Flodoard

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 5 août 2023 à 19:31 par >Golmote (Typographie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Biographie2

Flodoard de Reims (né à Épernay vers 894 - mort le Modèle:Date à Reims) est un historien, chroniqueur et poète d'expression latine de l’époque carolingienne.

Biographie

Il étudia à l'École de Reims, restaurée par l'archevêque Foulques. Il fut curé-prieur de Cormicy (Marne).

Membre du service religieux dans la cathédrale de Reims, il en devint chanoine en 919. Il fait œuvre d'historien. De 919 à 966, il note dans les Annales tous les événements dont il a été témoin<ref>Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink - Dictionnaire du Moyen Âge - pp. 536 - PUF - Paris - 2002 - Modèle:ISBN</ref>. Dans ce texte apparaît la première mention d'un mal étrange pour l'année 945 : les malades avaient l'impression que leurs corps brûlaient, leurs chairs tombaient en lambeaux, leurs os cassaient. C'est la première mention du mal des ardents<ref>Marcel Sendrail - Histoire culturelle de la maladie - pp. 233 - Éditions Privat - Toulouse - 1980 - Modèle:ISBN</ref>.

Il compose entre 925 et 937 une épopée de Modèle:Nb parfaitement réguliers intitulée Les Triomphes du Christ (De triumphis Christi), montrant comment le Christ a triomphé par ses saints en Palestine, à Antioche, à Rome et dans l'Occident.

Il rédige entre 948 et 952 son Histoire de l'Église de Reims. Il y rapporte que vers 400, l'évêque saint Nicaise aurait transféré le siège épiscopal au centre de la ville de Reims.

Favori des archevêques Hérivé et Séulf pour l'élection d'évêque, il en est deux fois privé par Héribert, comte de Vermandois, pour s'être opposé régulièrement à l'élection comme archevêque de son fils Hugues.

Sous le pontificat d'Artaud de Reims, il est chargé de missions en Germanie et à Rome, et obtient la faveur du pape Modèle:Noble (936-939). Il est par la suite en conflit avec l'archevêque Hugues qui avait dépossédé Artaud de son siège de Reims.

Il meurt à Reims le Modèle:Date.

Œuvres

On a de lui :

  • Une Histoire de l'Église de Reims<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (l'Historia ecclesiæ Remensis), écrite en latin. C'est son œuvre principale, elle est capitale et de première importance pour l'histoire des {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleX

}}s ; publiée et traduite en français par Nicolas Chesneau en 1580 puis par Jacques Sirmond, Paris, 1611; par Georges Colveneer, Douai, 1617, et réimprimée, avec une traduction en français, de M. Lejeune, par l'Académie de Reims, 1854. Réédition plus récente : Histoire de l'Église de Reims : tomes 1 et 2, Paléo, coll. « Sources de l'Histoire de France », 2004, Modèle:ISBN, Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail