Régulation des naissances

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Fichier:Familyplanningmalaysia.jpg
Un centre de planification familiale en Malaisie, en 2005.

La régulation des naissances est l'ensemble des diverses politiques gouvernementales nationales ou étatiques visant à la modification du taux de fécondité d'un pays. Elle fait partie de la planification familiale.

L'accès à l'éducation, à la contraception, voire à l'interruption volontaire de grossesse, permettent de réduire ce taux. L'accès à la procréation médicalement assistée permet de l'augmenter.

Les politiques de régulation de naissances, parfois liée à une conception malthusienne, ou à l'inverse populationniste, procèdent aussi par incitations fiscales, économiques, politiques Modèle:Etc.

Histoire de la contraception

Fichier:Condom ancienne égypte.jpg
Premier préservatif découvert en Suède en 1640.

Le principal moyen recensé pour limiter les grossesses au cours des siècles est l'abstinence sexuelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les hommes au paléolithique pratiquaient certainement la contraception<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dans l'Antiquité

Déjà chez les Mésopotamiens (1600 Modèle:Av JC), les femmes utilisent des pierres pour ne pas concevoir<ref name="atraverslesages histoire contraception">Modèle:Lien web.</ref> : elles choisissent des pierres ovales ou arrondies qu'elles s'introduisent dans le vagin, le plus loin possible ; c'est la méthode intra-utérine. En Égypte, le Papyrus Ebers et Kahun prescrivent plusieurs recettes contraceptives, composées d'excréments de crocodile, de natron, de miel et de gomme arabique. Les remèdes de contraception dans l'Égypte antique sont des produits d'origine végétale, minérale ou animale. Certains sont aujourd'hui reconnus comme efficaces et utilisés dans les spermicides modernes. On dit aussi que les premiers préservatifs masculins seraient égyptiens, confectionnés avec des intestins de petits animaux (chats…)<ref name="Le Bras">Hervé Le Bras, « Maîtrise des naissances : vie privée et défi planétaire », Concordance des temps, France Culture, émission du Modèle:Date-, Modèle:Heure.</ref>.

Selon certains auteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il existerait aussi, dans les papyrus égyptiens, des écrits disant que Ramsès aurait fait distribuer à la population des contraceptifs pour limiter la surpopulation et les risques de famine<ref name="atraverslesages histoire contraception" />.

Dans le monde hébraïque

La sexualité dans le judaïsme se fonde sur la Bible et les Mishnas. La contraception n'est tolérée que dans certains cas et pour une durée définie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang par Rabbi Ronald H. Isaacs, sur myjewishlearning.com.</ref>. La régulation des naissances va à l'encontre de deux fondements du judaïsme, l'obligation de concevoir<ref>Mishna Yevamot 6:6.</ref> et l’interdiction d'onanisme. Néanmoins, selon le commentaire de la Bible du rabbin Raschi, Onan aurait été puni pour avoir transgressé les lois du lévirat, plus que « pour avoir gaspillé sa semence »<ref>Rachi, Commentaire sur Pentateuque, Modèle:II, Modèle:P.. Cité par Pierre Simon, Le contrôle des naissances : histoire, philosophie, morale, Paris : Payot, c1966, Modèle:P..</ref>. Les anciens Hébreux, qui pratiquaient la polygamie, étaient parfois autorisés des moyens contraceptifs si la grossesse risquait de mettre en danger la vie de la mère. Le droit talmudique, tiré de la Halakha admet la prévention mais en laisse uniquement l'initiative à la femme<ref name="simon-15-23">Pierre Simon, Le contrôle des naissances : histoire, philosophie, morale, Paris : Payot, c1966, Modèle:P..</ref>.

De leur côté, les Araméennes de confession hébraïque utilisent, sur le conseil du rabbin (Modèle:Sap-), le moukh, une éponge placée dans le vagin qui empêche le sperme d'atteindre l'utérus<ref>Nathalie Guiol. Les tribulations du vase sacré : une histoire de la contraception et de l'avortement vue du côté des femmes. Mouvement français pour le planning familial, 1999.</ref>.

En Chine et en Inde

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, un maître physicien chinois avait déjà documenté les techniques du coitus reservatus et du coït interrompu, qui empêchent le sperme d'entrer dans le vagin. Cependant on ne sait pas si ces méthodes étaient utilisées comme moyen de contraception. À la même époque, Sun Simiao, un médecin et alchimiste chinois, expliquait certaines méthodes de contraception dans thousand of gold contraceptive prescription pour les femmes qui ne voulaient plus avoir d'enfant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette prescription, qui devait induire la stérilité, était faite d'huile d'olive et de mercure chauffés ensemble pendant une journée et pris oralement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En Inde, les textes de Vatsyayana (au Modèle:Sap-) présentent plusieurs méthodes de contraception dont le coitus obstructus.

Dans la Grèce antique

Contraception

Les Grecs et les Romains ont quant à eux utilisé l'avortement et l'infanticide en cas d'échec des drogues et des amulettes, notamment pour éviter un enfant issu d'un riche citoyen et de son esclave.

Une société patriarcale

La place prépondérante des hommes dans la cité grecque antique a eu une large influence sur la régulation des naissances. En effet, si les femmes régnaient dans le domaine domestique, les hommes dominent le monde public de l'agora, du gymnase et du symposium. À l'exception de quelques personnages féminins mythologiques, comme Clytemnestre ou de la poésie homérique, comme Pénélope qui en font des objets de respect, les mythes antiques sont dominés par les hommes. Selon le poète Hésiode, Zeus aurait puni l'homme du vol du feu par Prométhée en créant la femme et en la dotant d'une parole habile, de tendances au vol et d'un esprit contraire à la pudeur<ref name="mclaren1996-31-65">Angus McLaren, Histoire de la contraception de l'Antiquité à nos jours ; préface du Docteur Pierre Simon ; traduit de l'anglais par Isabella Morel et Jean Rosenthal, Paris : Modèle:Éd. Noêsis, c1996, Modèle:P..</ref>. D'après Démocrite, souhaitant s'assurer d'avoir un héritier mâle, les pères qui n'avaient eu que des filles avaient parfois recours à l'adoption. Les adoptés étaient, en outre, souvent des adultes, conformes aux intérêts du père, évitant ainsi à ce dernier une éventuelle déception à l'égard de son fils biologique. La méthode la plus simple pour qu'il y ait suffisamment d'héritiers, sans craindre la surpopulation était, pour la cité, de reculer l'âge du mariage des femmes et, ainsi, de limiter le nombre d'années où elles pouvaient enfanter<ref name="mclaren1996-31-65"/>.

Le rôle de la femme dans la procréation est sujet à débat : Aristote la décrit comme passive tandis que Hippocrate la décrit comme active<ref name="mclaren1996-31-65"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, Parménide affirmait que les hommes, comme les femmes, produisaient de la semence ou de la « graine » : selon lui, une graine provenant du testicule droit, recueillie du côté droit de l'utérus produirait un garçon ; du côté gauche c'est une fille. Les autres combinaisons donnaient soit un garçon ressemblant à sa mère, soit une fille ressemblant à son père<ref>Leonardo Taran, Parmenides, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, 1965, Modèle:P. ; voir aussi Modèle:P.. Cité par Angus McLaren, Histoire de la contraception de l'Antiquité à nos jours, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Le contraceptif grec (Modèle:Lang)
Fichier:Silphium.jpg
Pièce ancienne représentant une tige de silphium utilisée comme contraceptif.

C'est à partir du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle que toute la Grèce se préoccupa de la nécessité de réguler les naissances. Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, le portrait de la Grèce antique que fait Polybe illustre la conception des Grecs de la surpopulation. Il parle de « décroissement de population, [de] cette pénurie d'hommes qui, de nos jours, se fait sentir dans toute la Grèce, et qui rend nos villes désertes, nos campagnes incultes, sans que cependant des guerres continuelles ou des fléaux tels que la peste aient épuisé nos forces »<ref>Polybe, Histoire Générale, traduit par Félix Bouchot, Paris, 1847, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, 4, 9. 286-287. Cité par Angus McLaren, Histoire de la contraception de l'Antiquité à nos jours, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Cette conception, singulière dans le monde, s'illustre à travers le vocabulaire : les Grecs avaient le mot Modèle:Lang pour désigner le contraceptif alors qu'en latin, il n'existe qu'un terme vague - Modèle:Lang - qui signifiait « poison »<ref name="mclaren1996-31-65"/>. Pour autant, les références écrites à des traitements contre la stérilité étaient plus nombreuses que celles à des contraceptifs, prouvant ainsi que la stérilité était communément crainte par les Grecs<ref name="mclaren1996-31-65"/>.

Selon les théories médicales grecques, la réussite de la procréation tenait à la bonne santé des sujets et à l'équilibre de leurs humeurs, une théorie qui sera popularisée au Moyen Âge sous le nom de théorie des humeurs. Dans la Grèce antique, d'après ces théories, la fécondité était renforcée par des aliments réchauffants, tels que les légumes, les céréales, les noix et les fruits contenant de nombreux pépin. En dehors de l'alimentation, des pommades chaudes pouvaient être appliquées et des fumigations administrées à cette fin. Par ailleurs, selon Aristote, la saison joue un rôle primordial. Il déconseille à ce titre un temps froid, une eau froide et un vent sec et considère le printemps comme la meilleure saison pour procréer. Un régime alimentaire chaud était d'autant plus préférable, selon lui, qu'il donnait davantage de garçons tandis qu'un régime froid donnait davantage de filles<ref name="mclaren1996-31-65"/>.

Le coït interrompu, même s'il a été peu décrit dans les textes antiques, restait l'une des formes les plus simples de contraception, mais également la pratique de rapports anaux (la sodomie notamment) dans les relations hétérosexuelles, sans doute popularisée par l'enthousiasme des Grecs pour l'homosexualité. Quant aux femmes, puisque l'allaitement arrête l'ovulation, la façon la plus naturelle pour elles de se protéger d'une éventuelle nouvelle grossesse était de prolonger la période pendant laquelle elles nourrissaient au sein leur enfant. Par ailleurs, le calcul des cycles menstruels devait leur permettre de savoir à quelles périodes elles étaient les plus fécondes ; on estimait alors qu'il s'agit de celles survenant juste avant ou juste après les menstruations<ref name="mclaren1996-31-65"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Dioscoride complétait, dans son traité de botanique De materia medica, les informations sur les tisanes fournies par Théophraste au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Dans cet ouvrage, il énumère de nombreuses recettes de breuvages à base l'écorce d'aubépine, les feuilles de lierre, de saule et de peuplier, censés contenir des éléments stérilisants. Les baies de genièvre, placées dans le pénis ou la vulve garantiraient une stérilité temporaire. Il mentionne aussi un suppositoire à la menthe et au miel avant le coït et un pessaire poivré après. Aristote recommande de prendre les feuilles de saule comme contraceptif (analogie avec l'absence de graines Modèle:Citation de cet arbre selon la théorie des signatures)<ref name="Le Bras"/>. Modèle:Référence nécessaire Les ouvrages hippocratiques recommandaient quant à eux l'utilisation du sulfate de cuivre, alors connu sous le nom de « misy »<ref name="mclaren1996-31-65"/>.

L'avortement chez les femmes grecques

Soranos d'Éphèse décrit la pratique de l'avortement et la confection d'un tampon qui empêche l'ascension du sperme, en parlant des éponges du Levant, réputées pour leur souplesse et leurs capacités d'absorption<ref name="soranos">Traité de gynécologie et d'obstétrique de Soranos d'Éphèse au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. Ces éponges, dénommées « mignonnettes », étaient toujours utilisés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les mentions des techniques d'avortement dans la Grèce antique sont nombreuses : pessaires comprenant un mélange de drogues irritantes diluées dans une solution huileuse ou graisseuse, coïts répétés, fièvres, vomissements ; et d'autres plus risquées comme la perforation de la poche des eaux, l'introduction de dilatateurs en bois, en plomb ou en étain dans le col de l'utérus ramolli par des fumigations<ref name="mclaren1996-31-65"/>…

Selon certains auteurs grecs d'ouvrages médicaux, l'avortement était une pratique à laquelle les femmes avaient parfois secrètement recours mais aucune trace de loi contre l'avortement dans les textes des premiers législateurs n'a été trouvée. Cependant, l'avortement était considéré comme une cause d'impureté dans de nombreux cultes, qui interdisait l'accès aux sanctuaires religieux pendant un certain temps. L'avortement était d'autant plus toléré dans la Grèce antique que la pratique de l'abandon d'enfants n'était pas rare : le thème de l'enfant abandonné et sauvé était même populaire dans la littérature grecque, à l'image de celle mettant en scène le personnage d'Œdipe<ref name="mclaren1996-31-65"/>.

Chez les Romains

Régulation des naissances

Par peur de dépopulation par les guerres, les épidémies, Auguste propose des lois natalistes : la loi Julia encourage les citoyens au mariage, à la procréation des enfants et à maintenir la pureté de la race notamment chez les sénateurs. La loi Papia Poppaea sanctionne les célibataires et les couples sans enfants.

L’Église vis-à-vis de la contraception

Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Pères de l'Église adoptent une conception plutôt favorable à la continence. Mais si l'Église glorifie la virginité perpétuelle de Marie et manifeste une certaine hostilité vis-à-vis du mariage<ref>Georges Minois, Le poids du nombre : l’obsession du surpeuplement dans l’histoire, Paris, Perrin, Modèle:Coll., 2011, Modèle:P..</ref>, elle n'approuve cependant pas la régulation des naissances. Ainsi, Tertullien comparait l'avortement tardif à un infanticide, tandis que, pour saint Augustin, recourir à cette pratique faisait de la femme une prostituée et du mari un adultère. Ce dernier, avec saint Jérôme et Épiphane condamnaient sans équivoque le coït interrompu<ref name="mclaren1996-119-152">Angus McLaren, Histoire de la contraception de l'Antiquité à nos jours ; préface du Docteur Pierre Simon ; traduit de l'anglais par Isabella Morel et Jean Rosenthal, Paris : Ed. Noêsis, c1996, Modèle:P..</ref>. Dans la loi romaine, on qualifiait le fœtus non pas d’homo (« être humain ») ou d’infans (« enfant ») mais de Modèle:Lang (« ce qui espère vivre ou être doué d'une âme ») : un avortement était ainsi plus ou moins condamné, selon le stade de développement prénatal. Des voix, comme celle de Basile de Césarée, donnèrent pour instruction d'ignorer ce genre de subtilités et de condamner systématiquement cette pratique. Les condamnations chrétiennes de la régulation de la naissance visaient surtout les femmes ; on parlait peu des pratiques contraceptives masculines. Les Pères de l’Église représentaient les femmes ayant ce recours comme poussées par l'avarice et le désir<ref name="mclaren1996-119-152" />.

Au Moyen Âge

Au Moyen Âge, les matrones accoucheuses illettrées participent à la régulation des naissances, qu'elles doivent signaler aux autorités. Les Modèle:Lang qu'on les accuse d'utiliser sont souvent des moyens contraceptifs. Les médecins, quant à eux, sont chargés du contrôle moral et hygiéniste de la sexualité, et ils sont appelés à ce titre à expertiser les avortements et les infanticides<ref>Michel Porret, Crime, Histoire et Sociétés, Librairie Droz, 2001, Modèle:P..</ref>. D'une façon générale, l'Église catholique condamne à cette époque toute relation sexuelle dont la finalité n'est pas procréatrice ou qui s'accompagne de pratiques contraceptives. Cependant, malgré ces impératifs religieux, la contraception au Moyen Âge reste importante et la fécondité est relativement modérée, même si l'absence d'explosion démographique s'explique aussi par les épisodes de guerre et d'épidémies ou pandémies<ref>Y Renouard, Conséquences et intérêt démographiques de la Peste noire de 1348 Population (Modèle:Lang), 1948 - JSTOR.</ref>.

À la Renaissance

À la Renaissance, la fécondité reste modérée. Les archives des procès de sorcières montrent qu'il s'agit souvent d'éliminer des femmes détenant le secret de recettes contraceptives. Il existe tout un tas de croyances contraceptives farfelues issues de ces recettes contraceptives utilisées entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, telles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • enflammer un trognon de chou et l’éteindre dans le sang des règles ;
  • pour ne pas être enceinte pendant une année, il suffit aux femmes de cracher trois fois dans la bouche d’une grenouille ;
  • faire une ceinture avec les poils des oreilles de mulet, animal stérile, ou boire son urine, des talismans avec ses oreilles ou ses testicules ;
  • fiente d’éléphant mélangée au lait de jument portée en talisman, se place sur la vulve ;
  • se laver dans la fontaine de Saint Martial ou boire l’eau de la fontaine de Sainte EstelleModèle:Etc.

Il faut attendre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour voir apparaître le premier préservatif à base d'herbes, inventé par Gabriele Falloppio. On expérimente également, à cette époque, différentes injections intravaginales. De manière générale, on préfère alors parler d’étreintes réservés et de manœuvres post-coïtales. En 1661, Madame de Sévigné parle, dans ses « Lettres à sa fille » d'utiliser des « restringents » ou de faire chambre à part.

Les études démographiques, telles celles de Louis Henry montrent que la fécondité diminue au sein de la bourgeoisie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cela va de pair avec la perte des recettes contraceptives des sorcières et sages-femmes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la fécondité naturelle reprend<ref>Modèle:Article.</ref>. Les villes européennes croissent plus rapidement et apparaissent alors des discussions et des controverses portant sur les avantages et les inconvénients de cette croissance. Nicolas Machiavel, un philosophe italien de la renaissance écrit alors que « lorsque toutes les provinces du monde se seront remplies d'habitants tel qu'ils ne pourront plus subsister où ils sont ni se déplacer quelque part d'autre […], alors le monde se purgera lui-même grâce à une de ces trois méthodes »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> en parlant des inondations, de la peste et des famines. Martin Luther affirme à cette époque que « Dieu fait les enfants. Il va aussi les nourrir »<ref>Modèle:Lien web.</ref> (LW 45.49).

Ce concept de fécondité naturelle<ref>Parfois assimilée à la fécondité physiologique qui est évaluée à Modèle:Nombre par femme.</ref> (fécondité sans maîtrise de la reproduction Modèle:Incise qui rend compte d'un taux de natalité élevé avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en moyenne Modèle:Nombre par femme<ref>Étude de Johann Peter Süssmilch, auteur du premier traité de démographie, L'Ordre divin dans les changements du genre humain, prouvé d'après la naissance, la mort, et la propagation de l'espèce, 1741.</ref>) qui s'applique avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle fait aussi l'objet de controverses car la régulation des naissances n'est pas simplement réalisée par la contraception, mais est aussi le fait de l'âge de nuptialité, du veuvage, de la répudiation, de la durée de l'allaitement<ref>Arnaud Regnier-Loilier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Les registres paroissiaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle montrent une régulation active des naissances par la contraception, la continence ou le coït interrompu<ref name="Le Bras"/>.

Du malthusianisme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Thomas Malthus constate que la courbe des naissances dépasse la courbe des subsistances. Craignant la surpopulation, il prône le recours à une régulation des naissances qui n'empêcherait pas le plaisir.

La politique de régulation des naissances mise en œuvre dans divers pays a suivi différentes finalités et différents moyens. Elle a ainsi pu aller de pair avec l'eugénisme (notamment sous le nazisme) ou avec des méthodes de stérilisation contrainte (Japon, États-Unis, Suède, Allemagne nazie, Pérou sous Alberto Fujimori dans les Modèle:NobrModèle:Etc.). D'autre fois, elle a plutôt incité à des comportements permettant une baisse du taux de fécondité, notamment via le droit ou l'économie.

D'autres pays ont au contraire mis en place une politique nataliste, visant à l'augmentation de la fécondité (notamment la France sous la Troisième République, ainsi que l'Italie fasciste ou l'Allemagne nazie). L'explosion de la démographie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population mondiale passant de Modèle:Unité/2 d'habitants de 1900 à 2000<ref name="Rosental">Paul-André Rosental, La biopolitique à l’épreuve de la croissance démographique mondiale, La Vie des idées, 26 juin 2009 (à propos de Matthew Connelly, Modèle:Lang, Modèle:Lang, 2008).</ref>, a cependant favorisé le soutien aux politiques de régulation des naissances.

Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les politiques de régulation des naissances deviennent populaires, en particulier dans les pays anglo-saxons, mêlant plusieurs facteurs, dont la crainte d'une explosion des naissances des populations des États colonisés, la popularité des thèses eugénistes, mais aussi les progrès de la laïcité et du féminisme, qui affirme le droit à disposer de son corps<ref name="Rosental" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Après la Seconde Guerre mondiale, les méthodes contraignantes (en particulier les programmes de stérilisation contrainte) ont perdu de leur légitimité en même temps que l'eugénisme, bien que certains programmes aient été continués (aux États-Unis jusqu'aux Modèle:Nobr, au Pérou dans les Modèle:Nobr). Les États ont eu alors tendance à procéder via des incitatifs non contraignants, sous le nom de planning familial, à l'exception notable de l'Inde et de la Chine. L'aspect contraignant des méthodes de régulation des naissances a été dénoncé en particulier dans les Modèle:Nobr, certains auteurs soulignant la continuité entre les méthodes mises en œuvre par des régimes démocratiques et celles utilisées par des régimes totalitaires<ref name="Rosental" />. Dans le même temps, les fondamentalismes religieux et le mouvement « pro-vie » critiquaient ces politiques<ref name="Rosental" />. Des études récentes soulignent l’efficacité de la planification familiale dans la réduction de la pauvreté<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang, éditeurs Nancy Birdsall, Allen C. Kelley et Steven Sinding, Modèle:Lang, 2001, Modèle:ISBN.</ref>. Dans Modèle:Lang, les éditeurs présentent une série d'articles d'économistes, relus par des spécialistes d'analyse politique, qui s'intéressent à l'impact du boom démographique dans les pays émergents sur leur développement économique et discutent les choix politiques de ces pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en termes de croissance, réduction de la pauvreté et des inégalités ainsi que le développement d'une agriculture durable. Les résultats sont catégoriques et en opposition aux propositions tenues jusqu'alors<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang, Modèle:P..</ref> :

  • la croissance rapide de la population a eu un impact négatif sur le développement économique et contribue globalement et durablement à l'augmentation de la pauvreté ;
  • une réduction rapide du taux de fertilité a un impact positif sur la réduction de la pauvreté et de ses effets<ref group="N">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang.</ref> ;
  • les conclusions sont moins tranchées concernant spécifiquement le développement rural. La croissance démographique n'est qu'une des composantes parmi d'autres. Les choix urbains, la politique des prix le sont tout autant.

La promotion de la maîtrise des populations (en partie soutenue par des organisations internationales comme l'OMS) a mené à déployer la contraception dans des pays à économie fragile et à population en forte croissance après la révolution agricole (augmentation de la capacité à nourrir les populations) et la révolution médicale (déploiement international de médicaments, de règles d'hygiène et de pratiques réduisant sensiblement la mortalité). Ces politiques ont été lancées dès les Modèle:Nobr par l'Inde et le Pakistan, et continueront, de manière brutale en Chine et en Inde, lors des Modèle:Nobr<ref name="Rosental" />. En Inde, Sanjay Gandhi, le fils du Premier ministre Indira, fait ainsi réprimer les populations récalcitrantes<ref name="Rosental" />, tandis que Deng Xiaoping met en œuvre, en 1979, la « politique de l'enfant unique ».

Ces deux pays, les plus peuplés du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ont en effet eu massivement recours à la contraception, à l'avortement et à la stérilisation afin de limiter la croissance de leur population. Ainsi, dans le canton chinois de Linyi (province de Shandong), une campagne de stérilisations et d'avortements forcés a affecté Modèle:Nombre en 2005<ref>En Chine, le planning familial du Shandong a imposé une violente campagne de stérilisation et d'avortement, Le Monde, 23 septembre 2005.</ref>. Les fonctionnaires du planning familial ont voulu rectifier de force les mauvais chiffres de la natalité dans cette région. Le sommet est atteint en 1983, avec plus de cinquante millions de personnes concernées, par des moyens très divers (seize millions de femmes stérilisées et quatre millions d'hommes ; quatorze millions d’avortements ; dix-huit millions d’insertions de dispositifs intra-utérins)<ref name="Rosental" />. Dans certains cas, la contraception forcée a aussi été employée comme au Tibet.

La scolarisation, l'accès aux soins, l'augmentation de la durée du célibat des femmes et l'urbanisation réduisent la natalité. Dans de telles conditions, la plupart des populations adoptent un taux de natalité proche du taux occidental. En général, les politiques de régulation des naissances auraient cependant eu un effet modéré, malgré les fonds engagés dans les Modèle:Nobr<ref name="Rosental" />. Au Brésil, la baisse du taux de fécondité a ainsi eu lieu en l'absence de programme de planning familial, occasionné par la hausse du niveau d'éducation des femmes<ref name="Rosental" />. Ailleurs, elle a pu avoir eu lieu avant la mise en œuvre des politiques de régulation des naissances<ref name="Rosental" />. Une étude publiée dans les PNAS en février 2019 montre qu'en Afrique subsaharienne, où le nombre d'enfant par femme avait commencé à diminuer dans les années 1980, un recul dans les financements de l'éducation (qui a particulièrement touché les filles), s'est traduit par une hausse du taux de fécondité. Ainsi les troubles socioéconomiques et politiques peuvent relancer à la hausse le nombre d'enfant par femme. Dans ce cas, ce phénomène a commencé à s'inverser au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec un retour des investissements pour l'éducation des filles<ref>Family size grows when girls’ education withers ; Fertility rates in some African nations fell less quickly when fewer girls finished primary school. |Proc. Natl Acad. Sci. USA (2019) ; Modèle:Date-|résumé ; voir aussi l'article original : https://www.pnas.org/content/early/2019/01/29/1717288116.</ref>.

Méthodes individuelles de contraception

Méthodes exclusivement contraceptives

Modèle:Article détaillé Les méthodes contraceptives visent à empêcher qu'un rapport sexuel entraîne une grossesse. De nombreuses méthodes de contraception sont utilisées, aux caractéristiques variables.

On décline ces méthodes en plusieurs catégories :

Il existe de plus des moyens de contraception dits « d'urgence », à savoir la pilule du lendemain, la pilule du surlendemain et le dispositif intra-utérin.

Méthodes se rapprochant de la contraception

L'abstinence sexuelle ou des pratiques sexuelles excluant le coït vaginal telles que la sodomie ou la masturbation ne conduisent bien évidemment pas à une fécondation.

Avortement

Modèle:Article détaillé L'avortement réalisé dans le but d'arrêter une grossesse non pathologique est appelé interruption volontaire de grossesse. Il peut être obtenu à l'aide de médicament ou d'une intervention chirurgicale.

Méthodes pouvant favoriser ou non la survenue d'une grossesse

Certaines méthodes naturelles peuvent être utilisées dans un objectif d'empêcher la survenue d'une grossesse, ou au contraire de la favoriser. Ce sont celles basées sur les observations du cycle menstruel féminin, avec la méthode des températures, la méthode Billings, la méthode symptothermique ou sur des calculs statistiques.

Méthodes favorisant exclusivement la grossesse

Plusieurs méthodes permettent de favoriser la grossesse. Ce sont :

Politiques de régulation des naissances par pays

Les politiques de natalité varient beaucoup selon les pays et en fonction des époques. On distingue deux doctrines politicosociale différentes : le populationnisme et le malthusianisme.

Les politiques pronatalistes ont par exemple été utilisées après la Seconde Guerre mondiale pour repeupler les pays, particulièrement dans les pays communistes. Ainsi, la Pologne impose des taxes pour les couples sans enfant de 1946 à 1970 et l'Union soviétique de 1941 à 1990. Une nouvelle campagne nataliste a été lancée en 2008 par le président Vladimir Poutine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette année a été décrétée « année de la famille » et des panneaux d'affichages encourageaient la population à avoir des enfants.

Contrairement à cela, la Chine a pratiqué la politique de l'enfant unique de 1979 à 2015.

Chine

Modèle:Article détaillé

Japon

Fichier:Population of Japan since 1872.svg

Le Japon connaît une baisse de population depuis plusieurs années<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gouvernement essaye d'encourager les femmes à avoir plus d'enfants ; beaucoup n'en ont pas et restent seules toute leur vie<ref>Modèle:Article.</ref>. La population est aujourd'hui opposée à l'immigration, le gouvernement ne prévoit pas de politique en cette matière pour repeupler le pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Certaines autorités locales japonaises, faisant face à des baisses de population importantes, offrent des aides économiques pour les familles avec des enfants. Ainsi la ville de Yamatsuri offre aux parents Modèle:Unité pour la naissance d'un enfant et Modèle:Unité par an pendant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tibet

Modèle:Article détaillé

États-Unis

Modèle:Article détaillé

Iran

Modèle:Article détaillé

France

Modèle:Article détaillé

Ayant une population moindre que l'Allemagne, la France applique une politique nataliste au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Gabriel Giroud, le gendre du néomalthusien Paul Robin, publie en 1911 un ouvrage sur la contraception et distribué à Modèle:Nombre<ref name="Le Bras"/>. Dans les Modèle:Nobr, les revendications des associations féministes privilégient la lutte politique pour le droit de vote au droit à la contraception, favorisant indirectement cette politique nataliste<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la suite de la saignée démographique de la Première Guerre mondiale, la chambre bleu horizon, qui condamne l'avortement et la contraception, interdit par la loi du Modèle:Date le militantisme anticonceptionnel<ref name="Loi1920">Légifrance - Loi ordinaire du 31 juillet 1920.</ref>. Cette politique sera poursuivie tout au long de la Troisième République, puis sous Vichy. Les réformes du droit de la famille dans les Modèle:Nobr y mettront un terme relatif, grâce notamment à la lutte du docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, l'association Maternité heureuse se crée, elle militera pour donner accès à la contraception aux Françaises et pour l'abolition de la loi de 1920.

L'année 1961 connaîtra, en mars, la condamnation de « tout procédé contraceptif ou moyen stérilisant qui a pour but d'entraver la venue au monde des enfants », par l'Assemblée des cardinaux et archevêques de France. Puis en juin, l'ouverture du premier Centre de planification à Grenoble par Henri Fabre, ainsi qu'un second à Paris en octobre.

En 1967, la Loi Neuwirth vient abroger la loi de 1920, autorisant ainsi la contraception, qui ne sera remboursée qu'en 1975 avec la loi Veil.

En 2000, seules 5 % des Françaises âgées de Modèle:Unité/2 n’utilisent aucune méthode contraceptive, et plus des deux tiers des grossesses non désirées interviennent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif<ref>Étude Cocon, menée en 2000 par l’INSERM et l’Institut national d’études démographiques.</ref>. En 2004, alors que l'âge du premier rapport sexuel ne bouge pas depuis Modèle:Nombre (Modèle:Nombre en moyenne), l'âge moyen d'une mère à la naissance de son premier enfant augmente sans cesse (Modèle:Nombre en 1977 à près de Modèle:Nombre en 2004)<ref name="barometre">Baromètre santé 2005.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire.

Enjeux et prises de positions

De par ses implications sur la population, la contraception est un enjeu philosophique, religieux et politique majeur, sujet à polémique (voir aussi les polémiques sur l'interruption volontaire de grossesse).

La contraception a longtemps été considérée comme indésirable, et parfois interdite, chaque humain supplémentaire étant considéré comme une richesse et les rapports sexuels en tant que plaisir étant considérés parfois comme honteux et réprimablesModèle:Refnec. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les mouvements de libération sexuelle occidentaux ont fait évoluer cette perception. La contraception est maintenant souvent perçue comme un moyen de maîtrise individuelle de la fécondité et de la reproduction permettant l'épanouissement individuelModèle:Refnec.

Certains groupes religieux refusent l'usage de la contraception. Les autorités musulmanes et protestantes n'ont pas adopté de position unique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Église catholique

Le catholicisme s'oppose à l'usage de toute contraception artificielle, mais permet à ses fidèles de réguler les naissances par les méthodes de planification familiale naturelle, qui respectent l'équilibre des cycles de la femme<ref name=":72">Modèle:Article</ref>,<ref> AFP, Contraception: le pape fait preuve de pragmatisme sans renier la doctrine, lepoint.fr, France, 19 février 2016 </ref>.

En 1930, le pape [[Pie XI|Modèle:Nobr]] interdit ainsi toute méthode artificielle qui entraverait la possibilité de la procréation<ref name="PieXI">[[Pie XI|Modèle:Nobr]], Encyclique Modèle:Lang.</ref>. Vingt et un ans après, [[Pie XII|Modèle:Nobr]] recommande l'abstinence sexuelle périodique, ainsi que la régulation des naissances pour raisons économiques, sociales ou médicalesModèle:Refnec.

Le Modèle:Date, l'encyclique Modèle:Lang<ref>[[Paul VI|Modèle:Nobr]], Encyclique Modèle:Lang.</ref> de [[Paul VI|Modèle:Nobr]] condamne l'utilisation de la pilule contraceptive et de toute régulation artificielle des naissances. Elle prône en revanche une paternité responsable qui peut avoir recours à des méthodes (dites naturelles) de régulation des naissances. Le Catéchisme de l'Église Catholique rappelle que « le plaisir et la joie dans la sexualité sont des dons de Dieu destinés aux époux »<ref>Catéchisme de l'Église Catholique - Modèle:N°. Quelle signification a l’acte conjugal ?.</ref>. La régulation des naissances doit cependant se faire dans un cadre de liberté et de volonté, d'amour et de respect des époux, via l'abstinence aux périodes fécondes.

La lettre encyclique Laudato si' du pape François Modèle:Citation (24 mai 2015), consacrée à une présentation de la doctrine de l'Église sur les questions écologiques, la recherche du juste rapport de l'homme à la nature, articulant notamment la déprédation des ressources naturelles aux injustices sociales (écologie intégrale, chap. 4 de l'encyclique) affirme que Modèle:Citation<ref>En son alinéa 50. L'extrait reproduit est lui-même une citation du Conseil pontifical "Justice et Paix", Compendium de la Doctrine Sociale de l'Église, n. 483. </ref>Modèle:Refins.

Églises protestantes et évangéliques

Dans le protestantisme et le christianisme évangélique, la majorité des dénominations autorisent le planning familial (la contraception) depuis 1930 aux États-Unis<ref> James B. Nelson, Between Two Gardens: Reflections on Sexuality and Religious Experience, Wipf and Stock Publishers, 2008, 2016, p. 90</ref>. Des organisations internationales de santé soutiennent des programmes de planning familial <ref>Wiley Henry Mosley, Why Evangelical Christians Are Supporting International Family Planning, cjgh.org, USA, 2018 </ref>. Certaines églises principalement fondamentalistes adhérant aux croyances du mouvement quiverfull interdisent la contraception<ref> Laurie Ann Mazur, A Pivotal Moment: Population, Justice, and the Environmental Challenge, Island Press, USA, 2012, p. 359</ref>.

Notes et références

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Notes

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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