la Lyonnaise des Eaux).

Démographie

Gentilé : Buxérois, Buxéroises.

Modèle:Population de France/section

Aspects socio-économiques

En 2010, le village a une boulangerie établie avant 2008, un café, et la fromagerie de la Saunière. Il a encore une école, avec une classe regroupée dans le cadre du regroupement pédagogique intercommunal avec Veuvey-sur-Ouche et Crugey. Il ne reste qu'un agriculteur sur la commune, le restant des terres étant exploité par des agriculteurs ou des GAEC des communes voisines<ref name="ouestsudcotedorbussiereauxois">La Bussière-sur-Ouche sur ouestsudcotedor.com. Interview du maire, Mr Eric Mignot, en 2010.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Le Bussière - Abbaye.jpg
Abbaye de la Bussière.
Fichier:Canal de Bourgogne à La Forgé DSC 0376.JPG
Le canal de Bourgogne au hameau de la Forge.
Établissements religieux
  • L'abbaye de la Bussière date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les bâtiments ont été rachetés en 2005 et restaurés pour créer un château-hôtel de luxe, membre du réseau Relais & Châteaux, dans un parc de 7 hectares ; l'établissement a reçu sa première étoile au guide Michelin 2007. Les bâtiments de l'abbaye de la Bussière sont classés au titre des Monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="PalissyAbbEgliseGeneral" group="MH">Modèle:Base Palissy.</ref>.
  • L'église Notre-Dame-des-Trois-Vallées est attenante à l'abbaye mais non dépendante de cette dernière ; on peut encore la visiter en été. Elle a été commencée vers 1132 et achevée en 1172, avec une tour carrée surmontée d'une flèche à huit pans à couverture d'ardoise qui remplace la coupole d'origine depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le délabrement et le manque de fonds pour les réparations ont amené à réduire de moitié les nefs vers 1820. Malgré cela l'église a encore de belles proportions. Son extérieur a été restauré un peu avant 2010, pour un coût de un million d'euros.
Constructions civiles
  • Beau porche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le village<ref name="ouestsudcotedorbussiereauxois"/>.
  • Lavoir sur la place de la mairie.
  • Grange dîmière à Loizerolle, classée MH ainsi que la croix de chemin voisine<ref name="MerimeeCroixGrangeOiserolle" group="MH"/>. La grange est plus près de l'eau à la suite d'un incendie<ref name="ouestsudcotedorbussiereauxois"/>.
Ouvrages relevant de voies d'eau
  • Le pont de la rue de Saint-Aubin (Modèle:Nobr) à l'écluse de la Bussière n° 26 date du Modèle:2e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1888 il a été rehaussé, son tablier a été changé et les rampes d'accès remaniées ; ces travaux ont été réalisés par l'entrepreneur Gorce de Chalon-sur-Saône, sous la direction de l'ingénieur ordinaire Maurice Renaud et avec le visa de Henri Bazin, ingénieur en chef. Leur tablier a été remplacé fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un tablier en béton, élargissant le pont originel ; les anciens parapets en métal ont cependant été conservés. Ce pont sur le canal est inscrit à l'inventaire général des monuments historiques depuis le Modèle:Date-. Il est prolongé en rive gauche par un ancien pont sur l'Ouche<ref name="MrmeePont26" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Le pont sur l'écluse de la Forge n° 25 date lui aussi du Modèle:2e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a de même été remanié en 1888, par les mêmes personnes que pour le pont de la rue Saint-Aubin : son tablier a été alors changé pour un tablier en métal avec voûtes de briques et les rampes élargies pour faciliter l'accès au pont. Le tablier porte la date 1888 côté sas<ref name="MrmeePont25" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Les sites des écluses de la Forge n° 25<ref name="MrmeeEcluse25" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref> et de la Bussière n° 26<ref name="MrmeeEcluse26" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref> sont inscrits à l'inventaire général des monuments historiques depuis le Modèle:Date-. La maison éclusière est de type « Foucherot ».
  • La halte fluviale ou « gare d'eau » de la Forge près de l'écluse n° 26, date du Modèle:2e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est inscrite à l'inventaire général des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="MrmeeGareEau" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Un déversoir de fond connecté au canal de Bourgogne se trouve sur la commune mais attenant à l'écluse du Bouchet n° 27 - cette dernière étant située juste après la limite de commune, sur Saint-Victor-sur-Ouche<ref name="geoportlBussiereHydro" group="loc"/>. Le déversoir est un ouvrage à un seul pertuis avec vanne et est accompagné par un garde-corps en métal sur le chemin de halage. Il est prolongé par une petite rigole maçonnée qui se déverse dans l'Ouche. Il aurait été construit postérieurement à 1860 (un plan de 1860 ne le montre pas) et est inscrit à l'inventaire général des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="MrmeeDeversoir" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Une borne kilométrique près de l'écluse du Bouchet n° 27 (sur Saint-Victor-sur-Ouche) fait partie des bornes placées le long du canal en 1835 pour calculer les droits de navigation. Elle porte gravée la distance depuis Laroche : Y K 180 (bien que les sources mentionnent la distance depuis Saint-Jean-de-Losne), avec la lettre S gravée<ref name="MrmeeBorne" group="MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Notes et références

Notes

Notes sur la démographie

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Références des bases de données Mérimée et Palissy pour les meubles et immeubles inscrits ou classés au titre de Monument Historique

Modèle:Références

Emplacements de quelques lieux cités dans l'article

Les locations sont données sur geoportail.fr, cartes de l'IGN. Sauf indication contraire, seules les couches (= carte) « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » sont activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches". Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail