Fontaine-Française
Modèle:Infobox Commune de France
Fontaine-Française est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Fontaine-Française est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), terres arables (43,9 %), prairies (4,4 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Seigneurs
Au Moyen Âge, les seigneurs de Fouvent avaient aussi Fontaine-Française<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Champlitte en partie, puis ils se fondirent dans la Maison de Vergy<ref name=":0" /> au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'union entre l'héritière Clémence de Fouvent et Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Vergy (vers 1180-1240 ; beau-frère du duc Eudes III par sa sœur Alix de Vergy). La puissante et proliférante famille de Vergy, déjà dotée de Beaumont et d'Autrey par les noces des grands-parents paternels d'Alix et Guillaume de Vergy — Adélaïde de Beaumont d'Autrey et Guy de Vergy, vers 1140 — détient donc désormais Fontaine-Française, Champlitte et Fouvent, bientôt Mirebeau, plus tard Bourbonne, puis Jonvelle et Charny, encore Champvans etc.
Encore quatre générations, et Henriette de Vergy († 1427), dame de Fontaine-Française, épouse sans postérité 1° Jean de Longwy-Rahon et Gevry († 1382), puis 2° 1383 Jean de Vienne-Pagny à la Barbe († 1436) ; sa petite-nièce héritière Jeanne de Vergy (1360-† 1410), femme en 1383 d'Henri de Bauffremont-Scey, transmet Fontaine-Française, Charny, Bourbonne et Mirebeau à leur descendance, notamment à leur fils Pierre de Bauffremont et à leur arrière-arrière-petite-fille Françoise de Longwy, épouse de l'amiral de Brion, alias Philippe Chabot (cf. Neublans > Seigneurs : ♦ ♥ et toutes les branches<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
La succession de Fontaine-Française est ensuite assurée dans les familles Chabot, Loménie de Brienne, de Vivonne, Arnaud, de Mazel, La Tour du Pin-Gouvernet-La Charce. En effet, François Chabot, fils cadet de l'amiral, et ses descendants immédiats détiennent Fontaine-Française jusque vers 1630/1644 (voir l'article Philippe). Puis Fontaine-Française passe à la veuve et deuxième femme de Jacques Chabot († 1630 ; le fils aîné de François Chabot) : Antoinette de Loménie († 1638, pourtant sans postérité de Jacques Chabot qu'elle avait épousé en 1622 ; fille d'Antoine et sœur d'Henri-Auguste comte de Brienne ; veuve d'André de Vivonne de La Châtaigneraie qu'elle avait marié en 1612 et qui était † en 1616). Antoinette de Loménie transmet donc Fontaine-Française à sa fille Andrée de Vivonne, femme de François de La Rochefoucauld : ceux-là vendent en 1656, contre 180 000 livres, à Antoine Arnaud/Arnault, financier, anobli par une charge de conseiller-secrétaire du roi.
La fille ou plutôt nièce de ce dernier, Catherine Arnaud, épouse Jacques de Mazel, d'où Claude de Mazel, femme de Louis de La Tour du Pin-Gouvernet, marquis de La Charce (1655-1714) (ces Arnaud/Arnault et Mazel sont des familles de Calvisson<ref>Modèle:Lien web.</ref>) : Fontaine-Française entre alors dans cette Maison dauphinoise dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; leur petit-fils Philippe-Antoine-Gabriel-Victor-Charles de La Tour du Pin-La Charce (1723-1794 ; enfant de leur fils Jacques-Philippe-Auguste (1685-1746), et père de René II de La Tour du Pin-Gouvernet de La Charce, 1750-1781) meurt guillotiné en l'an II, et sa sœur Anne-Marie-Madeleine-Louise de La Tour du Pin-La Charce (1730-1820), épouse en 1748 de François-David Bollioud de St-Jul(l)ien d'Argental (1713-1788 ; receveur général du Clergé, commanditaire de L'Escarpolette de Fragonard<ref>Modèle:Lien web.</ref>), est une amie de Voltaire et de madame de Staël<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un lien existe alors avec les Grimaldi-Matignon de Monaco : la princesse Marie-Camille-Athénaïs-Honorine de Monaco (1784-1879), fille de Joseph, est en 1803 la femme de René III-Louis-Victor de La Tour du Pin-La Charce (1779-1832 ; fils de René II ci-dessus)<ref>Modèle:Lien web.</ref> : d'où la succession du domaine/château de Fontaine-Française chez leurs enfants Louis-Gabriel-Aynard de La Tour du Pin-La Charce (né en 1806-† sans postérité en 1855 à Marseille de ses blessures reçues à Malakoff ; inhumé avec sa mère la princesse Honorine dans le cimetière communal de Fontaine-Française, où repose aussi Louis-Gabriel-Oscar Grimaldi marquis des Baux (1814-1894), fils naturel d'Honoré V et petit-cousin d'Honorine), et Joséphine-Philis-Charlotte de la Tour du Pin-La Charce, comtesse de Chabrillan (x Charles-Fortuné-Guigues de Chabrillan, 1796-1863 ; Postérité, dont leur petit-fils Aynard-Guigues de Chabrillan, 1869-1950).
Guerres de Religion
Lors de la cinquième guerre de Religion (1574-1576), le comte palatin Jean-Casimir conduit une troupe de mercenaires à François d'Alençon et aux protestants. Il pille la ville au début de 1576<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel p 313</ref>.
Lors de la huitième et dernière guerre de Religion (1585-1598), la bataille de Fontaine-Française se déroula le 5 juin 1595 et opposa Henri IV à la Ligue catholique.
Guerre de Trente ans
Au cours de la guerre de Dix Ans, épisode comtois de la guerre de Trente Ans, Fontaine fut, comme la plupart des localités de la région, dévasté par le passage, fin octobre 1636, de l'armée de Gallas et du duc Charles de Lorraine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> puis de nouveau, en 1638 et 1643, par les Comtois. La Visite des feux du bailliage de Dijon effectuée en 1644-1645 donne un tableau effrayant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Château de Fontaine-Française
- Moulin de Fontaine-Française
- La Fontaine Henri IV, qui commémore la bataille de Fontaine-Française est inscrite Monument historique depuis le 14 octobre 1946<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
Château de Fontaine-Française.
-
Fontaine Henri IV vers 1904.
-
Fontaine Henri IV.
Personnalités liées à la commune
- Louis Astier de Villatte, qui repose au cimetière de Fontaine-Française (officier de l'Armée de l’air qui, le 19 août 1936, peu après minuit, à Brienne-le-Château dans l'Aube, trouva la mort à bord de son bombardier Bloch 200, après avoir réussi à organiser le sauvetage des quatre sous-officiers composant son équipage).
- Georges Viennot-Bourgin, phytopathologiste, Président de l'Académie d'agriculture, scientifique et enseignant français né le 17 avril 1906 à Fontaine-Française et mort le 8 février 1986 à Versailles.
- Jean Marc Tournois, sculpteur, né le 28 février 1956 à Fontaine-Française.
Voir aussi
Liens externes
- Fontaine-Française sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases géographie
- Modèle:Dictionnaires