Hominoidea

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Les Hominoidea (Hominoïdes, ou grands singes, ou encore singes sans queue<ref group=alpha>En anglais, on distingue ape de monkey, grand singe de singe, mais cette distinction est récente en français pour mieux traduire le mot Apes qui correspond aux Hominoïdes.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) forment l'une des deux super-familles de singes de l'Ancien Monde ou Catarrhiniens. Les Hominoïdes comprennent les gibbons, les orang-outans, les gorilles, les chimpanzés, les bonobos et les humains. L'autre super-famille est celle des singes à queue de l'Ancien Monde, ou Cercopithecoidea.

Dénomination

L'expression « grands singes » est utilisée pour nommer l'ensemble des singes sans queue qui constituent cette super-famille, comme traduction de l'anglais « Modèle:Lang », qui s'oppose dans cette langue à « Modèle:Lang », qui ne désigne que les autres singes de l'Ancien Monde et les singes du Nouveau Monde.

Classification phylogénétique

Singes

Modèle:Cladogramme Simiiformes

Hominoidea

Historique

Aristote faisait déjà la distinction entre singes avec queue (kèbes) et sans queue (Modèle:Page h's)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette distinction s'est poursuivie au cours des siècles. Et on la retrouve par exemple chez Buffon, avec le magot puis les autres macaques comme intermédiaire entre les singes sans et avec queue, conformément à la théorie de l'échelle des êtres<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans les classifications anciennes, la famille des Hominidae ne comprenait que le genre Homo, les singes hominoïdes étant regroupés dans la famille des Pongidae.
Fichier:Hominoidea-1-fr.svg
 
Puis les gibbons (les singes hominoïdes les moins proches de l'homme) ont été placés dans la famille des Hylobatidae<ref>Simpson G.G., 1961. Principles of animal taxonomy. Columbia University Press, New-York.</ref>.
Fichier:Hominoidea-2-fr.svg
 
Puis, corrigeant la classification, tous les plus grands singes et les hommes ont été placés dans la famille des Hominidae, la sous-famille des homininae ne comprenant que le genre Homo, les plus grands singes étant regroupés dans la sous-famille des Ponginae.
Fichier:Hominoidea-3-fr.svg
 
La compréhension de la phylogénie des singes a conduit à dépasser l'opposition entre singes et humains : les grands singes africains ont été rassemblés dans la sous-famille des Homininae, laissant alors le genre Pongo (les orang-outans) dans celle des Ponginae. Les chimpanzés, plus proches de l'homme, furent placés dans la tribu des Hominini et les gorilles dans celle des Gorillini. Fichier:Hominoidea-6-fr.svg

Classification actuelle

Fichier:Weisshandgibbon tierpark berlin.jpg
Un Gibbon à mains blanches au zoo de Berlin.
Fichier:Orang Utan, Semenggok Forest Reserve, Sarawak, Borneo, Malaysia.JPG
Un Orang-outan de Bornéo.
Fichier:Gorilla gorilla gorilla8.jpg
Un Gorille des plaines de l'Ouest.
Fichier:Schimpanse Zoo Leipzig.jpg
Un Chimpanzé commun au zoo de Leipzig.

Liste des familles actuelles selon ITISModèle:Bioref et Mammal Species of the WorldModèle:Bioref:


Modèle:Cladogramme Hominidae

Sur le plan génétique, les humains possèdent 23 paires de chromosomes, alors que les autres espèces vivantes d'Hominidae possèdent Modèle:Nb de chromosomes. Néanmoins au sein de cette famille, les cinq chromosomes {6, 19, 21, 22, X} sont pratiquement identiques. Les Hylobatidae, quant à eux, possèdent un nombre de chromosomes différent dans chacun de leurs quatre genres.

Fichier:Ape skeletons.png
Squelettes des cinq groupes d'hominoïdes actuels.

Histoire évolutive

La Grande Coupure, il y a 34 millions d'années, qui marque la limite entre l'Éocène et l'Oligocène, se caractérise par un refroidissement rapide qui a un impact négatif important sur la flore et la faune, notamment celle des Primates. Après une longue phase fraiche, le climat global se réchauffe à la fin de l'Oligocène, et les forêts s'étendent à nouveau en Afrique et en Eurasie. Il y a au moins 25 millions d’années apparaissent sur le continent africain au sein des singes catarrhiniens deux groupes distincts, les Cercopithécoïdes (macaques, babouins, colobes) et les Hominoïdes (singes sans queue)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} N.J. Stevens, et al., « Paleontological evidence for an Oligocene divergence between Old World monkeys and apes », Nature, 497 (2013), pp. 611-614</ref>. Chez ces derniers, les vertèbres terminales se sont atrophiées et soudées pour former un coccyx<ref>http://www.museum.nantes.fr/pages/07-actioneducative/dossiervisites/dossier_galerie_zoo/Panno.pdf</ref>,<ref group=alpha>La perte de la queue chez le magot, un macaque d'Afrique du Nord, est un phénomène d'évolution parallèle ; il fait partie du groupe frère des Cercopithecidae.</ref>.

Vers la fin du Miocène inférieur, partant d'Afrique, certains groupes d'hominoïdes vont coloniser l'Asie et l'Europe, formant notamment les Hylobatidae et les Hominidae, puis ces derniers vont se subdiviser à leur tour en Ponginae (en Asie) et Homininae (en Afrique et en Eurasie).


Fichier:Hominoidea lineage.svg
Les différentes lignées d'hominoïdes subsistantes et fossiles, depuis 20 millions d'années.

Familles fossiles

Fichier:Proconsul NT.jpg
Reconstitution de Proconsul africanus
par Nobu Tamura.

Il a existé plusieurs familles d'hominoïdes aujourd'hui éteintes<ref name=Begun>Modèle:Article</ref> :

Les espèces du genre Proconsul, le plus connu des hominoïdes fossiles, vivaient en Afrique de l'Est durant le Miocène inférieur et moyen, de 22 à 14 millions d'années, dans un écosystème de forêt tropicale humide, c'est-à-dire un environnement complètement différent de ce qu'il est devenu aujourd'hui.

Au cours du Miocène inférieur et moyen, la super-famille des hominoïdes comptait un très grand nombre d'espèces. Beaucoup ont disparu vers la fin du Miocène moyen, peut-être en relation avec le refroidissement climatique qui s'est amorcé vers Modèle:Nb d'années. La baisse consécutive des précipitations a pu entrainer une réduction du couvert forestier.

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Références taxonomiques

Modèle:Autres projets

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Portail