Les Maillys

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Modèle:R3R Modèle:Confusion. Modèle:Infobox Commune de France

Les Maillys est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Localisation et topographie

La commune se situe au point de rencontre des plaines alluviales de la Saône et de la Tille, aux sols argileux et sableux. Son territoire est traversé par la Saône, la Tille, le Bief des Près Bas, le ruisseau des Sept Ponts, et est émaillé de nombreux autres rus saisonniers et noues, lui conférant un aspect paysager marécageux. La commune compte néanmoins un grand nombre de prairies et de parcelles de champs, attestant de sa vocation agricole et plus spécifiquement maraîchère. Les Bois Royaux et des Bas qui constituent sa masse boisée principale<ref>Foucault M, Dynamique d’un corridor « fluviaire » sur la commune des Maillys (Côte-d’Or) in Revue des Etudes Rurales n°167-168, EHESS, Paris, 2003</ref>.

Les villes les plus proches sont Auxonne (Modèle:Unité), Damparis (Modèle:Unité), Dole (Modèle:Unité), Genlis (Modèle:Unité).

Accès

Le village est accessible par les routes Modèle:Nobr (Beaune-Broye-Aubigney-Montseugny), Modèle:Nobr (Trouhans-Les Maillys), Modèle:Nobr (Soirans-Champvans) et Modèle:Nobr (Tillenay-Les Maillys), qui le traversent, mais aussi depuis l'A39 (Modèle:Sortie Auxonne-Saint-Jean-de-Losne (Modèle:Unité)), le rail (gare d'Auxonne (Modèle:Unité), gare de Saint-Jean-de-Losne (Modèle:Unité), gare de Dole-Ville (Modèle:Unité)), et les airs (aéroport de Dole-Jura (Modèle:Unité), aéroport de Dijon Bourgogne - Longvic (Modèle:Unité))<ref>Carte topographique mappy</ref>.

Urbanisme

Typologie

Les Maillys est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1 %), prairies (14,1 %), forêts (12,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le toponyme Les Maillys, déjà présent dans certains parchemins du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est né de la réunion des quatre communautés villageoises qui composaient l'ancienne seigneurie de Mailly, à savoir Mailly-la-Ville, Mailly-l'Église, Mailly-le-Port et Mailly-le-Château, au sein d'une seule et même commune, entre 1790 et 1794.
Le nom Mailly serait issu du latin Malliacum, nom de domaine gallo-romain formé avec le suffixe -acum sur un nom de personne latin, sans doute Mallius.
Selon l'époque et/ou le scribe, chaque mailly est désigné par de nombreuses variantes<ref name=roserot>Roserot Alphonse, Dictionnaire topographique de la côte d’Or, imprimerie nationale, Paris, 1924</ref> :

  • Mailly-la-Ville : Mailleium (1268), Mayley (1338), Mailley la Ville (1366), Mailly la Ville (1574), Mailly la Velle (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Mailly le Bas (Révolution).
  • Mailly-le-Château : Malliacense Castrum (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Malleio (1150), Malliaco (1170), Mallei (1174), Mailley (1193), Malleiacum (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Malleyo (1200), Mailliaco (1248), Mailleio (1253), Maillé (1257), Maileium (1270), Malleium Castellum (1278), Mailleyo (1296), Mailliacum (1301), Mayley (1331), Mailley le Chastel, Mailli (1360), Mailley le Chausteaul (1372), Mailley Chastel, Mailly Chastel, Mailli Chastel (1445), Mailly le Chastel (1574), Mailly le Chasteau (1644), Mailly-les-Ormeaux (Révolution) ;
  • Mailly-l'Église : Malliaco (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Mailleyum (1320), Mailleyum Curtilz (1350), Mailley Curtiz (1375), Mailley Curtilz (1431), Mailley Courtilz (1469), Mailly Cultil (1574), Mailly l'Eglise (1582), Mailly l'Esglise (1610), Esmailly l'Eglise (1767), Mailly-le-Mont (Révolution).
  • Mailly-le-Port : Portu (1290), Portus Mailleii (1311), le Port de Mailly, le Port de Mailly la Ville (1366), Mailley le Port (1376), Mailly le Port (à partir de 1445).
  • L'un, l'autre ou l'ensemble : Mailleium (1254), Malleium (1257), Mailley, Mailly près d'Auxonne (1445), Mailley sur soone (1452), Les Maillys lez Auxonne (1582), Les Mailly (1603), Les Maillys, Les Maillés (1662), Les Maillis (1664), Emailly (1699), Les Mallys (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).

Histoire

Les origines des Maillys demeurent méconnues. Il semble néanmoins que le site ait été habité dès le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, comme l'attestent les vestiges de la voie romaine, reliant Dijon aux salines de Franche-Comté, mis au jour à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Simonnet J, Foisset P, Voies romaines du département de la Côte-d'Or et répertoire archéologique des arrondissements de Dijon et de Beaune, commission des Antiquités du département de la Côte d'Or', Lamarche, Dijon, 1872</ref>, mais aussi les épées et le biberon, retrouvés, lors d'un dragage de la Saône, dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Base Joconde du ministère de la Culture</ref>, ou encore les champs réticulés de type "celtic fields" mis au jour par l'archéologie agraire au cours des années 1970-1980<ref>Chouquer G, La genèse des paysages du Centre-Est de la Gaule. Polymorphisme et production d'une identité rurale, in Dialogues d'histoire ancienne, n°9, ISTA, Besançon, 1983</ref>.

Au Moyen Âge, Les Maillys sont le siège d'une seigneurie du bailliage de Dijon, dans le duché de Bourgogne, possédant son propre grenier à sel. Elle appartient à la famille de Mailly, qui possède alors de très nombreuses terres le long de la route Dole-Dijon et d'autres à Echenon<ref name=chenevoy>Chenevoy S, Villages d'Outre-Saône : Histoire de Laperrière-sur-Saône-Samerey-St-Seine-en-Bâche-St-Symphorien-sur-Saône, livre I, imprimerie de la coopérative ouvrière, Dijon, 1982</ref>. Les neuf mottes castrales à Mailly-le-Port, Mailly-la-Ville et Mailly-le-Château atteste d'une vie militaire intense de ces territoires depuis le Haut Moyen Âge. Mais, si une première maison forte, dont on ignore la date de construction, à Mailly-le-Port, est léguée, au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, par Hugues d'Aligny à Richard de Gentey, le château de la famille de Mailly, aujourd'hui disparu, se situe à Mailly-le-Château, dans la partie est de la seigneurie (côté Tillenay)<ref name=jovignot>Jovignot P, Si Mailly m'était conté, 2006</ref>.

Concernant les affaires religieuses, Les Maillys sont une paroisse, dépendant du doyenné d'Oscheret et du diocèse de Chalon, puis, après 1731, du diocèse de Dijon. Le curé des Maillys est désigné par l'archiprêtre Vivant de Vergy. L'Église des Maillys, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est placée sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Nativité<ref name=Courtepee>Courtépée C, Description du duché de Bourgogne, tome 3, Causse, Dijon, 1778 (Modèle:1re)</ref>.

En 1259, Marteau III, endetté, vend Saint-Seine-en-Bâche, Laperrière-sur-Saône, Samerey, ainsi que ses terres de Echenon et de Foucherans, à Hugues d'Antigny, seigneur de Pagny, qui les vend à son tour, en 1267, au duc de Bourgogne, Hugues IV, qui acquiert aussi 1/4 de la seigneurie de Mailly, afin de constituer la châtellenie de Laperrière<ref name="chenevoy" />.

En 1349 et 1445, les sires de Mailly vendent les 3/4 restants de la seigneurie à la Sainte-Chapelle de Dijon.
En 1362-1363, le château de Mailly-le-Port et sa chapelle, ainsi que la chapelle de la Maladière (face au cimetière actuel), sont détruits par les Écorcheurs<ref name="jovignot" />.

En 1544, le laboureur Claude Drouel, finance la construction de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, à Mailly-la-Ville.
À la même période, un oratoire dédié à sainte Anne est érigé à Mailly-le-Port, où sont inhumés les pestiférés<ref name="jovignot" />.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un nouveau château est construit à Mailly-l'Église. Le maître d'œuvre est Nicolas de Rouvrai<ref name="Courtepee" />. Au cours de la guerre de Dix Ans (1634-1644), les troupes de Matthias Gallas, détruisent plus de 100 maisons ainsi que le hameau de Champeigne et sa chapelle, situés entre les actuels barrage de la Tille et le moulin.

