Mirebeau-sur-Bèze

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Mirebeau-sur-Bèze est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Toponymie

Par décret du Modèle:Date-, Mirebeau, en un seul mot, s'est appelée officiellement Mirebeau-sur-Bèze<ref>https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=DD9DFEC5B1A81502FBAC04F51E6DABE4.tpdila13v_1?cidTexte=JORFTEXT000000360989&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000000006980</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mirebeau-sur-Bèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), terres arables (40,7 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (5,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Vestiges archéologiques & patrimoine remarquable

Épée de La Tène. Vestiges du camp légionnaire romain et de l'habitat qui s'est développé dans son voisinage : camp fossoyé, forum, basilique, éléments de rempart, thermes, hypocauste, aqueduc, substructions, dalles, tuiles, monnaies...

Traces d'un habitat médiéval sommaire. Restes de l'enceinte urbaine. Château moderne : restes d'enceinte et de 2 tours de l'ancien château fort, dans le parc. Belles maisons anciennes.

De nombreuses fouilles ont été réalisées à Mirebeau-sur-Bèze. Une conférence suivie d'une exposition a eu lieu les 20 et Modèle:Date-.

Histoire humaine

Protohistoire & Antiquité

Modèle:Article connexe

Un nemeton avait été construit à Mirebeau au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Il était entouré d'une large enceinte ovale (Modèle:Dunité) et par des édifices cultuels. On y vénérait, entre autres, Cernunnos.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Legio VIII Augusta installa son camp principal à Mirebeau. Cette légion, regroupant environ Modèle:Nombre, avait été installée en permanence à Mirebeau (Mirebellum) sous l'empereur Vespasien consécutivement à la révolte des Lingons dirigée par Julius Sabinus en 70. Placé sur l'importante voie romaine reliant Langres à Besançon, le cantonnement de Mirebeau occupait une excellente position pour surveiller, outre les Lingons, les Séquanes et les Éduens. La {{#ifeq:légion | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:légion| légion }} }} demeura à Mirebeau une vingtaine d'années puis fut transférée à Argentoratum (Strasbourg) sans doute pour soutenir les opérations de Domitien contre les peuples germaniques. Le castrum de Mirebeau, couvrant environ 22 hectares, était entouré de fossés et ceint d'une muraille crénelée d'environ Modèle:Unité de haut comprenant plusieurs tours<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le théâtre, qui est connu par une inscription est localisé à la place du château fort. Les fouilles menées par M. Joly et Ph. Barral démontrent l'importance de ce site archéologique, avec des lieux de culte allant de la Tène B2 (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle)<ref>Archéologia, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Période médiévale

Importante place forte au Moyen Âge<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Mirebeau fut assiégé en 1015 par Modèle:Noble lorsque ce roi essaya—sans succès—de conquérir le Dijonnais. Modèle:Noble- revint guerroyer à Mirebeau en 1031 (l'année de sa mort) pour débarrasser la région des centaines de routiers-pillards qui l'infestaient. Ils s'étaient regroupés au château fort de Mirebeau, alors en construction. L'intervention énergique du roi permit de les éliminer.

Vers 1125/1130, la famille de Montsaugeon, qui possédait la châtellenie de Mirebeau (le turbulent Pierre Mauregard, seigneur ou châtelain de Montsaugeon, de Mirebeau et d'Auvet, père d'Othon et Eudes de Montsaugeon, fondateur de Theuley<ref>Modèle:Lien web.</ref>), céda ses droits au duc de Bourgogne Modèle:Noble († 1143). Les seigneurs des bourgs et villages de la région (Mirebeau, Pontailler-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône, etc.) durent alors prêter serment au duc, confirmant ainsi leur rattachement au duché de Bourgogne.

Puis le duc Modèle:Noble (1166-1218), arrière-petit-fils d'Modèle:Noble- et mari d'Alix de Vergy, échangea Mirebeau contre Vergy avec son beau-frère, Modèle:Noble- de Vergy (vers 1180-1240 ; époux de Clémence de Fouvent et Fontaine-Française). La Maison de Vergy garda Mirebeau jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Jeanne de Vergy (1360-† 1410 ; fille de Modèle:Noble- de Vergy, sgr. de Mirebeau et de Bourbonne († 1374), et d'Agnès dame de Jonvelle, Sexfontaines et Charny ; Jeanne de Vergy fut l'héritière de Mirebeau après son frère Jean de Vergy († 1388), et des fiefs maternels après leur demi-frère cadet Jean de Bauffremont, † 1415 à Azincourt avec son père, Philibert de Bauffremont, le Modèle:2e mari d'Agnès de Jonvelle), femme en 1383 d'Henri de Bauffremont-Scey, transmit Fontaine-Française, Charny, Bourbonne et Mirebeau à leur descendance, notamment à leur fils cadet Pierre de Bauffremont (-Scey)-Charny et à leur arrière-arrière-petite-fille Françoise de Longwy, épouse de l'amiral de Brion, alias Philippe Chabot (cf. Neublans > Seigneurs : ♦ ♥ et toutes les branches<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Le fils cadet de l'amiral de Brion, François Chabot, et sa descendance, furent marquis de Mirebeau jusque vers 1630.

Ancien Régime

Enfin, on trouve de nouveau comme marquis de Mirebeau les Bauffremont-Scey-Listenois, à partir d'autre Pierre de Bauffremont (1662-1685), qui détenait cette terre du chef de sa femme Marie des Barres de Ruffey d'Echirey et de Villiers (peut-être née vers 1660, mariée en 1681, † ap. 1711), dame d'E(s)tiau(x) en AnjouLongué et St-Philbert, fief venu de sa grand-mère maternelle Marguerite d'Estampes de Valençay), fille de Bernard des Barres de Ruffey, président à mortier au Parlement de Dijon, et d'Antoinette de Beauclerc d'Achères de Rougemont (vers 1640-1661 ; marquise de Mirebeau par son père Michel de Beauclerc d'Aschères & Rougemont, qui l'avait sans doute eu par acquisition vers/après 1630)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Bauffremont furent désormais marquis de Mirebeau jusqu'à la Révolution<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1636, la ville fut attaquée par les Impériaux de Matthias Gallas et François Mercy. Après un siège de trois jours et une résistance héroïque, le Modèle:Date-, les habitants de Mirebeau repoussèrent les assaillants, tuant l'un des chefs principaux de l'armée impériale, le comtois Demandres (gouverneur du bailliage de Gray ; responsable, fin Modèle:Date-, de la destruction de Pontailler-sur-Saône, Maxilly-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône, Talmay, Saint-Sauveur, etc.). Mirebeau paya très cher ce succès initial, lorsque le gros des troupes impériales arriva un peu plus tard, et rasa la ville.

Depuis la Révolution française

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'industrie de la ville consistait en la production de droguets, de chapeaux, de serges et de poteries<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. On y trouvait également des mines de fer ainsi que des forges<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Passé ferroviaire de la commune

Fichier:Lux La gare vers 1908.jpg
Modèle:Centrer
Fichier:Horaire de la ligne d'Is-sur-Tille à Gray.jpg
Modèle:Centrer
Fichier:Oisilly Le viaduc vers 1910.jpg
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Fichier:Viaduc d'Oisilly14.JPG
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De 1882 au Modèle:Date-, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Bèze, contournait le village par le nord, s'arrêtait à la gare de Mirebeau-sur-Bèze, et ensuite se dirigeait vers la gare de Oisilly -Renève, commune aux deux villages de Oisilly et de Renève après avoir franchi le viaduc d'Oisilly.
La gare, dont les bâtiments sont encore présents de nos jours à l'extrémité de l'Avenue de la Gare, était située au nord du village.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Mirebeau-sur-Bèze dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le Modèle:Date- au trafic voyageurs.
Depuis 2013, cette ligne est utilisée par le Vélorail de la Vingeanne, sur le trajet Mirebeau-sur-Bèze, Oisilly-Renève, Champagne-sur-Vingeanne, Autrey-lès-Gray.

La commune a pris le nom de Mirebeau-sur-Bèze en 1993.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Or.

Il y a à Mirebeau :

  • une école primaire publique ;
  • une école primaire privée ;
  • un collège public ;
  • divers cabinets de médecins ;
  • un cabinet vétérinaire ;
  • une pharmacie.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Mirebeau-sur-beze eglise 1911.jpg
L'église de Mirebeau-sur-Bèze vers 1911.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Jean Jérôme Buvée de Mirebeau (1762-1839), maire de la ville et député de la Côte-d'Or au Conseil des Cinq-Cents en 1799.
  • Le colonel Louis René Viard (1862-1952), par ailleurs nommé général de brigade de l'Armée polonaise durant la guerre contre les Soviétiques de 1919-1921, en l'honneur de qui une place de la commune a été baptisée « place du Général-Viard », était né à Mirebeau le Modèle:Date de naissance. Officier d'infanterie coloniale, vétéran de très nombreuses campagnes dans le monde entier (Algérie, Sahara, Tonkin, A.O.F, Sénégal, A.E.F., France et Pologne), il commanda successivement trois régiments au feu durant la Grande Guerre : les 209e, 256e et 154e régiments d'infanterie. Plus tard, durant la guerre russo-polonaise de 1919-1921, il fut placé à la tête du Modèle:7e de chasseurs polonais, puis de l'infanterie de la Modèle:3e de chasseurs polonais, avant de diriger le Centre d'instruction de Rovveno. Commandeur de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref> ; grand-officier du Nichan el-Anouar, de l'ordre de l'Étoile noire, de l'Ordre royal du Cambodge, et de l'ordre du Dragon d'Annam ; 10 citations.
  • Paul Auban (1869-1945), sculpteur. Natif de Mirebeau-sur-Bèze, auteur de nombreux monuments aux morts pour les soldats de la Première Guerre mondiale.
  • Louis de Broissia (1943-), député puis sénateur de Côte-d'Or, président du Conseil général, ambassadeur pour l'audiovisuel extérieur.
  • Marc Couturier (1946-), artiste plasticien et sculpteur, natif de Mirebeau-sur-Bèze.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Autres aspects

Le Modèle:Date, dans un restaurant de la commune, est fondée la Fédération française des sports populaires (FFSP) dont le siège est à Strasbourg.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail