Villiers-le-Duc

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 31 juillet 2023 à 15:45 par >HistoVG (LI)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Modèle:Voir homonymes Villiers-le-Duc est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 21704.png

La superficie de Villiers-le-Duc, la commune la plus étendue de la Côte-d'Or, est de Modèle:Unité avec une altitude minimum de 252 mètres et un maximum de 417 mètres.

Accès

Modèle:…

Hydrographie

La commune est irriguée par la Digeanne.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Villiers-le-Duc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (92,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), terres arables (1,9 %), prairies (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:... Du latin villare, désignant une partie de la villa, du domaine, « un écart, un hameau ».

Histoire

Antiquité

Plusieurs dizaines de tumulus fouillés<ref>Bulletin Guillaume Budé</ref>, les vestiges d'un fanum lingon au Tremblois et une cinquantaine de villas identifiées attestent d'un peuplement constant du Hallstatt à la période gallo-romaine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Moyen Âge

Villiers-de-Duc devient une place importante dans la seconde partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dès 1153 une forteresse est édifiée par Eudes II (1118-1162)<ref>Modèle:Harvsp.</ref> pour faire face aux prétentions des évêques de Langres<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et les premiers bâtiments de l'abbaye du Val des Choues sont achevés en 1193. Sa charte de fondation due à Eudes III (1166-1218) est approuvée par bulle pontificale d'Innocent III.

En 1477 le château est détruit sur l'ordre de Louis XI et il n'en subsiste que la chapelle intégrée dans le chœur de l'église du village.

Époque moderne

Le château actuel est construit à l'emplacement de l'ancien à partir de 1622 par Pierre des Barres héritier de la seigneurie de Villiers-le-Duc. Les deux ailes s'y ajoutent en 1657 ainsi que la haute toiture en tuiles vernissées. Il passe à la famille Morel, une ancienne famille de Châtillon-sur-Seine, en 1755. L'abbaye en déclin est rattachée en 1761 à l'abbaye cistercienne de Saint-Lieu de Sept-Fons.

Sous la Convention (1792-1795) la commune porte le nom de Villiers-la-Forêt<ref name="Cassini"/>. L'abbaye est alors fermée et ses édifices religieux servent de carrière. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Villiers compte encore près de Modèle:Unité.

Époque contemporaine

Passé ferroviaire du village

Fichier:Vanvey La gare vers 1910.jpg
Carte postale de la gare de Vanvey-Villiers vers 1910 (photo Ch Baner-Marquet).
Fichier:Horaire de la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille en 1914.jpg
Horaire de la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille en 1914.
Fichier:Ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille ouverture.jpg
Décret d'ouverture de la ligne le 9 décembre 1882.

De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été desservie par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Prusly-Villottes, commune aux villages de Prusly-sur-Ource et de Villotte-sur-Ource, suivait le cours de l'Ource, contournait le village de Vanvey par le nord, s'arrêtait à la gare de Venvey-villiers, et ensuite se dirigeait vers la gare de Leuglay-Voulaines, communes aux villages de Leuglay et de Voulaines-les-Templiers.
Comme au moment de la création de la ligne, chaque village voulait sa gare, le Conseil général pour satisfaire tout le monde, baptisait la gare du nom de deux communes, Gare de Vanvey-Villiers.
La gare était située à environ 2 km au nord du village de Vanvey. Le bâtiment, en mauvais état, existe encore de nos jours.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Vanvey-Villiers dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la guerre de 1940 la forêt de Villiers sert de refuge à la Résistance dont 37 membres sont exécutés en représailles. Un monument a été élevé au principal carrefour forestier<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Parti du Yorkshire et au retour d'une mission sur l'Italie, un bombardier lourd quadrimoteur Handley-Page Halifax de la Royal Air Force s'écrase sur la commune le 11 décembre 1942, probablement atteint par des défenses anti-aériennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept membres de l'équipage anglo-canadien sont tués et inhumés dans le carré militaire du cimetière de la chapelle Saint-Phal<ref>Modèle:Article</ref>. Une stèle<ref name="Géoportail">Modèle:Géoportail</ref> a été érigée à 100 m au sud du lieu du crash<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Villiers-le-Duc fait partie de l'arrondissement de Montbard, du canton de Châtillon-sur-Seine et de la communauté de communes du pays châtillonnais.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Famille Morel de Villiers<ref group=Note>Sans lien avec Philippe de Villiers</ref> : c'est Claude Morel appartenant à une ancienne famille de Châtillon-sur-Seine, qui, anobli en 1755 par la charge de « Président trésorier de France en la généralité de Bourgogne et de Bresse », a acquis les seigneuries de Villiers-le-Duc et de Vanvey ; ses descendants à la Modèle:8e sont toujours propriétaires du château :
  • Roger de Villiers (1887-1958), sculpteur et ancien maire ;
  • François de Villiers, son fils, architecte et ancien maire.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette Châtillonnais

Modèle:Portail