En 1642, les Comtois pénètrent dans la chapelle du château de Mailly-le-Château, et y font quarante prisonniers. La chapelle est quant à elle reconstruite en 1687<ref name="jovignot" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille Berbis rachète le quart de la seigneurie de Mailly, que possédait jusqu'alors le marquis de Laperrière<ref name="Courtepee" />. En 1791, le Moulin est vendu comme bien national. En 1793, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié est transformée en prison et l'église paroissiale en temple de la Raison, puis de l'Être Suprême. En 1794, la chapelle Sainte-Anne est démolie et vendue pour la pierre. En 1797, la chapelle Notre-Dame-des-Ormaux, à l'emplacement de l'actuel cimetière, est démolie et vendue pour la pierre<ref name="jovignot" />. De la Révolution à 1814, Mailly-l'Église est renommé Mailly-le-Mont, Mailly-la-Ville devient Mailly-le-Bas, et Mailly-le-Château est appelé Mailly-les-Ormaux, conformément à l'esprit révolutionnaire désireux d'effacer toutes références à l'ordre et aux pouvoirs anciens<ref name="roserot" />.

Entre 1808 et 1898, le moulin est exploité par la famille Toussaint-Jovignot. En 1839, la compagnie des sapeurs-pompiers des Maillys est fondée. En 1843, un grand incendie détruit une quarantaine de maisons à Mailly-le-Château. En 1848, les bois sont vendus et quasi tous défrichés par les agriculteurs. Un arbre de la liberté est planté (arraché dans les années 1920). En 1856, le conseil municipal vote en faveur de la construction du nouveau cimetière et Modèle:Mme de Berbis cède un bâtiment, transformé en école publique. En 1863, un grand incendie détruit une soixantaine de maisons à Mailly-l'Église. En 1865, le conseil municipal vote en faveur de la reconstruction de l'église paroissiale. Entre 1898 et 1907, le moulin est exploité par la famille Aumaître. Entre 1907 et 1910, le moulin est exploité par la famille Jovignot. Entre 1910 et 1920, le moulin est exploité par la famille Laleur. En 1912, la fanfare des Maillys est fondée. Depuis 1920 le moulin est exploité par la famille Cêtre. En 1944, Les Maillys sont libérés.

En 1945, la mairie du [[5e arrondissement de Paris|Modèle:5e de Paris]] achète le château de Mailly-l'Église et le transforme en colonie de vacances, avant de le revendre à un particulier, quelques décennies plus tard. En 1952, la reconstruction du pont-de-Saône est entamée. En 1961, le conseil municipal entame les travaux de construction de la nouvelle poste. Entre 1969 et 1974, l'eau courante fait son entrée dans les maisons.

Entre 1976 et 2000, un réseau d'assainissement des eaux usées est construit. En 1985, le Foyer rural des Maillys est fondé. En 1990, la mairie s'installe dans l'ancienne école de filles, transforme la cure en logements et aménage le parc des Trois Maillets. En 1992, les travaux de réaménagement de la gravière sont entamés<ref name="jovignot" />. En 1997, le château de Mailly-l'Église est ravagé par les flammes<ref>Le Bien Public, n° du 16 mars 1997</ref>, les pompiers s'installent dans l'ancien garage Perrin, laissant place à la bibliothèque municipale<ref name="jovignot" />. En 2011, une tornade dévaste une quarantaine de maisons, le long de la route principale<ref>Site de TF1</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Les deux piliers de l'économie maillotine sont l'agriculture (céréales et maraîchage) et les services, qui concentrent chacun plus d'un tiers des établissements actifs de la commune<ref>Rapport INSEE 2010</ref>.

Éducation

La commune possède une école maternelle, une école primaire ainsi qu'une bibliothèque, rue Bizot.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Famille seigneuriale de Mailly (cf. par ex. l'article Genlis).

Héraldique

À la fin du haut Moyen Âge, alors que les nobles d'Europe se dotent d'armoiries, évoquant graphiquement leur maison, famille, ou leurs qualités, les sires de Mailly, qui n'ignorent pas la proximité phonétique qui existe entre le prénom Mallius et le nom commun malleus (maillet), décident, très subtilement, de confondre ces deux termes dans leur blason, en y apposant trois maillets évoquant, à la fois graphiquement et phonétiquement, leur patronyme.

Modèle:Blasonnement

N.B. Les villages de Mailly-sur-Seille (54)<ref>Armorial des communes de Meurthe-et-Moselle</ref>Modèle:Refinc et de Modèle:Refnec ont les mêmes armoiries.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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