Saint-Broing-les-Moines
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Broing-les-Moines est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
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Le village niché dans la vallée de la Digeanne, vu de la départementale 996
La commune est située au nord de la Côte d'or dans une région vallonnée. Bois et agriculture se partagent à part presque égales les zones non habitées. Le village couvre un flanc de colline entre la rivière et la route départementale 996<ref>de Bar-sur-Aube à Dijon</ref>, rendant quelques rues bien pentues.
Hydrographie
Saint-Broing est traversé par la Digeanne, affluent de l'Ource, etentourée de plusieurs sources alimentant les deux lavoirs encore en activité et autrefois de nombreuses autres fontaines et plusieurs autres lavoirs encore visibles dans le village.
Accès
La commune est desservie par la route départementale 996 reliant Bar-sur-Aube à Dijon.
Rose des vents | Montmoyen | Terrefondrée | Bure-les-Templiers | Rose des vents |
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Modèle:Abréviation discrète Saint-Broing-les-Moines Modèle:Abréviation discrète | ||||
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Moitron | Minot{{#if:| | |||
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Urbanisme
Typologie
Saint-Broing-les-Moines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), terres arables (34,7 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom du village vient du latin Sanctus Benigus, mentionné comme tel dès 1076 et 1097<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une forme altérée et populaire de Saint Bénigne. On trouve plus tard plusieurs formes : Saint Berain (1371), Saint-Beroing-les-Moinnes (1376), ou Saint-Beroin-les-Moines (1781)<ref name=":1" />. "Les Moines" rappelle l'existence d’un prieuré de Molesmes, actif jusqu’en 1560.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté les noms de Saint-Broing-les-Roches, Broing-les-Roches<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. D'autres documents indiquent pour la même période, mais sans indiquer de sources, les noms de Fontaine-les-Roches, Broing ou encore Saint-Broing-les-Gurgy<ref name=":0" />.
Au Dictionnaire des postes en 1884, on trouve encore "Saint-Broing-les-Moines ou -les-Roches"<ref name=":1" />.
En patois, le nom du village se prononçait Saint-Braingne.
Histoire
Le village actuel puise ses origines dans un ancien prieuré de l'abbaye Notre-Dame de Molesme<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, installé "avant 1100" dans la vallée de la Digeanne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il ne reste qu'une tourelle et le logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Saint-Broing-les-Moines appartient :
- à l'arrondissement de Montbard,
- au canton de Châtillon-sur-Seine
- à la communauté de communes du Pays Châtillonnais
- au SIVOM de Recey-sur-Ource
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Observations
Deux périodes sont particulièrement perturbées :
- élu en 1900, Jules Robert démissionne en 1905 ; immédiatement réélu il poursuit son mandat jusqu’en 1912. Son successeur, Alexis Guillemin, décède à 66 ans en 1914 et son adjoint Félix Hérard, qui le remplace, meurt à son tour à 66 ans en 1917. Jules Ronnot prend la suite alors en tant que "premier Conseiller Municipal faisant fonction de Maire", il n’est élu qu'en 1919.
- Auguste Degoix décède en 1940. Son successeur Jules Ronnot démissionne dans l’année et son premier conseiller municipal, Octave Aubry, est désigné par l'administration à la tête de la délégation spéciale. Démissionnaire en 1943, il est remplacé par Georges Chalopin.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'économie de la commune est largement dominée par le secteur agricole, qui rassemble 40 % des entreprises. Une seule dépasse le statut de micro-entreprise : Mathiaut, spécialisée dans la construction métallique, qui emploie une trentaine de personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fondée en 1946 par Marcel Mathiaut, qui devint par la suite maire du village, elle a connu son essor grâce à l'invention du levier à main, système de freinage pour remorques agricoles, fabriqué à plus d'un million d'exemplaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. puis par le groupeur de balles carrées de foin ou de paille. L'essor de l'entreprise a notamment contribué dans la partie haute du village, à proximité des ateliers, à la construction d'un ensemble de logements destiné aux employés et d'une station-service aujourd'hui fermée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Plusieurs lieux et constructions sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Monuments historiques et bâtiments protégés de Saint-Broing-les-Moines</ref>. Notons particulièrement:
- l'église Saint-Bénigne<ref>L'église Saint-Bénigne</ref>: reconstruite à deux périodes différentes, le clocher dans les années 1780-1782 et le reste entre 1834 et 1837<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- la mairie-école du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- les vestiges d'un prieuré de l'abbaye de Molesmes occupé jusqu'en 1560<ref name="mistral">Modèle:Lien web.</ref>. Modernisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il en reste une tourelle et le logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Église et mairie-école.
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L'église dans le village.
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Chœur de l'église.
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Statue de Saint-Laurent dans l'église.